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 quiproquo. (mino)

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MessageSujet: quiproquo. (mino)   quiproquo. (mino) EmptyLun 1 Avr - 17:28

« Mickie, tu peux aller à la laverie s'il te plaît?» Qu'elle demande sa mère, alors que tu sors de la pièce qui te sert de chambre. Tes énormes écouteurs scotchés sur les oreilles, tu passes dans la cuisine chopant une pomme dans le panier de fruits déposé sur le comptoir. « Mickie, tu m'as entendu?» Elle sent le regard charbon de sa mère sur elle, ce qui lui fait relever l'un de ses écouteurs. Sa mère soupire en roulant des yeux, exaspérée par le comportement de sa fille. « La laverie, j'aimerais que tu passe à la l a v e r i e.» Elle prononce le mot avec une lenteur exagéré et c'est à son tour, la gamine de soupirer et rouler des yeux devant la scène de tragédienne que fait sa mère. Elle l'adore, d'ailleurs elle se demande pourquoi celle-ci n'est pas devenue actrice ou quelque chose comme ça. Vous êtes deux âmes artistiques, vous possédez ce point en commun. « M'ouais, je vais y aller.» Qu'elle répond enfin, du bout des lèvres, comme si c'était la plus pénible tâche qu'elle avait à faire. En réalité, c'est un peu ça; dans la mesure où normalement ça ne l'aurait pas dérangé normalement. Par contre, là le contexte est complètement différent. Y'a de cela quelque temps, elle aurait fait des pieds et des mains pour se rendre là-bas et l'apercevoir. Échanger des regards, des sourires ici et là, parce que c'était comme ça entre eux, depuis qu'elle avait croisée son chemin complètement par hasard. Toutefois, depuis la dernière fois; depuis ce qu'elle a vue, elle redoute d'y retourner. L'atmosphère a radicalement changé et il faut dire qu'elle est responsable de ce changement majeur, parce que c'est elle qui l'évite à présent. Qui opte pour le silence radio, ne sachant pas quoi faire d'autre. Elle s'empare de la poche de linges sales dans la salle de bain, puis elle décide de quitter le domicile familiale pour se rendre là-bas. Elle remet ses énormes écouteurs sur ses oreilles pour s'enfermer dans cette bulle. Pour chasser l'angoisse surtout et tenter de reprendre un peu le contrôle. D'habitude, Mickie elle semble inébranlable, intouchable, mais avec ce qu'elle a vue la dernière fois dans la vitrine de la laverie, l'élément déclencheur de tout ce merdier, elle ne semble pas si intouchable que ça. Ce qu'elle a vue, cette personne discutant avec Nino, l'a fait replongé automatiquement dans les émotions qu'elle a vécue ce soir là. Un mélange de stupeur, d'angoisse, d'adrénaline. Des images lui sont revenus comme des flashbacks, comme si elle avait vécue ça la veille alors que ça remontait à quelque temps déjà. Choc post-traumatique? Peut-être, mais en même temps elle a essayé de minimiser la situation en disant qu'elle avait déjà vue son frère dans de mauvais états. Ce soir là, elle avait été témoin directement de cette violence gratuite, du désespoir de son frère et de l'ampleur de ces problèmes aussi, qu'il tentait probablement de camoufler à tous, continuant de jouer à l'homme fort. Elle finit par arriver et pousse la porte pour entrer dans la laverie, c'est calme; loin d'être bondé comme la dernière fois. Elle prend une machine dans le fond de la pièce et commence à sortir les vêtements qu'elle glisse à l'intérieur, toujours sa musique dans les oreilles, coupée du monde et de la réalité; telle une armure pour se protéger. Elle finit par glisser sa paire d'écouteur dans son cou en arrêtant soigneusement sa musique, elle fouille dans la poche de son pantalon pour sortir quelques pièces et elle met la machine en route. Son regard se perd un moment autour, puis elle l'aperçoit au loin. Évidemment, il est toujours là; normal c'est son endroit, elle vient à ramener son attention sur sa machine. Elle sait qu'elle devrait aller s'expliquer, mais pour lui dire quoi exactement? Depuis ce qu'elle a vue, ce qu'elle croit savoir; la jeune femme est davantage plus méfiante. Inconsciemment, elle le pose lui aussi dans le même bateau que l'autre connard qui s'est attaqué à son frère. Après tout, Mickie, elle a vue des signes qui ne trompent pas, lorsqu'elle les a aperçu à la fenêtre. Ils ne semblaient pas discuter comme de simples connaissances qui s'adressent quelques paroles de politesse, ils semblaient se connaître plus que ça. Comme des potes, des amis proches. Donc évidemment, Mickie elle préfère se tenir loin des gens comme ça, pour sa propre sécurité, mais surtout celle de son frère.

