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 nuit en bonne compagnie. (jjj)

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JJ O'Reilly
JJ O'Reilly
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- - DÉGUISÉ EN ÊTRE HUMAIN,
POUR UN SEMBLANT D’HUMANITÉ.


[ ON S'RACONTERA NOS MALHEURS
ET ON FERA SEMBLANT D'SE COMPRENDRE
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statut : pas bon pour toi.
quartier : delray, dans une vieille baraque immense avec les kids (et un enfoiré de raton laveur), sûrement qu'elle était belle autrefois cette bâtisse, mais aujourd'hui elle tombe en ruine, le toit prend l'eau et y a des trous dans le plancher. mais qu'importe, les propriétaires ont fuit en laissant la plupart des meubles, alors c'est parfait.
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MessageSujet: nuit en bonne compagnie. (jjj)   nuit en bonne compagnie. (jjj) EmptyLun 22 Avr - 17:09

The sky is red, I don't understand... Je titube jusqu'à la bagnole la plus proche et m'appuie dessus avec ma main gauche, manquant de me fracasser contre. — ...past midnight I still see the land... Je défais ma braguette de ma main droite et en quelques mouvements habiles, bien qu'approximatifs, je suis prêt à uriner sur la portière. Et je m'en donne à cœur joie. Je continue de chanter, augmentant quelque peu le volume de ma voix. — ...people are sayin' the woman is damned... Une fois vidé, je me secoue un peu - mauvaise idée, j'ai envie de gerber maintenant - et remballe le tout. Je détache ma main gauche de la voiture pour venir aider l'autre à refermer mon pantalon, mais je n'ai pas prévu de ne plus avoir de contre-poids. Résultat, je m'éclate la tête la première contre la voiture, m'affalant de tout mon poids dessus. Je ricane. Et je reste comme ça un moment, je n'ai pas la force de bouger. Possiblement, je m'endors même un peu. Peut-être que ça dure 4 secondes, mais peut-être que ça dure 1 heure, j'en sais foutre rien. Mais quand je reviens à moi, je me remets aussitôt à chanter, la bouche écrasée contre la tôle, on ne comprend rien à ce que je tente d'articuler. — ...she makes you burn with a wave of her hand... Sorti de nulle part, je trouve le courage de donner une impulsion et je parviens à décoller ma carcasse. Peut-être un peu trop fort. Je me mets à reculer trop vite, m'emmêle les pieds, tente de me raccrocher à quelque chose - y a rien - alors je tombe par terre, mes fesses qui heurtent violemment le bitume. Une chance, je suis tellement bourré que je ne sens rien. Et après, des connards osent encore dire que l'alcool ne sert à rien. Mais ah ! Si, ça sert à distiller la douleur. Utile. Je me tortille par terre et parviens à refermer mon pantalon et je me relève tant bien que mal, sans réaliser que ça m'a pris exactement deux minutes et quarante trois secondes. Et que j'ai tellement tangué que j'ai atterri trois voitures plus loin. Résultat, je ne sais plus du tout où je suis. Ce n'est pas grave, je continue de chanter. — ...warning came, no one cared... Je ne sais même pas ce que je chante. Mais ça me plait bien. Je l'ai peut-être entendu passer dans le bar où j'étais, une connerie dans ce genre. Je fonce vers la voiture la plus proche, me positionne de côté, tout mon profil gauche se retrouve alors avachit sur ma nouvelle victime. — ...earth was shakin, we stood and stared... J'ouvre le clapet de l'essence et fouille dans ma poche pour en sortir un briquet, j'ai quelques envies de grand brasier. — ...when it came no one was spared... Je tente de l'allumer une fois, deux fois, trois fois. Rien. Putaaain, enculé. J'insiste et commence à croire que j'ai vidé tout le gaz qu'il y avait dedans - j'suis trop dégoûté là. Et soudain, j'entends des voix qui m'interpellent de loin. — Hey ? HEY ! Vous faites quoi ? Des pas lourds qui se rapprochent en courant, vite, vite, allez petit briquet, allume-toi. Si tu t'allumes, promis, je te jette pas dans l'essence. Il s'allume ! Ahah le con, j'ai menti....still I hear "Burn" ! Je relève la tête, deux flics arrivent à ma hauteur, prêts à se jeter sur moi. Je leur souris et lâche le briquet dans le conduit de l'essence avant de me jeter au sol en hurlant. — ET BOOM ! J'éclate de rire, protège ma tête avec mes mains, les yeux fermés, face contre le trottoir. Mon rire diminue progressivement. Y a pas eu boom ? Super déçu, je me redresse sur une main et pivote mon buste vers les deux hommes qui me fixent, l'air atterré. — Beh, pourquoi ça explose pas ? On nous aurait menti depuis tout ce temps dans les films ? Ils se regardent, s'échangent un regard que je ne comprends pas vraiment avant de se pencher en avant pour m'attraper et m'obliger à me remettre debout. — Parce que c'est ton téléphone que t'a jeté dedans. Déception intense. Mon visage se décompose et j'échappe un petit gémissement plaintif. — Et c'est tant mieux espèce d'idiot, on aurait pu tous y passer. N'importe quoi. — Putain, j'en peux plus des soulards, ils vont vraiment finir par nous faire crever un d'ces jours. Je me sens subitement contraint au niveau des poignets et ça me fait m'agiter. Je commence à me débattre, à me secouer et à gueuler. S'en suit une lutte interminable, que je perds héroïquement. Je passe du trottoir à leur banquette arrière. Et de la banquette de la voiture au banc de ma cellule de dégrisement. Et en plus, j'ai plus de téléphone.

