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 who let the dogs out (igg)

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Dom Riggs
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who let the dogs out (igg) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : sourire aussi éclatant que charmeur | toujours bien sappé, porte beaucoup de bijoux (bagues, chaînes, gourmette, une boucle d'oreille) | souvent une odeur de weed qui plane | quelques tatouages | cicatrice au niveau du poumon gauche (poignardé) | constamment en train de se marrer
meilleur kebabier de Detroit
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pseudo : marion
crédits : hoodwink (av), vocivus (icons)
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j'arrose la tombe de mon enfance mais
rien ne pousse si ce n'est l 'o u b l i

Points : 115
avatar : a$ap rocky
âge : vingt-huit ans.
statut : aimant à problèmes.
quartier : éternel squatteur, il n'a pas de chez lui mais trouve toujours un canapé sur lequel s'inviter - que ce soit pour une nuit ou pour un mois. le plus souvent, il crèche chez deandre, à mexicantown.
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MessageSujet: who let the dogs out (igg)   who let the dogs out (igg) EmptyJeu 1 Aoû - 15:21

Je savais que c'était une mauvaise idée de foutre le feu. Même Igg le savait – ça veut dire que ça remporte vraiment la palme des mauvaises idées. J'ai paniqué. Et la vérité c'est que tant qu'on viendra pas nous passer les menottes aux poignets, je regretterai pas, parce que ça veut dire que j'ai bien fait finalement.

Y a que le chien qui peut m'faire changer d'avis.

J'savais pas qu'il était là. Paraît qu'il est mort asphyxié par les fumées toxiques et rien que d'y penser, ça me fout les tripes en vrac. Je veux pas garder la mort d'un foutu clébard sur la conscience, et j'sais pas quoi faire pour me débarrasser de cette culpabilité. J'ai essayé d'aller me confesser mais c'est des conneries, tu parles et tu parles et on te dit qu'avec deux-trois Ave Marie ton âme sera lavée, franchement qui y croit ? Pas moi. Non, faut que je fasse plus que ça. Une bonne action pour annuler la mauvaise, ça c'est du concret. Ça, ça va marcher.

Mais je lance un regard sur le siège passager, et la gueule bariolée d'Igg me fait douter. J'sais pas pourquoi c'est lui que j'ai choisi pour cette mission. Peut-être parce qu'il me dit jamais non. Et surtout parce que c'est un peu de sa faute aussi, tout ça.

On prend les mêmes et on recommence.

– Pas de connerie cette fois, ok ? Ça doit être la centième fois que j'lui répète la même chose. Mais vraiment j'y tiens, faut pas qu'on déraille, on sera peut-être pas aussi chanceux ce coup-ci. Deux cadavres pour une pauvre blague c'est cher payé – j'ai pas envie de voir l'addition s'allonger. C'est un peu l'histoire de nos vies finalement. Prank : ça tourne mal. On dira que c'est à cause de la loi de Murphy et toutes ces conneries, tout ce qui peut merder merdera toujours, c'est comme ça que ça s'passe à Detroit. Surtout quand on s'appelle Igg ou Dom. – On l'chope, on s'casse, pas d'vague. Ça va passer crème tu verras. Dans le fond, c'est surtout moi que j'essaie de rassurer. Igg s'inquiète jamais vraiment, parfois j'ai l'impression qu'il comprend rien à ce qui se passe autour de lui, comme s'il avançait dans une dimension parallèle à la notre. La faute à son daron qui a foiré son ADN en décidant d'engrosser sa propre sœur.

J'me gare à une distance respectable des grilles – j'ai emprunté la caisse d'un pote pour l'occasion, beaucoup plus discrète et pratique que mon foodtruck. Il est pas au courant mais elle sera de retour avant qu'il ait pu remarquer son absence. Si tout se passe bien. Je soupire en m'extirpant de l'habitacle, rabattant la capuche de mon sweat sur ma tête, histoire de me fondre dans l'obscurité de la nuit. Devant nous, la casse. J'ai repéré le chien du propriétaire la dernière fois que j'suis venu, après mon engueulade avec Ash. C'est un doberman. Je crois. J'suis pas vraiment sûr, parce que son maître était trop occupé à lui taper dessus pour que je puisse le voir correctement. Pas pour rien qu'on est là : mission sauvetage, en libérant un pauvre cabot maltraité, j'devrais pouvoir laver mes péchés. Au moins un ou deux, en tous cas. – Azy j'passe devant. La plus grosse faille de notre plan, c'est qu'on a pas de plan. Ça s'est décidé sur un coup de tête, comme à peu près tout ce qu'on fait. Mais j'me dis que ça doit pas être si difficile que ça. On escalade, on récupère le clebs, on se tire. Un jeu d'enfants, pas vrai ? C'est ce que je me répète en me hissant péniblement par-dessus le portail, entraîné par des années de fuite face au danger. Ça conserve. J'ai même un sourire victorieux quand je saute de l'autre côté, me tournant pour frimer devant Igg. – J'suis un putain d'athlète. Peut-être que j'ai loupé ma vocation, finalement. Mais voler des chiens au milieu de la nuit, c'est quand même plus drôle que la vie de grand sportif. Alors je sors le steak surgelé que j'avais stocké dans ma poche, grimaçant en ouvrant l'emballage plastique. Il est mou, ça ressemble plus à de la bouse qu'autre chose, j'ai même pas envie de le donner à bouffer au chien. Mais faut bien ça pour essayer de l'appâter. J'me mets à siffler doucement pour l'appeler parce que j'le vois pas, agitant bêtement le steak près de moi, espérant que l'odeur fasse le reste du travail.

Et j'les entends.
Les.

Ils arrivent en courant, et putain, ils sont deux. Je reconnais celui que j'ai vu la dernière fois, qui débarque avec un dérapage non-contrôlé, et qui fonce droit sur moi. Le deuxième est plus petit, mais franchement plus flippant – un american staff qui a l'air prêt à me dévorer. – Oh putain ! J'ai juste le temps d'attraper la grille pour me soulever hors de portée qu'ils sont déjà là. L'american staff s'arrête à mes pieds et grogne, tous crocs dehors, debout pour essayer de me choper. Le doberman s'éclate la gueule contre le portail. Ça me fait froncer les sourcils et j'le regarde se relever difficilement, alors que je lâche le steak par terre pour faire diversion. Mais ce con préfère bouffer l'emballage, et j'me dévisse le cou pour tourner la tête vers Igg, alors que j'suis toujours à moitié contorsionné dans les airs. – J'crois qu'il est débile. Il en a l'air, en tous cas. On dirait qu'il a reçu tellement de coups sur la tête que ça l'a rendu handicapé. L'autre l'est beaucoup moins, et c'est bien ce qui m'inquiète. J'ai pas franchement l'intention de finir la soirée avec une jambe déchiquetée. – Bon tu m'aides ou quoi ? J'vais m'faire bouffer par Godzilla là ! Faut qu'il fasse diversion ou qu'il l'assomme, j'en sais rien, mais qu'il me laisse pas comme ça. J'suis pas acrobate, mes bras brûlent et ma position m'empêche d'escalader dans le sens inverse – faudrait que je descende pour recommencer avec une meilleure prise. Et on sait tous ce qui se passera si je pose un orteil par terre.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out (igg)   who let the dogs out (igg) EmptySam 10 Aoû - 23:41