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Nino Ernaez
Nino Ernaez

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quiproquo. (mino) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : L'allure maigrichonne mais les muscles tendus de nervosité, un sourire à décrocher des coeurs et parfois, dans son ombre, une petite poule qu'il promène en laisse.
judas
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quartier : il vit dans mexicantown, un petit appartement qu'il loue tout seul au dernier étage d'un petit immeuble qui s'élève au-dessus d'un des nombreux bars latinos du coin. il partage néanmoins ce petit espace avec rosie, sa poule.
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MessageSujet: Re: quiproquo. (mino)   quiproquo. (mino) EmptyMer 3 Avr - 11:14

Les traces d'ennui qui modèlent mon visage alors que le temps semble s'écouler au ralentit. Vautré sur ma chaise, appuyé contre le comptoir, je zone sur mon téléphone en attendant que l'heure de la relève n'arrive. Rapide coup d’œil à l'heure affichée sur mon téléphone, encore trois avant de pouvoir me libérer. Je soupire bruyamment et à plusieurs reprises, gamin impatient qui ne supporte pas de devoir rester en place, à ne rien faire. De temps en temps on me coupe dans mes pensées léthargiques, un billet contre quelques jetons pour faire tourner les machines. Et très vite je reprends ma pause négligée, les lèvres qui bougent doucement alors que je marmonne les paroles des chansons qui passent dans les enceintes. Toujours les mêmes. Je les connais par cœur maintenant, sans exception. D'ailleurs je ne suis pas le seul, ceux qui viennent ici régulièrement les connaissent aussi à force. Je tapote légèrement du pied, en rythme, persuadé que rien ne viendra ébranler ma journée. Et comme pour se foutre de moi, la porte s'ouvre et le petit tintement de la clochette me fait brièvement relever la tête, je m'apprête à dire bonjour par réflexe mais je suis coupé dans mon élan lorsque je reconnais la silhouette familière. Aucun son ne sort de ma bouche et c'est tout mon corps qui se raidit. Elle est là. Putain, j'connais même pas son prénom. Sans un mot, je la regarde s'éloigner au maximum de moi et choisir la machine à laver la plus au fond de la pièce. Comme si elle cherchait à mettre un maximum de distance entre nous. Démangeaisons subites sous la peau, c'est la colère qui crépite. Mes yeux ne la lâchent pas une seconde alors qu'elle, à l'inverse, s'évertue à m'éviter avec soin. L'orgueil  qui ne se remet toujours pas de l'affront. Ils ont vite été oubliés les regards en coin et les sourires enjôleurs. Petit flirt avorté dans l’œuf, avant même qu'on ait pu échanger quelques mots. Je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est sûrement mieux comme ça, que la déception n'aurait été que plus grande si on avait déjà commencé à discuter. Je me renfrogne et finit par arrêter de la fixer, recommençant à regarder mon téléphone sans vraiment le voir pour autant. Bouillonnant de frustration. Mon fils n'a jamais posé de problème à personne, ça n'a jamais fait fuir les filles. La plupart s'en foute, les autres l'adorent. Ça ne devrait probablement pas m'atteindre autant, mais en me repoussant c'est comme si elle reprochait à mon fils d'exister, ou quelque chose comme ça. Et j'peux pas l'accepter. Mes pensées m'échappent, vont trop loin, incontrôlables. Je me monte la tête tout seul, interprète sans même la connaître ce qu'elle pense. Et comme une cocotte minute sous pression, je finis par exploser. Je repousse brusquement ma chaise, la faisant couiner sur le carrelage et range mon portable dans ma poche avant de m'élancer. Je traverse la pièce d'un pas assuré, les rares personnes présentes me suivent du regard, interloquées de cette réaction un peu brutale. Sauf elle. Évidemment. Il aurait probablement été préférable que je tente une approche délicate, mais quand je suis dans cet état ce n'est même pas envisageable. Incapable de réfléchir et d'agir correctement, je me laisse totalement guider par mon caprice de gamin bafoué. Sans ménagement, je m'arrête à côté d'elle et ma main droite vient lui arracher les écouteurs des oreilles pour l'obliger à me donner son attention. — Pas très poli d'pas dire bonjour en arrivant. C'est la seule chose qui me vient pour l'instant. L'envie de la confronter me démange, de lui cracher à la figure tout ce que j'ai à lui dire, là, sans plus attendre. Mais je me retiens. Les lèvres pincées par la contrariété qui m'ébranle. Les muscles tendus sous la peau bronzée, je la toise de toute ma hauteur, le regard chargé de reproches. Attitude puérile, je sais. Mais faire preuve de maturité n'a jamais été ma spécialité. — Tu devrais aller laver ton linge ailleurs si tu supportes pas le p'tit personnel qui bosse ici. Attaque frontale. Je sais parfaitement qu'il n'y a pas d'autres laverie dans la ville, toutes les autres ont mis la clé sous la porte depuis longtemps. Mais je n'en ai rien à faire, qu'elle aille laver son linge à la main dans sa baignoire si ça la débecte tant de me voir. Tout ça pour un simple enfant, putain, les gens ne tournent pas rond.

