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 killer in the mirror (jj)

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Ares Kaiser
Ares Kaiser

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killer in the mirror (jj) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : tattoos, cheveux blonds et yeux bleus. phalanges toujours égratignées. cicatrices qui parsèment la peau à cause des combats récurrents.
la cendrillon du crime
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âge : vingt-six tours de la terre au cul, et pourtant toujours pas de date pour marquer l'histoire.
statut : résigné, tu sais qu'c'est pas bien d'penser à elle comme ça alors tu te perds entre les cuisses des autres.
quartier : krainz woods. petit appart que tu partages avec ta soeur. ça te permet d'la surveiller de plus près.
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MessageSujet: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyMar 30 Juil - 19:48



t’écoutes.
tantôt distrait.
tantôt happé.
par les histoires. les légendes. peut-être exagérées. peut-être exacerbées. tu n’sauras jamais vraiment.
tu te dis que la plupart disent vrai. pourquoi mentir? vous avez déjà purgé votre peine. vous avez fait votre temps.
et ce gros qui déblatère. c’est son tour de parler. se confier. se libérer. genre ça va vous aider.
aider à quoi?
à ne pas récidiver?
c’est pas comme ça qu’ça marche.
tu crois pas, du moins.
« ...et une fois que je l’ai ramenée à la maison, je l’ai faite poser avec la lingerie et les chaussures à talons que je lui avais acheté. j’ai fait des photos. je les ai encore, dans une boîte sous mon lit. la boîte à reliques... et puis je l’ai étranglée. avec un collant en lycra. par derrière. je sais pas pourquoi, mais je voulais pas la voir dans ce moment là. et une fois qu’elle respirait plus, j’ai découpé son pied, au niveau de la cheville. et j’ai fait des photos avec aussi. et... je me suis masturbé... »
tu soupires fortement, bruyamment, les yeux roulant à l’arrière d’ta tête. tu te balances sur ta chaise, ennuyé. « t’arrêtes quand d’raconter d’la merde? on s’fait chier là, on est pas au ciné. » l’animatrice qui te dit de te taire, de respecter la parole des autres. « mais il s’fout de votre gueule en fait. c’pas son histoire qu’il raconte là. »
tes yeux qu’tu plantes dans les siens, à l’opposé du cercle.
« pourquoi tu joues les malins alors qu’tu vis encore chez ta mère à 50 piges? pourquoi tu racontes l’histoire d’ed comme si c’était la tienne? » ed. comme si c’était ton pote de longue date. « ou alors t’es qu’un imitateur? une copine banale et chiante, rien de nouveau, pas d’réflexion derrière tes soi-disant crimes? »
ça s’agite dans le cercle, ça chuchote autour de toi et t’as l’sourire mesquin qui vient tordre tes lippes.
« copie d’qui, gamin? » qu’un latino baraqué te d’mande.
« ed. ed kemper. serial killer des années 70. »
ça chuchote, encore.
« en plus t’es vraiment con. tu crois vraiment qu’tu s’rais parmi nous pour nous raconter ces conneries si t’avais vraiment fait tout ça? tu s’rais en train de crever dans ta cellule jusqu’à c’qu’on vienne te buter dans ton sommeil ou qu’tu t’fasses faire frire sur la chaise. »  
« c’est toi qui fais l’malin, avec ton viol à deux balles et ta pauvre année d’taule? tu crois qu’t’es l’un des nôtres? »
ça s’échauffe et ton rictus se transforme en grimace. « les gamins capricieux dans ton genre on en veut pas. apprends déjà c’que veut dire ‘non’ avant d’nous causer. »
les poings serrés, mâchoire contractée.
t’en as suffisamment bavé en taule pour qu’on vienne t’faire chier ici. parce que faut dire qu’les mecs comme toi, les p’tits blondinets qui connaissent pas l’respect, en taule, on en fait qu’une bouchée.

@jj o'reilly  killer in the mirror (jj) 2991301764
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JJ O'Reilly
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- - DÉGUISÉ EN ÊTRE HUMAIN,
POUR UN SEMBLANT D’HUMANITÉ.


[ ON S'RACONTERA NOS MALHEURS
ET ON FERA SEMBLANT D'SE COMPRENDRE
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statut : pas bon pour toi.
quartier : delray, dans une vieille baraque immense avec les kids (et un enfoiré de raton laveur), sûrement qu'elle était belle autrefois cette bâtisse, mais aujourd'hui elle tombe en ruine, le toit prend l'eau et y a des trous dans le plancher. mais qu'importe, les propriétaires ont fuit en laissant la plupart des meubles, alors c'est parfait.
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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyMar 13 Aoû - 21:18

J'hésite vraiment à me tirer. Samih n'est pas là à m'attendre dehors. Il peut pas, il s'est barré avec Daire en Irlande cet enfoiré. Ces enfoirés. Par contre, il n'a pas oublié de m'appeler pour me dire d'y aller et de me demander une photo de moi dans la salle pour preuve. Même à des milliers de kilomètres il arrive à m'emmerder. Mais maintenant, il ne peut pas savoir si je suis resté ou non. A moins qu'il me demande une photo à la fin ? Ou qu'il m'appelle ? Il serait capable de demander à parler à l'animatrice juste pour être sûr que je ne mens pas. Putain, c'est pire qu'une daronne ce mec. J'hésite, je m'agite sur ma chaise, pas du tout concentré sur la réunion. Le regard rivé vers la sortie. Ça se tente, j'suis sûr que ça peut le faire. Personne n'en saura rien et moi ça m'évite de perdre du temps à croupir ici. De toute façon, les histoires des autres je m'en tamponne et moi, je ne raconte jamais la mienne. C'est pas comme si j'avais quoi que ce soit à me reprocher. J'ai rien à faire là et j'aimerais bien que l'univers s'en rende compte.

Et alors que je m'apprête à décamper, enfin décidé, y en a un nouveau qui se met à parler. Et très vite, ses mots captent mon attention, me coupant dans mon élan. Je le dévisage, incapable de réprimer une grimace de dégoût face à ses mots. Non mais ok, le malade mental quoi. Qu'est-ce qu'il fout en liberté lui ? Et comment on peut me mettre au même niveau que ça ? Bordel, c'est le monde à l'envers. J'veux bien qu'on soit tous tolérants les uns envers les autres mais merde, non, y a des trucs, on peut pas. Ce mec ne mérite pas notre soutien, ni celui de la société. Faut le ramener en prison, le foutre sur une chaise et le crever. — T’arrêtes quand d’raconter d’la merde? on s’fait chier là, on est pas au ciné. Mon attention se détourne aussitôt et je pose les yeux sur le fauteur de troubles. Hm, finalement, peut-être que la réunion ne va pas être si nulle que ça. Je me laisse retomber dans le fond de ma chaise, étalant mes jambes devant moi, les bras croisés sur ma poitrine et j'observe les choses dégénérer. Je l'aime bien lui, le grand blond tout sec. Parce que les réunions le font aussi chier que moi, parce qu'il ouvre trop sa gueule et peut-être aussi parce que son histoire de viol ne m'a pas laissé indifférent. Un léger rictus satisfait, je savoure l'instant alors que tout s'emballe. Et ça me contamine très vite. J'ai comme des fourmis dans les jambes et dans les bras, l'envie de bouger, de réagir, de cogner. Je suis ultra sensible aux changements d'ambiance, surtout quand la tension envahit une pièce. J'suis souvent le premier à être piqué par cette décharge électrique et à exploser. Faut dire que je n'ai jamais excellé dans tout ce qui concerne le self-control.

Je ricane et lance un regard méprisant au mec qui racontait 'son' histoire quand le blond explique qu'il ne fait en réalité que s'approprier celle d'un vieux tueur en série. Pathétique. J'suis sûr qu'il a dû se faire arrêter pour exhibition ou un truc naze comme ça et qu'il n'assume pas. Mais faut quand même être sacrément détraqué pour penser qu'on aura l'air plus cool en se faisant passer pour un pédophile-tueur. Ou peut-être qu'il a toujours rêvé de passer à l'action sans oser. Super, un malade mental mais lâche. Le mec n'a vraiment rien pour lui.

C’est toi qui fais l’malin, avec ton viol à deux balles et ta pauvre année d’taule? tu crois qu’t’es l’un des nôtres? Les gamins capricieux dans ton genre on en veut pas. apprends déjà c’que veut dire ‘non’ avant d’nous causer.

Je me redresse sur ma chaise, le buste légèrement penché en avant et je me mords la lèvre inférieure, dévisageant le blond, attendant qu'il contre-attaque. Mais rien ne se passe. Déçu et beaucoup trop excité par tout ça pour rester un simple observateur, je ne peux pas m'empêcher d'ouvrir ma gueule. Je me tourne vers le type qui vient de parler et avec toute la désinvolture qui me caractérise, je lui lance. — T'as l'air d'bien connaître ça hein, les meufs qui t'disent non. Je me marre et me laisse retomber sur le dossier de ma chaise, insolent. Le mec vire au rouge et me foudroie du regard. L'animatrice intervient et tente de rétablir le calme. Et si mon interlocuteur joue le jeu, moi il est déjà trop tard pour me brider. J'ai dépassé le stade où l'on peut encore me contrôler un peu. — Et personne n'a envie d'être l'un des tiens abrutis, t'as cru c'était un club ou quoi ? La tension monte d'un cran, je vois bien que le mec galère à se contenir. Il serre les poings et ne me lâche pas du regard. Il prend une grande inspiration et j'hausse un sourcil, gardant un petit sourire, j'attends patiemment - ou presque - la suite. Il me pointe du doigts et prend un air de daron. — Toi la ramène pas, on sait même pas c'que tu fous là. J'aurais dû fermer ma gueule, mais c'est plus fort que moi. Je le fixe droit dans les yeux, le défiant clairement et je reprends la parole. — J'ai baisé ta mère si fort qu'sa chatte et son cul ne font plus qu'un seul trou, du coup, elle a porté plainte. J'éclate de rire. Le mec bondit et fonce vers moi. Ni une ni deux, je me lève et attrape ma chaise, paré à lui éclater dessus. Mais l'animatrice et deux autres gars l'intercepte avant même qu'il m'est atteint.

