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 and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen]

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MessageSujet: and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen]   and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen] EmptyMer 15 Mai - 21:29


Tu sors de ton travail pourri à la station service. Encore à moitié habillé de ton uniforme, tu te changes rapidement et enfiles ce qui se trouve dans ta voiture avant de sortir. Direction l'université. Tu préfères y allez à pied, histoire de ne pas attirer les regards.
Vingt minutes après, tu finis par arriver au lieu de rendez-vous. Il est 19h et la nuit commence à tomber doucement sur Detroit City. Tu attends Allen dans un recoin du campus universitaire. Emmitouflée dans un gros sweat malgré la chaleur, tu fais patiemment le guet tout en tirant sur ta cigarette. Tu as l'habitude d'attendre tes clients, parfois plusieurs heures s'il le faut. Tu es patiente quand il s'agit de te faire du biff.
Tu ne peux t'empêcher de tirer nerveusement sur ta cigarette. Jusque ici ne t'étais fais que rarement prendre mais tu aimerais ne pas réitérer l'expérience du commissariat. La tension était palpable, que ce soit dans ton regard ou dans tes mimiques.
Le temps passe mais toujours aucun signe de Allen. Quelque chose avait dû le retenir penses-tu pour te rassurer. Pourtant, tu ne peux t'empêcher de regarder ton téléphone fiévreusement, guettant le temps qui passe.
Au bout d'un quart d'heure, une silhouette se dessine à l'horizon. Tu reconnais Allen. Tu inspires et te détaches du mur contre lequel tu étais appuyé.
T'avançant à la rencontre du jeune homme, tu ne peux t'empêcher de soupirer, de soulagement surement, tout un lâchant un : c'est pas trop tôt.
Le stress de l'attente ne t'avait pas encore complètement quitté, tu continues de  de trembler en tirant sur ta cigarette. Tu finis par arriver à hauteur de Allen. Malgré le fait que tu sois son aîné, Allen te dépasse bien d'une tête. Tu ne peux pas t'arrêter de le toiser, de prendre de haut un de tes clients les plus fidèles. Qu'allais-tu pouvoir lui refourguer ce soir ? Sûrement sa dose de mary-jeanne habituelle, éventuellement du xanax ou un autre anxiolytique du genre.
Yo. lâcha-tu à l'adresse d'Allen, te voulant accueillante malgré tes traits tirés et ton visage fermé.
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MessageSujet: Re: and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen]   and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen] EmptyMer 15 Mai - 22:29

Il y avait des jours comme ça où ton père se sentait pris par ses obligations parentales. Comme si par accoup, il se rappelait de son rôle de père et culpabilisait pour une raison connue de lui seul. Probablement parce que vous aviez passé trop de temps loin l’un de l’autre et depuis, il avait égaré le mode d’emploi. Il ne l’avait pourtant jamais eu, pas avec toi du moins. Ce n’était pourtant pas de sa faute, il avait essayé, mais tu étais compliqué. Dysfonctionnel.
Ce soir, pour une obscure raison, il s’était donc dit qu’il était temps d’imposer son autorité parentale légitime. Ça lui prenait comme ça et ce soir donc, quand tu lui avais dit devoir repartir, il avait dit non. Juste comme ça, entre deux gorgées de café. Le truc, c’est que ce n’était pas vraiment une question, tu l’informais de ta soirée, tu ne demandais pas son autorisation. Il ne l’avait pas vraiment entendu de cette oreille, mais d’accord ou non, tu avais fini par sortir. Demain, il te le ferait probablement regretter, mais ce n’était pas grave, demain était un autre jour, tu ne t’en souciais pas vraiment. Et puis, tu avais une bonne excuse ce soir: tu allais sur le campus. On ne pouvait pas faire plus sérieux !
Dommage que ce n’était pas pour réviser.
Les mains dans les poches, t’avais traversé le quartier jusqu’à votre point de rendez-vous et tu ne tardais pas à la voir, adossée contre le mur, entourée d’une volute de fumée comme une auréole de débauche. C’était cool comme image, ça allait bien avec ses cheveux de couleur improbable.