@mickie stone
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MessageSujet: Re: quiproquo. (mino)   quiproquo. (mino) EmptyMar 9 Avr - 20:02

Elle essaie de se fondre dans le décor, de faire comme si. En même temps, elle n'a pas vraiment le choix; elle sait que sa mère aurait continuer à l'harceler jusqu'à temps qu'elle accepte de ce rendre à la laverie. Elle est tenace la maman Stone; Mickie a toujours dit que c'est sa mère qui portait les culottes dans le couple Stone de toute façon. Femme forte, femme de tête, à croire qu'elle a un peu de ces gênes quelque part. Sauf, peut-être aujourd'hui. Aujourd'hui, Mickie elle n'a pas le courage d'affronter. Elle préfère faire profil-bas. C'est d'ailleurs pour cette raison, qu'elle prend la direction d'une machine au fond de la pièce, comme si cela pourrait lui permettre de s'effacer le temps du cycle de lavage en tout cas. Ses prunelles noisettes sur la machine, les vêtements qui tourbillonnent et le bruit qu'elle créer. Mickie, elle est perdue dans ses songes comme la plupart du temps, comme bien trop souvent. L'âme de l'artiste qui essaie de pondre une prochaine chanson, des paroles qu'elle déposera probablement sur le papier dans les prochaines heures. Toutefois, son moment de répit est que de courte durée. Une grimace légère apparaît sur son visage alors qu'elle sent qu'on lui retire l'un de ses écouteurs. Sur le coup, son corps se crispe alors qu'elle a l'impression qu'on la viole dans son intimité, qu'on ose pénétrer dans sa bulle sans y être forcément invitée. Son regard de braise qui se glisse sur ce visage jadis familier. Pas très poli d'pas dire bonjour en arrivant. Il la toise de son regard, de sa hauteur et Mickie comprend, qu'il est beaucoup moins chaleureux qu'à l'habitude. En même temps, elle a un peu cherchée les problèmes Mickie avec son mutisme. Malheureusement, elle n'a pas su faire autrement. « Bonjour.» Qu'elle vient à répondre, légèrement piqué à son tour par ce comportement agressant. Mickie sait pertinemment qu'il a toutes les réactions du monde de réagir comme il le fait, mais en même temps elle se sent attaquée et elle n'apprécie pas. — Tu devrais aller laver ton linge ailleurs si tu supportes pas le p'tit personnel qui bosse ici. Regard qui se plisse, et soupir qui s'extirpe d'entre ces lèvres pulpeuses alors qu'elle regarde un moment la machine à laver. Lèvres qui se pincent, et ça tourne à grande vitesse dans son crâne. « Y'a aucune autre laverie en ville.» Paroles qui tombent, comme si elle venait de lui indiquer un scoop. Le silence qui s'abat entre eux, puis son regard qui se relève pour croiser le sien. « J'ai rien, contre le p'tit personnel comme tu dis.» Même si elle laisse prétendre le contraire. Elle est mitigée Mickie, complètement confuse. Elle s'accroche aux dernières semaines avant que tout bascule et elle avait vraiment l'impression que c'était pas un mauvais gars au contraire. La sonnerie de la porte principale qui retentit, son regard qui se glisse vers la porte un moment et des mots qu'elle prononce rapidement; « Tu devrais y retourner, y'a des clients.» Pour lui laisser le temps de souffler, parce que l'avoir si près; ça vient aussi la bouleverser et ébranler tout ce qu'elle se convainc à penser de lui. Elle reprend son écouteur entre ses doigts et le glisse à nouveau dans son oreille. Essayant de couper court à la discussion, encore une fois; elle créer une barrière entre eux. Par pure réflexe, parce que c'est sûrement mieux de le maintenir à distance. Même si c'est pour elle se faire violence, parce qu'elle ne l'avouera jamais ouvertement; mais une part d'elle appréciait leurs échanges de regards, les sourires, pour la première fois depuis longtemps elle ne s'était pas senti aussi légère.

