attention please.
je me présente, membre de merde.
qui cherche officiellement à poser ses valises.
& démarrer une histoire merveilleuse sur crocodilegames.
intro, done. (pas la meilleure, mais je fais de mon mieux, si si).
alors, je me suis rendue compte que je parviens très mal à me poser sur un forum sans avoir quelques liens de base. je suis nostalgique du temps où on s'approchait avec des kk t veu rp ? et qu'après trois réponses le tout était complet. pas de liens. pas de prises de têtes. suis-je vraiment nostalgique ?
en vrai, j'viens vous parler de mon petit bourgeon d'idée. déjà, elle se pavanera sous les traits de Annie Marie (et pas Anne Marie. google qui croit que je fais une erreur dans ma recherche. NO.) jeune d'moiselle dans la vingtaine, à l'accent particulier, sans mystère aucun, qui empeste le chlore après une journée d'ouvrage. maître nageur. ça l'fait pour ses cheveux décolorés.
famille.petite perle du milieu, coincée entre deux idéaux. fissurée sur la surface à force de toujours se jeter devant les regards pour obtenir l'attention qui lui est du. une bonne note qui passe inaperçue devant le talent théâtrale de la plus jeune. une récompense qui s’essouffle devant le succès sportif qui émane de chaque respiration du plus vieux. les voix qui s'entrechoquent lorsqu'elle ouvre la bouche. on ne l'écoute pas et la chasse à coup de "oui oui, chérie". alors, pendant trop longtemps, elle se terre dans l'ombre de tous. transformée en cauchemar dans le placard. en fantôme abandonné dans les murs. maman toujours trop occupée à visionner ses soap opera alors que papa préfère garder son nez enfoui dans le journal. loin de la réalité familial. loin des obligations. alors elle n'a jamais fleurit, la fleur. trop rapidement, elle a réalisé que son absence n'inquiétait personne, à coup de fugue à outrance. que son état physique n'alertait personne, à coup d'anorexie incontrôlée. que ses conquêtes était le moindre des soucis parentaux, à coup de droguée et de violence. tous les moyens étaient bon, pour un regard. sans jamais obtenir ce simple trophée.
attitudealors qu'elle se battait pour être quelqu'un, maintenant les gens s'acharnent à reculons à la faire devenir quelqu'un. un visage inerte qui n'exploite que les ternes émotions d'ennuie et de morosité. le regard qui se lève, le soupire qui agresse ses lèvres au goût de nicotine mal assumée. elle vague et elle hante sans jamais trouver passion et bien être. toujours un pied dans la tombe, poussée par la dualité de se battre et tout abandonner. les jours s'enchaînent et elle ne pense jamais au lendemain. toujours dans l'optique de faire ce qu'elle désire de faire, sans craindre les répercussions. qu'on l'agresse à coup de slang, à coup de mépris, elle se contentera de répliquer ou de s'en aller. l'option qui lui arrachera un battement de coeur irrégulier. toujours le mot juste, ou l'idée complètement décalée. humour sombre, attitude cynique. elle est celle qui prendra la peine de s'arrêter un instant pour juger de votre coiffure. ou même pour avertir d'une éventuelle saleté entre les dents. celle qu'on demande la main pour se sortir des pires embûches parce que malgré son attitude détachée, c'est quelqu'un de présente. terre à terre. le moins d'efforts qui lui est demandé et le mieux qu'elle se sent. elle garde les secrets, mais juge les secrets. assez rêche. filtre trouée. il ne faut pas s'attendre à des feux d'artifice avec cet étrange phénomène. faut uniquement s'attendre à être agressée gratuitement, avoir constamment l'impression de déranger et ne jamais se sentir à sa place auprès d'elle. mais malgré tout, ce n'est pas une mauvaise personne.
liensun ex. un plan q qui a peut-être mal viré, selon le point de vue ? une relation qui n'aura pas durée. au maximum une année. aux arrêts multiples. aux retrouvailles enflammés. une relation en cul-de-jatte, sans sens particulier. dans les fuites incontrôlées presque anticipées, dans les prises de têtes. il sera trop tard pour elle, pour dissocier l'homme de l'unique conquête. l'homme avec ses défauts et ses qualités. il était prêt à faire certains sacrifices. pas elle.
platonique. c'est un peu avec un froncement de sourcil qu'on regarde les deux demoiselles au bar. deux attitudes complètement différentes et pourtant, liées comme pas deux. elle la considère comme un aspect essentiel dans sa vie misérable. le genre de rayon qui l'empêche de sauter à pied joint dans une tombe. la blondasse l'a peut-être embrassée une fois de trop, mais sans arrière pensé aucune.
peut y avoir des amis. un/une colocataire. ennemis. des relations qui n'tiennent qu'à un fil. des sources de conflits. tout tout tout.
je m'arrête maintenant. parce que... parce que...parce que rien.
simplement que ça suffit, d'écrire alors que je ne sais pas si cette ébauche pourrait plaire à quelqu'un.
bisous sur vous.