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 requiem ; zaza

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Zaza Molina
Zaza Molina
j'me tape mes bff pour pas leur parler
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quartier : à north end, elle vit encore chez ses parents. faut dire qu'elle aime vivre là-bas, y a toute sa famille qui passe en permanence, c'est un putain de squat et zaza n'a pas le cœur à vivre toute seule. le silence lui fait peur et se retrouver en tête à tête avec ses démons aussi.
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MessageSujet: Re: requiem ; zaza    requiem ; zaza  - Page 2 EmptyVen 28 Fév - 9:57

C’est parfait, mais ça me dérange pas que tu m’impliques. Plus tu dis la vérité et moins y a de chances qu’il y ait des complications… Elle hoche la tête en guise de remerciement, reconnaissante qu'il ne la lâche pas dès que l'occasion se présente. Cela ne changera cependant rien au fait qu'elle ne donnera sa véritable identité à aucun moment. Elle ne donnera pas la sienne non plus de toute façon, elle refuse qu'on puisse remonter à eux d'une quelconque façon. Dans un monde parfait cela n'aurait représenté aucun risque puisqu'ils n'ont rien fait. Mais la réalité de Detroit - et du monde plus globalement - fait qu'il vaut mieux s'appeler Adam Strokes et être blanc qu'être à leurs places. Et ce, même si on est le véritable meurtrier. Elle chasse cette injustice de son esprit pour ne pas se laisser ronger par celle-ci. Elle en a déjà vu trop, vécu plusieurs aussi.

Elle n'a de toute façon pas le temps de s'attarder là-dessus, elle sent et voit le poing d'Adam lui frôler le nez. Elle sursaute et esquisse un mouvement en arrière. — Wow ! Qu'elle souffle, contrariée. Deandre manque de se le prendre aussi et toute cette agitation profite à Adam qui parvient à se défaire de l'emprise à laquelle il était soumis. Zaza reste sur ses gardes, les yeux rivés sur Adam qui se traine au sol et tente de se relever. Elle remonte les yeux sur Deandre, il a été plus rapide, déjà debout et il le cueille quand Adam l'est aussi. Par réflexe, comme si elle était capable d'anticiper la suite elle se recule encore un peu. — Ben alors Adam, où tu vas comme ça ? On s’est pas dit au-revoir. Zaza se crispe, la phrase de Deandre est suffisamment claire sur ce qu'il va se passer. Et ça ne manque pas. L'épaule est attrapée et les coups s'enchainent brusquement.

Et Zaza n'aime pas ce qu'elle voit. Elle n'a jamais été friande de violence, Detroit en offre déjà bien assez pour qu'elle n'ait pas besoin de s'entourer de gens l'appréciant. Dom était plus du genre à courir qu'à affronter. Ali tenait bien trop à sa petite gueule pour risquer quoi que ce soit. Deandre, visiblement, c'est bien différent. Elle détourne le regard, se met à observer le bout de la ruelle pour s'assurer que personne ne les observe. Elle a enfonce ses mains dans les poches de son manteau, raide. Chaque bruit de coups, chaque cri étouffé d'Adam lui tend un peu plus le dos.

J’continue ? Je peux faire ça toute la journée tu sais, j’ai l’habitude de m’occuper des porcs. Zaza tourne la tête vers lui, le front plissé. Ce qu'elle entend ne lui plait pas non plus. Elle est prête à intervenir, à lui dire d'arrêter, prétextant le fait qu'ils ne doivent pas s'éterniser ici s'ils ne veulent pas se faire repérer. Mais elle n'en a pas besoin, Adam est raisonnable - et a très bien compris qu'il n'aura pas le dessus cette fois-ci -, il abdique d'un vague mouvement de main, affaiblit. Deandre n'insiste pas et le chasse fermement. Adam ne perd pas une seconde et file de la ruelle, tanguant un peu, dans un sale état. Le voir repartir en liberté a quelque chose de frustrant et elle espère vraiment que son intervention auprès d'une journaliste pourra avoir un quelconque effet sur l'enquête. Qu'il finira par se faire attraper et enfermer. Mais elle a du mal à se focaliser uniquement là-dessus, ce qu'il vient de se passer occupe désormais une place importante dans sa tête également.

