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 take risks. (anton)

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Lapo Alvise
Lapo Alvise
murielle bolle el a di cété pa mwa
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MessageSujet: take risks. (anton)   take risks. (anton) EmptyMar 24 Mar - 9:16

Son dos est douloureux, particulièrement raide au petit matin. Il grimace, s'étire comme il peut en gémissant un peu alors qu'il a l'impression que tous ses os sont sur le point de craquer ; de lâcher. Il a des courbatures un peu partout, la nuque tendue dû à une mauvaise position prolongée. Il souffle, le corps tout engourdit par le froid ambiant. Il évite généralement de dormir la nuit, préfère être actif lors des heures les plus froides, mais le couvre-feu complique tout. Flippé à l'idée de se faire chopper et arrêter, il a limité ses déplacements la nuit et il tourne en rond, s'ennuie. Tant qu'il avait une voiture, il parvenait à tenir le coup, tout l'argent qu'il parvenait à récolter partait dans de l'essence pour pouvoir se réchauffer un peu en laissant tourner les bagnoles - quitte à crever la dalle, ça en valait la peine tant qu'il restait un peu au chaud. Mais ses deux dernières voitures sont parties en fumée et avec les temps qui courent, les flics partout, les gens nerveux, il n'est pas parvenu à en voler une nouvelle.

Alors il squatte ici et là, traine dans des lieux minables, côtoie les bas fonds de Detroit. Il finit souvent dans des squats de drogués, parfois ça le rassure un peu de voir qu'il y a encore pire que lui. Plus minable que lui. Mais il a encore du mal à se faire à l'odeur. Il ose à peine poser son cul sur les matelas pourris qui jonchent le sol, recouvert de fluides en tout genre.

Cette nuit, il s'est contenté d'une maison vide dans Delray. Il a bien failli passer à travers le plancher tant la baraque était pourrie. Le sol rongé par les mythes et l'humidité. Il avait fini par trouver une sorte de nappe épaisse dans un des meubles abandonné sur place, il s'était enveloppé dedans, recroqueville dans un coin de la pièce et avait tué le temps. Somnolant péniblement, grelotant, le corps douloureux à cause du sol dur et glacé.

Il tousse un peu en quittant la maison, le pas rigide. Il a chopé la crève, peut-être une bronchite et ça l'inquiète un peu. C'est pour ça qu'il se décide à récupérer une voiture, coûte que coûte. Il a irrémédiablement besoin de chaleur. Et peut-être qu'il a un plan de secours, qui lui permettrait d'obtenir ce dont il a besoin sans prendre de risques inconsidérés. Il hésite malgré tout un peu, pas certain de vouloir se lancer là-dedans, avec tout ce que ça peut engendrer. Ça pourrait lui porter préjudice. Mais la nouvelle quinte de toux qui le secoue finit de le convaincre. Il balance son sac de sport - qui contient toute sa vie - sur son épaule et s'élance.

La marche est longue, Delray et Krainz sont à l’opposé. Il finit par se glisser dans un bus en rentrant par l'arrière, priant pour qu'aucun contrôleur ne pointe le bout de son nez à ce moment-là. Dix minutes plus tard, il redescend sans encombre et reprend sa marche. Lorsqu'il arrive devant le hangar, il est presque 11h du matin. Il s'arrête devant, observe la bâtisse d'un œil méfiant. Il regarde nerveusement autour de lui, comme si les passants allaient pouvoir lui apporter la moindre réponse sur les doutes qui le traversent. Il sait que c'est mauvais pour lui de fréquenter les Böhm, que ce n'est pas ça qui pourra redorer son image aux yeux de la ville. Mais il n'a pas vraiment d'autres choix, ce sont les seuls qui n'ont strictement rien à faire des accusations qui pèsent sur lui.

Il inspire un grand coup et s'élance, désespéré. Il fait glisser la grande porte métallique et passe la tête à travers, jetant un coup d’œil dans l'atelier : vide. — Hey ? Il s'annonce prudemment, mais n'obtient aucune réponse, c'est le calme plat. Pourtant, si la porte n'est pas fermée à clé, c'est bien qu'il y a quelqu'un. Il finit par rentrer et referme derrière lui, histoire de ne pas être vu trop longtemps dans le coin. Il fait quelques pas. — Les gars ? Qu'il interpelle, parlant un peu plus fort. Ses yeux balaient l'endroit avec minutie, mais c'est finalement un bruit de chaise à l'étage qui attire son attention. Il relève la tête en direction de l'escalier métallique qui mène à la parcelle au-dessus.

Une silhouette se dessine très nettement, et elle n'a rien d'accueillante.
Anton... ?

De tous les frères, c'est bien le dernier qu'il comptait croiser. Il ne s'était pas préparé à cette éventualité. Se retrouver en tête à tête avec le petit dernier. S'il n'a pas trop d'inquiétudes sur le fait que lui non plus ne se préoccupe pas particulièrement de son passage en taule, il n'est pas certain que sa trahison de l'époque soit aussi bien acceptée. Anton a toujours été le plus loyal de la famille et il se souvient encore des dernières fois où ils se sont vus, puis les quelques fois où ils se sont croisés en ville par la suite. Y avait cette animosité viscérale qui émanait de lui, comme s'il avait buté sa mère. Leurs différences d'opinions avaient finit par éloigner Lapo de la fratrie - non sans amertume, ces sales gosses avaient rythmés sa vie pendant des années et il y était particulièrement attaché. Anton avait toujours eu une place un peu plus spéciale que les autres. Il avait été ce petit-frère qu'il n'a jamais eu et l'avait toujours traité en tant que tel.

Il se racle la gorge, tousse un peu - plus par nervosité qu'autre chose pour cette fois - et sa main glisse à l'arrière de sa nuque, trahissant son inconfort. — Hm... tes frangins sont là ? Qu'il demande précipitamment. — J'ai b'soin d'les voir, faut que-, faut que j'leur demande un service. Qu'il avoue un peu penaud, pas vraiment à l'aise à l'idée de dépendre du bon vouloir des autres humains. Mais quand on est dans sa situation, malheureusement, ça devient bien trop récurrent - sa fierté a encore du mal à l'accepter la plupart du temps. Il a le regard un peu fuyant, le visage fermé et dur - et un teint cadavérique.
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