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 can't runaway from the devil (samix)

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Samih Scully
Samih Scully

Feuille de personnage
can't runaway from the devil (samix)  13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : Toujours défoncé + des traces de piqures sur les bras + une longue cicatrice du flanc jusqu'à la colonne + trèfle irlandais tatoué sur l'épaule gauche + porte toujours un hoodie noir + cohabite avec deux autres personnalités
papi pédo
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[ YOU CAME TO ME LIKE A LITTLE CHILD
I BROUGHT YOU UP, FED YOU
AND GAVE YOU ALL OF MY TIME
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can't runaway from the devil (samix)  B0neZFfA_o

The kid has got a darkside
Best believe it
Push too far you'll see
The kid has got a darkside
That you don't wanna meet at all
La la la la la


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can't runaway from the devil (samix)  247949clubsuzy

Points : 115
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statut : célibataire
quartier : delray _ maison abandonnée, maison fantôme au milieu d'un grand terrain vague avec le reste de la smala.
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MessageSujet: can't runaway from the devil (samix)    can't runaway from the devil (samix)  EmptyVen 10 Avr - 0:17

Poudre, eau, briquet, coton. Trois fois qu'il répète ces gestes routiniers, trois fois que l'autre lui fait rater son injection. Cette fois il est prêt, garrot autour du bras, seringue dans une main. Ça tremble. Sam n'a jamais aimé les piqures, et y a sans doute une statistique sur le nombre de toxicomanes qui sortent un truc pareil. On s'habitue à tout, pas vrai ? L'homme qui se déteste est toujours prêt à se faire du mal, même si son poison est enrobé dans la plus délicieuse des délivrances. Son cœur bat la chamade. Il a eu du mal à trouver du fric, ce coup-ci. La dernière prise remonte, il a fait les fonds de tiroir. Sa consommation a grimpé. Tuer Seven Popescu n'a pas été sans conséquence. Des dégâts qu'il se refuse d'admettre, et son corps est déjà partagé entre trop de bataille. Jamais cicatrisé. Amaigri, affaibli, désarticulé entre tout ce qui se passe dans sa tête. Ça gueule si fort, qu'il ne s'entend même plus respirer. Ou peut-être bien qu'il est en apnée. Mais ça y est, l'aiguille traverse sa peau fine et balafrée, perce la veine. Il retire le garrot et appuie sur le piston d'une traite. La morsure lui arrache l'estomac, éclate dans son cerveau. Son visage se décompose dans une expression béate. Il pose son dos contre le mur de béton, là sous l'Ambassador Bridge. Quelques contractions involontaires viennent remuer ses bras avant qu'il ne laisse tomber sa tête contre le béton, ses yeux vagues en l'air. Il détend une jambe, l'autre tombe, pliée sur le côté.

Y avait pas le temps de rentrer à la maison. Pas le temps de parcourir les quelques kilomètres qui le sépare de Delray. Fallait qu'il prenne, sa dose comme on dit. Fallait faire taire cette voix qui hurle beaucoup trop fort maintenant. Y avait un temps où il arrivait à faire abstraction. Un temps où il lui suffisait de l'ignorer. Mais aujourd'hui Sam est beaucoup trop fatigué pour ça. L'héroïne lui offre un bouton off, de quoi couper le volume. Comme d'habitude la drogue terrasse tout. Et il crève la stratosphère, assis là au milieu des autres pourritures de la ville. Il décolle net, c'est comme être un canon-humain, ce genre de connerie. Et même si l'organisme s'habitue, le décollage est toujours grisant, bandant. Les deux à la fois. Ce n'est que cinq minutes plus tard qu'il s'aperçoit que la seringue est encore plantée dans son bras. Il met un temps fou à relever l'autre bras, s'essuie le visage d'un geste engourdie et retire la seringue. Un peu de sang lui coule le long du bras, il ne remarque même pas. Il range doucement son matériel dans la petite boite métallique posée à ses côtés. Il aimerait ranger la boite dans la poche de son jean, mais ça lui demande trop d'effort pour le moment. Il reste là, les bras le long du corps. Et son regard balaie l'espace. À gauche, à droite. Encore à gauche.

Y a un couple, à gauche. La peau recouverte de nécrose, squelettique. Ils sont l'archétype des toxicomanes. De ceux qu'on voit dans les films. Il se passent une pipe à crack en tremblant, lorgnent sur Samih. Il devrait s'inquiéter. Ils vont essayer de chopper sa dope, dès qu'il fermera la yeux. Ils tenteront quelque chose. Sam se promet de ne pas blackout ce coup-ci. Il oublie cette pensée l'instant d'après. Près du fleuve, y a un type, sans doute le plus éclairé de tous. Un peu trop, sans doute qu'il prend de la coke. Ou des amphets. Surexcité. Il procède à un échange rapide avec un client désespéré. Dope contre argent. C'est méthodique. Le dealer rabat sa capuche sur sa tête et repart par la droite. Sam le suit des yeux, tombe sur un groupe, genre punk à chien. Skinhead sous acide. Il les regarde un moment, pas très discret. Les skinheads lui balancent quelques insultes auxquelles il ne répond pas. Marrant, hein ? Tous si différents, avec des vies totalement opposées. Tous ce soir, sous ce pont, à planer. Faut croire que l'héroïne rend Sam philosophique.