Dom, ça lui avait fait quelque chose de savoir qu’il avait cramé le chien d’Earl. Toi aussi, ça te faisait chier, mais tu étais passé à autre chose dès le message lu. Parce que tu étais comme ça, rien ne t’atteignait vraiment, rien ne te perturbait et puis bon, ce n’était qu’un chien. Tu avais déjà vu des gars crever alors tu n’allais pas entrer en dépression pour le clebs du vieux con. Dom par contre, c’était une autre histoire. C’était un grand sensible lui, t’étais prêt à parier qu’il avait pleuré en position foetale au fin fond de son foodtruck tout au long de la nuit. Il faisait genre et tout, mais tu le savais toi, qu’il avait le coeur plus tendre que de la pâte à modeler, la même qui lui servait de cervelle d’ailleurs. Toi aussi, mais la différence entre vous c’est que chez lui, c’était naturel.
Toi tu n’étais pas né con. Tu avais fini par le devenir à force de te griller les neurones et passer à ça de claquer en surdosant tes prises. Tu le sentais bien que tes pensées tournaient moins vite qu’avant, tes réactions mettaient plus de temps à venir et même, t’avais la constante sensation de n’être qu’une poupée de coton. C’était agréable et fatiguant à la fois. Comme une sieste de laquelle on émergeait pas vraiment. Toi ça faisait huit ans que ça durait, peut-être moins, peut-être plus.
Tout ça pour dire qu’évidement, tu avais été partant quand Dom t’avait exposé son super plan pour laver sa conscience et racheter sa place au paradis. Qu’on se le dise, c’était encore un plan foireux, mais tu n’étais pas regardant et probablement un peu inconscient aussi.
A côté de toi, Dom pue déjà la nervosité et le stress. Tu respires profondément et tu acquiesces à sa mise en garde. « T’inquiète, j’suis un ange » souffles-tu en posant la tête contre le repose-tête de la voiture. T’aimerais lui dire de se détendre, mais t’étais à peu près certain que tu n’arriverais qu’à le rendre plus nerveux encore. « OK OK j’avais compris » confirmes-tu. Le plan était simple et te convenait comme ça. Tu n’étais pas du genre à réfléchir aux détails, les grandes lignes étaient déjà largement suffisantes.

Arrivés à destination, tu le suivis sagement en suçotant ta lèvre. C’était lui la tête des opérations, mais il avait aussi intérêt à en être les bras parce que toi, tu n’avais pas l’intention de te faire croquer les fesses. Les chiens, tu t’en méfiais en réalité, surtout ceux supposés vous garder hors d’un lieu. Par définition, vous auriez du percuter que c’était une idée de merde. Mais vous n’étiez définitivement pas malins, et oui, sur le coup vous aviez trouvé ça plutôt cool, de piquer le dobermann de la casse. Dom t’avait dit qu’il était battu alors c’était tout bon ? Quoique, Dom aurait pu te raconter qu’il dansait les claquettes que le résultat aurait été le même: t’étais partant.
Imitant ton ainé, tu remontait ta capuche sur ton bonnet. Ça ne ferait pas grande différence, tu serais toujours et malgré tout reconnaissable entre mille contrairement à Dom qui avait l’avantage (ou le désavantage) de ressembler à n’importe quel black sous son hoodie.
Comme à son habitude, Dom papotait et son info, tu l’accueillis d’un sourcil arqué. « Bah j’espère bien tiens » et puis quoi encore ? Il ne s’attendait quand même pas à ce que tu ouvres la marche ? Tu le laissais donc faire, les mains enfoncées dans tes poches, jouant avec un sachet de beuh, vide. Entre tes doigts, tu le faisais glisser. Tu étais moyen chaud contrairement à Dom qui avait la forme, il venait de te le prouver en sautant par dessus la clôture. Tu ris silencieusement à son annonce. C’était pour ça que tu l’aimais bien le vieux, il avait toujours eu de l’humour. Le goût pour les blagues tout ça.
Tu es toujours de l’autre côté du grillage et tu regardes vers le haut. En réalité, tu n’as pas très envie de le rejoindre. « Eh Dom, tu vas le faire passer comment au fait ? »
La question restera sans réponses parce que sans crier gare, deux créatures du mal surgirent de nulle part et s’ils montraient les dents, ce n’était pas vraiment pour vous sourire. D’ailleurs, l’athlète ne tarde pas à s’accrocher à la grille comme si sa vie en dépendait, c’était probablement un peu le cas. C’était carrément à crever de rire et tu ne pus t’empêcher de prendre une photo. Tu pouvais bien te le permettre, t’étais du bon côté de la grille toi. Tu éclates franchement de rire à la réflexion de Dom. « y’a pas d’doutes, c’est l’tien »
Pour rigoler t’es bien là, mais pour l’aider, c’est une autre histoire. Honnêtement, tu ne voyais pas quoi faire, les deux monstres semblaient bien décidés à le bouffer. Et puis même, il fallait faire sortir le clebs, tu te doutais bien qu’il ne se laisserait pas sagement porter par Dom et tu tenais pas tant que ça à ce qu’il se fasse bouffer.
« Faut ouvrir la grille ! » finis-tu par dire. Tu te mis en marche pour essayer de trouver l’entrée, frappant dans la grille à chaque foulée, sauf que les chiens n’avaient pas vraiment envie de te suivre. Ils n’étaient pas cons, ils avaient plus de chances de se faire un steack de renoi ce soir que de blanc-bec. Tu te tardais pas à tomber sur l’entrée, mais bien évidemment, elle était cadenassée. Et pas qu’un peu. Merde. Tu revins sur tes pas et t’arrêtais au niveau de Dom, un grand sourire aux lèvres. « Bouge pas, j’ai une idée » c’était drôle parce que ton pote, il ne risquait pas de bouger en fait. Et ton idée n’était pas géniale non plus, c’était pourtant la seule qui t’étais venue « C’est bien qu’on soit là parce qu’à mon avis, faudra aussi prendre un pare-choc au passage toute à l’heure. T’arrives à me passer tes clés ? » annonçais-tu.
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Dom Riggs
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MessageSujet: Re: who let the dogs out (igg)   who let the dogs out (igg) EmptyMer 14 Aoû - 11:58

– Bah j’espère bien tiens. Je m'arrête une seconde pour le regarder, nez froncé, yeux plissés. Il essaie même pas de faire semblant, de m'dire que c'est une bonne idée et qu'il est juste derrière si j'ai besoin. Il en a rien à foutre et franchement, je commence presque à regretter mon choix. – J'sais même pas pourquoi j't'ai emmené. S'il compte pas m'aider, quel intérêt ? Faut croire que ça me rassure, de pas être tout seul. Et même s'il a pas l'air décidé à participer, en cas de problème c'est toujours mieux d'avoir un Igg que rien du tout. Dans le pire des cas, il fera une connerie plus grosse que la mienne, et ça m'aidera à me dédouaner de toute responsabilité. Comme pour Earl.

