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nom_Arroyo-Mendéz. L'unique héritage d'une génitrice colombienne depuis longtemps oubliée et d'un cubain papa depuis longtemps disparu. Un ramassis d'incertitudes auquel il n'accorde plus aucun intérêt aujourd'hui. prénom_Santi. Une syllabe danse sur la langue, la deuxième cogne le palais. Joyeux cadeau empoisonné. En réalité c'est Santiago, mais ce nom s'est perdu depuis dans les sabliers du temps. âge_26 ans, il en paraît moins, parfois plus, parfois il nie, parfois il oublie. Vieillir quelle angoisse. Il dit qu'il en a 21. A force il finit par y croire. nationalité_Les sols goudronnés d'Amérique l'ont vu naître et grandir. C'est bien l'oncle Sam qui dans un geste prudent l'a accueilli dans ses bras pour mieux l'étouffer. Délicate ironie que le patriotisme qu'il crie dans ses vers. origines_Le sang latin coule dans ses veines, une rivière endormie. Une peau trop basanée pour les vils esprits. Une confuse identité qu'il n'a jamais sentie acquise. arrivée à détroit_Il y est né, y a fait ses premier pas et peut être les gris murs des quartiers contempleront ses derniers. orientation sexuelle_Hétéro les jours de pluie. Fluide après trois verres.occupation_Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed blandit id massa eget ullamcorper. suggestion de groupe_Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed blandit id massa eget ullamcorper. crédit_Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed blandit id massa eget ullamcorper.

caractère_Un coup tonitruant déchire le ciel. Sa tête au sol se fracasse. C'est noir. Il se relèvera pas. Alors l'autre pousse un cri victorieux, tandis que le sang lui barre le visage et vient s’écouler le long de son cou. Son œil droit ne peut plus s'ouvrir. Le moindre de ses muscles le fait souffrir mais il aime, comme il aime voir son adversaire étalé à ses pieds. Une colère qu'il refoule et qu'il laisse enfin échappé, un besoin de reconnaissance qu'il ne peut exprimer, un narcissisme certain. La foule est en délire. Et il s'adore comme il adore l'admiration dans leurs yeux.
Sensible, ses émotions le domine, mais il tente comme un louveteau dans son terrier, de les tenir enterrés. Il crie silencieusement, il pleure sans larme et lorsqu'il rit, c'est avec les yeux. Le bonheur qu'il poursuit terrorisé à l'idée d'un jour le trouver. Car lui, sans doute, ne le mérite pas. Lui aime vivre comme ceux d'en bas. Ici, la misère est si belle.
L'arbitre se met à compter. Lui, il sourit, fixe le corps au sol. Il aime cette supériorité. Il serre les poing, ses uniques armes. Ses jambes tremblent, mais il reste fier. "10." Le combat est terminé.