Le monde est petit, grand, tordu.
Enfin, quelque chose comme ça.

FLICS ! LES FLICS ! Ça gueule et brise la douce mélodie des saints junky. Le dealer revient en courant sous le pont, hurlant pour avertir ses compatriotes. Même galère, pas vrai ? Ils traverses la berge, fonce et remonte par la gauche. Son véhicule de garer par là, peut-être. Y a une seconde de flottement. Et les skinheads sont les premiers à décamper illico, en jetant leur bière dans l'fleuve. Le client s'échappe, suivant son dealer. Le couple et Sam échangent un coup d'œil rapide. Ils hésitent à tenter leur coup maintenant. Jouent la sécurité, filent. Sam est le dernier sous ce pont, à se hurler intérieurement de se bouger. Et tout son corps est si lent, tellement lent. Il attrape la boite métallique et puise dans ses dernières forces pour s'accrocher au mur en béton. Une jambe, deux jambes. Il dérive sur quelques pas. Coup de massue sur le crâne, les paupières qui pèsent une tonne. Impossible de se repérer. Il est arraché. Des voix dans son dos. Des chiens. Les flics débarquent. Fuck ! Qu'il expire, et il s'échappe en suivant les traces de tout le monde, par la gauche, traverse les hautes herbes, s'écroule dedans une fois ou deux. Boueux et déséquilibré il réussi à remonter le talus et rejoindre la route. Mais les flics continuent de gueuler dans son dos.

Une fois sur le goudron, c'est comme s'il était fait de mousse. Ses jambes semblent couler littéralement à l'intérieur. Il avance comme il peut avec cette impression de sombrer dans un vide immense à chaque pas. À vrai dire, il ne comprend rien à ce qui se passe derrière lui. Si les flics sont à un mètre ou dix kilomètres, il continue à déambuler comme une âme qui viendrait tout juste de s'écraser sur cette planète. Il s'écrase contre une voiture de garée. Il est dans un parking, sans savoir comment il a atterri là. Les chiens, encore. Il s'accroupit derrière la voiture, attend, plante sa tête contre le pneu, ferme les yeux. Il se sent dégringoler dans des ténèbres, partir, s'endormir. Il bascule même en avant et se rattrape d'une main fébrile contre le bitume. Faut qu'il se réveille.

Il se dit qu'il aimerait que l'autre soit là, pour une fois.
Mais l'héroïne le terrasse, c'était d'ailleurs le but de la manœuvre.

Alors il reprend une grande inspiration qui lui éclate les poumons, et secoue la tête pour se réveiller. Il lève prudemment une main et attrape la poignet de la portière contre laquelle il se cache. Fermée. Alors il rampe et retente la même chose avec les quatre prochaines voitures. La cinquième est ouverte. Il ferme les yeux et contient un soupir de soulagement. Après avoir attendu pour être sûr qu'aucun flic ne rôde dans ce parking, il ouvre prudemment la portière et se glisse à l'intérieur de la voiture. Là, assit, il prend une nouvelle inspiration, repose ses bras contre le volant. Exténué, il laisse tomber sa tête en avant.

Le coup de klaxon lui explose les tympans, il sursaute et étouffe un petit cri dans son poing. Il regarde paniqué autour de lui, et n'attend pas une seconde avant de se faufiler sur la banquette arrière, coinçant sa chaussure au passage entre les sièges avant. La basket, pas lacée, roule jusqu'aux pédales. Tant pis. Sam et sa chaussette trouée se cale sur le sol poussiéreux de la voiture, entre la banquette arrière et les sièges avant, compressé, mal installé.
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MessageSujet: Re: can't runaway from the devil (samix)    can't runaway from the devil (samix)  EmptyVen 10 Avr - 11:00

