Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 nightcall (nino)

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Nino Ernaez
Nino Ernaez

Feuille de personnage
nightcall (nino) - Page 2 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : L'allure maigrichonne mais les muscles tendus de nervosité, un sourire à décrocher des coeurs et parfois, dans son ombre, une petite poule qu'il promène en laisse.
judas
bolossage du staff : nightcall (nino) - Page 2 1heo99
Messages : 973
pseudo : mathie (miserunt)
crédits : miserunt (avatar), pinterest + moi (img profil), moonschild (signature) ; moi (icon)
nightcall (nino) - Page 2 1wUubSba_o
- - J'AI COURU DANS MON CERVEAU,
JUSQU'AU FOND DE MON ÊTRE.


Points : 73
avatar : alan soule
âge : 20 ans
statut : père célibataire, n'a malheureusement pas le droit de voir son fils comme il le voudrait (mère vipère).
quartier : il vit dans mexicantown, un petit appartement qu'il loue tout seul au dernier étage d'un petit immeuble qui s'élève au-dessus d'un des nombreux bars latinos du coin. il partage néanmoins ce petit espace avec rosie, sa poule.
https://crocodilegames.forumactif.com/t89-nino-ernaez#135 https://crocodilegames.forumactif.com/t157-nino-ernaez https://crocodilegames.forumactif.com/t88-p-e-r-d-i-t-i-o-n

nightcall (nino) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: nightcall (nino)   nightcall (nino) - Page 2 EmptyLun 29 Juin - 11:29

Non, mais maintenant que tu l’dis, t’as quand même une sale tronche. J'aurais préféré qu'elle continue à ne pas s'en rendre compte. Qu'elle reste obnubilée par elle-même, ses propres problèmes, qu'elle reste concentrée sur Felix. Au moins pour ce soir, au moins pour cette nuit. Ça m'aurait fait gagner quelques heures. Je me sens à découvert et ça m'agace. L'idée de paraître faible, abimé, ça a quelque chose d'insupportable. Ça vient piquer mon égo assez violemment. Pourtant, ce n'est que Rosa. Elle connait quasiment tout de moi, elle m'a vu dans tous mes états. Mais encore jamais celui-là, surtout pas pour cette raison.

Je me contente de hausser vaguement les épaules, faisant mine un instant d'être happé par la télévision. Quelques secondes s'écoulent avant que je cède et passe aux aveux. Si on peut réellement parler d'aveux. J'invente la première chose qui me passe par la tête et qui me semble un minimum crédible. Je me base sur un truc à peu près vrai, histoire de ne pas trop m'embrouiller si elle venait à me reposer des questions dessus plus tard. Tout ce que j'espère, c'est qu'elle ne parlera jamais de ça avec Malcolm, sinon je suis mal. Elle m'en voudra à mort de lui avoir menti, surtout pour une raison aussi conne que ma fierté.

T’as des emmerdes avec le foutu Black Crew ? Mais putain Nino c’est… Je grince un peu des dents et ne la regarde plus. Je n'ai pas envie d'entendre la moindre remontrance, pas pour un truc faux. Pas maintenant, pas au beau milieu de la nuit, pas alors que mon dos brûle plus que jamais. — Et après c’est MOI qui fais d’la merde ? Elle ne peut pas savoir, je ne peux pas lui en vouloir en théorie. Mais ma réaction est immédiate, viscérale. Impossible de la maitriser. Je me redresse légèrement sur le canapé et lève les yeux vers elle, la foudroyant du regard. — La ferme Rosa ! Tu sais rien d'l'histoire, j'y suis pour rien, ok ? J'ai pas fait d'la merde. Le besoin de me défendre est plus fort que tout. Pourtant, au fond, elle n'a pas totalement tort. Même si ça n'a rien à voir, j'ai bien fait de la merde avec un membre du Black Crew il y a quelques mois de ça. Sacrément de la merde même. La faute à Malcolm, il m'avait énervé.

Je finis par lui avouer pour l'état de mon dos catastrophique parce que je n'ai pas réussi à le soigner correctement. Elle me fixe en silence, mais elle n'a pas besoin d'ouvrir la bouche pour que je comprenne ce qu'elle pense. Elle doit me maudire à cet instant d'avoir laissé ma situation empirer. J'ai envie de lui dire que si elle ne m'avait pas laissé tomber il y a quelques années de ça j'aurais pu lui demander de l'aide plus facilement. Mais je m'abstiens, avant tout parce que c'est faux. Je sais, au fond, que ça n'aurait rien changé. Je n'ai même pas demandé à Malcolm de m'aider alors que ma fierté est moins prononcée face à lui qu'à elle.