C’était pour le ralentir. Il va peut-être tenter de quitter la ville très rapidement. Elle tourne lentement la tête vers lui, l'air songeuse. Lèvres serrées, elle le considère quelques secondes dans un silence absolu, le regard plus sombre qu'à son habitude. Elle détourne finalement son attention pour la reposer sur la rue dans laquelle Adam a disparu. — Hmm. Qu'elle répond simplement, pas convaincue. Et si elle n'en dit pas plus, c'est uniquement parce qu'Adam est le véritable salaud de l'histoire et qu'il le méritait peut-être. Il n'empêche qu'elle n'approuve pas ce déchainement. Le bousculer, lui foutre une gifle pour lui remettre les idées en place, elle n'a rien contre. Mais là, c'était différent. Deandre semblait simplement avoir perdu le contrôle, savourant un peu trop chaque coup infligé. Et ça, ça la dérange.

Une drôle d'ambiance s'installe, Zaza est perdue dans ses pensées, comme un moyen de fuir la réalité. C'est Deandre qui la ramène de force sur terre en brisant le silence qui s'était brièvement instauré. — Mauvaise nouvelle, Zaza. Elle pivote vers lui et hausse un sourcil, méfiante. Il n'a pas l'air de parler sérieusement et elle ne comprend pas. Il lui tend une cigarette et elle fait simplement non de la tête. — J’ai complètement paumé ton parapluie. Le deuxième sourcil se hausse dans un mouvement d'étonnement. — Oh ? Elle se détend un peu et par réflexe commence à regarder autour d'eux, peut-être qu'il est tombé quand Deandre a chopé Adam. Mais elle ne voit rien qui ressemble à un parapluie. — J’t’en rachèterai un si tu veux. En d'autres circonstances, elle lui aurait probablement dit que ça n'en valait pas la peine. Elle lui aurait peut-être même proposé de parcourir le chemin inverse pour tenter de le retrouver ensemble. Mais les derniers évènements l'ont faite se retrancher et elle fait sa tête des mauvais jours. — J'y compte bien, c'était celui d'ma mère. Le ton est un peu plus agressif qu'elle ne le voulait. Et ça n'a rien à voir avec le parapluie, il n'y a clairement rien de dramatique à l'avoir perdu. De toute façon, avec toutes les allées et venues qu'il y a chez elle, des choses disparaissent et apparaissent en permanence. Plus personne ne s'inquiète d'avoir perdu quelque chose. Elle inspire un grand coup, ressentant subitement le besoin de s'isoler. Elle a envie de rentrer chez elle, de prendre un peu du gâteau que sa mère a cuisiné ce matin et qui embaumait tout l'appartement et d'aller le dévorer, réfugiée dans son lit. — Bon. J'vais rentrer voir si je trouve une journaliste à contacter. Autant faire ça le plus vite possible. Avant qu'il ne quitte la ville, n'est-ce pas. Elle est froide et elle le sait. Elle s'en veut mais elle est incapable de faire semblant. Elle commence à s'éloigner, fait deux pas avant de ralentir et de s'arrêter.

Elle n'aime pas partir fâchée.

Elle pivote, lui fait face, postée à quelques mètres de lui désormais. Elle inspire à nouveau, pour se donner du courage et d'un pas déterminé elle revient vers lui, les talons qui claquent le sol et ça raisonne de partout entre les murs. Elle pile juste devant lui, pose une main sur son épaule et se hisse sur la pointe des pieds. Ses tripes se tordent d'appréhension alors qu'elle craint un mouvement de recul de la part de Deandre, ou un rejet viscéral. Mais rien de tel ne se passe et elle ponctue son mouvement en venant poser ses lèvres sur celles de De. La main sur son épaule glisse rapidement jusqu'à sa nuque, pour appuyer un peu plus ce baiser impromptu - et peut-être déplacé, elle n'est pas sûre elle n'a pas pris la peine d'y réfléchir. Elle le relâche presque aussitôt, regard par en-dessous. — Fais moi signe quand t'auras le nouveau parapluie. Elle recule de quelques pas, un peu nerveuse, toujours à moitié contrariée - mais elle doit bien reconnaître que le goût de ses lèvres est venu quelque peu estomper ce qu'il a fait. Elle pivote et s'éloigne, le pas rapide. Elle lui lance un dernier regard  au moment de tourner dans la grande rue, les mains crispées dans ses poches. Et elle disparait rapidement, commençant lentement à réaliser ce qu'elle vient de faire et ça fait battre son cœur plus vite. Elle se sent un peu bête, un peu dépassée. Et encore une fois, une multitude de questions surgissent ; elles n'auront malheureusement aucune réponse.
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Deandre Parker
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requiem ; zaza  - Page 2 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : Voix graveleuse, mains veineuses, quelque chose en V pour compléter l'allitération.
DEDEEEE, il est où dédé ???
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but i am not hercules,
not even a distant relative.