@nino ernaez
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Nino Ernaez
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MessageSujet: Re: quiproquo. (mino)   quiproquo. (mino) EmptyMer 17 Avr - 9:51

Bonjour. C'est sec et le regard qu'elle me lance en dit long sur ce qu'elle pense de moi à cet instant. Je serre les dents et commence à me dire que ce n'était peut-être pas une très bonne idée de venir la confronter alors que je suis dans cet état. J'me connais, je vais dire des trucs stupides que je vais regretter ensuite et je l'aurais fait fuir définitivement. C'est pas grave, c'est pour Beni que j'le fais. Alors j'en remets une couche, parce que son bonjour n'a fait que m'énerver un peu plus. Elle soupire et son regard s'échappe du mien, comme si toute ma présence était insupportable. Et c'est comme une brûlure à vif, je me contracte et ne la lâche pas des yeux. — Y'a aucune autre laverie en ville.Dommage. Que je réponds de façon agressive, du tac au tac, tout en venant croiser mes bras sur la poitrine, pour bien lui faire comprendre que c'est le cadet de mes soucis et qu'elle aurait dû y penser avant de me prendre en grippe de cette façon. Quelques secondes de silence avant qu'elle ne daigne enfin relever les yeux vers moi et dans les miens, y a trop de colère. Les traces d'un égo qu'on a blessé et qui ne veut pas pardonner. — J'ai rien, contre le p'tit personnel comme tu dis. Je hausse un sourcil et échappe un bref ricanement indigné. Elle se fout de moi en plus ? Même pas capable d'assumer le fond de sa pensée, pas foutue d'assumer le fait qu'elle fuit devant un gosse. Devant mon gosse. Je recule d'un pas, sourire nerveux sur les lèvres et je viens finalement décroiser mes bras pour passer mes mains sur mon visage, histoire de me calmer. Et la petite clochette de la porte d'entrée n'attire même pas mon attention, je suis focalisé sur elle. Mais ce n'est pas vraiment réciproque. — Tu devrais y retourner, y'a des clients.. Et la seconde d'après, elle a déjà remis son écouteur. J'écarquille les yeux, sidéré. C'est une putain d'blague ? Je reste planté devant elle, immobile, trop étonné pour réagir immédiatement. Finalement, ça bouillonne à l'intérieur et je finis par exploser. Je reviens à la charge, arrache violemment ses écouteurs sans trop me soucier des conséquences et les garde en main pour ne pas qu'elle puisse les remettre. Je me suis rapproché d'elle au passage et je la toise, légèrement courbé au-dessus d'elle, le visage crispé. — T'es sérieuse là ?! Je fulmine. — Pourquoi tu mens ? Pourquoi tu fais ça, hein ? Je jette finalement ses écouteurs par terre, dans un geste quelque peu théâtrale et tant pis pour les regards qui commencent à se poser sur nous. — Me prend pas pour un con, putain. Parce que si y a bien une chose qui me met hors de moi, c'est ça. — J'sais très bien pourquoi tu fais ça. Mes lèvres qui se retroussent dans une moue dégoûtée. Je recule finalement d'un pas et la pointe du menton, dans un bref mouvement de tête. — Madame s'croit trop bien pour moi maintenant. Je m'étais pourtant juré d'y aller en douceur, mais c'est vraiment pas mon fort. Mes émotions sont trop fraiches et trop intenses pour que je puisse vraiment me contrôler et faire les choses correctement. Je préfère foncer tête baissée dans le mur et on verra bien ce que donne l'impact.