A ta vue, elle s’approche en grommelant un truc, probablement parce que tu es en retard, mais tu ne relèves pas. Ce n’était pas bien grave, en plus ce n’était même pas ta faute. Bren vient à ta rencontre avant de te saluer et tu souris avec ta chaleur habituelle. « Yo Bren, ça va ? » Tu ne surjouais pas, tu étais toujours comme ça, d’un naturel simple et enjoué. En même temps, elle te ramenait de quoi rendre tes nuits plus sympa, tu n’allais pas l’envoyer chier. « Tu sens l’essence » annonces-tu ensuite avant d’aller coller ton dos au mur derrière vous. « T’as quoi de beau ce soir ? » Tu prenais souvent la même chose, mais parfois il y avait des extras, selon vos humeurs et son arrivage. Tu ne voulais pas savoir comment, tu te fichais de la provenance, du moment qu’elle était bonne. La came.
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MessageSujet: Re: and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen]   and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen] EmptyJeu 16 Mai - 12:48

Une certaine chaleur se détache de Allen, une joie de vivre que tu connais plus ou presque. Sans vouloir te placer en tant qu'héroïne de tragédie grecque, il est vrai qu'il t'est difficile de ressentir de la joie ou de bonheur. Le seul moment où ça t'arrive, c'est lorsque tu tombes sur un bon coup sur Tinder. Autant dire que c'est plutôt rare, dans le cas de Détroit. A croire que l'ambiance de la ville pèse sur l'ensemble de la population et la rend inapte à développer et procurer du plaisir.
La chaleur d'Allen t'atteint, tu finis par te décrisper quelque peu. Il te demande comment ça va. Tu réponds à cette question par un haussement d'épaule. Tu ne sais pas réellement comment répondre autrement à cette question. Mais le temps que tu réfléchisses à quoi répondre au : "Tu sens l'essence." de Allen, tu te retrouves collée au mur sur lequel tu étais appuyée plus tôt. Tu serres les lèvres, prête à mordre. Tu ne supportes pas te sentir inférieur à quelqu'un, tu hais ce sentiment. Toi et ton complexe de supériorité avaient besoin d'être toujours au-dessus de tout le monde. C'est en partie cela qui te rend si désagréable, si laide.
Le jeune homme te demande ce sont tu disposes ce soir. Le repoussant doucement, tu sors de ton sac à dos tout abîmé sa came habituelle. Tu avais pris un risque assez conséquent en ne la cachant pas dans tes sous-vêtements. Tu en eu un frisson rien qu'en y repensant. Tu veux t'en débarrasser rapidement. Alors tu tends la main vers Allen avec la came dedans.
"Tiens, ta dose habituelle. J'ai aussi du xanax si tu veux de détendre plus rapidement et dormir sur tes deux oreilles pendant 8h assurée. Après..."
La suite de ta phrase devint un marmonnement incompréhensible. Tu entrepris de retourner ton sac en te mettant à terre. Tu cherches ce qu'il te restait pour aujourd'hui. Un fond de boîte de xanax, quelques cachets de Vallium, encore de la mary-jeanne... Tu es absorbée par ce que tu fais et ne fais plus tellement attention à Allen.
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MessageSujet: Re: and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen]   and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen] EmptyJeu 16 Mai - 19:14

Bren, tu ne la connais pas vraiment. Mais ici à Détroit, c’est déjà beaucoup. Les gens sont méfiants, ils n’aiment pas les nouveaux visages pas plus qu’ils ne sont enclins à se lier aux autres. Peut-être que la vie qu’ils portaient sur leurs épaules était déjà trop lourde pour ne pas s’encombrer en plus d’un entourage tout aussi mal en point. Tu le voyais sur leur visage, tout le malheur du monde. C’était un peu déprimant, mais toi tu ne laisserais personne éteindre la petite flamme qui brûlait au fond de tes prunelles, personne ne saurait éteindre l’incendie dans ton âme et la chaleur du magma dans tes veines. Tu paraissais calme, mais comme la Terre, passées les couches de terre, d’eaux et autres éléments, c’était le feu ardent qui t’animait. Et à travers tes sourires, un peu de cette chaleur transparaissait.
