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 Just a man and his will to survive/ Olivia Cruz

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MessageSujet: Just a man and his will to survive/ Olivia Cruz   Just a man and his will to survive/ Olivia Cruz EmptyMer 1 Mai - 16:25

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With @Olivia Cruz

Le milieu des affaires n’était pas son milieu naturel, il ne s’était jamais imaginé patron ou propriétaire de salle. Pourtant c’est ce qu’il était devenu grâce à sa vieille amie la boxe. C’était un moyen de défense pour lui, c’était devenu l’un de ses gagne-pains. Et un gagne-pain assez rentable, il n’allait pas devenir milliardaire, mais il arrivait à vivre bien. Corso n’était pas un flambeur, c’était même quelqu’un d’assez modeste qui vivait très modestement. Il plaçait beaucoup d’argent sur le compte de son fils pour que le gamin puisse faire des études et quitter cette ville. Corso espérait que le gamin n’avait pas cette ville dans la peau comme lui pouvait l’avoir.

Il ne l’avait pas apprivoisé cette ville, ses habitants plus étranges les uns que les autres. Certains étaient de vrais cas, mais dans l’ensemble beaucoup étaient fragile, perdu. C’était aussi le cas de Corso, il avait des fêlures comme tout le monde. Il était un véritable loup solitaire, il n’aimait parler à personne  et ne se mêlait que très rarement aux autres. Son caractère était peut-être lié à ses blessures d’enfance, à ses psychoses, à ses peurs au plus profond de lui-même. Il le vivait bien, aussi taré que cette ville et que ses autres habitants.


Aujourd’hui il allait partager un repas avec l’une des personnes gérant sa salle. Dob comme il la surnomme, un bout de femme qui lui a prouvé ses valeurs, ses convictions. Vu toutes ses activités, il n’avait pas forcément le temps d’être tous les jours présent, il devait donc confier les aspects administratifs de sa salle à un tiers.

Lui qui n’aimait pas déléguer n’avait pas eu le choix, mais il ne pouvait pas faire totalement confiance. Il organisait donc chaque semaine des rendez-vous au déjeuner pour discuter de la salle, il attendait un rapport complet. Il suivait l’évolution des chiffres de sa salle, du nombre d’adhérents. Enfin il était un patron qui faisait confiance tout en surveillant beaucoup de choses. Mais la jeune femme avait l’air d’apprécier ses déjeuners, enfin elle n’avait guère le choix. Mais il avait une bonne relation avec cette dernière, elle lui avait prouvé sa valeur et il respectait ça.

Corso ne faisait pas facilement confiance, il avait besoin de preuve, besoin de tout contrôler. Mais les déjeuners se passaient toujours bien, même si Dob essayait toujours d’en savoir plus sur lui. D’ailleurs il n’allait pas y échapper aujourd’hui vu qu’il venait d’arriver dans la salle et qu’il souleva juste le sachet de bouffe pour montrer à Dob qu’il était temps de prendre sa pause déjeuner. Il installa le tout sortant la nourriture des sacs avant de lâcher un bref sourire en la voyant arriver. Salut, tu vas bien ? J’ai pris comme d’habitude. Il lui indiqua son plat d’un geste du menton avant de s’asseoir devant sa barquette. Il avait pris un repas vegan respectant son régime alimentaire, mais il avait pris le plat que prenait la jeune femme d’habitude. Pas le genre d’homme à forcer les autres à adopter son régime alimentaire.
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MessageSujet: Re: Just a man and his will to survive/ Olivia Cruz   Just a man and his will to survive/ Olivia Cruz EmptyMer 15 Mai - 18:48


Le cuir torturé par les coups. Le matériel qui traîne au sol. L’odeur de poussière et de sueur qui s’emmêlent. Pug a encore déserté et c’est elle qui fait ses corvées en grognant entre ses dents. Les premières heures de la matinée ont défilé comme ça, déjà trop longues. La fin de la journée s’annonce encore bien plus lointaine. Un rien l’agace, tout l’épuise. Les gens. Le monde. Et surtout ses pensées démolies. Elle a ce besoin de hurler, de briser quelque chose qui rôdent dans son bide comme une bête affamée. Faudrait qu’elle propose à Corso de créer une rage room, ça marcherait forcément dans cette ville.
Mais y a aussi l’animal blessé qui risque de s’écrouler si on lui en demande encore un peu plus. Alors elle se sert de la tension dans ses muscles pour tenir. Rester active et ne surtout pas s’arrêter. Tout faire pour feinter les conflits nommés Rafael et Malcolm, bien logés dans l’fond d’son crâne. Elle dirait bien par fierté qu’elle voudrait les oublier, au moins juste un peu. Mais l’inquiétude la prendrait à revers pour mieux la bouffer l’instant d’après. Si c’est pas la rue ou la réapparition du père qui la tue, ça sera forcément l’un d’eux.

Et quand Corso déboule à la salle, elle se rend compte qu’elle avait complètement zappé que c’était le jour où il venait. C’est bien la première fois que ça arrive. Et c’est bien la première fois qu’elle voudrait qu’il ne soit pas là. Parce qu’elle ne sait jamais ce qu’il pense, ce qu’il voit. Elle n’arrive pas à le lire, lui et son regard aux aguets, lui et son aura taciturne. Ça l’emmerde. Et c’est pas l’bon jour.
Il s’installe et fait comme à leur habitude. Normal, c’est chez lui. Mais ça ne la rassure pas. Et même si elle répond à moitié à la salutation du patron, elle ne se pose pas pour autant. J’peux garder pour plus tard ? Pas très faim, et puis j’ai oublié de te dire... Une excuse, quelque chose, même Bull qui débarque, n’importe quoi pour empêcher le face-à-face pourtant rituel et apprécié. Mais là, elle le redoute. Si elles me font pas faux-bond, y a une asso de femmes de quartier qui devait passer maintenant pour voir la salle et que je leur explique un peu les cours qu’on peut leur donner. Y a de plus en plus de demandes, autant dire merci à l’insécurité de Détroit, tu vas devenir riche grâce à ça si ça continue. Les mots qui s’emballent et les fourmis dans les jambes, funambule bancale sur ses deux pieds, et simplement accrochée au dossier du siège en face de son patron… Elle aimerait bien qu’il acquiesce, comprenne bêtement et continue à ne rien dire. Comme d’habitude.

Ou alors, y a toujours une autre diversion possible. T’es sans Priam aujourd’hui ? Elle s’doute qu’il voit à travers, mais système défensif oblige, réflexe d’arnaqueuse qui aime jouer, faut tenter. Il pourrait être un meilleur argument de vente auprès des nanas. Un papa-poule aux commandes d’une salle de boxe, ça peut être rassurant... La voix qui roule et le sourire confiant.
Finalement peut-être que lui faire face va la rebooster. Ou la distraire comme elle essaye de le distraire.
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