Escaladant le portail, je réussis fièrement à passer de l'autre côté, frimant pendant qu'Igg se marre. J'aimerais bien le voir essayer de m'imiter, parce qu'il a l'énergie d'une loque et les muscles certainement atrophiés, alors ça risquerait de donner un spectacle hilarant. Mais il bouge pas d'un poil. J'me rends à l'évidence : c'est moi qui vais me taper tout le boulot. J'peux même pas compter sur lui pour siffler le chien avec moi, il préfère poser des questions nulles. – Eh Dom, tu vas le faire passer comment au fait ? J'en sais rien, c'est pas le sujet, faut déjà que le clebs vienne à moi et ensuite on verra. Il sait très bien qu'on tisse le plan au fur et à mesure, ça sert à rien de me demander ce qui se passera ensuite, comment on fera ci ou ça : j'en ai aucune foutue idée. J'me laisse guider par ma bonne étoile.

Mais ce soir, elle doit être en congés.
Deux molosses enragés me foncent droit dessus.

J'oublie les interrogations d'Igg et tout le reste, la cervelle noyée par un soudain rush d'adrénaline. J'me suspens à la grille comme je peux, le corps plié et les abdos en feu, cherchant en vain un point d'appui pour mes jambes. J'ai l'impression d'être une putain de piñata. Mais ce que les deux cerbères de service veulent bouffer, c'est pas des bonbons. C'est mes tripes. Je commence un peu à paniquer, pas même rassuré par l'air débile du doberman. – Y’a pas d’doutes, c’est l’tien. J'me tords le cou pour le regarder, prêt à l'envoyer chier, mais je repère son portable dans sa main et je fronce les sourcils. Il a pas osé ? – Mais t'es sérieux trouduc ? Eh c'est pas un safari, arrête de prendre des photos et AIDE-MOI bordel ! Quel enfoiré. J'suis à deux doigts de me faire dévorer, mais non, monsieur prend le temps de jouer le paparazzi. Il a intérêt à avoir pris une photo cool au moins, que j'puisse la faire tourner en racontant l'histoire à ma sauce. Y a toujours quelque chose à tirer de toutes les situations. – Faut ouvrir la grille ! S'il veut. Franchement, je me fiche de ce qu'il fait, du moment qu'il le fait vite. J'veux sauver mon cul. Le reste n'a plus aucune importance. – Dépêche putaaain ! Je commence déjà à fatiguer. Athlète pour grimper peut-être, mais mes efforts sont pas faits pour s'éterniser. J'suis endurant pour courir, pas pour rester perché dans les airs à la seule force de mes bras. Mes muscles brûlent, je tremble, et je sens mes mains devenir de plus en plus moites. Si ça continue, j'vais finir par glisser jusqu'à la gueule ouverte des deux monstres. – Bouge pas, j’ai une idée. Il est marrant lui – je peux pas bouger. Et j'suis persuadé que son idée sera nulle, mais tant pis. Ma seule exigence, c'est que ça me sorte de ce merdier en un seul morceau. – C’est bien qu’on soit là parce qu’à mon avis, faudra aussi prendre un pare-choc au passage toute à l’heure. T’arrives à me passer tes clés ? Il est pas sérieux là ? Un rapide coup d'œil dans sa direction me confirme pourtant que si. Et pendant une seconde j'pense à mon pote, qui va sûrement me buter pour l'état dans lequel je vais ramener sa voiture. Mais il sait pas que je l'ai prise, alors suffit de la remettre à sa place sans qu'il s'en rende compte, et il saura jamais que c'est d'ma faute. Ou on l'abandonne ailleurs et il croira juste que quelqu'un l'a volée. J'sais pas, on verra selon l'envie du moment. – T'as vraiment les pires idées d'la Terre. Pourtant j'ai un demi-sourire, parce que défoncer les grilles de la casse a quelque chose de terriblement génial. J'suis presque déçu de pas pouvoir le faire moi-même. Mais j'ai beau essayer de lâcher une main pour récupérer les clés, j'en suis incapable. Alors je me colle autant que possible contre la grille, parce que c'est lui qui va devoir les choper. – Si j'lâche, je tombe. Prends-les, toi, c'est dans ma poche. Une chance que ce soit la bonne poche qui soit à portée de sa main.

J'attends qu'il les récupère et j'le regarde retourner à la voiture, priant pour qu'il se dépêche. J'vais pas pouvoir tenir encore longtemps. Mes bras tremblent tellement que j'ai l'impression d'avoir Parkinson, et au moindre geste brusque j'risque de lâcher. J'ose à peine respirer. – ALLEZ IGG ! Il démarre. Je quitte pas la voiture des yeux, alors qu'elle fonce droit sur l'entrée. Ça fait un vacarme pas possible, les grilles sautent à moitié, y en a une qui s'écrase lourdement sur le toit de la caisse. Je crois que j'la ramènerai pas à son propriétaire. Mais j'm'en fous : je suis sauvé. Les clébards se ruent vers le nouvel élément perturbateur, et j'en profite pour enfin lâcher mon perchoir improvisé. J'ai les bras ramollis, affaiblis par l'effort trop intense que je leur ai imposé. Ça fait un mal de chien et j'ai beau les secouer, j'ai l'impression d'avoir deux poids morts attachés aux épaules. – Ah putain ! Je ris quand même. Parce que le spectacle était fantastique, et que j'suis toujours en un seul morceau. Je trottine jusqu'à la voiture et Igg, tout sourire, prêt à faire la hola – mais je suis pas en état. – Bien joué mec. Je tends la main pour un high five, réalisant avec un train de retard que j'ai perdu les chiens de vue. – Merde, ils sont où ? J'les cherche quelques secondes avant de les repérer, dehors. Le doberman essaie manifestement de bouffer un caillou bien trop gros pour lui – y a vraiment un truc qui tourne pas rond – et l'american staff est en train de se faire la malle. Faut croire qu'une fois la liberté à portée de main, ils en ont plus rien à foutre de nous. – Eh aide-moi à les choper ! Hors de question de les laisser filer. J'suis venu pour le doberman, je repartirai avec le doberman. Et l'autre aussi, parce qu'il a beau être flippant, il mérite pas de se faire taper dessus par un taré.