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statut : Désillusionné.
quartier : MexicanTown. Les trois verrous de la porte sont plus dissuasifs que le dobermann de Dom.
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MessageSujet: Re: requiem ; zaza    requiem ; zaza  - Page 2 EmptyVen 28 Fév - 19:09


Il n’y a rien de mal à frapper un meurtrier.
Il n’y a rien de mal à frapper un meurtrier.
Il n’y a rien de mal à frapper un meurtrier - sauf lorsque Zaza Molina désapprouve.

L’atmosphère s’est considérablement alourdie. La légèreté de la fumée n’arrange pas les choses. Deandre a envie de se cacher derrière un nuage. Il a aussi envie de se justifier longuement, comme un gosse qui pense avoir fait la bonne bêtise. Mais il se terre finalement dans l’inaction, tente de l’amadouer en lui tendant sa cigarette. Zaza arque un sourcil, refuse d’un signe de tête. Son bras retombe.

« Oh ? » Elle cherche un peu l’objet perdu, les yeux fureteurs. Lui n’a pas la force de le faire. Le parapluie est sûrement en train de voleter d’une ruelle à une autre, s’il n’a pas déjà été ramassé par un passant malin.

« J'y compte bien, c'était celui d'ma mère. » Il répondrait en raillant avec la même froideur s’il s’agissait de n’importe qui d’autre. Mais il se contente d’aspirer un peu plus de tabac, les traits fermés, la bouche presque grimaçante. Toutes les émotions de la journée sont en train de s’abattre sur lui, mais c’est cette culpabilité nouvelle qui pèse le plus, l’écrase presque autant que le regret. Parce que Zaza va le laisser, comme d’habitude. Parce qu’ils vont se quitter sur de l’incompréhension, comme d’habitude. Parce qu’il ne sait pas comment exprimer son désir qu’elle reste, comme d’habitude.

Alors, comme d’habitude, il prend sur lui et il feint cette impassibilité qu’il parvenait à ressentir avec elle, il y a quelques éternités de cela. « T’inquiète. »

Elle l’aura, son parapluie. Ce sera même le meilleur parapluie de tous les temps. Elle va penser à lui à chaque fois qu’il pleut.

Une maigre consolation.

« Bon. J'vais rentrer voir si je trouve une journaliste à contacter. Autant faire ça le plus vite possible. » Il se tend instinctivement. C’est le même rejet mordant que d’habitude, mais il n’a pas réussi à l’anticiper, à accuser le choc. Il savait déjà qu’elle le ferait encore. Et ça lui fait mal, encore. Une gifle qui frappe le coeur et pas la joue. La souffrance qu’elle cause devrait l’aider à perdre tout espoir, et pourtant il n’a qu’envie de remonter le temps et de se nicher dans ses bras, comme tout à l’heure.

Pathétique.

« Ok. Fais attention à toi. »

Elle s’éloigne et il se force à baisser les yeux, jetant une cigarette à moitié consumée dans le caniveau. L’immobilité l’enlise. Il devrait bouger, marcher pour mieux réfléchir, songer à quelque chose, n’importe quoi…

Talons qui claquent contre le bitume.

« T’as oublié quelque chose ? »

C’est un regard frustré qu’il aimerait lui jeter, mais il n’y a même pas d’agacement dans ses yeux. Juste une sorte d’attente, parce qu’elle pourrait lui dire au-revoir, au moins, juste ça, un adieu sincère…

Une main tombe sur son épaule, un peu comme son coeur dans sa poitrine. Qu’est-ce que…

Et elle l’embrasse.

Son corps réagit à retardement, trop vite rattrapé par les mille pensées qui fusent. Une main plane, flotte dans le bas de son dos, renonce finalement à la toucher. Il a presque peur qu’elle se détache au moindre contact.

La baiser n’a duré qu’un instant, mais il crée une infinité de conséquences. « Fais moi signe quand t'auras le nouveau parapluie. »

Zaza a déjà reculé. Les mille questions qui se bousculent ne parviennent pas à sortir. Deandre garde la bouche entrouverte, les sourcils légèrement froncés. Un geste de la main lui signifie finalement qu’il a compris, mais elle n’est plus là pour l’attraper, en train de s’éloigner d’un pas rapide.

Leurs yeux s’accrochent lorsqu’elle disparaît à l’angle de rue.

Le silence déborde de non-dits.

Une main se lève lentement pour masser sa gorge. Deandre lève les yeux au ciel comme pour demander des réponses, n’obtient rien de la part des nuages poussifs.

C’est à Tianna qu’il demandait, autrefois - lorsqu’il ne comprenait pas le comportement d’une fille.

Mais Tianna n’est plus là pour lui répondre.
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