Putain JJ, pose cette chaise et rassis toi merde ! Beugle l'animatrice. Dégoûté, je lâche la chaise par terre dans un grand bruit et shoot dedans avec contrariété, avant de la relever et m'affaler dessus. Le temps qu'ils calment l'autre, je jette un coup d'oeil vers le blond et lui balance un petit regard complice, juste une seconde, avant de me remettre à fixer les autres. Le calme revient et l'animatrice se rassoit, le front en sueur. Elle nous désigne tour à tour, le blond, l'autre type et moi. — Toi, toi et toi, vous vous calmez, j'veux plus vous entendre. D'ailleurs, j'veux plus entendre un mot plus haut que l'autre pour aujourd'hui ! Elle nous fusille du regard et moi je hausse les épaules, feintant l'innocence. Elle souffle bruyamment, passe une main dans ses cheveux et reprend. — Ares, tu peux nous dire ce que tu as ressenti face à ses mots ? Est-ce que ça t'a blessé, énervé, ou laissé indifférent peut-être ? Je lève les yeux au ciel, qui serait vexé de ne pas faire "partie des nôtres" comme il dit. Ça pue la merde d'être ici, ça pue la merde d'être associé à tous ces gens. Moi j'dis, il ne pouvait pas lui faire meilleur compliment. Je pivote la tête vers Ares, malgré tout intéressé par sa réponse.
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Ares Kaiser
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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptySam 17 Aoû - 14:37



Les menteurs, t’aimes pas ça. Surtout les gros dégueulasses qui s’font mousser, qui cherchent à faire les intéressants. Ils racontent des conneries pour chercher l’admiration de leurs pairs, et toi, ça t’fait chier. Parce que s’ils veulent être intéressants, qu’ils fassent quelque chose. Qu’ils agissent, plutôt que d’déblatérer dans le vent. Alors toi, le gros vieux qui s’vante d’un truc qu’il a pas commis, tu l’remets direct à sa place.

Sauf qu’on t’remet bien vite à ta place aussi. Un grand latino baraqué qui rêve de faire qu’une bouchée des p’tits gars comme toi. Des blancs qui s’croient tout permis, qui se pensent être les rois du monde. Cafards de la société, pourtant très souvent épargnés face à la justice.

Et en parlant de justice, il ramène ta condamnation au premier plan. Ton ‘viol à deux balles’ et ta ‘pauvre année de taule’. Toujours est-il que t’en as chié, pendant cette année d’enfermement. Les violeurs sont pas très bien accueillis dans les établissements, gangrène de la société moderne. Petits cons qui comprennent pas quand on leur dit non, qui pensent que tout leur est du. Petits cons comme toi. Et tu repenses à la prison, aux coups de couteau qui t’réveillaient les matins, aux poings qui te pétaient le nez et te déboitaient la mâchoire. Moment d’introspection qui t’garde un instant à l’écart de la réunion, jusqu’à ce qu’une voix qu’tu n’as jamais entendu fasse son entrée dans le débat.

Tu relèves la tête, poses les yeux sur un gars au crâne rasé de très près. Insolent, nonchalant. Un peu comme toi. Qui répond aux attaques, qui aime bien s’foutre dans la merde et s’incruster dans des histoires qui n’le regardent pas le moins du monde. "T’as l'air d'bien connaître ça hein, les meufs qui t'disent non. Et personne n'a envie d'être l'un des tiens abrutis, t'as cru c'était un club ou quoi ?" L’animatrice qui hausse le ton pour essayer d’apaiser les tensions. Mais elle vous connait. Tous autant qu’vous êtes. Irrécupérables, amoureux du chaos. Les poings qui se serrent, les mâchoires qui craquent de tous les côtés. Les regards assassins, les pulsions violentes qui bouillonnent, menacent d’exploser à tout moment.

Toi, tu continues d’observer le petit gars à l’opposé de toi dans le cercle de parole, et votre interlocuteur qui le prend en grippe également. "Toi la ramène pas, on sait même pas c'que tu fous là." C’est vrai, ça. Tu l’as déjà vu, plusieurs fois. Quasiment à chaque fois. Mais jamais tu l’as entendu parler. Jamais il n’a réagi ou pris la parole. Toi, tu t’en fous un peu. Y’a ta curiosité malsaine qui voudrait savoir, mais s’il veut pas parler, c’pas ton problème. Tu l’blâmes pas, qui voudrait raconter sa vie à une bande de cassos? Il doit être forcé à venir, comme toi. Ça s’voit dans son attitude. "J’ai baisé ta mère si fort qu'sa chatte et son cul ne font plus qu'un seul trou, du coup, elle a porté plainte." Ton ricanement se mêle à ses éclats de rire, alors que l’autre taré bondit sur ses pieds pour foncer sur ton nouvel allié, ce dernier attrapant sa chaise. Et t’espères très fort que les choses dégénèrent davantage, qu’il lui pète la gueule ou qu’il l’embroche avec les pieds de la chaise, mais d’autres gars et l’animatrice s’interposent dans la bagarre.

"Putain JJ, pose cette chaise et rassis toi merde !" Tu lâches un soupire non-dissimulé. Il lâche la chaise, tape du pied dedans et la ramasse pour se rasseoir dessus. Toi, bras croisés sur ton torse, petit sourire collé aux lèvres quand tu croises son regard. "Toi, toi et toi, vous vous calmez, j'veux plus vous entendre. D'ailleurs, j'veux plus entendre un mot plus haut que l'autre pour aujourd'hui !" Nouveau soupire qui s’échappe de tes lèvres, moue blasée. "Dommage. Pour une fois qu’on s’amusait." Regard mitrailleur, toi ça t’fait sourire.

Sauf qu’elle se tourne vers toi après s’être rassise et tu roules déjà des yeux. "Ares, tu peux nous dire ce que tu as ressenti face à ses mots ? Est-ce que ça t'a blessé, énervé, ou laissé indifférent peut-être ?" Tu lâches un rire. "Nan mais ces trucs de thérapie là, ça marche pas sur moi." T’aimes pas parler de c’que tu ressens. Surtout pas ici, faut pas rêver. "En plus j’vois pas d’quoi vous parlez. J’ai une maladie génétique auditive qui se développe à la naissance, en fait j’ai comme un filtre devant les tympans qui fait qu’j’t’entends pas les cons." Paroles qui commençaient de façon sérieuse — pour mieux préparer ta chute insolente. "Ares, tu es visiblement dans le déni. Tu utilises le sarcasme et les insultes pour éviter de te confronter au réel problème. C’est pas comme ça que tu vas guérir." T’hausses un sourcil, lâche un rire moqueur. "Parce que c’est la prétention qu’vous avez? Nous ‘guérir’ ? Mais dites-moi, comment vous comptez guérir des gens qui n’sont pas malades?" Parce que toi, tu t’considères pas dérangé. Tu t’considères normal. Y’a rien qui cloche avec toi. "Enfin, j’parle pour moi hein, lui ou encore lui, c’est clair qu’ils sont tarés." Que tu dis en pointant du doigt le latino baraqué qui a voulu attaquer ton complice, ou le vieux dégueulasse du début de réunion. L’art de foutre la merde, même quand la tempête est passée.

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JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyLun 16 Sep - 10:53

Nan mais ces trucs de thérapie là, ça marche pas sur moi. Je souris en coin, rassuré. J'aurais été grave déçu qu'il réagisse autrement que par le rejet. Je n'ai jamais supporté tous ces adultes qui pensent tout savoir, qui sont persuadés de savoir ce qui est bien et mal, comment parler aux gens, qui croient cerner les autres au premier regard. Mais ils ne savent rien du tout. Tous bloqués dans un monde où ils enferment leur nature profonde. C'est moche. Tous ces gens-là, ils dorment mal la nuit, ils sont torturés par des tas de trucs stupides. Ils ont des regrets. Et ça détruit une vie cette merde. Moi j'suis en paix. Bien plus heureux qu'eux. Ils feraient mieux de fermer leurs gueules un peu de nous écouter. Nous, les soit disant détraqués de la société. — En plus j’vois pas d’quoi vous parlez. J’ai une maladie génétique auditive qui se développe à la naissance, en fait j’ai comme un filtre devant les tympans qui fait qu’j’t’entends pas les cons. Ma réaction est immédiate, j'éclate de rire sans la moindre retenue, ignorant les regards assassins que je récolte. Je me penche en avant un instant avant de basculer en arrière tout en tapant deux fois consécutives dans mes mains en guise d'approbation. Il est vraiment drôle lui. — Ares, tu es visiblement dans le déni. Tu utilises le sarcasme et les insultes pour éviter de te confronter au réel problème. C’est pas comme ça que tu vas guérir. Mon rire s'estompe aussitôt et je lève les yeux au plafond en soufflant bruyamment. Personne n'a d'humour ici, on s'fait vraiment grave chier. Je n'ai jamais supporté les ambiances trop sérieuse. — Parce que c’est la prétention qu’vous avez? Nous ‘guérir’ ? Mais dites-moi, comment vous comptez guérir des gens qui n’sont pas malades? Je me fige. Ma tête se baisse lentement tandis que mon regard se pose de nouveau sur lui. Il continue de parler mais je n'écoute plus. Ses mots qui tournent en boucle dans ma tête. J'esquisse un très léger sourire en coin, de plus en plus intéressé par ce type. Y a comme un écho qui se crée entre lui et moi. Faut que j'trouve un moyen de créer un lien, quelque chose. J'le lâche plus des yeux, ne réalisant même pas que ça s'agite autour de nous. Je finis par me détacher de lui et je hausse le ton, histoire d'attirer l'attention sur moi. — Il a grave raison. Ça coupe l'élan général et les regards se posent sur moi, pleins d'interrogations. Quand le silence se fait total je me lève et écarte les bras, m'avançant au milieu du cercle. — C'est vrai p'tain, y a des vrais malades ici et c'est pas mon cas non plus.JJ, rassied-toi. Je me tourne vers elle, l'air un peu offensé, théâtrale. — Non mais c'est vrai ! J'ai fait qu'six moi d'taule parce que j'ai accumulé plusieurs petites arrestations pour des trucs mineurs. Je pivote sur moi-même, capte le regard de tout le monde, joue mon rôle à la perfection. — J'ai rien à foutre ici, moi. Rien à faire avec des gros malades qui butent des gens ou font j'sais pas quoi.JJ ! Arrête maintenant. Elle s'est levée aussi et s'est plantée devant moi, les mains sur les hanches, me défiant du regard. Elle a lu mon dossier elle, elle sait pourquoi je suis ici et mon petit manège ne marche pas sur elle. Je souris innocemment et hausse les épaules. Jusqu'à ce qu'une voix s'élève en ricanant. — J'savais bien que c'était une p'tite baltringue lui. Mon sang ne fait qu'un tour. Je me tourne vers le gars qui vient de dire ça et m'approche rapidement, mais j'suis vite arrêté par l'animatrice qui se place entre lui et moi. Ma main agrippe l'épaule de l'animatrice tandis que je pointe le gars du doigt, regard mauvais. — Hey, j'vais t'brûler ta grand-mère toi, ferme bien ta gueule. L'animatrice me repousse violemment en arrière, m'obligeant au passage à la lâcher. — ASSIED-TOI ! L'autre mec s'est levé, prêt à me bondir dessus. — Fais c'qu'elle dit l'gringalet, tu sais pas à qui tu parles là. Je ricane et ne le lâche pas des yeux. Toi non plus. Je finis par reculer de quelques pas, lueur lubrique au fond des yeux, excité par toute cette tension. Mais j'suis pas là pour déclencher une émeute. Plus maintenant en tout cas, mes plans ont changé. Je laisse ma langue glisser brièvement sur mes lèvres avant de sortir du cercle, le point brandis au-dessus de ma tête. — Que tous ceux qui sont sain d'esprit me suivent ! Que je scande, à moitié en riant. L'animatrice me regarde partir sans rien dire, l’œil désapprobateur. Je quitte la pièce et sors dehors. Je m'appuie contre un mur et sors une clope, vraiment besoin de m'en griller une. Je recrache la fumée, le regard fixé sur cette foutue porte, en espérant qu'elle s'ouvre rapidement, espérant que mon petit stratagème ait fonctionné et qu'il ait suivi.