@mickie stone
pardon pour l'attente  quiproquo. (mino) 1602174708
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MessageSujet: Re: quiproquo. (mino)   quiproquo. (mino) EmptySam 27 Avr - 5:07

C'est la confusion la plus totale, Mickie est complètement perdue. Perdue entre le souvenir qu'elle a du garçon marrant, qu'elle voulait revoir encore et encore dans cette petite laverie et celui qui discute avec ce mec peut fréquentable. Ce mec qui aurait pu tuer son frère, ce soir là. La jeune femme essaie tant bien que mal de maintenir la distance entre eux. C'est hyper maladroit, ça semble avoir comme effet de provoquer le jeune latino. Sans le vouloir, Mickie éveille une nouvelle facette de ce jeune homme, qu'elle ne connait pas vraiment finalement. Ces traits sont tirés, son timbre de voix est hyper agressif. — T'es sérieuse là ?! Elle le sent au bord des nerfs, sur le bord de l'explosion totale. Son corps s'est dangereusement rapproché du sien, il vient à la surplomber et sur le coup, c'est une réaction de surprise qui se glisse sur le visage de la jeune femme.  — Pourquoi tu mens ? Pourquoi tu fais ça, hein ? Plongée dans une sorte de stupeur, Mickie a dû mal à avaler correctement sa salive, elle se sent soudainement envahie dans son espace, agressée aussi d'une certaine façon. Sans gêne, il vient lui retirer ces écouteurs et les envoie valser au sol.  — Me prend pas pour un con, putain. Soudainement, elle ressent des tremblements dans son corps et ses poings viennent à se serrer doucement. Elle ne sait pas trop si cela est dû aux regards sur eux, des spectateurs trop curieux de la scène. Ou le fait qu'il aille jeter ses écouteurs au sol, mais elle se sent bouillir doucement. Son sang qui pulse soudainement plus rapidement dans ses veines. Elle tente de maintenir son calme, pour ne pas faire une scène devant tout le monde. « T'es malade..» Qu'elle réussie à articuler maladroitement, sur le bout des lèvres comme dans un souffle. Son regard rivé dans le sien, alors qu'elle l'écoute reprendre parole; — J'sais très bien pourquoi tu fais ça. Elle voit la moue dégoûtée qui déforme son visage et sans savoir pourquoi, elle sent son regard s'embrumer. C'est l'une des premières fois que quelqu'un à ce type de regard sur elle. — Madame s'croit trop bien pour moi maintenant. Mickie fronce les sourcils, sur le coup elle ne comprend pas pourquoi il dit une telle chose. Malgré son regard embrumé, elle maintient ses sourcils froncés. Elle essaie de saisir le sens de ces mots, mais elle ne comprend pas. « Hein, mais de quoi tu parles?» Paroles prononcés, de manière rapide. Sa mâchoire qui se crispe et ses poings toujours fermés, la demoiselle qui demeure malgré tout sur la défensive. Un soupir se glisse entre les lèvres pulpeuses de la jeune femme, alors qu'elle sent toujours les regards sur eux. Elle se risque et dans un geste impulsif, elle le prend par le bras pour l'entraîner ailleurs, elle opte pour cette pièce minuscule où on y range le balais et d'autres trucs. « J'en pouvais plus des regards..» Qu'elle souffle à mi-mots pour expliquer son geste, n'osant pas le regarder dans les yeux sur le coup. Puis, elle reprend; « C'est toi qui devrait faire attention avec qui tu traînes..» Qu'elle lâche en croisant son regard, sa langue qu'elle passe rapidement contre ses lèvres pour les humecter un peu. Encore le palpitant affolé par cette joute verbale, encore l'impression de se sentir à cran et sur la défensive aussi. L'impression finalement qu'il y a des malentendus et des choses qui n'ont pas été complètement dites.

@nino ernaez c'est moi qui s'excuse du retard. quiproquo. (mino) 2931277197
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MessageSujet: Re: quiproquo. (mino)   quiproquo. (mino) EmptyJeu 9 Mai - 20:41