@Samih Scully
Lèvres carmin qui s’entrouvrent. Sa chair blanchâtre se tend. Sa respiration se saccade, de frêles gémissements se font entendre. Les draps tombent sur le sol. Des perles de transpiration se forment sur son corps. Le rythme s'emballe, il n'est plus aussi régulier. Elle est transportée, elle n'a plus aucune notion du temps. C'est comme si le temps c'était figer et qu'elle errait dans cette danse frénétique qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle se redresse haletante, une douleur grandit dans son estomac. Un frison parcourt son échine _Putain ! des mots vulgaires sortent de cette bouche si délicate. Sa main droite se presse contre sa poitrine. La brune reprend difficilement sa respiration, la tête lui tourne. Quelle est la cause de son tourment ? Ses cauchemars reviennent. ça serait idyllique de dire que ce sont des cauchemars, ors il s'agit de vieux souvenirs. Souvenirs qu'elle aurait aimé ne jamais se souvenir. Simplement ne jamais vivre. Elle se revoit ouvrir la porte. Ce silence étrange, alors que la Maison des Fleurs , malgré sa fonction lubrique, était rempli de rires, de vie. Là le néant, aucun bruit. Elle se revoyait faire quelques pas et là, le premier corps dans une mare de sang. Puis elle avait découvert un peu plus loin le corps de sa bienfaitrice, celle qui l'avait sortie de son enfance brisée. Belladone gisant dans une robe déchirée, une balle dans la tête. Elle n'avait pas pleuré, elle n'avait pas hurlé. Elle était montée dans sa chambre, avait pris le peu d'affaires qu'elle possédait et était partie prendre le premier bus qu'elle avait trouvé. Une nouvelle douleur se fait sentir. Trixia caresse du bout de son index la fine cicatrise qui se trouve sur sa cuisse gauche. À quelques centimètres près c'était l'artère fémorale qu'il aurait pu toucher et là, elle ne serait plus de ce monde. Il aurait peut-être dû ce con ! Elle espère le plus profond de son cœur, qu'elle ne croiserait plus ce type. Ses mains autour de son cou, les coups qu'il lui avait assénés. Elle secoue sa tête. Oublie ça Trix.

La voilà qui sort de son lit, retirant rapidement sa culotte et le large tee-shirt qui lui sert de pyjama. les deux vêtements finissent au sol, avec d'autres qui attendent surement depuis quelques jours d'être mis dans la machine. Ce n'est pas la reine du ménage, elle ferait une très mauvaise femme au foyer. Puis de toute façon, elle ne sera jamais la femme de qui que ce soit, donc ce foutu linge peut attendre encore un peu. L'eau glacée lui tombe sur son corps encore chaud, ça lui fait du bien. Elle ne reste pas une éternité sous la douche, elle n'a pas les moyens de payer une facture excessive pour le moment. Elle enfile un jean propre, un tee-shirt qui semble propre. elle se dirige vers la porte, enfile une veste. les nuits sont fraîches ici. Elle sort de l'immeuble, grimpe dans une voiture qui date de Matusalem et se dirige vers le premier tabac qu'elle trouve. Elle a besoin d'une clope. Le gérant tente de lui offrir le paquet, elle sait qu'il lui demandera quelque chose. Seulement, elle n'aura aucune satisfaction à profiter de lui. Il ne lui apportera rien, elle laisse les billets sur le comptoir. Des chiens gueulent à la mort, des flics tournent dans la rue près du tabac. Elle hausse les épaules, elle craint rien, elle se reproche rien.

Elle revient vers sa voiture, elle tire la poignée vers elle. Cette voiture pourrait lui être aisément volée, elle se ferme une fois sur deux. Là, elle est ouverte, mais qui irait voler cette épave. Elle avait acheté le premier truc peu cher et fiable qu'elle avait vu à la casse automobile. Il avait dû la prendre pour une pigeonne le patron. Elle ne compte pas rester longtemps ici, donc à quoi lui servirait une jolie berline ? Elle s'installe sur le siège conducteur, pose le paquet de clopes sur le siège passager et bouge lentement ses pieds. _Bordel, c'est quoi cette merde ! Elle fait avancer l'objet avec son pied et tend sa main pour voir ce qui la gêne. Une chaussure. C'est quoi ça, elle ne chausse pas aussi grand. c'est clairement pas à elle, ce n'était pas à elle. Son cerveau se met rapidement à route, si ce n'est pas à elle, il y a quelqu'un qui est monté dans sa voiture. Elle regarde dans son rétro central et voit une silhouette masculine tapis sur la banquette arrière _Putain, t'es qui?! Elle fronce les sourcils. Ce n'est pas possible, un fantôme de son passé serait devant elle. Non c'est foutrement pas possible. Il lui ressemble. Seulement son teint est encore plus cadavérique avant, il a l'air amaigris. _Samih ?! Ce n'est pas possible, c'est encore ma tête qui me joue des tours. puis elle capte, les flics avec les chiens, ça devait être pour lui. Dans quelle merde s'était-il encore mis ? Encore de la drogue ?! Est-ce que c'était cette main tendue qu'elle lui devait. Ferait-elle encore la garce avec lui? Elle jeta la basket qu'elle avait encore en main sur le siège passage. Démarra sa voiture d'infortune, sortie du parking. Une fois sortie, elle alluma sa clope. Une bouffée de nicotine directe dans les poumons. Quatre ans qu'elle n'avait pas fumé une de ses merdes. à croire que son esprit avait prédit que la nuit serait toxique.
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