@ares kaiser
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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyLun 7 Oct - 7:34



Parce qu’elle pense t’analyser, c’te meuf qui joue la police avec des ex-taulards? Faut pas rêver, déjà qu’t’es forcé d’être là — c’la condition de ta liberté. Tu vas pas en plus lui donner le plaisir de penser qu’elle tient un truc sur toi. Elle, elle sait exactement pourquoi t’es là. Et t’as pas de remords concernant l’acte qui t’a condamné à la fosse aux lions. Tu t’crois toujours pas responsable — pas totalement. C’la faute aux meufs, à changer d’avis en un dixième de seconde. Un moment c’est oui, un moment c’est non. Qui fait ça? Soit tu fais un truc et tu vas jusqu’au bout, soit tu l’fais pas. Faut pas déconner. Et après ça ose porter plainte? La blague.

Toi, tu fais acte de présence à ces réunions, parce que tu veux pas retourner en taule. Parce que là-bas, c’était quand même l’enfer pour un mec comme toi. Les violeurs sont pas très bien accueillis au sein des rangs des plus grands détraqués. Petits joueurs, lâches, irrespectueux, sans valeurs. Ouais parce que pour les meurtriers, simplement violer une meuf, c’est limite pire que la tuer. Nice.
Et surtout quand on voit ta gueule — le blondinet gringalet, grand et maigre.
Soit on s’dit qu’on te défoncerait bien le cul,
soit on s’dit qu’c’est une blague.
Et même si tu sais cogner, quand des gros bras te prennent en grippe, tu peux pas y faire grand chose.
Tu répliquais pas, toi. Pas après la première fois. T’as découvert les joies de l’isolement. Ah c’était cool, ne voir personne, être tranquille. Coupé du monde. Mais coupé du monde voulait aussi dire coupé de ta soeur. Pas de droit de visite, en isolement.
Alors ça t’est arrivé une fois.
Pas deux.

Donc non, tu veux pas retourner en taule toi, alors t’es là, à ces foutues réunions qui sont censés te garder sur le droit chemin. Sauf que t’es pas coopératif. Tu joues au con, tu t’fous de la gueule des gens — ce groupe dont tu n’fais pas parti, dont tu n’feras jamais parti. Et JJ, il se marre de tes conneries. De ta rébellion. Il t’applaudit, même. Et toi tu réponds par un sourire satisfait. Et on te parle de déni, de problème, de guérison. Blablabla. T’as pas besoin de guérir toi. T’es pas malade. T’es en pleine forme. "Il a grave raison." Les gens se figent. Ton regard se pose sur lui. Ton nouvel allié face à ces conneries de thérapie. Et quand il a l’attention de tout le monde, il s’lève, s’fout au milieu du cercle tel un messie. "C’est vrai p'tain, y a des vrais malades ici et c'est pas mon cas non plus." Tu doutais pas qu’il serait de ton avis. C’est l’cas depuis le début de la séance. Depuis que t’as ouvert ta grande gueule. "JJ, rassied-toi." Mais qu’est-ce qu’elle est casse-couilles elle. "Non mais c'est vrai ! J'ai fait qu'six moi d'taule parce que j'ai accumulé plusieurs petites arrestations pour des trucs mineurs. J'ai rien à foutre ici, moi. Rien à faire avec des gros malades qui butent des gens ou font j'sais pas quoi." "JJ ! Arrête maintenant." Debout, elle va s’planter face à ton gars. Air de défi sur le visage. Elle est folle, elle aussi. "Le Premier Amendement de la Constitution des États-Unis prévoit la liberté d’expression. Il a le droit de parler. À moins que vous soyez contre le gouvernement? Étant praticienne d’État, ça serait malheureux pour votre carrière…" J’dis ça, j’dis rien. "J’savais bien que c'était une p'tite baltringue lui." Mouvement de foule, envie de violence. Insultes, tension. Toi, tu observes la scène en silence, léger sourire en coin qui tord tes lippes. Finalement, il s’retire, quitte le groupe, passant la porte le poing levé. "Que tous ceux qui sont sain d'esprit me suivent !" Tu vois direct le regard de l’animatrice qui se pose sur toi. L’air de dire ’t’avise même pas’. Dernier rire. Athéna te tuera si elle apprenait tout ça. Mais elle le saura pas. Alors tu finis par te lever, balances ton majeur haut dans les airs, à l’attention de tous. Et y’a un autre gars qui se lève après toi pour suivre le rythme. "Non, toi tu restes là. Faut qu’on t’rappelle devant tout le monde c’que t’as fait?" Intimidation. Tu sais pas c’qu’il a fait. Mais ce coup de pression suffit à l’faire se rasseoir, penaud. Tu veux pas que d’autres rejoignent cette nouvelle alliance qui s’est créée en direct. Tu laisses la porte se refermer derrière toi et tu traverses le couloir, tapant du poing dans les murs pour rythmer ta marche. Jusqu’à la sortie du bâtiment. Porte qui s’ouvre à la volée, entrée — ou plutôt, sortie — théâtrale à souhait. Et tu l’vois, là, posé. À t’attendre. Ça s’voit, il a l’regard braqué sur la porte d’où tu débarques. Alors tu t’approches de lui, sors une clope de ton paquet pour l’embraser à ton tour. Latte tirée, fumée recrachée. Nicotine savourée, avant qu’tu ne lâches une simple banalité. "Moi c’est Ares. Ouais, comme le dieu d'la guerre." Histoire qu’ça soit officiel.

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JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyVen 25 Oct - 16:57

Je n'aurais jamais pu prévoir que cette réunion tournerait de cette façon. Ça fait pourtant un moment qu'on s'y croise lui et moi maintenant, mais on a jamais vraiment décroché un mot et on est pas vraiment du genre à trainer après la réunion pour bavarder avec les autres. Pourtant, si j'avais su, j'aurais pris le temps de l'aborder avant. Il est évident qu'il a autant envie que moi d'être là, autant envie que moi de tout foutre en l'air, de les envoyer chier et de leur prouver que les tarés, ce sont eux. Pas lui. Pas moi. Et puisqu'on est visiblement obligés tous les deux de venir ici, autant s'arranger pour rendre ces moments plus sympas. Alors je m'arrange pour quitter l'endroit et l'inviter à le faire aussi, l'air de rien. Et je l'attends dehors, bien sagement, persuadé à 95% qu'il ne va pas tarder.

Et bingo, même pas une minute après.

J'ai à peine eu le temps de m'allumer une clope et de la commencer qu'il déboule déjà. Je souris, ricane presque un peu, pleinement satisfait. La patience ça n'a jamais été mon truc, les désillusions encore moins. Je l'observe une brève seconde, le cœur remplit d'ambition, comme s'il répondait à tous mes critères de sélection. Je projette déjà de grandes et belles choses pour nous, comme je l'avais fait avec Josua avant que celui-ci ne s'évapore dans la nature. Peut-être qu'il n'avait finalement pas supporté le viol que je l'avais poussé à commettre. Le blond là, lui, il n'a pas eu besoin de moi pour ça. Même s'il dit que ça n'en était pas un. Je connais ça aussi, les viols qui n'en sont pas vraiment. Tout ça parce que ces foutues meufs sont indécises, veulent et puis ne veulent plus. Je ne comprendrais jamais.

Il s'arrête en me voyant et se tourne vers moi, le temps de s'allumer une clope à son tour et le voilà qui prend la parole le premier. — Moi c’est Ares. Ouais, comme le dieu d'la guerre. J'ai un moment de bug. Le dieu de la guerre ? De quoi il parle. Je fronce les sourcils et recrache ma fumée dans une longue expiration silencieuse. Il doit probablement faire une référence à un truc que je connais pas, p't'être un film ou je ne sais pas, bref, aucune importance. Je hausse les épaules et répond avec enthousiasme. — J'allais t'dire qu'moi c'est JJ, mais j'crois que l'autre conne l'a déjà répété suffisamment de fois aujourd'hui. Je me marre un peu, détendu avant d'enchainer. — Qu'est-ce qui t'force à v'nir ici toi ? Parce qu'il me semble évident qu'il ne vient pas là de son plein gré, ou de bon cœur. Sinon, putain, il cache bien son jeu.