Mais réchauffer Bren, c’était comme tenter de chauffer les pierres, il en faudrait du temps et de la patience, de la motivation aussi. Toi, ton intérêt passait beaucoup trop vite d’une personne à une autre. Tu faisais parti de ces gens un peu partout et nulle part à la fois, insaisissable et saisissant. Voilà ce que tu étais. Pas le genre à travailler au corps et chercher à tout prix à gagner la confiance des gens. Non, tu t’imposais simplement avant de disparaître, jusqu’à la prochaine fois.
L’odeur de l’essence te chatouille les narines et tu t’approches un peu trop près comme pour confirmer l’odeur. Tu n’étais pas contre. T’aimais bien en fait, t’en avais toujours un peu sur les doigts quand tu faisais le plein de ta bécane. Elle te repousse et tu te laisses faire, de bon gré. Tu n’es pas venu parler du cours du pétrole avec Bren, à la rigueur celui de la marijuana qui n’a eut de cesse d’augmenter ces derniers mois. Tu te saisis du sachet qu’elle te tend en la remerciant avant de la fourrer dans la poche de ton jean, relevant le nez à l’évocation de son petit magasin.
Bren ne termine pas sa phrase et fouille son sac. Le moment pour toi de l’imiter à la recherche des autres billets verts, ceux qui ne se fumaient pas. Sauf qu’ils n’étaient pas là où tu pensais. Ni dans l’autre poche, ni dans celles de ton pantalon. « Merde » Tu te marres tout doucement en te mordant la lèvre. Bren allait te tuer, c’était obligé. Tu viens t’accroupir à côtes d’elles, les coudes posés sur tes genoux. « Hey princesse, on a un problème: j’ai oublié ma thune chez moi. » Ce n’était pas des conneries et ce n’était même pas une façon de te défiler, t’étais reglo comme mec. « Si tu veux, t’as qu’à venir avec, j’habite à vingt minutes, c’est la faute au vieux, il m’a cassé les couilles pour que je reste et du coup je suis parti un peu vite tout ça, tu vois l’bail »
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MessageSujet: Re: and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen]   and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen] EmptyJeu 16 Mai - 20:16

Alors que tu fouilles dans tes affaires, tu sens une légère panique s'emparer d'Allen. Un "merde" lui échappe des lèvres, il se met à retourner ses affaires dans tous les sens. Tu observes son remuménage jusqu'à ce que celui s'accroupisse à côté de toi. Tu sens venir l'embrouille alors tu inspires très fort afin de te calmer.
Effectivement, Allen t'annonce qu'il a oublié sa thune chez lui. Tu soupires, très fort, probablement afin de montrer ton mécontentement. Le fait qu'il t'appelle "princesse" te fait soupirer d'autant plus fort. S'il cherchait à te rendre de mauvaise humeur, c'était chose faite. Arquant un sourcil, tu attends son explication, sa justification. Allen t'explique que tu n'as que le suivre, que son vieux l'a plus ou moins foutu dans la merde. Tu roules des yeux avant de te redresser. Tu sais qu'Allen est un client fidèle, quelqu'un dont tu as besoin afin d'assurer tes fins de mois plus que difficiles. Tu es obligé de lui faire confiance quelque part, tu es comme lié avec lui par le biais d'un contrat invisible.
"Très bien, je te suis. Mais à la moindre embrouille, je reprends ma came." Cette phrase, tu la sors posément et sans agressivité aucune. Tu ne veux pas non plus te mettre à dos Allen. Pas ce soir. Ta phrase sonnait plus comme un avertissement doux d'une mère à ses enfants agités.
Tu remets ton sac sur les épaules et entreprends d'ouvrir la marche, te lançant dans la direction par laquelle Allen est arrivé, à grandes enjambées. Tu es pressée, tu as peur de te faire chopper et c'est plus fort que toi, tu paniques. Puis pas de temps à perdre, tu as besoin de ta dose de sérotonine quotidienne prodiguée par des inconnus de Tinder. Tu jettes un regard en arrière, Allen te rattrape sans trop de difficulté. Il a repris son air serein, celui de d'habitude. Tu te détends un peu, tu penses qu'il ne te mènera pas en bateau tout au moins tu l'espères pour lui car tu n'hésiteras pas à montrer les crocs.