Alors je pars en chasse sans réfléchir, sans même vérifier si Igg me suit ou non. J'suis pas équipé pour : si l'un des deux décide de se retourner contre moi, j'ai absolument rien pour me défendre. Mais c'est le dernier de mes soucis, j'suis trop focalisé sur ma mission pour y réfléchir. Je leur cours après comme un con, les appelant avec cette voix gâteuse qu'utilisent les gens pour parler aux chiens – pourquoi on fait ça, franchement ? Je finis par réussir à m'approcher du doberman, sûrement parce que c'est le moins malin des deux. Je pense presque avoir gagné, quand j'entends grogner sur ma gauche. L'autre me fixe, babines retroussées sur ses crocs, un filet de bave qui lui échappe. J'bouge plus. – Igg ? J'ose ni gueuler, ni tourner la tête pour voir où il est. Si je fais quoi que ce soit, le chien va me sauter à la gorge, j'le sens. – Amène les croquettes. C'est le seul truc que j'ai pris le temps de planifier. J'ai acheté un gros paquet exprès pour l'occasion – de toute façon, faudra bien que je nourrisse mon futur chien. Et je garde espoir que le le molosse préfère les croquettes de luxe que moi. J'ai pas payé dix dollars pour rien.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out (igg)   who let the dogs out (igg) EmptyMer 21 Aoû - 23:22

T’haussais des épaules. « J’sais pas » T’étais venu avec Dom pour le principe, parce que tu ne disais jamais non, mais dans les faits tu n’avais pas spécialement envie de te faire croquer les fesses par un débile de chien. Si Dom avait envie de se choper des sales virus ou microbes, c’était son problème, pas le tien. C’était donc tout à fait logique que ce soit Dom qui se mouille le plus dans cette affaire, c’était lui qui voulait se racheter pour la mort du chien d’Earl, toi tu t’en foutais un peu même si tu faisais genre que non. Parce que ça ne se faisait pas trop d’être insensible à la mort d’un clebs. Genre ça vous rendait moins humains, mais la vérité, c’est que tu n’étais pas vraiment capable de ressentir quoi que ce soit. T’étais juste anesthésié de tout. A croire que ton coeur avait décidé de prendre ses cliques et ses claques pour des vacances au bout du monde, loin de toi et tes conneries. Peut-être que c’était ta manière de t’en sortir, ta façon de survivre en refusant de t’impliquer à quoique ce soit.
C’est donc le plus tranquillement du monde que tu regardais Dom faire le sale boulot, à sauter au dessus du grillage comme une belette avant de s’y raccrocher, de peur de se faire bouffer par le meilleur ami de l’homme. Une chose de certaine, ces clebs n’avaient pas compris que vous étiez venus les sauver. Toi, ça te faisait bien rigoler, mais en attendant, Dom risquait quand même de se faire salement amocher et s’il avait le malheur de poser un pied au sol, tu ne donnais pas cher de sa peau: c’était bien connu que les molosses avaient une faim gargantuesque ! Un bon petit steack de Dom, voilà qui referait leur soirée ! Un peu moins celle de ton ami par contre et comme tu l’aimais bien quand même, tu n’allais pas le laisser dans la merde. Et après, il osait te critiquer alors que t’étais un putain d’ami en or !
Te creusant la cervelle, tu commençais à croire que t’avais un radis dans le crâne et pourtant, tu finis par l’avoir, ta super idée. Revenant vers Dom d’un pas modérément dynamique, tu t’approchais de la grille pour lui demander sa clé. Et tu priais fort pour qu’il l’ait, parce que si tu savais ouvrir une voiture sans trop de mal, la démarrer était une autre affaire et ça te prendrait du temps, probablement plus longtemps que tiendrait Dom. Evidemment, ce dernier n’avait pas l’air ravi de ton idée, mais Dom n’était jamais content de rien quand ça venait de toi. « Si t’as mieux j’t’écoute, frère » grommelais-tu en passant tes doigts à travers la grille. Ce n’était pas facile, tu n’étais pas très adroit, mais tu ne lâchais pas le morceaux et dès que tes doigts se refermèrent sur la clé, tu esquissais un sourire béat.
Il ne te fallut pas beaucoup plus de temps avant de trottiner jusqu’à la voiture et la démarrer. Tu n’avais pas le permis et si tu avais déjà eu l’occasion de te retrouver derrière un volant, c’était rarement pour une aussi bonne cause que celle-ci. Autant dire que tu te fis plaisir d’appuyer sur l’accélérateur pour rentrer à folle allure dans le grillage. Tant pis la discrétion, tu gueulais un bon coup, tout heureux d’avoir l’occasion de faire une belle connerie.
Un sourire d’une oreille à l’autre, tu enclenchais la marche arrière comme un sauvage, manquant de peux de rentrer dans Dom au passage, mais ce n’était pas grave, tu ouvrais grand la voiture pour te pencher vers l’extérieur, checkant ton pote. Heureusement que Dom ne perdrait pas l’objectif des yeux et tu fis une grimace en haussant des épaules. « J’sais pas ? Mais t’es sur que tu veux celui-là ? » Evidemment que oui, c’était CE chien qu’il lui fallait. Voilà que tu te fis encore une fois engueuler alors tu levais la main. « Euh tu m’as pris pour ton serveur ou quoi ? » Oui, manifestement, il était déjà reparti en chasse et toi, tu te retrouvais comme un con à ne plus savoir quoi faire.
Heureusement que Dom était là pour te donner les directives même si de là où il était, tu ne l’entendais pas bien. « Quoi ? » Pourquoi est-ce qu’il ne parlait pas plus fort ? Fallait vraiment tout faire dans ce duo de merde, hein ? Te laissant retomber dans le siège de la voiture, tu fis gueuler le moteur, une fois, deux fois. Avec un peu de chance, le propriétaire des lieux allait se la ramener et rappeler ses monstres. « HEY T’IMAGINES, LE VIEUX DE LA CASSE SE RAMENE ET POUF, ARRET CARDIAQUE ? » Tu gueulais parce que Dom était loin et bizarrement, il n’avait pas envie de rigoler. Alors tant pis, tu soupirais avant de faire reculer ton bordel de bagnole, ce n’était pas grave si tu roulais dans le mauvais sens. En plus, foutus pour foutus, hein ? Au dernier moment, tu t’arrêtais à son niveau (sans le faucher, une fois encore, à ce stade ça méritait une médaille). « Mec, laisse tomber le clebs putain, demain s’tu veux on braque la fourrière j’sais pas, mais laisse tomber, tu vas encore te tuer ! » Histoire d’être convainquant, tu te décalais pour lui laisser l’accès au siège conducteur.
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Dom Riggs
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MessageSujet: Re: who let the dogs out (igg)   who let the dogs out (igg) EmptyJeu 22 Aoû - 20:15

– Si t’as mieux j’t’écoute, frère. Bien sûr que j'ai pas mieux. Et dans le fond, son idée est peut-être pas si nulle que ça – au moins, elle a le mérite d'être drôle. C'est pas de sa faute s'il n'est pas toujours le plus vif. Igg a le disque dur grillé, rongé par un malware qui s'y est installé y a des années déjà. L'addiction. C'est un sabotage intérieur, et parfois quand j'le regarde, j'me dis que c'est quand même du gâchis. Mais j'y peux pas grand-chose. Alors j'oublie.