Son calme me perturbe. Je n'ai pas l'habitude d'avoir ce genre de réaction lorsque j'explose comme ça. Habitué aux grands éclats de la majorité des filles que j'ai autour de moi, son silence me laisse perplexe. Et je ne sais pas si cela m'aide à me tempérer ou si ça m'énerve encore plus. Je souffle, m'emporte et pousse la provocation encore plus loin en lui arrachant ses écouteurs, espérant probablement provoquer quelque chose chez elle. Mais tout ce que je récolte, c'est un regard scandalisé. — T'es malade... Qu'elle échappe finalement, pas très sûre d'elle. J'esquisse un léger rire nerveux très bref et hausse les sourcils dans un mouvement saoulé. — C'est ça, c'est moi qui suis malade. Que je crache sur un ton désagréable, les bras légèrement écartés. C'est elle qui décide de m'ignorer parce que je suis père et c'est moi le malade ? Quelle blague. Alors je ne me gêne pas pour continuer, faut que le venin sorte, j'ai contenu ça trop longtemps - bon, ça ne fait pas si longtemps mais ma patience est très limitée - je veux qu'elle connaisse le fond de ma pensée et comment je la considère désormais. C'est con, on ne se connait même pas finalement. J'sais pas pourquoi ça me dérange autant, mais j'suis incapable de me maitriser, c'est tripale, presque bestial. Je lui affiche tout mon mépris et son regard qui s'embrume me prend de court. Ma voix baisse légèrement en intensité sur ma dernière phrase, perturbée par l'étonnement qui me saisit. Je ne m'attendais pas à ça. Elle continue malgré tout de me fusiller du regard, sourcils froncés, et moi je commence un peu à patauger dans ma connerie. Je réalise lentement l'excès de ma réaction, mais c'est trop tard, le mal est fait. Et je n'ai jamais été du genre à reculer, encore moins à m'excuser. Putain de fierté. — Hein, mais de quoi tu parles ? Ah non. Non, non, non, elle ne va pas me faire ce coup-là. Subitement elle ne voit pas de quoi je parle ? J'ai tout inventé aussi peut-être ? Je ris jaune et viens me mordre la lèvre inférieure pour m'empêcher de me remettre à lui crier dessus. Et dire que j'ai failli me laisser attendrir par ses grands yeux mouillés. Trop bon trop con. Mon père ne se laisse jamais émouvoir par les femmes lui et il a bien raison, elles sont viles et manipulatrices. Je sens déjà que Mickie va tenter de retourner la chose contre moi. Non, non, elle m'aura pas. Ses larmes de crocodile ne fonctionneront pas sur moi. Mais sans que je ne le vois venir, elle se lève, m'attrape le bras et m'entraine à sa suite. Ok, il s'passe quoi là ? Surpris, je me laisse faire et l'instant d'après on se retrouve dans le petit cagibi au fond de la laverie. Et c'est plutôt très étroit là-dedans. Donc, je répète : il se passe quoi là ? Je la dévisage, subitement muet. Les yeux arrondis d'incompréhension, je l'interroge du regard. On sait tous comment ça se termine ce genre de scènes au cinéma. — J'en pouvais plus des regards. Je plisse un peu le front, je dois avouer que personnellement, je n'y avais même pas fait gaffe. Plongé dans ma bulle de colère, j'ai complètement oublié le monde qui nous entourait. Quoi qu'il en soit, elle n'a rien trouvé de mieux pour nous soustraire aux regards des autres que venir nous enfermer ici ? C'est clair que ça ne va pas paraitre du tout suspect et pas du tout attiser encore plus la curiosité des gens présents. — C'est toi qui devrait faire attention avec qui tu traînes... La réaction est immédiate. — Qu- hein ? Je la dévisage, un peu stupéfait. Pourquoi elle me dit ça ? C'est quoi le rapport ? C'est une diversion ? Je cligne des yeux, perplexe et clairement dépassé par la tournure que prennent les évènements. J'inspire et ouvre la bouche pour répondre quelque chose, mais j'ai le cerveau qui bug et rien ne sort. Je me ravise, referme la bouche et laisse mes épaules retomber. J'ai clairement raté un épisode là. Agacé, je secoue la tête. — Change pas d'sujet ! J'imagine qu'elle fait allusion au fait que je bosse dans une laverie tenue par les Zetas, mais en quoi ça la regarde ? Je traine pas avec eux et faut bien bosser. Et à Detroit, on ne peut pas dire que les offres d'emplois pleuvent à foison. Faut prendre ce qui vient. Nos regards se croisent et je la vois passer sa langue sur ses lèvres. Je hausse un sourcil, intrigué. Je rêve ou elle m'allume là ? Non, ça n'aurait aucun sens du coup. Putain, ça y est, j'suis perdu. Mon père a raison, les femmes sont maléfiques. Je ferme les yeux et viens frotter frénétiquement mon visage avec mes deux mains, comme pour me remettre les idées en place. — J'sais pas ce que t'essayes de faire là, mais ça n'marche pas du tout. Bon, si, peut-être un peu. Je dois bien reconnaitre que cette proximité ne me laisse pas indifférent, que ma colère est clairement retombée et que j'ai du mal à la faire repartir. Je laisse retomber mes bras le long de mon corps. — C'est dommage, tu m'plaisais bien. Que je lâche sans gêne. Le dos et le crâne appuyés contre le mur, je la toise un peu, le regard chargé de reproches absolument pas dissimulés. Je l'observe, comme un gamin insolent. Et c'est vrai qu'elle est jolie. Ouais, c'est vraiment dommage.

@mickie stone
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