Tu te fais silencieuse, ruminant quelques pensées noires qui ne s se décident pas à partir. Tu attends que Allen brise la glace, comme il sait si bien le faire.
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MessageSujet: Re: and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen]   and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen] EmptyJeu 16 Mai - 21:25

Tu ne l’as pas fait exprès, d’habitude tu payes toujours comptant sans chercher l’entourloupe. Ce soir, t’as vraiment zappé de repasser par ta chambre puisque tu avais ton père sur le dos pour essayer de te contrôler. Il avait tenté, il avait perdu, évidemment. Mais pour le coup, c’était peut-être toi le perdant de l’histoire parce que ça te ferait bien chier d’avoir fait le chemin pour rien et finir sans came. Tu devais bien avoir encore une ou deux boulettes de shit au fond de ton tiroir à calbuts, mais tu n’en étais pas complètement sur et tu ne préférais pas tenter ta chance.
Comme tu t’y attendais, Bren n’est pas ravie de la nouvelle, mais elle prend sur elle pour ne pas te casser la gueule. C’est cool de sa part. Elle a vraiment l’air de faire des efforts parce qu’il y a des fois où tu sens bien qu’elle est à deux doigts de s’énerver. Mais elle redescend en pression aussi vite, sans t’arracher les yeux. En même temps, tu lui as proposé une solution à votre problème, c’était quand même pas si mal pour elle.
Elle finit par accepter et tu souris en dévoilant toutes tes dents. « J’savais que c’était la plus cool des dealos » la flattes-tu en ricanant, te redressant sur tes pieds pour fourrer les mains dans tes poches et les refermer sur le sachet. Sa menace t’arrache pourtant un rire franc. « Ah ouais ? Faudra que tu viennes la chercher alors ! » provoquais-tu. Tu ne savais pas bien si elle oserait, mais ça pouvait s’avérer très drôle. T’étais joueur, rien que pour voir, t’étais tenté de vraiment l’embrouiller, rien que pour voir si c’était des paroles en l’air ou non.
Décidée à récupérer son argent, elle se mit pourtant en route d’un pas rapide et tu accélérais le pas pour trottiner à ses côtés, mains toujours enfoncés dans tes poches et la languette de ton blouson entre tes dents. La pauvre Bren s’enfonçait dans son mutisme et tu laissais écouler quelques minutes sans rien dire. Pas parce que tu ne savais plus quoi dire, mais parce que le silence n’était pas gênant pour toi. Tu n’étais pourtant pas un solitaire dans l’âme, mais souvent monté sur ta bécane, tu n’avais que tes pensées comme seule compagnie.
« Tu fais quoi ce soir, après moi ? » t’es curieux de découvrir son petit monde à elle. Tu ne la connaissais pas après tout, peut-être qu’elle était gogo-danseuse passé minuit. C’était surtout la première fois que l’occasion se présentait de discuter un peu, vous aviez vingt minutes de marche devant vous, autant les utiliser intelligemment. « Si le vieux décide de faire chier, tu me sauves hein ? J’lui ai échappé une première fois, pas dit que j’ai autant de chance la seconde ! » Souris-tu en coin. Tu dis ça pour lui faire peur parce qu’en réalité, tu as confiance en toi. Si tu veux sortir, tu sors. Quitte à passer par la fenêtre. T’aimerais autant éviter et puis, tu as envie de la faire flipper un peu, voir comment elle allait réagir.
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MessageSujet: Re: and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen]   and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen] EmptyVen 17 Mai - 11:13

Alors que tu t'étais mise en route, Allen te lâcha un «J’savais que c’était la plus cool des dealos» qui t'arracha un sourire. C'est peut-être vrai dans le fond, peut-être que tu es cool. Ou trop gentille, au choix.
« Ah ouais ? Faudra que tu viennes la chercher alors ! » Tu serres le poing. Allen était-il vraiment entrain de te chercher ou s'amuse t-il avec le peu de patience qu'il te reste ? Tu plonges ton regard dans le sein et tu te dépêches de lui répondre sur un ton presque menaçant « Fais gaffe à toi, gringalet ».
Tu te remets en marche, de manière plus rapide cette fois. Un long silence s'installe entre vous, un silence qui ne t'aies pas fort désagréable. Tu aimes le silence, te recueillir dans tes pensées, souvent noires, ne te déranges plus. Tu ne cherches plus à chasser ces pensées, tu les subies plus qu'autre chose. En même temps, malgré ton suivi, tu ne prends pas les médicaments que l'on te donne, tu préfères les dealer, ça te rapporte plus qu'autre chose. Tu secoues la tête, te sentant plonger dans ton désespoir.
Allen finit par briser le long silence qui s'était installé entre vous. Il te demande ce que tu fais ce soir. Un long débat s'installe alors avec toi-même pour savoir si tu dois lui donner la vraie réponse ou non. Après tout, avais-tu vraiment envie de partager ta vie avec ton client préféré ? Et puis merde, pourquoi pas après tout. Son avis sur la question t'importe peu.
«Je m'envoie en l'air avec une parfaite inconnue.» maugréas-tu.
Tu ne daignas pas regarder Allen pour connaître sa réaction. De toute façon, il finira par la verbaliser. Tu attends quelques secondes avant de lâcher du bout des lèvres un « Et toi ? » plus par politesse que par réel intérêt pour la vie d'Allen.
« Si le vieux décide de faire chier, tu me sauves hein ? J’lui ai échappé une première fois, pas dit que j’ai autant de chance la seconde ! » Tu t'arrêtes net à l'énonciation de cette phrase. Tu cherches à savoir si Allen est sérieux ou non ? Tu décèles son sourire en coin, presque moqueur. Tu pourrais t'énerver et lui dire d'allez se faire mettre mais tu décides de rentrer dans son jeu. « Ca dépend, peut-être que je l'aiderai à te mettre une branlée. » Un sourire sarcastique s'affiche sur ton visage, indiquant que tu ne penses pas réellement ce que tu dis. Tu es plutôt fière de ta répartie et te remet en route d'un pas décidé, le sourire toujours aux lèvres.
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MessageSujet: Re: and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen]   and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen] EmptyVen 17 Mai - 11:43

Tu n’as de cesse de la jeter dans le chaud puis le froid, c’est drôle de la voir hésiter et prendre sur elle pour ne pas s’énerver. A peine un sourire obtenu et déjà que tu abusais de la situation. Juste pour le plaisir. Tu n’y croyais pas vraiment, qu’elle aille réellement la chercher, mais pour faire bien, tu aurais du glisser le sachet dans ton calbut, juste pour aller au bout de la connerie. Ceci dit, les vingts minutes de marche t’en dissuadèrent, tu n’avais pas envie de passer toutes ces bornes à le remettre en place pour ne pas te faire gratter. Bref, la connerie oui, mais pas trop non plus. Tu tenais à ton petit confort. Son grognement t’arrache un nouveau rire. « Gringalet ? Tu crois que tu me mets par terre comme ça ? Pff » tu soupire exagérément. Tu étais grand oui, mais pas si maigre qu’elle le sous-entendait. Enfant, tu étais même sportif même si tu avais peu à peu abandonné les activités sportives qui rythmaient ton emploi du temps. C’est tes parents qui t’avaient inscrits à tous les sports possibles et imaginables pour te canaliser. Probablement que ça avait aidé un temps. Puis tu étais devenu endurant. « J’suis pour l’égalité hommes et femme, une gonz qui cherche à s’en prendre une, elle l’aura » que tu annonces d’un haussement d’épaule. Ce n’était pas un avertissement à son égard. Tu n’éprouvais aucune forme d’animosité envers elle, c’était simplement une manière de discuter. Sujet discutable, mais pas moins intéressant même si ton point de vue n’était peut-être pas le meilleur exemple à prendre.