Alors, pour combler le silence - et pour qu'on arrête de parler de moi - je lui demande si elle sait s'occuper des tâches de sang. J'ai déjà essayé de laver mes fringues au début, mais certaines tâches ne partent pas. Dans d'autres circonstances, j'aurai pu demander à ma mère de s'en occuper. Mais n'ayant plus le droit de la voir pour le moment, je suis coincé. — Mais tu te moques de moi là ? Je hausse un sourcil, silencieux. Non. Elle s'agace, gesticule un peu, je soutiens son regard ; impassible. — Ce sont les tâches de sang sur tes vêtements ta seule préoccupation, vraiment ? Je roule des yeux, comme un gamin insolent. J'essaye désespérément de minimiser les choses, mais ça ne prend pas. — Bah sachant que tous mes fringues sont tâchés quasiment, ouais, ça me préoccupe pas mal. Je défis son regard comme un ado en pleine crise. Elle a l'air exaspérée, comme une mère qui ne saurait plus quoi faire de son gosse. Elle finit par agiter ses bras et retourner dans la chambre en râlant. Pendant un instant, je me dis que j'ai gagné pour cette nuit. Qu'elle est trop fatiguée et qu'elle abandonne.

Quelle erreur.

Je le comprends bien vite en l'entendant fouiller dans la salle-de-bain et je sais déjà ce qu'elle y fait. Je ne vais pas y échapper. Je me crispe, contrarié. Mon regard qui dévie vers la porte d'entrée pendant une seconde, avec l'envie irrésistible de prendre mes jambes à mon cou et m'éclipser avant qu'elle ne revienne.

Mais ce serait ridicule.
Et je suis crevé.
Et elle serait capable de me poursuivre à travers toute la ville.

Je souffle longuement, dépité et me résigne à garder mon cul vissé dans mon canapé en attendant qu'elle revienne.

Montre-moi ton dos. Mais je n'obtempère pas. Je me remets à fixer la télé et l'ignore en guise de refus. Hors de question qu'elle voit quoi que ce soit, elle risquerait de soupçonner des choses. Ou peut-être que je suis juste parano. Mais ça va se voir, non, que ça ne ressemble en rien à un passage à tabac d'une bande adverse ? Ni à des coups de lames. Quoi que, vu l'état avancé de mon infection, je ne suis pas convaincu que ça ressemble encore à quoi que ce soit finalement.

Elle insiste, sans grande surprise. — Tu peux pas laisser ça comme ça Nino, ça va jamais guérir si tu t’en occupes pas correctement ! Je souffle par le nez, contrarié. — Ça finira bien par guérir un jour. Que je grogne tout bas, toujours sans la regarder et plein de mauvaise foi. Je n'ai pas envie de voir son air sévère, ni les reproches dans ses yeux.

Elle se radoucit finalement et vient s'asseoir à côté de moi, comme pour marquer une trêve. Je la laisse faire, mais continue de regarder l'écran devant moi. — Pour tes vêtements, tu pourras les laisser dans la salle de bain, je regarderai demain. Sa voix est bien plus conciliante, comme si elle tentait un pas vers moi. Je lui en veux presque pour ça, parce que j'aurais préféré qu'elle continue de s'énerver, ça m'aurait donné une bonne excuse pour en faire de même et lui tenir tête.

Là, elle me laisse seul face à mon obstination. Et je me sens stupide.

Ok. Merci. Que je souffle tout bas, encore un peu boudeur.

Quelques secondes s'écoulent, je pèse le pour et le contre. La liste des contres est interminable. Et je n'ai qu'un seul pour : avoir moins mal. Je me demande un instant si ça vaut vraiment la peine de braver tous les contres juste pour ça. Et comme pour me rappeler à l'ordre, la brûlure semble s'intensifier subitement dans mon dos. Faut que je me soigne, elle a raison, je sais bien. Je ferme les yeux une seconde et soupire bruyamment avant de me lever. Je me tourne, histoire de lui faire face et de retarder le plus possible le moment de la confrontation entre elle et mon dos.

Péniblement, je retire ce que je porte. Je mets du temps, fais des pauses, me contorsionne comme je peux pour que ce soit le moins douloureux possible. Je serre les dents pour retenir quelques râles, ne voulant pas passer pour une chochotte devant elle. Juste au cas ou, je lui lance un regard noir, comme pour la décourager de me proposer son aide. Je n'ai pas besoin d'aide. Je me répète ça en boucle dans ma tête, comme si ça allait pouvoir changer quoi que ce soit.