Et pendant qu'il me répond, je regarde brièvement autour de nous avant de me décoller de mon appui et de m'éloigner. Je l'invite à me suivre d'un mouvement de tête, prenant les devants. Quand on se retrouve suffisamment loin de la porte je le toise un peu, comme si j'hésitais à lui faire confiance. Je tire une nouvelle fois sur ma cigarette, la dégaine un peu désinvolte avant de me lancer. — Tu comptes laisser l'connard qui t'as mal parler s'en sortir sans rien ? Je hausse un sourcil et penche la tête légèrement sur le côté, l'interrogeant du regard, impatient de connaître sa réponse. Je fais une petite moue et hausse de nouveau les épaules. — J'peux t'aider sinon. Sourire détraqué et insolent qui vient étirer mes lèvres, dévoilant sans la moindre retenue mon envie viscérale d'obtenir réparations. Faut pas laisser les gens nous faire taire, ils se sentent trop puissant après et ils prennent l'ascendant. Les gros baraqués qui se sentent invincibles, j'adore leur tomber dessus, y a toujours ce moment d'incompréhension dans les yeux. Comme dans ceux de Don. Ils n'y croient pas qu'un gringalet comme moi puisse s'attaquer à eux. Et prendre par surprise, c'est bien là ma meilleure arme.

En attendant, j'espère qu'il va accrocher à mon idée. Attaquer les gens, ça crée toujours du lien.
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Ares Kaiser
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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyLun 28 Oct - 16:48



Bien sûr qu'tu sors. Que tu le rejoins. Tu veux savoir c'est quoi son truc. T'aurais bien dit c'est quoi son problème, mais comme tu l'as bien précisé, tu considères pas que vous ayez un quelconque problème. Les autres, ouais, c'est clair. Des purs détraqués. Mais vous? Non. Toi, en tout cas, non. T'as rien fait toi. Ta condamnation, c'était un malentendu. L'autre folle qui a porté plainte. Toi qui n'avais rien pour te défendre. Et finalement, la non-responsabilité criminelle. Haha. Deal que t'as accepté, t'as joué le jeu parce que tu voulais sortir de là, évidemment. Mais t'es pas fou. Tu savais c'que tu faisais. Et c'que tu faisais pas. Maintenant, cette situation de merde a fait qu't'es obligé de venir émarger à ces réunions de l'enfer, pour montrer ta volonté de 'mieux faire'. Mhm.

T'as émargé en arrivant, alors t'as aucun problème à te barrer quand la crise intervient. À rejoindre ton partenaire de crime du jour. Toi, tu te présentes, avec ton titre olympique. De façon plutôt humoristique que sérieuse, en réalité. Et il pige pas. "Mythologie grecque. Ares, c'est le nom du dieu de la guerre dans les histoires de l'époque. Mes darons ont eu un sacré sens de l'humour, ma soeur s'appelle Athéna. C'est la déesse de la guerre aussi. Mais les grecs faisaient la différence entre deux types de guerre, la guerre sanglante et la guerre stratégique. J'te laisse deviner lequel d'entre elle et moi a hérité du côté sanglant." C'est qui, qui est forcé de venir à une réunion pour ex-taulards? Ouais, Athé, elle est pas dans les parages. Plus maligne que toi. Et tu parles beaucoup, mais vaut mieux ça plutôt qu'tu parles pas du tout. "J'allais t'dire qu'moi c'est JJ, mais j'crois que l'autre conne l'a déjà répété suffisamment de fois aujourd'hui." Tu hoches la tête. "Ouais, je sais." JJ, ouais, tu sais. T'as retenu dans la salle déjà. Comment t'aurais pu passer à côté? "Qu'est-ce qui t'force à v'nir ici toi ?" Tu penches un peu la tête sur le côté. Tires sur ta clope. Recraches la fumée. "Liberté conditionnelle. Condition obligatoire pour ma sortie et ma 'réinsertion dans la société'." que tu répliques, non sans une pointe de moquerie dans la voix. Tu lui dis pas la raison de ton arrestation. L'autre débile à l'intérieur l'a dit pour toi. Il le sait déjà. "Et toi?" Tu mentirais si tu disais qu'il ressemble pas à un putain de skinhead. T'en as côtoyé des tas - merci papa, merci maman. Mais bon, être néo-nazi, c'pas un crime en soi, alors tu sais pas si sa condamnation est liée à son apparence.

Il s'est éloigné pendant que tu parlais, et toi, tu l'as suivi. Sans te poser de question. Il a c'truc qui t'attire. Tu sens l'danger en sa présence, tu sens l'ordre naturel des choses qui se trouble. Et ça t'plait. "Tu comptes laisser l'connard qui t'as mal parler s'en sortir sans rien ?" Tu le toises également en retour. Il est sérieux? Qu'est-ce qu'il voudrait qu'tu fasses, hein? Tu vas pas laisser un cafard venir perturber ton quotidien. "J'peux t'aider sinon." Tu fronces un peu les sourcils, retrousses ton nez. "J'vais pas l'buter." Si c'est la question. "Il mérite pas qu'j'fasse autant d'effort pour son cas." Et surtout, t'as jamais buté personne. T'attends qu'on t'fasse suffisamment confiance pour t'en donner l'ordre. Le sourire qui déforme son visage de gosse est contagieux. "Mais on peut lui donner une p'tite leçon, ouais... Histoire qu'il sache à qui il à à faire." Pause. Tu sondes son regard. "Mais pour ça, faudrait déjà qu'moi je sache à qui j'ai à faire." qu'tu poses, terminant ta clope que tu écrases contre le mur derrière toi. Les yeux dans les yeux.

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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyDim 8 Déc - 20:32

Mythologie grecque. Ares, c'est le nom du dieu de la guerre dans les histoires de l'époque. Mes darons ont eu un sacré sens de l'humour, ma soeur s'appelle Athéna. C'est la déesse de la guerre aussi. Mais les grecs faisaient la différence entre deux types de guerre, la guerre sanglante et la guerre stratégique. J'te laisse deviner lequel d'entre elle et moi a hérité du côté sanglant. Je bug un peu et le dévisage longuement sans rien dire, un peu sonné par son monologue. Je finis par regarder autour de nous, pour voir si peut-être il tentait de partager ce surplus d'informations inutiles à quelqu'un d'autre. Mais non, y a que moi. Je lui lance un drôle de regard avant de mimer un "ooookkk" silencieux avec mes lèvres, le regard qui dévie de lui. Je tire une nouvelle taffe, préférant ne rien répondre à son speech. Déjà parce que j'ai rien pigé, il m'a perdu au bout de trois mots, il parle trop vite et j'ai pas compris le rapport. Mais aussi parce que si je réponds ce sera sûrement pour lui balancer une vacherie, et comme j'ai bien l'intention de faire de lui mon allier je vais m'abstenir. Et puis de toute façon, vaut mieux ne pas rebondir sinon ça risque de l'encourager à continuer de parler. Et clairement, j'ai pas envie de réentendre quoi que ce soit qui parle de grecques ou j'sais pas quoi. Ce mec est chelou bordel.

Je change donc de sujet lorsqu'il me confirme connaitre mon prénom, on va pas passer trois heures à se raconter pourquoi on s'appelle comme ça ou comme ci. Tout le monde s'en fout. — Liberté conditionnelle. Condition obligatoire pour ma sortie et ma 'réinsertion dans la société'. Je secoue la tête de gauche à droite dans un lent mouvement dépité. Je compatis. La vérité c'est que ça me fout les boules que des gens nous disent comment on doit se comporter pour pouvoir s'intégrer dans leur société pourrie. Et d'abord, qui a décidé des règles ? Qui a décidé qu'on devait tous se soumettre aux mêmes conneries ? Ça me rend dingue de voir tous ces moutons suivre aveuglément des lois qu'ils n'ont même pas faites, même pas réclamées. Ils se pensent meilleurs parce que "civilisés", moi ils me dégoûtent et je plains leurs vies rangées et frustrantes. Leurs vies sont bien pires que la prison. La prison ça t'empêche juste d'aller où tu veux, pas d'être qui tu veux. Alors qu'eux, ils vont perdre toute une vie à refouler un tas de trucs. Ils se pensent meilleurs alors qu'ils n'ont juste rien compris. Je les plaindrais presque. — Et toi ? Je hausse les épaules et fait la moue. — Le même genre de merde, des histoires de réinsertions et toutes ces conneries. Je roules des yeux, ne cachant pas le fait que tout ça m'excède tout particulièrement. J'inspire tout en tirant sur ma clope avant de souffler longuement et d'ajouter. — Ils disent qu'ils font ça pour nous, mais la vérité c'est qu'ils le font pour eux. Parce qu'ils ont peur de nous. Je me marre un peu, l'air pourtant quelque peu détaché, comme si tout ça me passait loin au-dessus.

Mais c'est pas le tout, j'ai des choses à mettre en place moi. Je bouge de là et l'invite à me suivre, ce qu'il fait sans hésiter, faut croire que le courant passe. Une fois qu'on se retrouve loin de toutes oreilles distraites, j'accélère les choses. Mes mots le font réagir, je le vois froncer les sourcils et le nez, il n'a pas l'air convaincu. Merde, j'me serais trompé sur son compte ? Il est du genre à laisser couler ? — J'vais pas l'buter. Il mérite pas qu'j'fasse autant d'effort pour son cas. Je me fige une seconde, surpris par sa réponse. Puis j'éclate de rire, décontenancé. — J'ai jamais parlé d'le buter. Je continue de me marrer, finalement plutôt satisfait. Le fait qu'il ait pensé à ça en premier est plutôt bon signe je crois. — J'vois qu'tu penses de façon plutôt radicale, ça m'plait. Mais en effet, il n'était pas question de buter qui que ce soit. Tout le plaisir dans l'humiliation est que le mec reste bien vivant pour vivre avec ensuite et qu'il s'en souvienne à chaque fois qu'il nous revoit. — Mais on peut lui donner une p'tite leçon, ouais... Histoire qu'il sache à qui il à à faire. Mais pour ça, faudrait déjà qu'moi je sache à qui j'ai à faire. Je hausse un sourcil et le dévisage tranquillement. Il n'est pas totalement inconscient non plus, je comprends. Après tout, on ne sait rien l'un de l'autre. Je réfléchis un peu, ne sachant pas vraiment ce que je dois lui donner comme informations. Clairement, j'peux pas tout dire. Je passe ma langue sur mes dents tout en réfléchissant avant de me décider. — Tout c'que j'peux t'dire c'est que j'sais aussi c'que c'est les filles qui changent d'avis et qui tentent de retourner ça contre toi. Toutes les mêmes, hein. Je me redresse un peu plus et m'approche de lui, avec toute mon aisance habituelle. — Et aussi qu'j'suis le meilleur partie en c'qui concerne le fait d'se venger d'un abrutis. Je souris à pleines dents, pas peu fier de n'avoir aucune limite en ce qui concerne mon imagination macabre. Je m'éloigne, fais tournoyer mon briquet entre mes doigts, étrangement détendu. — Ah faut que j't'avoue, j'ai une autre spécialité. Je me retourne vers lui, toujours souriant. — Les kidnappings. Je me rapproche finalement et zieute vers les portes d'entrées qui ne se sont toujours pas ouvertes depuis qu'on s'est éloignés. D'un signe de tête, je désigne la rue. — J'suis garé un peu plus haut. On peut aller s'y poser tranquillement en attendant qu'il sorte et le prendre en filature discrétos. Je n'ai pas envie d'un simple passage à tabac classique. J'suis frustré de devoir contenir toutes mes pulsions depuis mon arrivée ici. Y a trop de choses qui veulent sortir et là, c'est comme si l'univers me donnait la permission, me livrant sur un plateau doré la victime parfaite. C'est un méchant, donc, ça ne compte pas vraiment non ? Y a pleins d'entrepôts abandonnés pas très loin de où on vit, on le fout là-bas et on s'amuse un peu. Je l'interroge du regard pour savoir s'il en est. Ou peut-être que je m'amuserais tout seul.
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Ares Kaiser
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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyMar 24 Déc - 20:10



Vous vous éloignez d’cette salle maudite pour aller discuter tranquilles. Tu lui avoues qu’t’es en liberté conditionnelle et ça l’fait réagir direct. Il secoue la tête, et visiblement, vous pensez pareil. Bullshit. Ouais. Alors tu hausses les épaules, et finalement tu lui retournes la question. "Le même genre de merde, des histoires de réinsertions et toutes ces conneries." Tu te contentes d’hocher la tête à sa réponse. Ouais, tu n’en doutes pas. "Ils disent qu'ils font ça pour nous, mais la vérité c'est qu'ils le font pour eux. Parce qu'ils ont peur de nous." Il rit, mais toi, ça t’fait pas vraiment rire. Ça t’agace plus qu’autre chose. "Ouais, j’suis assez d’accord. Nous, à la limite, on a purgé notre peine tu vois? Techniquement, si on a été libérés, c’est qu’l’état considère qu’on est clean. C’est juste la société qui accepte pas qu’des anciens taulards puissent se balader tranquillement dans les rues au même titre qu’eux alors qu’selon eux, on a fait des choses ‘horribles’ et ‘impardonnables’." Toi, t’y crois pas, à ces conneries. Les trucs de rédemption, de foi, de t’sais pas quoi. C’esdt du bullshit, des excuses que les gens s’trouvent quand ils arrivent pas à vivre avec eux-mêmes. Du déni, rien d’plus rien d’moins. Toi et JJ au moins, vous n’êtes pas dans l’déni. Et c’est mieux d’vivre ainsi que dans l’mensonge.

L’truc c’est qu’JJ, il veut rendre la monnaie d’sa pièce au cassos qui vous a fait chier pendant la réunion. Mais t’es réticent. Genre, non, tu vas pas aller buter l’gars, trop d’efforts pour si peu. Sauf qu’JJ s’met à rire en face de toi, toi qui restes perplexe. "J’ai jamais parlé d'le buter." Ah. "J’vois qu'tu penses de façon plutôt radicale, ça m’plait." Tu hausses les épaules, accompagné d’un petit sourire complice. Soit, on l’bute pas. Mais du coup, c’est quoi, qu’il avait en tête? Parce que faut dire qu’t’as essayé de deviner, mais tu l’connais pas, ce gars qui est en face de toi. "Tout c'que j'peux t'dire c'est que j'sais aussi c'que c'est les filles qui changent d'avis et qui tentent de retourner ça contre toi. Toutes les mêmes, hein." Ah. Alors il a été condamné pour les mêmes raisons que toi? Le hasard fait bien les choses, faut croire. Il s’rapproche de toi, pour ajouter : "Et aussi qu'j'suis le meilleur partie en c'qui concerne le fait d'se venger d'un abrutis." Son sourire narquois est communicatif. Les idées qui fleurissent dans ton esprit quand il fait un pas en arrière. Il dégage un truc, c’gars là. Tu dois bien l’avouer, ouais. "Ah faut que j't'avoue, j'ai une autre spécialité. Les kidnappings." Ah x2. Cette rencontre est assez inattendue et intéressante. "Cool." Et tu sais pas s’il est vraiment sérieux ou s’il s’la raconte un peu pour jouer l’intéressant. "J’suis garé un peu plus haut. On peut aller s'y poser tranquillement en attendant qu'il sorte et le prendre en filature discrétos." Discrétos? Tu lâches un rire. "Ouais, ok. On va voir c’que tu vaux." Encore une fois, tu l’connais pas, ce type. Ça s’trouve, il s’fout de ta gueule. Et t’as bien matché avec lui, mais parfois, t’es un peu parano, Ares. À t’dire qu’le monde est à tes trousses.

Et vous patientez silencieusement, lui qui fume sa clope, oti qui fumes ton joint. Adossés contre le mur, des vrais caïds de quartier. Gosses à la dégaine trop sale pour être innocents. Et finalement, les gens sortent. Un par un, le groupe qui se dissipe. Tu lui fous un coup de coude dans le bras pour attirer son attention sur votre cible du jour. Et la vérité, ce JJ, tu sais déjà qu’il va faire des dégâts dans ta vie. Si tu l’laisses s’immiscer, tu l’sens — ça va faire ressortir le pire de toi-même. Ou p’têtre que tu l’prendras juste comme excuse à tes penchants morbides et borderlines. Vous voyez l’type monter dans sa caisse et tu embrayes le pas à ton nouvel acolyte pour que vous grimpiez dans sa voiture à votre tour. Et une fois qu’vous roulez, tu tournes la tête vers lui. "T’as du matos dans ton coffre? Genre d’la corde? Des cutters? J’sais pas c’que t’as l’habitude d’utiliser, mais j’ai qu’mon poing américain sur moi perso." Qu’tu dis en haussant vaguement les épaules. Tu fais pas un passage à tabac à mains nues. Pas entièrement. Les phalanges cassées, c’est handicapant pour l’taf pour le gang.

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JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyJeu 9 Jan - 16:53

Ouais, j’suis assez d’accord. Nous, à la limite, on a purgé notre peine tu vois? Techniquement, si on a été libérés, c’est qu’l’état considère qu’on est clean. C’est juste la société qui accepte pas qu’des anciens taulards puissent se balader tranquillement dans les rues au même titre qu’eux alors qu’selon eux, on a fait des choses ‘horribles’ et ‘impardonnables’. Plus je me rends compte qu'on pense de façon assez similaire, plus je me dis qu'il me plait bien et que j'ai bien fait de miser sur lui. J'approuve ses dires en hochant la tête, totalement d'accord avec lui. C'est la société qu'est malade et gangrénée, à vivre dans le mensonge et la retenue. Les grands sages, ils ne disent pas tous que pour vivre heureux et en harmonie avec soi-même il faut s'accepter tel que l'on est ? Hé bah c'est exactement c'que je fais, je m'accepte à fond et les autres devraient en prendre de la graine au milieu de me pointer du doigt : j'suis sûr d'être bien plus heureux qu'eux.

Je continue mon petit jeu devant lui, je fais le malin et ça m'amuse, et puis ça fait du bien aussi. Il ne connait rien de moi, aucune de mes faiblesses, je peux lui laisser entrevoir ce que je souhaite uniquement et ça me plait beaucoup. Il demeure imperturbable à mes révélations, comme si je lui annonçais que j'adorais la bûche au chocolat. Si j'étais un brin futé, peut-être que je méfierais de lui et de cette facilité qu'il a accepter tout ce que je raconte. Ça pourrait être un flic sous couverture après tout. Mais j'suis pas du genre à penser à ça et à me laisser envahir par un quelconque doute. Cette réunion m'a saoulé, je me suis fait chier, j'emmerde Sam qui se tire en Irlande sans moi, alors si un mec n'a rien contre le fait de kidnapper quelqu'un se pointe, je vais clairement pas jouer la fine bouche. Il est temps d'en profiter. — Ouais, ok. On va voir c’que tu vaux. Oh ça ouais t'inquiètes pas, tu vas avoir tout le loisir de le voir. Et nous verrons bien ce que toi tu vaux. Je lui balance un clin d'oeil avant de me mettre en mouvement pour qu'on retourne à un point d'observation stratégique, non loin de ma caisse. Je m'allume une nouvelle clope, étrangement calme. Mais ne dit-on pas justement : le calme avant la tempête ?

Ares me refile un coup de coude quand il aperçoit le type sortir et monter dans sa voiture. On se précipite dans la mienne et je démarre rapidement pour ne pas le perdre alors qu'il a pris un peu d'avance. La vérité c'est que je n'ai absolument jamais fait de filature. Mais j'ai suffisamment regardé de films et de séries pour savoir qu'il ne faut absolument pas faire comme eux. Ces abrutis collent tout le temps la voiture poursuivie, et après ils s'étonnent de se faire repérer. Bande d'amateurs. Je reste à une distance raisonnable, laissant quelques voitures entre lui et nous pour ne pas qu'il nous capte. Pas tout de suite en tout cas.

T’as du matos dans ton coffre? Genre d’la corde? Des cutters? J’sais pas c’que t’as l’habitude d’utiliser, mais j’ai qu’mon poing américain sur moi perso. Je me marre, sans trop ouvrir la bouche pour autant, sinon ma clope va tomber. — T'as cru qu'j'étais un professionnel et que j'me baladais toujours avec mon matos sur moi sans déc ? Je me marre un peu plus fort et résultat : ma clope tombe sur le siège, entre mes cuisses. — MERDE ! Sans réfléchir, je lâche le volant et quitte la route des yeux pour tenter de la récupérer tout en m'agitant comme un taré. J'adore le feu, qu'on se le dise. Mais pas sur moi, c'est un détail important à prendre en compte. Je finis par la retrouver et quand je relève la tête, Ares est en train de tenir le volant. Ah oui, merde, je l'avais oublié celui-là - le volant. Je prends mon temps, tire une latte et seulement ensuite récupère le contrôle de la voiture. — Merci mec, excellent réflexe. Je lève mon pouce en l'air dans sa direction en guise de félicitation.

Bon, il est où notre gars ?

J'le repère pile au moment où il s'engage dans une rue sur la gauche. Il a l'air de filer en direction de Delray, c'est une excellente nouvelle. Je souris, ma cigarette coincée entre mes dents serrées. — Je disais donc : j'ai pas de matos. J'utilise jamais de matos parce que je prévois jamais ce que je vais faire. Mais crois moi, tout va bien se passer. Tout se passe toujours bien. C'est vrai que j'ai plutôt une bonne étoile en ce qui concerne mes actes... douteux ? Oui, on va dire douteux. Je profite du fait qu'on se retrouve dans une rue vide aux abords de Delray pour passer à l'action. — Mate un peu ça. J'appuie subitement sur la pédale d'accélération et viens coller au cul de la voiture, je le vois lever les yeux frénétiquement dans son rétroviseur, il nous a repéré et notre présence n'a pas l'air de lui plaire. Il commence à gueuler, alors que je suis de plus en plus près, je m'amuse même à toucher sa voiture par intermittence. Il accélère, je fais pareil. Il s'agite et moi je ne fais que rire, trouvant la situation parfaitement risible. Je finis par me déporter brusquement sur la gauche, la voiture zigzag un peu sous l'effet du coup de volant et je viens me situer à sa hauteur. Il ouvre sa fenêtre et commence à nous insulter, rouge de rage. Moi je suis mort de rire, si bien que ma clope tombe ENCORE. — OH NON, mais merde à la fin ! Clope de con là ! Bon, finissons-en. Je relève la tête, nos regards s'accrochent. Je lui lance un petit sourire carnassier et je fais mine de donner un grand coup de volant dans sa direction. Le mec réagit aussitôt et donne à son tour un coup de volant pour m'éviter. Résultat, sa voiture se tape le trottoir, il perd le contrôle et elle va s'encastrer violemment dans un poteau. Je freine comme un malade pour finir à sa hauteur. — Le con haha, ça marche à tout les coups ! Je sors de la bagnole, récupère ma clope, la remet en bouche et on se dirige vers l'épave. Je vérifie que personne ne rôde dans le coin, mais non, personne. Les bâtiments ne sont qu'une succession de magasins abandonnés et vidés par des casseurs. J'ouvre la portière de la voiture fumante, le mec a l'air bien sonné, mais conscient. Je me décale sur le côté et fais une légère courbette en direction d'Ares. — Si monsieur veut bien se donner la peine de nous l'endormir pour le transport. J'ai bien envie qu'il me fasse une petite démonstration de son poing américain. Et faut qu'il participe, sinon on est pas deux à s'amuser, ça ne vaut pas le coup.

Une fois que le mec sera KO, on le foutra dans le coffre et ensuite j'improviserai. Comme toujours en fait.
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Ares Kaiser
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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyMar 14 Jan - 14:33



Filature démarrée, tu sais pas trop c’que JJ a dans le ventre. Tu vas bien voir ça — p’têtre qu’c’est qu’un beau parleur et tu vas être déçu, p’têtre qu’c’est un piège et tu tombes dedans à plein nez. P’têtre que c’est un psychopathe bien pire que toi qui va te foutre dans la merde. T’en sais rien, d’tout ça. Et pourtant, t’es quand même monté dans c’te foutue caisse. Parce qu’il a c’quelque chose qui t’intrigue, qui titille ta curiosité morbide.

Toujours est-il qu’il a plutôt pas trop l’air de savoir ce qu’il fait. P’têtre que t’es face à un menteur qui n’a jamais rien fait de sa vie, au final. "T’as cru qu'j'étais un professionnel et que j'me baladais toujours avec mon matos sur moi sans déc ?" Amateur ? Con, en plus — il fait tomber sa clope sur son siège de voiture. Et c’est quoi la meilleure solution? Lâcher le volant? Ah bah oui, tiens. Mais non, toi t’attrapes le volant d’une main presque aussitôt pour maintenir votre trajectoire — tu veux pas crever dans un pauvre accident de voiture, c’est nul comme mort. Tu l’regardes récupérer sa cigarette, tirer une taffe avant d’reposer lui-même ses mains sur son volant. "Merci mec, excellent réflexe." Et pendant qu’il lève le pouce en l’air, toi, tu lèves les yeux sans prendre la peine de répondre. "Je disais donc : j'ai pas de matos. J'utilise jamais de matos parce que je prévois jamais ce que je vais faire. Mais crois moi, tout va bien se passer. Tout se passe toujours bien." Ah ouais? "Ouais, c’est rassurant dit comme ça." Toi, t’es plutôt le genre à toujours avoir un plan. C’est souvent un plan de merde, qui tient clairement pas la route. Mais au moins, t’as un plan. Y’a trop d’trucs qui peuvent mal se passer si le minimum n’est pas réfléchi, tu l’sais. Les gens qui s’font coffrer, c’est toujours ceux qui y allaient en dilettante.

"Mate un peu ça." Il fait l’malin, accélère jusqu’aux abords de la voiture de notre nouvelle proie. Il la tacle, puis recule, pour ensuite ravancer. Il joue avec les nerfs de notre gars et tu sais pas trop si c’est la bonne tactique. Après tout, il est dans votre groupe de parole, ça veut dire qu’il a fait de la taule aussi. P’têtre que lui a déjà buté des gens, contrairement à vous. Vous? Toi. Lui, JJ, t’en sais rien en vrai. Ouais, p’têtre que c’est ça — un psychopathe qui cherche à crever de façon idiote. Parce qu’il est mort de rire, le con. Et il fait encore tomber sa clope. Putain! "OH NON, mais merde à la fin ! Clope de con là !" Tu roules encore des yeux. "Bah ouais mais t’es con aussi, fais gaffe, si tu fous l’feu à la caisse on va certainement pas s’le faire!" Quand t’as un objectif, tu le lâches pas des yeux. JJ, il a quand même vachement l’air dissipé. C’est à ça qu’tu ressembles quand t’es en pleine manie? Nan, quand même pas. Si ? Putain.

Coup d’freins qui te tire de tes pensées qui avaient soudainement vagabondé. La voiture de l’autre gars s’enfume dans un poteau sur le trottoir. Toi, premier réflexe, tu mates les alentours pour voir si y’a personne. RAS. Tant mieux putain, manquerait plus qu’il y ait des curieux. "Le con haha, ça marche à tout les coups !" Vous sortez de sa caisse pour vous approcher du gars qui a l’air out. "Si monsieur veut bien se donner la peine de nous l'endormir pour le transport." Courbette en ta direction — ouais, p’têtre que t’as l’petit sourire en coin qui revient. Poing en métal que tu gardes toujours dans ta poche de veste en cuir, maintenant accroché à tes phalanges. Tu t’fais craquer les doigts et tu sors le gars par le col. Tu lui appuies le dos contre sa bagnole et tu balances le premier coup. Ça a l’mérite de le faire se réveiller. Mais tu l’tiens par la gorge et la pression qu’exercent tes doigts ainsi qu’ton poing qui assène sa pommette plusieurs fois font qu’il n’tarde pas à être KO. Et sans plus tarder, tu l’fous dans le coffre de la voiture de JJ. "Allez, ça sert à rien d’trainer davantage ici. Let’s go." Et tu fermes le coffre pour ensuite remonter côté passager. Phalanges un peu abîmées, tu lèches les égratignures pour nettoyer le sang après avoir rangé ton poing américain au chaud dans ta veste. "On va où maintenant ? Et on fait quoi d’ce gars en fait? C’est quoi l’plan? Parce que t’es au courant qu’on va l’revoir les prochaines fois aux réus ?" Ou bien il avait pas pensé à c’détail d’une importance cruciale?

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JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyDim 19 Jan - 17:07

Bah ouais mais t’es con aussi, fais gaffe, si tu fous l’feu à la caisse on va certainement pas s’le faire ! T'es con, t'es con ! Facile à dire, c'est pas lui qui se retrouve avec une clope qui n'en fait qu'à sa tête. Par contre, je n'ai pas du tout envie de foutre le feu à la voiture. Enfin, pas la mienne et encore moins avec moi dedans. Je décide donc d'arrêter mon petit jeu avec l'autre conducteur ici, avant qu'on se transforme en grand brasier. Mon faux coup de volant fonctionne et le mec va se planter comme une merde dans le premier poteau venu. Moi ça me fait marrer. J'adore voir des mecs qui se prennent au sérieux perdre la face, y a rien de plus exaltant. A part les cramer, évidemment.

On sort de la voiture et je pense à peine à vérifier s'il n'y a pas trop de gens dans le coin. Plus le temps passe et plus je me sens en confiance quand je déraille, ça va finir par me jouer des tours. Je m'approche de la voiture fumante et laisse à Ares le soin de participer activement à notre petite activité ludique. L'invitation semble lui plaire, il me semble déceler un sourire en coin. Poing américain à la main, il chope le mec et le fait sortir avant de le coller à la caisse. Moi je sautille à côté, tout excité par cette montée de violence. Les premiers coups pleuvent, le mec se réveille avant de finalement sombrer assez vite sous le martèlement du métal. Quelques gouttes de sang qui pleuvent ici et là, sous mon regard fasciné. Frisson qui me traverse l'échine alors que je ne perds pas une miette du spectacle. L'envie de participer qui me démange, mais chaque chose en son temps. Josua m'a fait comprendre que contempler pouvait avoir quelque chose d'encore plus salvateur. C'est plus que de la violence, c'est savourer aussi cette domination sur quelqu'un. Un sentiment de puissance qui électrise tout et qui fait tourner mes pensées bien trop vite. Jusqu'à ce qu'elles n'aient plus aucun sens.