Par curiosité, tu finis par la questionner sur son programme du soir. Toi, tu ne savais pas trop encore, demain tu étais supposé aller en cours, mais ça n’avait jamais eu la moindre influence sur tes soirées. Tu vivais sans jamais penser au lendemain. Tu vivais juste. Sa réponse grommelée eut pourtant de quoi te faire sourire en coin. Dans le fond, tu n’étais pas vraiment étonné. « Putain y’en a qui ont de la chance » t’amusais-tu. Un tel programme avait de quoi faire rêver n’importe quel âme vagabonde comme vous. Pas d’attaches, pas de responsabilités, juste un instant où deux âmes venaient s’entrechoquer l’une à l’autre avant de repartir comme si de rien n’était. « J’sais pas encore, je trouverai au moment venu » et ça, c’était un mauvais plan avec toi, ça finissait rarement très bien, ces plans là.
Puis histoire de lui remettre un coup de pression, tu lui annonçais avoir besoin de son aide pour échapper une deuxième fois à l’autorité de ton père. Tu étais pourtant majeur, mais il semblait l’ignorer. Brennyn s’arrête net à cette annonce. Tu l’imites en arquant un sourcil. « T’oserais pas ! » En réalité si, tu la croyais tout à fait capable. C’était plus drôle comme ça et amusé, tu te remis en route jusqu’à parvenir à un immeuble plutôt bien entretenu. Le genre d’immeuble assez bon pour la middle classe, celle-qui avait les moyen de se payer un appartement et même une voiture. Parfois même en leasing. Pas assez pour être extravagant, mais toujours plus que la grande majorité de ton entourage. Tu ne tirais pourtant aucune vanité, à cet instant, tu ne te sentais absolument pas au dessus d’elle, ni de quiconque d’ailleurs. « C’est là. Tu montes avec ou tu préfères attendre en bas ? » T’étais curieux de voir si elle aurait l’audace de t’accompagner. Ce n’était pas comme si croiser ton père changerait sa vie, mais ça donnait subitement un tournant beaucoup plus personnel à ce lien qui vous reliait.
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MessageSujet: Re: and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen]   and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen] EmptyVen 17 Mai - 19:17

A l'énonciation du terme "gringalet", Allen semble se renfrogner. Il soupire, un peu trop fort à ton goût. Mais il ne le prend pas mal, se contentant d'un haussement d'épaule avant de rétorquer « J’suis pour l’égalité hommes et femme, une gonz qui cherche à s’en prendre une, elle l’aura ». Tu te tends, prête à te battre. Mais tu réalises bien vite qu'Allen ne l'énonce pas sous forme d'une menace mais plus d'une constatation. Ses propos ne font que t'agacer d'autant plus. Tu pourrais rétorquer et lancer le débat sans fin de l'égalité homme-femme mais tu n'en n'a ni l'envie, ni la force. Après tout, chacun avait sa position sur le sujet même si certains semblaient plus bornés que d'autres. Tu te contentes de soupirer très fort à ton tour, preuve de ton mécontentement vis à vis de cette répartie. Toi des coups, tu en avais bien assez pris étant gamine et tu n'étais pas là pour chercher la bagarre, encore moins avec ton fidèle client.
« Putain y’en a qui ont de la chance ». Cette réponse t'arrache de nouveau un sourire, un sourire fière cette fois. Et ouais, tu avais encore réussi à pécho de la zouz sur internet et tu en étais plutôt fière. Malgré tes ressentis vis à vis de révéler tes sentiments et à les partager, tu savais tout de même lancer quelques pick-up lines histoire de te mettre dans la poche le plus de gonzesses possibles. Tu étais souvent la première à initier l'approche et la drague de ces demoiselles.
Allen rétorque quelque chose à propos de ne pas savoir quoi faire de sa soirée mais tu n'y prêtes guère attention, trop plongée dans tes pensées. C'est le « T’oserais pas ! » du jeune homme qui te sort de ta réflexion sur la drague de la gente féminine. Tu lui adresses un sourire narquois et lui rétorques « Oh si mon bonhomme, bien sur que si. » Cette petite marche avait pris un tournant auquel tu ne t'attendais pas. Tu pensais devoir supporter Allen mais au final, tu trouves de quoi t'amuser. Tu fais tous les efforts du Monde pour ne pas faire ressortir ton caractère de merde, tes réflexions abruptes et mesquines. Non ce soir, tu laisses libre cour à ta fantaisie et tu t'autorises le droit de t'amuser avec quelqu'un.