Je finis par retirer toutes mes couches, me retrouvant torse nu face à elle. Je roule en boule mes fringues et balance rapidement, un peu nerveux. — Pas de remarques, pas d'questions. Contente-toi de désinfecter et faire tes trucs, ok ? Je n'attends pas sa réponse, pour lui montrer qu'elle n'a pas d'autres choix que d'accepter. Je pivote rapidement et reviens m'asseoir à côté d'elle, lui laissant une vue totale de mon dos.

Les plaies partent du bas du dos et remontent jusque dans ma nuque. Se mélangent hématomes, plaies ouvertes infectées et quelques croûtes pour les zones qui ont réussi à cicatriser un peu. Je n'ai aucune idée de la gueule que ça a, j'essayais de me prendre en photo au début pour voir. Et en voyant que ça empirait, j'ai préféré arrêter et vivre dans le déni.

Fais ça vite, j'suis claqué j'ai envie d'aller me pieuter.

J'essaye de la presser, de l'empêcher de parler aussi. Je veux juste qu'elle fasse ce qu'elle a à faire et basta. Après, on ira se coucher. Peut-être que je profiterai du fait qu'elle est au courant maintenant pour venir dans le lit finalement. Je serais mieux là-bas. Faudra pas trop qu'elle bouge cependant.
Revenir en haut Aller en bas
Rosalia Flores
Rosalia Flores
- Whisper in my ear -
Messages : 319
pseudo : bangkok.
crédits : doom days (av), soldiers eyes, strangeHell.
Then it went dark
nightcall (nino) - Page 2 Original
and it rained, it rained, it rained

Points : 35
avatar : tashi rodriguez.
âge : 19 ans.
statut : liberté absolue.
quartier : mexicantown.

nightcall (nino) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: nightcall (nino)   nightcall (nino) - Page 2 EmptyLun 6 Juil - 23:12

C’est dans ces moments là que Rosalia réalise la distance qu’il existe encore entre Nino et elle. Cette distance causée par des histoires d’égo, par une volonté d’indépendance qui a mené à un véritable désastre familial. S’ils s’étaient parfois revus ces derniers temps, tout n’était pas effacé. Ce temps passé sans se voir, cette amitié malmenée bien trop longtemps. Et elle s’en veut, Rosa. Elle se dit que peut-être, s’ils avaient encore été amis comme ils l’ont été un jour, elle aurait pu l’aider. Elle doutait que Nino serait venu lui demander de l’aide, bien trop fier pour cela, mais elle aurait vu que quelque chose était différent chez lui, qu’il était tracassé par des problèmes et elle aurait pu réagir plus tôt. Mais ce n’était pas le cas. Ils étaient encore trop éloignés pour qu’elle ait pu voir quoi que ce soit, et les soucis qu’elle rencontrait elle-même l’avait tellement obnubilé qu’elle en avait oublié le monde qui existait autour d’elle et qui n’avait pas cesser de tourner, lui. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de s’emporter, miroir des reproches qu’il lui avait adressé sans savoir un peu plus tôt. « Comment j’pourrais savoir ce qui est arrivé ? Tu m’dis rien ! » Elle avait même l’impression de s’ouvrir plus que lui, ce qui n’était pas réellement étonnant finalement. Nino avait toujours su la mettre en confiance, suffisamment en tout cas pour qu’elle ne se livre naturellement. « Toi non plus, tu sais pas tout, et ça t’empêche pas d’juger. » Les reproches qui se mélangent dans un tourbillon qui reflète l’état de ses émotions face à ce qu’elle apprenait ce soir-là.

Mais bien vite, l’envie de l’aider prend le dessus, même quand l’agacement et l’incompréhension se mêlent face aux préoccupations superficielles de Nino. Elle se contente de partir à la recherche du nécessaire pour l’aider à guérir, ou plutôt, pour limiter les dégâts face à cette blessure négligée. Forcément, le latino s’obstine, refuse son aide. La brune en vient à une forme de chantage – s’il la laisse faire, elle s’occupera de ses vêtements. C’est ridicule, comme procédé, il devrait simplement accepter. Mais elle le connaît suffisamment pour comprendre que si elle ne lâche pas de leste, il ne le fera pas non plus. Même comme ça, alors qu’il s’adoucit un peu, il reste hésitant. Ils se ressemblent à ce sujet – la fierté qui empêche de réclamer l’aide dont on a besoin, l’obstination à se débrouiller seul même dans les pires situations. Enfin, il semble capituler, au plus grand soulagement de Rosalia qui se voyait déjà le harceler jusqu’à ce qu’il ne cède. La fatigue était sans doute son alliée sur ce coup-là. A en juger par la tête de Nino, il devait avoir hâte de se reposer, et passer sa nuit à repousser l’aide de Rosa ne devait pas faire partie de ses plans. Il se lève, se débarrasse de son haut qu’il balance plus loin en lui faisant face. Elle craint de faire face à son dos quand elle réalise qu’il ne fait que retarder le moment. Elle soupire mais hoche la tête. Toute remarque ne ferait que résulter en conflit et ce n’était pas ce qu’elle voulait. Pas maintenant, en tout cas. Enfin, Nino s’assoit, se tourne pour lui présenter son dos.