Il finit par réussir à récupérer les clés, j'le sais parce qu'il a ce sourire débile, mais victorieux. J'le regarde faire et je lui gueule un peu dessus, stressé par les molosses qui continuent d'essayer de me mordre les fesses, complètement paniqué à l'idée de finir en pâtée pour chien. Heureusement, Igg met le turbo – littéralement. La voiture fonce violemment dans les grilles, ça s'écroule, ça fait un boucan monstrueux, ça détourne l'attention des clébards. J'les vois filer vers la sortie et je lâche enfin mon perchoir, les mains douloureuses d'être restées crispées si longtemps. Je félicite Igg même s'il manque de m'écraser en faisant marche arrière, et on se check avec la fierté de deux ados qui célèbrent leur rébellion tapageuse. Et on dirait déjà qu'il oublie pourquoi on est venus là en premier lieu, mais pas moi. Je veux ce foutu chien. – J’sais pas ? Mais t’es sûr que tu veux celui-là ? Il se fout de moi, là ? Je lui fais les gros yeux, pour montrer à quel point je désapprouve sa question. – On a pas fait tout ça pour rien frérot, moi j'pars pas sans mon doberman. Et déjà, j'lui dis de venir m'aider à choper les deux fuyards. Il râle dans mon dos, mais à vrai dire j'écoute pas ce qu'il dit, trop focalisé sur mon objectif premier. C'est un peu comme si j'étais dans un jeu vidéo, et qu'une mission m'avait été assignée. J'veux pas lâcher.

Mais je regrette rapidement mon choix, quand j'me retrouve au milieu des deux fauves. L'american staff a l'air vraiment décidé à me bouffer, alors que l'autre s'est un peu désintéressé de moi depuis qu'il est sorti. Ça ne me rassure qu'à moitié, parce que je sais qu'un seul coup de crocs pourrait suffire à faire de sacrés dégâts. Je m'imagine déjà avec une énorme cicatrice à vie, ou pire, la gorge à moitié dévorée, obligé d'avoir une assistance respiratoire, des perfusions, et toutes ces conneries. Et j'suis pas franchement rassuré en sachant qu'Igg est mon seul moyen d'éviter ça. J'essaie de parler doucement pour pas brusquer le monstre, parfaitement immobile, le cœur qui s'emballe tellement que j'dois pas être loin de l'infarctus. Mais cet idiot me fait sursauter quand il fait vrombir le moteur soudainement, sans prévenir. Le chien tourne la tête et j'me pense sauvé, mais ça ne dure qu'une seconde. Il se concentre sur moi à nouveau et je me recommence à jouer la statue, tellement tendu que mes muscles en deviennent douloureux. Et j'ai chaud, putain. – HEY T’IMAGINES, LE VIEUX DE LA CASSE SE RAMÈNE ET POUF, ARRÊT CARDIAQUE ? J'voudrais lui dire d'arrêter de beugler et de venir me filer un coup de main à la place, mais j'ose pas ouvrir la bouche. Et de toute façon, j'suis pas sûr que ça serve à quelque chose. Y a ce genre de moments, où j'ai l'impression qu'il ne capte pas vraiment ce que je lui raconte, comme s'il ne comprenait qu'un mot sur deux. Comme s'il était débile, alors qu'il l'est pas tant que ça finalement. J'mets toujours ça sur le dos de ses parents consanguins. Ils auraient dû faire comme tout le monde et chercher à pécho sur les applications de rencontre, au lieu de se rabattre sur un membre de leur propre fratrie. Connards de dégénérés. Connard d'Igg qui me fait encore faire un bond en reculant comme un malade, me frôlant presque. – WOW ÇA VA PAS ? Ma voix part un peu dans les aigus, trahissant la peur qui m'a provoqué un violent rush d'adrénaline. – Mec, laisse tomber le clebs putain, demain s’tu veux on braque la fourrière j’sais pas, mais laisse tomber, tu vas encore te tuer ! Je ne capte qu'à moitié ce qu'il raconte, et pour cause : le clebs enragé a l'air prêt à me sauter dessus.

J'vais mourir.

Affolé, j'me jette dans la voiture sans réfléchir – une chance qu'Igg se soit décalé et que le siège soit désormais libre. Je claque la portière juste à temps, un bruit sourd qui m'annonce que le chien a foncé droit dessus. Une seconde de plus, et c'était sur moi qu'il atterrissait. – Bordel de merde. Une main sur la poitrine, je souffle un grand coup, histoire de calmer un peu la panique qui s'est emparée de moi. Puis je me tourne vers mon copilote. – T'as vu ça ? C'est un putain d'taré ce clebs, un peu plus et il me bouffait ! Faut l'piquer, c'est pas possible. Mais le chien d'Earl me revient en tête et je regrette immédiatement mes mots. C'est pas comme ça que je vais annuler le mauvais karma que j'ai accumulé. – Enfin non c'pas sa faute, mais bon, t'as compris. D'un vague geste de la main, je balaie l'air comme pour effacer ce que j'ai dit, avant de jeter un œil par la fenêtre. Le fou furieux à quatre pattes est toujours là, à croire qu'il attend que je sorte pour finir sa sale besogne. J'sais pas ce que j'lui ai fait, mais on dirait bien qu'il fait une fixette sur moi. – Tu crois qu'les chiens peuvent être racistes ? J'vois pas meilleure explication. Moi j'viens gentiment pour le sortir de sa merde, et lui, il essaie de me déchiqueter. J'ai jamais vu une telle ingratitude.

Mais finalement, tout ça, on s'en fiche. Le seul moyen de donner un sens à cette soirée chaotique, c'est de repartir avec le doberman. J'étais partant pour embarquer les deux, mais j'veux pas d'un chien cinglé, alors tant pis pour l'autre. Je me contenterai de celui qui est stupide.

Je fais marche arrière et je baisse la vitre, me mettant à siffler et à faire des bruits de bouche pour attirer l'attention du doberman. Il finit par lever la tête, alors que l'autre malade arrive déjà à notre hauteur en grognant. – Oh mais ta gueule toi, tu fais chier. Je râle et lui fais signe de partir, mais bien évidemment, ça marche pas du tout. Je souffle, avant de me contorsionner sur mon siège pour attraper le paquet de croquettes laissé à l'arrière. Je l'agite, et vu la façon dont le doberman se met à me regarder, il a très bien compris de quoi il s'agissait. J'ai son intérêt. Mais l'autre reste planté devant ma portière comme un con, les babines toujours retroussées. – Sérieux, c'quoi son souci ? Sourcils froncés, je finis par regarder Igg, secouant la tête avant de lui tendre le paquet de croquettes. – T'sais quoi, on va inverser. J'vais distraire ce malade vu qu'il veut pas me lâcher, et pendant ce temps, t'essaies d'attirer l'autre, ok ? Il a l'air gentil en vrai, t'inquiètes. En tous cas, depuis qu'on a ouvert la grille, il n'essaie plus du tout de me bouffer. Alors c'est plutôt bon signe. Et sans vraiment attendre de savoir si Igg est d'accord, j'lui colle les croquettes dans les bras, me penchant vers l'american staff d'un air résigné. – À nous deux mon pote. Je sors un bras, tendu le plus haut possible pour être sûr qu'il puisse pas l'attraper, et j'agite les doigts. Ça devrait l'occuper un moment. Assez pour qu'Igg puisse appâter l'autre tranquillement, en théorie.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out (igg)   who let the dogs out (igg) EmptyDim 27 Oct - 19:36

Le pire dans l’histoire, c’est que tu voulais vraiment l’aider Dom. T’étais pas un crevard, quoiqu’il puisse en penser. Merde quoi, c’était vraiment nulle comme fin, que de se faire croquer par un clebs, surtout quand il voulait l’adopter. En même temps, c’était un peu con comme idée, même si tu ne voulais pas le lui dire, Dom il était toujours persuadé d’être le plus malin de vous deux. Ça lui ferait de la peine. En plus, il dirait certainement que t’étais définitivement trop con pour comprendre. C’était peut-être vrai au fond: tu ne comprenais pas son obstination à sauver ce foutu chien, tout ça parce que celui d’Earl était mort. Cramé par sa faute, ce serait bien de le rappeler. Non parce que toi, tu n’étais pas pour, à la base ! Tu ne voulais pas foutre le feu à la baraque, il avait insisté. Voilà le résultat. Comme quoi, avec Dom aux commandes, ce n’était pas forcément mieux. Mais pas non plus une raison suffisante pour le laisser dans la merde, alors tu lui tirais les clés de la poche pour aller récupérer la bagnole. C’était la seule idée qui t’étais venue, la seule manière que tu avais trouvé pour le sortir de cette merde. Ça fonctionnait toujours dans les films.
Comme quoi, ceux qui disaient que la télévision vous foutait que des conneries en tête, ils n’y connaissaient rien ! Certes, la bagnole avait morflé, mais au moins ton pote était encore en un seul morceau. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais non. Dom n’avait toujours pas oublié son idée et tu soupirais un peu. « La prochaine fois, adopte une perruche, ok ? » Apparemment, Dom était encore plus débile que tu le croyais. C’était peut-être pour ça que tu l’aimais bien, il avait beau être plus vieux que toi, l’herbe ne lui avait pas non plus fait du bien, quoiqu’on en dise. Trop de peace and love, c’était dangereux pour la santé. Tu n’allais quand même pas le lui apprendre, si ?
Tu le regardes faire en inspirant profondément, gonflant tes poumons d’air pur. C’est qu’il n’avait pas peur en plus, à marcher droit vers les deux monstres, sans se soucier de se faire niaquer le cul. « Il va’s faire massacrer » soufflais-tu avant de redémarrer le moteur en abusant un poil sur l’accélérateur. En même temps, t’avais jamais passé le permis toi. Ça te fait rire et tu sors la tête pour lui partager ta pensée. Bizarrement, Dom trouvait ça moins drôle et il ne répondit même pas, trop occupé à essayer de se la jouer ami des bêtes. Tant pis, tu fis reculer la bagnole, un peu vite, jusqu’à lui, passant à ça de le renverser. Mais Hey, ce n’était pas arrivé ! Pourquoi en faire une affaire d’état ? « Mais t’inquiète, je gère ! Allez monte ! »
Bizarrement, Dom fit moins le malin et brusquement, il cessa de négocier pour sauter à bord de la bagnole. Une chance que tu lui ai laissé de la place, manquerait plus que tu finisses écrasé sous son poids. Sans être gros, Dom était néanmoins plus grand et costaud que toi, ce n’était pas bien difficile.
Tu ricanais dans ton coin, te passant la main sur le visage en tirant un peu sur ton bonnet avant de le remettre en place. Un choc contre la portière te fit rire de plus belle avant de te pencher par dessus Dom pour regarder par sa fenêtre, un grand sourire d’une oreille à l’autre. « Putain mais c’est un psychopathe c’ui là ! » Tu te redressais avant que Dom ne s’imagine des choses avant de te laisser retomber sur ton siège. « Bah si tu veux, on peut lui rouler dessus »[/color][/b] proposais-tu, pas si sérieux que ça. Non parce que tu commençais à le connaître Dom, après il voudrait sauver un autre chien en guide de pénitence et après, ce serait sans fin cette histoire. « Raciste j’pense pas, très con par contre y’a pas d’doutes » confirmais-tu et pensant en avoir terminé pour ce soir, tu attrapais ton paquet de clopes, en attendant d’avoir mieux. Tu commençais d’ailleurs à y penser avec une certaine hâte, sauf que Dom ne semblait pas du même avis. Le voilà qu’il baissait la vitre en faisant des bruits bizarres. « J’ai rien fait ! » Lançais-tu sur la défensive avant de comprendre qu’il causait au chien. Tu soufflais la fumée, le regardant faire d’un air distrait. Des croquettes ? Oui des croquettes, et voilà qu’il te les fourrait déjà dans les mains. « Mais mec ? J’suis supposé faire quoi ? » Ouais, t’étais pas franchement l’ami des bêtes toi, tu ne murmurais pas à l’oreilles des chiens ! Le truc, c’est que tu n’avais pas franchement le choix. Tu dévisageais quand même quelques secondes Dom qui mettait son bras en péril et dans ta tête, tu te dis qu’il était vraiment très con ce gars. Tu soufflais par le nez avant d’attraper le paquet de croquettes et ouvrir ta propre fenêtre pour balancer une poignée de ces dernières à l’attention du dobermann « Eh ducon, viens bouffer ».
Heureusement, ce dernier n’avait pas l’air désintéressé et le voilà qui trottait de ton côté. Un long frisson te traversa l’échine. Tu n’étais pas franchement rassuré par la présence du monstre près de la bagnole, mais tu n’aurais pas à ta paix tant que Dom ne l’aurait pas. « Donne moi ton pull » indiquais-tu à l’adresse de Dom. « Allez bouge toi, je vais lui balancer la gavée de croquettes et pendant qu’il bouffera, faudra lui sauter dessus. » Et qui devrait s’y coller ? Bordel, tu détestais ta vie parfois. « Je te jure s’il me mord, je vais chercher le flingue d’Earl et je le bute et toi avec d’ailleurs » Non parce que t’avais moyennement envie de te faire déchiqueter et tu commençais à te dire que cette histoire allait mal, très mal finir.
— MAIS C’EST QUOI CE BORDEL ?
La voix provenait de la casse et avant même que vous ne puissiez réagir, la détonation d’une carabine se fit entendre. « Merde !! » ça ne n’était pas prévu, même si au fond, c’était prévisible. Alors tant pis, tu ouvrais la porte pour sauter dehors et sans vraiment savoir comment, tu sautais sur le clebs qui, effrayé, te chiquait le pull en jappant. « Toi ta gueule ! » Grognais-tu en le jetant tant bien que mal sur la banquette arrière avant de le rejoindre. Sans doute la pire décision de ta vie.




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Dom Riggs
Dom Riggs

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who let the dogs out (igg) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : sourire aussi éclatant que charmeur | toujours bien sappé, porte beaucoup de bijoux (bagues, chaînes, gourmette, une boucle d'oreille) | souvent une odeur de weed qui plane | quelques tatouages | cicatrice au niveau du poumon gauche (poignardé) | constamment en train de se marrer
meilleur kebabier de Detroit
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j'arrose la tombe de mon enfance mais
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MessageSujet: Re: who let the dogs out (igg)   who let the dogs out (igg) EmptyLun 28 Oct - 14:07

– La prochaine fois, adopte une perruche, ok ? Une perruche ? Franchement, qui adopte une perruche ? Pas moi, ça c'est certain. Je saurais pas quoi en faire, surtout que ça n'sert pas à grand-chose à part donner des coups de bec et chier de partout. J'vois vraiment pas l'intérêt d'avoir ça chez soi. Un chien c'est utile, on peut lui apprendre plein de trucs, jouer, s'en servir de garde du corps et frimer avec s'il a assez de classe. Mais vraiment un piaf, j'vois pas. En plus y a quelque chose de dérangeant dans leurs sales petits yeux de fourbes. J'suis presque sûr qu'il existe même un film d'horreur où ils bouffent tout le monde, quelque chose comme ça. – C'est toi la perruche. Et qu'on soit clairs : c'est une insulte. Mais dans le fond, je m'en fiche de ses histoires de volaille. Je veux juste ce putain de chien.

La suite a des airs de sketch un peu foireux, entre moi qui tente d'amadouer les bêtes et Igg qui manque de m'écraser parce qu'il sait pas conduire. J'ai vraiment pas choisi le bon partenaire pour cette mission à haut risque. J'aurais mieux fait de prendre Deandre, il est vachement plus efficace. Mais il est aussi vachement moins sympa, donc il n'aurait jamais accepté. Alors finalement, Igg, c'est peut-être pas si terrible. – Mais t’inquiètes, je gère ! Allez monte ! Il gère rien du tout. Mais j'me fais pas prier pour obéir, parce que l'autre molosse est sur le point de me bondir dessus et que j'ai pas prévu de finir ma soirée à la morgue. Sauvé in extremis, j'entends le choc sur la portière qui m'indique à quel point j'suis passé près de me faire déchiqueter. – Putain mais c’est un psychopathe c’ui là ! Oui, et pas qu'un peu. J'le regarde par la fenêtre en secouant la tête, pendant qu'Igg retrouve sa place sur le siège passager. – Bah si tu veux, on peut lui rouler dessus. Pardon ? Je tourne la tête vers lui vivement, l'air indigné. – Espèce de malade ! On tue pas les chiens ok ? Si on fait tout ça, c'est justement pour compenser avec la mort de celui d'Earl. À croire qu'il n'a vraiment rien compris à tout ce que j'ai essayé de lui expliquer, ce p'tit con. Ça me désespère.

On s'accorde finalement à dire que l'american staff est un connard – comme quoi, même les animaux sont pas épargnés par ce genre de tare. Alors tant pis pour lui, il restera dans sa misère. Mes envies de sauvetage se concentrent uniquement sur le doberman. C'est lui que j'essaie d'attirer en sifflant et multipliant les bruits de bouche, mais encore une fois, c'est l'autre qui vient à ma rencontre, tous crocs dehors. Il commence sérieusement à m'emmerder. Pas le choix : faut changer de tactique. C'est Igg qui devra choper l'autre, pendant que je m'occupe de retenir l'attention de celui-là. J'lui file les croquettes pour l'aider dans sa besogne. – Mais mec ? J’suis supposé faire quoi ? Faut vraiment tout lui expliquer. C'est fatigant. – Ben tu lui donnes à bouffer pour qu'il vienne, t'es con ou quoi ? Ça me paraît pourtant simple comme plan. Efficace je sais pas trop, on verra bien s'il arrive à s'en sortir entier. De toute façon on est dans la même merde, chacun un molosse, chacun sa vie entre les mains de Dieu ou on n'sait trop qui. On peut même dire qu'il est mieux loti que moi ; au moins le sien est un peu débile, alors que le mien est juste un putain d'enragé. Si j'avais pu inverser les rôles, clairement, je l'aurais fait.

Showtime.

Je l'entends s'atteler à sa tâche pendant que j'en fais de même, me mettant à parler au clébard, un bras tendu par la fenêtre. Ça fonctionne pas trop mal. Il essaie de me choper et je m'applique à lui expliquer à quel point c'est un psychopathe. Jusqu'à ce qu'Igg ouvre la bouche. – Donne moi ton pull. – Hein ? – Allez bouge toi, je vais lui balancer la gavée de croquettes et pendant qu’il bouffera, faudra lui sauter dessus. J'suis pas vraiment sûr de cette idée mais je bronche pas, parce que le temps presse et que j'suis pas à un pull près. Mais j'ai à peine retiré le bras gauche de mon sweat que l'american staff capte l'arnaque, et commence déjà à s'éloigner. – Ah non ! EH ! J'ignore Igg qui me fait des menaces de mort à côté, trop préoccupé par le monstre qui s'apprête à faire le tour de la voiture. – REVIENS ! Il s'en fout. Fait chier. À contrecœur, j'ouvre la fenêtre en grand et je penche mon buste à l'extérieur pour qu'il puisse bien me voir, tapant la main sur la portière pour l'attirer. Ça marche super bien. Tellement qu'il me fonce droit dessus et que j'ai pas le temps de me remettre à l'abri. Je sens ses crocs s'enfoncer dans mon bras, m'arrachant un cri de douleur alors que j'me mets à le secouer bêtement. Mais ses mâchoires se sont refermées comme un étau sur moi, bien trop fortes pour que je puisse m'y soustraire. – PUTAIN DE MEEEERDE ! LÂCHE ! Je m'imagine déjà rentrer avec un moignon à la place du bras. – MAIS C’EST QUOI CE BORDEL ? On est foutus. Je panique et m'agite deux fois plus, ne faisant qu'aggraver ma situation. – LÂÂÂCHE ! ENCULÉ ! Une détonation retentit et me file un mini arrêt cardiaque, alors que la pression sur mon bras disparaît soudainement. J'suis pas le seul à avoir flippé : le chien m'a lâché sous le coup de la surprise. Merci Seigneur.

Je bascule à l'intérieur de la caisse à nouveau, hors de portée, utilisant mon bras valide pour remonter la vitre tant bien que mal. J'me tourne juste à temps pour voir Igg balancer le doberman sur la banquette arrière et grimper à sa suite. Parfait.

On. Se. Casse.

J'enclenche la marche-arrière et je fais un demi-tour brutal, avant de repartir en trombe. De nouveaux coups de feu résonnent derrière nous, et y en a même un qui réussit à atteindre la voiture, explosant le pare-brise arrière. – PUTAIN ! J'me baisse par réflexe, la tête rentrée entre les épaules, accélérant comme un malade pour nous éloigner de la casse le plus vite possible. Ma main droite sur le volant, mon bras gauche ramené contre mon torse, le sweat à moitié retiré, du sang qui s'étale un peu partout. J'ose même pas regarder l'ampleur des dégâts. Et surtout, là tout de suite, je m'en fous un peu. – ON A RÉUSSI ! J'me mets à rire en lâchant des cris de victoire, l'impression d'être défoncé à l'adrénaline qui me fait oublier la douleur. Cette soirée est géniale.

Jetant un œil dans le rétroviseur, j'aperçois Igg qui n'a pas l'air franchement rassuré par la présence du doberman à côté de lui. Mais au moins, les deux ont l'air toujours entiers et vivants. C'est déjà pas mal. – Yo ça va derrière ? J'espère qu'il a réussi à éviter les coups de crocs, lui. – File-lui le paquet de croquettes, comme ça t'es tranquille. S'il faut choisir entre une possible indigestion du clebs et le risque de se faire dévorer, je pense qu'on est tous d'accord pour dire que la première option est la meilleure. – Azy t'sais quoi, on va aller à Mexicantown, comme ça j'descends chez mon pote, Deandre va être ravi de me voir, j'prends le clebs et j'te donne la voiture. Elle appartient à un autre de mes potes, mais vu l'état dans lequel Igg l'a mise en fonçant dans les grilles, j'peux pas la lui ramener. L'avantage, c'est qu'il sait pas que je la lui ai empruntée. – Pense juste à t'en débarrasser fissa ou à changer les plaques s'tu veux la garder. Parce qu'elle sera vite déclarée volée, et le but c'est pas non plus qu'il finisse en taule. Mais s'il essaie de la revendre pour pièces, il devrait pouvoir en tirer un peu de thunes. – T'as géré donc c'est cadeau. Même si la mission a été franchement chaotique, on est parvenus à récupérer le chien et c'est tout ce qui compte pour moi. Tout travail mérite salaire.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out (igg)   who let the dogs out (igg) EmptyMar 19 Nov - 22:31

C’est toi la perruche. Tu le regardes un moment sans rien dire avec ton regard torve, cherchant à comprendre s’il y avait une chute à cette vanne pourrie. Non parce que Dom t’avait déjà habitué à mieux que ça, alors tu attendais la suite, mais elle n’arrivait pas alors tu finis par faire une drôle de tête, l’air de dire qu’il était pire que ce que tu t’étais imaginé. Et ce qui était drôle, c’est qu'il devait sans doute penser la même chose de toi. En vérité, vous sembliez surtout être deux imbéciles vu la tournure de la soirée. Et même toi tu commençais à te dire que ce projet d’adoption craignait un max vu le nombre de difficultés que vous deviez surmonter avant d’atteindre le saint-graal. Le pire, c’est que tu te donnais vraiment du mal pour aider, mais t’avais pas la fibre de l’ami des bêtes, c’était un fait. Ni l’ami du permis de conduire d’ailleurs vu le nombres de fois où Dom était à ça de finir sous tes roues. Et maintenant que tu venais d’acquérir cette compétence, ce salaud t’engueulait. Toi tu ne la trouvais pas si mal, cette idée d’écraser le fou-furieux de chien, mais comme d’habitude, Dom n’était pas de ton avis. Une chose de certaine, lui et Ash pouvaient se donner la main, quand il s’agissait de t’engueuler ! A croire qu’ils jouaient au papa et à la maman dans ton dos.
En attendant, tu te retrouvais avec des missions à la con et tu te pliais aux exigences de ton pote, te demandant sérieusement s’il n’était pas temps de changer d’amis, parce que t’envoyer à la mort, ce n’était pas très amical comme attitude de la part de Dom, et il ne savait même pas se montrer reconnaissant pour ton aide. Allez savoir pourquoi tu restais là, à attirer l’attention du doberman jusqu’à finalement l’attraper de gré ou de force. Tant pis, au pire il t’arracherait la gueule, ou une main. Sans plus réfléchir, t’embarquais le clebs en le serrant contre toi avant de te jeter sur la banquette arrière tandis que Dom démarrait en trombe.
Même le chien semblait vous trouver cons. Mais comme il l’était aussi, ça ne comptait pas.
Le type de la casse vous canardait de plomb, mais une chose de certaine, Dom conduisait mieux que toi et ni d’une ni deux, vous étiez loin, à foncer comme des malades sans vraiment regarder devant vous. Enfin toi en l’occurence, tu surveillais l’otage, une jambe repliée contre ton torse, prêt à claquer ta semelle dans sa mâchoire s’il lui venait l’idée de te croquer. « Oué oué ça va. » que tu t’entendis répondre d’une voix mal-assurée. « Y’a plus d’croquettes, faut passer à Walmart » annonçais-tu avant de lever le nez vers Dom à l’évocation de son plan. Ouais d’accord, mais toi t’avais pas envie de marcher depuis Mexican Town jusqu’à North End, hein. La suite eut quand même de quoi te faire arquer les sourcils. « Tu me donnes ta voiture toute défoncée ? T’es un de ces gars mec ! » Ricanais-tu. Le pire c’est qu’il était sérieux, il s’attendait presque à un merci. Genre elle était à lui à la base ? T’y crois moyen. Tu n’as pourtant plus la force de réclamer alors tu te calais dans le siège arrière, laissant Dom conduire.
« J’ai l’impression qu’à chaque fois qu’on se voit, il se passe des trucs de malade. Moi c’est fini, je me défonce plus avec toi hein ! Après t’as toujours des idées de merde. »
Ceci dit, grace à ses idées de merde, tu avais récupéré une carabine et maintenant une voiture. Au fond, tu ne t’en sortais pas si mal dans l’histoire.
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