Quand il s'arrête, je tape dans mes mains deux fois, mélange d'applaudissement et d'euphorie. Je le rejoins pour l'aider à le transporter alors qu'on le fourre dans le coffre. — Allez, ça sert à rien d’trainer davantage ici. Let’s go ! J'approuve, le laisse refermer le coffre et on regagne chacun nos places. Je démarre rapidement et on disparait d'ici, laissant derrière nous une voiture hors d'usage. Mais très vite, Ares reprend la parole et les questions fusent. — On va où maintenant ? Et on fait quoi d’ce gars en fait? C’est quoi l’plan? Parce que t’es au courant qu’on va l’revoir les prochaines fois aux réus ? Je grimace et tourne la tête vers lui, l'air presque contrarié, voire écœuré même. Mes yeux sont restés trop longtemps loin de la route, si bien que lorsque je la regarde de nouveau, je réalise que je suis totalement au milieu. — Oups ! Que je lâche brièvement en donnant un coup de volant pour me remettre sur ma voie - mais du coup je manque de me prendre le trottoir. Je secoue la tête de gauche à droite. — Mec, tu poses vraiment trop de questions, faut qu't'arrêtes ! Tu vas m'gâcher tout le plaisir là, sans déc. Je lui lance un petit regard sidéré, comme si je disais était évident et que je ne comprenais pas que cela ne le soit pas pour lui également. — J'ai aucune réponse à t'donner parce que j'ai aucune idée de c'que je fais. C'est ça qui rend les choses amusantes. Alors détend toi et profite ! Par contre, je dois avouer que je n'avais pas du tout penser au fait qu'on puisse le revoir un jour et qu'il puisse nous identifier. Peut-être qu'on devrait faire en sorte qu'il ne puisse plus jamais le faire. Hm, pas con JJ. On s'enfonce dans Delray alors que je réfléchis à la suite du plan. Je pile brusquement - et manque de passer par-dessus le volant parce que je ne suis pas attaché - retombe lourdement dans mon siège et tourne la tête vers la grande bâtisse. Je la reconnais, on était venu traîner là une fois avec May. Ce n'est pas très loin de chez nous et on se faisait chier. Tout le bâtiment est en travaux, mais c'est clairement abandonné. On devrait trouver de quoi faire dedans avec tout le matériel oublié. Je tourne la tête vers Ares, affiche un grand sourire. — Et voilà votre altesse, on est arrivés à destination. Laisse faire le hasard et le hasard te guidera. Je me marre en récitant cet espèce de faux mantra et manœuvre pour engager la voiture dans le terrain. Je me gare derrière la maison histoire qu'on ne soit pas visible depuis la route - la preuve que j'suis pas complètement teubé non plus. J'arrête la voiture et lui fais signe d'attendre. Je sors et fais le tour de la maison en courant pour revenir au niveau de la porte d'entrée qui ne ferme plus à clé depuis longtemps. Je pénètre et fonce en direction de la baie vitrée qui donne de l'autre côté, là où attend la voiture.

Allez, on décharge le colis. Je continue de prendre les choses à la légère, comme si on partageait un moment parfaitement normal. On sort le mec du coffre et on l'amène jusque dans le salon. Je le relâche et regarde autour de nous. Y a des sortes de poutres verticales dans la pièce. — Ok, pose le contre l'une d'entre elles, j'vais trouver de quoi l'attacher. Je scanne la pièce des yeux, mais ne trouve rien d'intéressant. Je visite deux autres pièces avant de trouver mon bonheur. Dans l'une d'elle, ils artisans avaient visiblement commencé à tout repeindre et avaient protégé le sol avec des grandes bâches transparentes. Ça fera totalement l'affaire. Je reviens victorieux et brandis mon butin. — Il est pas prêt de la défaire celle-là ! J'entortille un peu le machin, dans un boucan pas possible et puis j'entoure le mec à la poutre. Un tour, deux tours, trois tours. Je fais un nœud à l'arrière, encore un, puis un autre, puis je passe ce qui dépasse entre les couches histoire de bien tout bloquer. Impossible qu'il se tire. Je me redresse et pose mes mains sur mes hanches en poussant un long soupire satisfait.

Puis, je me mets à trainer dans la baraque, pour récolter divers outils. Ils pourront toujours servir. Je reviens notamment avec une sorte de pince et une cisaille. J'ai une idée. Je m'approche d'Ares et lui colle la cisaille entre les mains, avant de m'éloigner pour m'avachir dans un fauteuil dégueulasse. La poussière et les résidus des travaux volent partout autour de moi, délogé par ma présence. Une seconde de suspens avant que je ne décide de m'expliquer. — J'ai la solution pour qu'il arrête de dire des conneries. Là, je tire la langue et fais mine de me la couper avec mes doigts. J'éclate de rire et dévisage Ares, sans savoir à quoi m'attendre. — C'que t'as entre les mains devrait faire l'affaire. T'en dis quoi ? Je le fixe intensément, excité par cette folle aventure. C'est maintenant qu'on va voir ce qu'il a dans le bide.

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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyVen 24 Jan - 16:32



Fini l’passage à tabac, vous foutez le gars dans le coffre et quand vous avez repris place à l’avant, JJ fait gronder le moteur pour que vous vous éloigniez de la scène du ‘crime’. Et puis ouais, tu poses des questions pour savoir c’qui va se passer maintenant. C’est bien beau d’avoir quelqu’un enfermé dans le coffre parce qu’il vous a provoqué, mais maintenant, vous en faites quoi? Parce que c’gars là, il est tout aussi obligé que vous d’aller à ces réunions, de faire acte de présence à ce groupe de parole. Condition de libération. En plus putain, JJ, il conduit comme une merde. Vous auriez mieux fait de prendre ta caisse. Mais au moins, avec la sienne, y’a moins d’risque pour toi. "Mec, tu poses vraiment trop de questions, faut qu't'arrêtes ! Tu vas m'gâcher tout le plaisir là, sans déc." Non mais, sérieusement? Tu soutiens son regard sidéré — parce que toi, ouais, t’es sérieux sur le sujet. "J’ai aucune réponse à t'donner parce que j'ai aucune idée de c'que je fais. C'est ça qui rend les choses amusantes. Alors détend toi et profite !" Mais?! C’est toi qui es sidéré maintenant. Il vient vraiment d’t’avouer qu’il savait pas c’qu’il faisait? Toi qui le pensais professionnel et calé dans le domaine, tu t’es vachement trompé sur son cas. "Mec, t’aurais pu m’le dire avant que j’dégomme un gars, tu crois pas?" Tu roules des yeux et détournes le regard vers la fenêtre pour regarder sans vraiment le faire la route, attendant simplement qu’le temps passe. Un peu dépité, en vrai. T’as pas envie d’retourner en taule, toi. Pas pour un truc aussi con, qui plus est. Tu peux pas laisser Athé, pas encore une fois.

"Et voilà votre altesse, on est arrivés à destination. Laisse faire le hasard et le hasard te guidera." Tu plisses les yeux, fronces les sourcils? Quoi? C’quoi ce dicton de merde? Tu regardes là où vous êtes une fois qu’t’es sorti de la caisse. Grande baraque visiblement abandonnée, limite aux allures de ruines. Ok. Et genre, vous allez l’abandonner là, votre gars? C’est ça, l’plan? JJ disparaît pour branler tu n’sais quoi et t’attends comme un con, adossé contre la voiture. Il revient enfin, limite encore plus enthousiaste qu’avant. "Allez, on décharge le colis." Et vous travaillez ensemble pour amener le gars jusqu’à ce qui s’apparente à un salon. "Ok, pose le contre l'une d'entre elles, j'vais trouver de quoi l’attacher." Qu’il dit en désignant une poutre verticale — et tu t’exécutes alors qu’il disparaît à nouveau. Putain, il a pas l’air fiable ce gars. T’es pas franchement serein. Tu guettes votre victime, restant à l’affut au cas où il se réveillerait, poing de métal à nouveau accroché aux phalanges. JJ scande à nouveau suite à sa fabuleuse trouvaille. "Il est pas prêt de la défaire celle-là !" Il se met à l’attacher et toi tu regardes faire en t’allumant un joint. Rôles inversés comparé à tout à l’heure. Tu le laisses se balader pendant que tu savoures les taffes et il revient en te foutant une paire de ciseaux géants entre les mains. Puis il va s’affaler dans un fauteuil. Okay, il t’explique là ou bien? "J’ai la solution pour qu'il arrête de dire des conneries." Et tu crois comprendre, là où il veut en venir. Mais t’espères quand même te tromper. Mais non, t’as raison. Et ça l’fait marrer, en plus. "C’que t'as entre les mains devrait faire l'affaire. T'en dis quoi ?" Tu le fixes en retour, sceptique. Moment de silence, tu t’attends à ce qu’il te dise que tout ça c’était qu’une grosse blague. "Non mais t’es sérieux? Mais t’es taré ou quoi? En quoi le fait qu’il ait plus d’langue règle notre problème de le revoir aux réus?! C’pas parce qu’il peut plus parler qu’il pourra pas nous pointer du doigt ou même écrire hein! Alors quoi, tu vas dire de lui couper les mains aussi? Autant l’buter si faut tout lui couper hein."