La vision qui s’offre à elle lui retourne l’estomac. Les plaies sont nombreuses, et si quelques-unes semblent avoir cicatrisées, la plupart sont infectées. Pendant un instant, la colère s’empare d’elle. Colère contre ceux qui avaient osé lever la main sur lui, ceux qui lui avaient fait mal au point d’avoir laissé leur empreinte sur son dos. Colère contre Nino, aussi, qui avait laissé la situation traîner et empirer, au point de se mettre en danger. Elle se mord les lèvres si fort pour se retenir d’exploser que sa lèvre saigne. Si elle craque, il ne la laissera plus approcher, et l’infection pourra aller plus loin encore. Elle prend une grande inspiration alors qu’il reprend la parole. Rosa lève les yeux au ciel face au ton autoritaire qu’il emprunte. « Mais bien sûr, votre altesse. Je voudrais pas te faire perdre de précieuses minutes de sommeil en essayant de te soigner. » se moque-t-elle, alors qu’elle avait plutôt envie de lui hurler dessus pour qu’il réalise son inconscience. Un autre moment, peut-être. D’abord, elle devait s’occuper de lui. Alors, elle s’empare d’une compresse sur laquelle elle verse de l’antiseptique. Elle marque une courte pause alors qu’elle se tourne vers le dos. « Ça risque de piquer. » Elle prévient alors qu’il doit sans doute s’en douter. En temps normal, désinfecter une plaie était déjà douloureux ; une plaie infectée devait être encore plus désagréable à traiter. Rosalia ne perd pas plus de temps et se met au travail. Elle essaie d’être délicate pour ne pas lui faire plus mal que nécessaire alors qu’elle applique la compresse sur certaines plaies avant d’en changer, et ce pendant quelques minutes. « ..Désolée. » qu’elle murmure quand elle réalise la douleur qu’il doit éprouver. Elle ne s’arrête pas pour autant, traite avec un peu plus d’attention les plaies les plus atteintes. C’est en les observant qu’elle remarque la forme incongrue de certaines d’entre elles. Elle a l’impression que quelque chose ne va pas, qu’il lui cache encore certains éléments de l’histoire. Elle fronce les sourcils alors qu’elle tente d’assembler les pièces du puzzle mais la brune constate bien trop vite qu’elle n’a que peu de pièces à disposition, et elle a bien l’impression que ce n’est pas le meilleur moment pour lui soutirer des réponses. Enfin, une fois les plaies désinfectées, la jeune femme applique les différents bandages qui permettront de couvrir les blessures et d’empêcher un minimum le frottement avec le tissu.

« Voilà, c’est bon. C'est pas parfait mais pour ce soir, ça devrait aller. » Elle se redresse, jette un dernier coup d’œil au dos de Nino pour être sûr qu’elle n’a rien oublié. Elle se lève, s’empare des compresses usagées qu’elle va jeter dans la poubelle de la cuisine. « Demain matin, on recommencera et demain soir aussi. Et jusqu’à ce que ça aille mieux, en fait. » S’il s’imaginait qu’elle s’arrêterait à ça, il pouvait toujours rêver. Maintenant qu’elle était là, elle ne comptait pas abandonner et s’évertuerait à le soigner jusqu’à ce qu’elle estime qu’il va mieux. Elle revient vers le salon. « J’irais à la pharmacie pour te prendre une crème qui aide à cicatriser. Je pense que ce sera pas de trop, vu l’état de ton dos. » Et ça avait été plus fort qu’elle, il avait fallu qu’elle souligne la gravité des blessures. Quelque part, il devait s’en douter, sinon il ne l’aurait jamais laissé faire. « Et tout ça, c’est non négociable. » Elle se poste devant lui, bras croisés sur sa poitrine et menton haut alors qu’elle semble le défier de refuser, de l’empêcher d’aider. Elle n’acceptera jamais, de toute façon, bien trop têtue pour renoncer maintenant qu’elle sait ce qui est arrivé – ou plutôt, maintenant qu’elle a la version donnée par Nino.
Revenir en haut Aller en bas
 
nightcall (nino)
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» nino ernaez
» (15/08) nino, jj, zaza
» Tôt le matin - Nino
» alligator blood (nino)
» (14/05) nino, jj, lapo, zaza

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
C R O C O D I L E / G A M E S :: Le Bloc-
Sauter vers: