Ares KaiserFeuille de personnage : tattoos, cheveux blonds et yeux bleus. phalanges toujours égratignées. cicatrices qui parsèment la peau à cause des combats récurrents. la cendrillon du crime
| Sujet: Re: waste love (arena) Mar 10 Mar - 11:42 | |
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Ouais, vraiment, tout roule dans ta vie. Les deux personnes qu’t’as voulu tuer, t’as pas su aller jusqu’au bout ; tu fais mal le taf que les Juggalos te donnent pour une pauvre meuf qui te hait ; t’as bousillé ta relation avec ta soeur à cause de ton manque de responsabilités. Génial. "C'pour ça que tu vas plus aux réunions? Mais du coup, tu l'as pas vraiment tué alors. Enfin, si j'comprends bien? Mais pour de vrai, tu vas bien? Parce que genre, même si j'ai envie de te laquer, tu peux quand même me parler, tu sais." Comment elle sait qu’tu vas plus aux réunions? Et puis rapidement, tu t’souviens que le centre a le contact des proches. Parce que vous êtes obligés d’y aller. C’est la condition de votre liberté. Tant pis. Et puis tu lâches un autre rire, un peu moqueur. Comme si t’allais bien. Comme si t’allais lui parler. Certainement pas dernièrement. Vous n’arrivez même plus à vous dire bonjour sans vous cracher dessus, alors bon. Tel père tel fils. "Arrête." Et pour seule réponse, tu hausses les épaules.
"Pourquoi tu me surveilles si j'ai le droit de faire ce que je veux? J'te comprends pas. Et si tu t'en tapes de qui j'baise, pourquoi tu me surveilles? C'parce que tu veux jouer les grands seigneurs? Laisse-moi rire." "J’veux pas jouer les grands seigneurs, j’veux juste te protéger putain!" Tu la surveilles parce que, même si elle fait c’qu’elle veut, au moins, tu peux agir si besoin. Comme le soir de son presque-viol. Si tu surveillais pas, t’aurais pas été là, au bon endroit, au bon moment. "J'espère que c'était bien au moins, que t'as pris ton pied." Tu secoues la tête. "Arrête." Non c’était pas bien, non j’en avais pas vraiment envie. "Tu peux arrêter de me reprocher ce que j't'ai dit maintenant, tu sais. J't'ai dit que j'le pensais pas. J'voulais juste te blesser. Ça a marché." Ouais, ça a bien marché. Bravo. "Mais on est à égalité, donc c'est cool. J'ai blessé ton égo du coup t'as baisé un tas de connes. Super. On est quittes. Et si tu veux pas faire la paix, tant pis. Mais t'inquiètes, le message est passé. Vraiment." Elle semble plus vraiment énervée. Avant, t’avais l’impression qu’elle pouvait hurler et te frapper d’une seconde à l’autre. Maintenant, elle paraît beaucoup trop calme. T’aimes pas ça. "Du coup, j'vais retourner faire ma vie. Toi, fais la tienne. Si tu veux me parler, tu sais où me trouver. Sinon, bah, j'irai me faire foutre, vu que j'fais ça trop bien. Mais sur ma vie, menaces plus jamais un gars qui m'approche. Que ce soit un mec que je baise ou un mec avec qui je sors. J'ai pas besoin de toi pour gérer mes relations. Parce que tes crises de jalousie ont plus lieu d'être. Et si t'es heureux comme ça, tant mieux. Sinon, tant pis. C'toi qui a pris la décision tout seul." Et il t’faut un moment pour digérer ses mots. T’as jamais voulu en arriver là, toi. T’as jamais voulu qu’ça aille aussi loin. De base, si t’as demandé à stopper le sexe, c’était pour préserver votre relation. T’aurais jamais cru que ça la détruirait. Mais faut croire qu’t’es trop bon à ça. Détruire tout c’qui est un peu trop beau pour être vrai. Éloigner la seule personne qui croyait en toi, qui te soutenait, qui t’aimait. T’es juste un putain d’idiot, Ares. Et tu déglutis. Hoches la tête. Simplement. Silencieusement. Pour lui montrer qu'tu l'as bien écoutée. Qu't'as compris. Qu'tu respectes sa décision. Et bordel, ça fait mal. Y’a comme un putain de poids lourd qui te compresse la cage thoracique. Qui t’empêche presque de respirer correctement. T’as l’habitude d’avoir mal. Mais pas comme ça. Comme ça, c’est la première fois. Et t’es pas sûr de c’que ça veut dire. Mais t’es sûr d’une chose : tu détestes ça. Alors tu tournes les talons pour disparaître dans ta chambre. Porte fermée. Parce que ça t’fait si mal que t’as presque l’impression qu’tu vas crever.
(( rp terminé )) |
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