La marche se finit plus rapidement que prévue et vous voilà arriver devant un immeuble bien entretenu, bien trop pour Détroit. Allen se tourne vers toi et te demande si tu préfères monter ou attendre en bas. Après quelques minutes de réflexion, tu reprends ta marche vers la porte de l'immeuble et lance d'un ton amusé « Je préfère monter, histoire d'assister à la branlée qui t'attend. Puis je veux m'assurer que tu ne me mène pas en bateau et que j'aurai bien mon cash à l'arrivée. » Ta méfiance ne t'avait pas encore complètement quitté et tu restais sur le qui-vive. Tu connaissais bien Allen mais tu accordais difficilement ta confiance au premier venu, surtout quand il s'agissait d'histoire de drogues et de règlement d'achat.
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MessageSujet: Re: and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen]   and if I ran into you passed sunset, I’d probably be scared off. [allen] EmptyVen 24 Mai - 22:23


C’était toujours intéressant de découvrir ce qui se cachait derrière le visage des inconnus que tu croisais jours après jours. Ce n’était pas que tu ne t’intéressais pas aux gens, mais tu étais trop souvent à la masse pour creuser les apparences. En même temps, tu ne pensais pas vraiment avoir à faire ami avec ton dealer. Ce n’était même pas la seule qui te fournissait, mais elle était fiable et tu appréciais sa disponibilité. Il y avait des fois où tu avais même l’impression d’être une star avec elle, probablement parce que tu avais toujours payé sans rechigner et sans retards surtout. Sauf ce soir, mais c’était la faute au daron ça ! Quand il était question d’herbe, tu étais toujours de bonne volonté.
Même si elle t’insultait gentiment. Enfin, tu ne le prenais pas vraiment mal, mais tu aimais aussi bien rétablir la vérité: non, tu n’étais pas maigre et si elle voulait vérifier, c’était quand elle voulait ! Vu sa révélation, tu doutais qu’elle veuille aller vérifier. Tu n’avais pas vraiment réagi d’ailleurs. En même temps, que pouvais-tu dire à ce sujet ? Personne ne te demandait ton avis. Dans le fond, ça ne te choquait pas plus que ça. Probablement parce que Brenn était ce genre de bout de femme qui en imposait. Pas qu’elle soit masculine ou quoique ce soit, elle était simplement elle-même. Point. Hetero ou non, ça ne faisait aucune différence. Si elle avait eu l’ombre d’un doute, d’une incertitude, probablement que tu te serais foutu d’elle, fait une blague de merde ou quelque chose dans ce goût-là.
L’entrainant donc jusqu’à chez toi, tu lui montrais l’immeuble avant de lui demander une faveur sans vraiment y croire. « T’es une personne cruelle. Normalement, tu dois être de bon côté ! » ris-tu doucement en la bousculant de l’épaule avant de monter les étages, le sourire au bord des lèvres. Bizarrement, tu n’avais aucun mal à la croire, tu l’imaginais bien faire équipe avec ton père pour te foutre la tête sous l’eau. « Tu vois ! Cruelle ! » Reprends-tu de plus belle avant de lui indiquer la bonne porte.
Qu’est-ce que tu trouverais de l’autre côté ? Ton père n’était pas un mauvais gars, pas même un nerveux ou un gueulard, mais par moment, il se sentait obligé d’essayer de te recadrer ?
« J’suis rentré, t’as vu ? » lançais-tu à travers l’appartement avant d’hausser des épaules à l’adresse de Brenn puis lui indiquer du regard la direction à prendre. Malheureusement, ton père ne tarda pas à galoper à votre approche et c’est avec un petit sourire satisfait que tu le regardais stopper net à la vue de Brenn. Le pauvre devait probablement vouloir t’engueuler, mais la présence de Brenn lui coupa l’heure sous le pied. « Oh..Bonsoir ? » Tu ricanais doucement en t’approchant discrètement de Brenn. « Je t’ai dit que j’allais sur le campus, tu me crois maintenant ? » Provoquais-tu d’un haussement d’épaule avant de le contourner pour aller vers ta chambre et faire un signe à Brenn pour qu’elle te suive. C’était sans compter ton père qui l’observait d’un air suspicieux. « Vous êtes dans la même promo ? »
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