Tu poses la cisaille sur une table non loin de là, tu regardes le gars encore inconscient, puis tu reportes ton attention sur JJ. "Écoute mec, j’fais ce genre de trucs tous les jours, c’est un peu mon taf tu vois? Et genre, faut avoir un minimum un plan si tu veux pas t’faire chopper bêtement. Et moi, j’veux pas retourner en taule ok? J’ai une frangine dont j’dois m’occuper et puis un an à cause d’une putain de mytho, ça m’a suffit. Alors juste, on s’pose deux secondes et on réfléchit, ok?" Un minimum, du moins. Tu viens t’asseoir sur la table qui est face au fauteuil — face à lui. "Okay, donc, le problème principal c’est qu’on va être amenés à le revoir. Faut pas qu’il nous reconnaisse. Sauf que lui couper la langue, ça sert à rien parce qu’il pourra utiliser ses mains. Lui crever les yeux, pareil. Il pourra toujours écrire ou raconter ce qui lui est arrivé, même s’il nous voit plus. La solution ça serait… qu’il perde la mémoire." Tout simplement. Enfin, presque. "Comment on fait pour faire perdre la mémoire? Y’a les drogues? Mais pas sûr que ça fonctionne pour sûr. Un traumatisme crânien assez fort, ça peut endommager l’cerveau. Ou sinon… un suicide déguisé? Overdose? Accident de voiture? Saut par la fenêtre? J’sais pas. T’en penses quoi?" Ouais, tu parles beaucoup. Tu dis exactement c’qui te passe par la tête au moment où ça traverse ton esprit. T’es comme ça, Ares. Toujours est-il qu’faut que vous trouviez une solution safe, parce qu’il est hors de question qu’tu retournes en taule. Hors de question qu’tu revives l’enfer que t’as vécu là-bas.  

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JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyMer 29 Jan - 20:23

Non mais t’es sérieux? Mais t’es taré ou quoi? En quoi le fait qu’il ait plus d’langue règle notre problème de le revoir aux réus?! C’pas parce qu’il peut plus parler qu’il pourra pas nous pointer du doigt ou même écrire hein! Alors quoi, tu vas dire de lui couper les mains aussi? Autant l’buter si faut tout lui couper hein. Je hausse un sourcil pendant qu'il parle, tout mon enthousiasme retombe brusquement. Je le détaille lentement de haut en bas, soudain sceptique sur ses capacités à me divertir. J'ai perdu mon sourire et fais un peu la tronche, carrément déçu. Je hausse les épaules et répond avec une certaine insolence - et un peu blasé aussi. — Ouais mais c'est pas drôle si on l'bute tout d'suite. Logique. On pourra toujours le buter plus tard s'il en a vraiment envie, je ne pense pas que ce soit spécialement nécessaire. Ou peut-être qu'on le laissera juste se vider te crever, mais en théorie, ce n'est pas vraiment un meurtre du coup, non ? Je m'affale un peu plus dans le fauteuil et le fixe avec une certaine intensité, attendant qu'il se décide à passer à l'action. Je me serais donc trompé sur son compte ? Il m'avait pourtant eu l'air de tourner aussi rond que moi - c'est-à-dire pas beaucoup en fait.

Il repose la cisaille.
Je l'aime déjà beaucoup moins.

Écoute mec, j’fais ce genre de trucs tous les jours, c’est un peu mon taf tu vois? Blablabla. Je roule des yeux pour bien lui montrer que ça ne m'intéresse pas. Trop de paroles, pas assez de coupage de langue. — Alors juste, on s’pose deux secondes et on réfléchit, ok? Réfléchir ? Je grimace et soupire bruyamment, clairement exaspéré par la tournure des évènements. Comment j'ai pu me planter à ce point ? Je l'avais trouvé drôle pendant les réunions. Là, il est juste hyper chiant. Je le regarde s'asseoir à la table devant moi, il est super sérieux. On dirait un maitre d'école. Le dernier que j'ai eu a terminé avec l'emprunte de mes dents incrustée dans l'épaule. Ça remonte à loin maintenant. Et là, il se met à parler. Mais alors, vraiment beaucoup trop. A tel point que je ne pige plus rien. Je perds le fil, n'écoute plus, balance ma tête en arrière dans un mouvement de souffrance et ferme les yeux. Plus il parle et plus je glisse du fauteuil, me décomposant sous le poids de ses mots inutiles. Je couvre sa dernière phrase en poussant un long râle plaintif, comme si j'agonisais et je finis même par me retrouver le cul par terre à force de me laisser couler.

Le silence revient enfin, ça fait du bien.

Je souffle du nez et reste comme ça quelques instants. Puis je me redresse subitement, mes mains claques le sol bruyamment et je pousse dessus pour me donner une impulsion et me relever. — Bon ! Une fois debout, je frotte mes mains l'une contre l'autre parce qu'elles sont pleines de poussière. J'écarte les bras et le fixe, un air à moitié dépité sur le visage. — J'vais t'expliquer un truc Ares, dieu d'mon cul. J'ai pas retenu c'était quoi comme dieu. De toute façon, je croyais que dieu c'était juste "Dieu" je savais pas qu'il avait un prénom ou je sais pas trop quoi, rien compris. Bref. — Je crois que tout ça, c'est juste un gros malentendu tu vois ? Je m'agite un peu, incapable de tenir en place. — Si j't'ai proposé tout ça, c'est parce que j'ai cru qu't'étais un mec cool, tu vois ? Et qu'on allait pouvoir s'marrer. Mes épaules montent avant de s'affaisser en même temps que mes bras, les mains qui claquent mes cuisses. — On dirait que j'me suis trompé. T'es pas drôle du tout et tu racontes un tas de trucs... genre woh, j'avais pas eu envie de dormir comme ça depuis qu'j'ai quitté l'école, sans déc. J'arrondis les yeux pour appuyer mes propos, l'air de dire : c'est grave mec.

Je jette un coup d'oeil vers le mec qui comate toujours. J'suis sûr que le coupage de langue l'aurait réveillé. — Perso, je mélange pas plaisir et boulot. Donc fais "ton taf"... Je mime des guillemets en même temps. ... et moi j'vais aller m'amuser ailleurs. Je secoue la tête de gauche à droite, ne camouflant pas ma déception. — J'commence à me demander s'ils avaient pas raison en fait, à la réu, sur ton compte. Sourire narquois qui étire mes lèvres, dernière envie de le provoquer et de l'humilier, pour le punir un peu d'avoir gâché mon après-midi. — Toi, j'suis sûr qu'en taule t'étais la pute de tout l'monde. Je me marre ouvertement, sans le lâcher du regard.
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Ares Kaiser
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MessageSujet: Re: killer in the mirror (jj)   killer in the mirror (jj) EmptyJeu 30 Jan - 10:06



"Ouais mais c'est pas drôle si on l'bute tout d’suite." Ah parce que du coup, il envisage sérieusement la possibilité de le tuer. Ok. Sauf que non. C’pas comme ça que ça fonctionne. Faut un plan pour éviter d’se faire chopper par les flics, pour éviter de retourner en taule. Et la cible que vous avez prise, elle était sûrement pas judicieuse. Fais chier.

Mais plus tu parles, plus il joue le gamin insolent. Ennuyé de tes mots, il se laisse progressivement glisser du fauteuil où il est assis pour se retrouver complètement le cul par terre. Avant d’se relever dans un boucan monstre — d’ailleurs, l’autre gars, il est toujours pas réveillé, t’as du bien le cogner. "Bon ! J'vais t'expliquer un truc Ares, dieu d'mon cul." Tu hausses un sourcil. Pardon? "Je crois que tout ça, c'est juste un gros malentendu tu vois ? Si j't'ai proposé tout ça, c'est parce que j'ai cru qu't'étais un mec cool, tu vois ? Et qu'on allait pouvoir s'marrer. On dirait que j'me suis trompé. T'es pas drôle du tout et tu racontes un tas de trucs... genre woh, j'avais pas eu envie de dormir comme ça depuis qu'j'ai quitté l'école, sans déc." Regard vers le gars attaché à la poutre. "Perso, je mélange pas plaisir et boulot. Donc fais "ton taf" et moi j'vais aller m'amuser ailleurs." 

T’es resté silencieux pendant tout ça. Un peu sur l’cul, en fait. Il joue le gamin capricieux et t’aimes pas ça. Il sait juste pas reconnaître qu’il a tort. Et il se trompe sur ton compte. Tu sais t’amuser. Et puis, ton flot de paroles… ouais, ça, tu peux pas vraiment l’contrôler. Ça serait le cas si tu prenais tes médocs, mais tu l’as jamais fait et tu comptes pas commencer.

"J’commence à me demander s'ils avaient pas raison en fait, à la réu, sur ton compte." Il réussit à agripper ton attention une fois de plus. Yeux qui se noircissent, mâchoire qui se serre — tu sens que c’qui arrive derrière risque de ne pas te plaire. Et lui, il a c’sourire de taré plaqué aux lèvres. Ouais, il s’amuse vraiment, pour le coup. "Toi, j'suis sûr qu'en taule t'étais la pute de tout l’monde." Poings qui se serrent, t’as même pas le temps d’entendre la fin de son rire que tu l’as choppé par le col et propulsé contre une autre poutre, ton poing qui vient cogner sa pommette saillante. "C’toi qui parles trop maintenant." Sujet sensible que tu n’as jamais ramené sur le tapis, pas même avec Athéna. Déni profond sur les choses qui ont pu se passer en prison. Il veut que t’utilises les cisailles? Faut pas croire, t’en es capable. Encore plus quand t’es provoqué de la sorte. Tu ne laisses personne te ridiculiser ni te dominer. Et quand t’es challengé, tu n’recules pas devant le défi pour préserver ta dignité.

Sauf que JJ, il aurait mieux fait de se taire. Parce que quand tu choppes la paire de ciseaux géante, c’est son petit doigt que tu viens couper. Tu le lâches subitement pour aller vers votre victime et tu lui sors la langue entre tes deux doigts pour la couper elle aussi — c’qui a le don de le réveiller par des hurlements stridents. Tu balances la cisaille plus loin par terre et tu reviens vers JJ, quelques pas en arrière quand même. Tu lèves la main pour lui montrer son doigt que tu tiens entre les tiens. "Tu sais qu’t’as environ dix heures avant qu’il s’nécrose et qu’tu puisses plus jamais le rattacher au reste de ta main." Tu secoues un peu ton prix, les gouttes de sang qui s’éparpillent sur le sol. "Après, ça s’trouve, t’y tiens pas vraiment et j’peux juste le balancer aux clebs du quartier." Cette fois, c’est toi qui hausses vaguement les épaules, l’air de rien. Et p’têtre que toi faut t’provoquer un bon coup contrairement à lui. Mais au final… vos esprits tordus se retrouvent assez vite.

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