C'est le bruit de la porte de ma cellule qui me tire de mon état végétatif. J'ouvre un œil, puis un autre, et j'aperçois un flic en train de mettre quelqu'un d'autre dans ma cellule. Montée d'adrénaline, je me lève brusquement en gueulant. — Hey enculés, vous avez cassé mon téléphone, vous devez m'en repayer un ! Je tente une percée vers la porte, mais je marche sur un de mes lacets, perds l'équilibre et m'affale la tête en avant contre les barreaux. S'en suit un gros crac. J'entends un long soupir exaspéré et je vois le flic s'accroupir à mon niveau. — Ça va aller ? Je redresse un peu ma tête et lève mon pouce vers le plafond. — Nickel enculé. Il me dévisage, et lèves les yeux au ciel. — T'as le nez en sang. Faudrait p't'être que j'aille chercher de quoi t'soigner. Mais bon, j'suis qu'un enculé. Il hausse les épaules, se relève et se tire. Je me mets à ricaner, les flics d'ici sont bien plus drôles que ceux de Savannah. Je pivote sur moi-même, histoire de me retrouver les fesses par terre, le dos contre les barreaux et les yeux tournés vers le mec qui m'a rejoint. Du sang plein le nez et  plein les lèvres, je souris quand même - du coup, j'ai les dents rouges aussi maintenant - et lance. — Mauvaise nuit ? En me marrant à moitié. Sa tête de connard - désolé, mais les mecs avec des cheveux longs, c'est forcément des connards, ou des tafioles, au choix - me dit vaguement un truc. Ça doit être l'alcool. — Moi y ont cassé mon téléphone et veulent pas m'le rembourser. Monde de merde. Y a plus d'respect.
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MessageSujet: Re: nuit en bonne compagnie. (jjj)   nuit en bonne compagnie. (jjj) EmptyJeu 25 Avr - 18:45

Je sais que je devrais laisser tomber et que ça n’en vaut pas la peine, y a la sonnette d’alarme qui beugle dans ma tête depuis cinq bonnes minutes, à moins que ça ne soit les deux bouteilles que j’ai descendu tout à l’heure qui commencent à faire leur effet. Si je suis déjà mauvais de base, faut savoir que quand j’ai bu, c’est pire. Y en a qui ont l’alcool joyeux, d’autres qu’ont la bouteille triste. Chez moi, j’ai juste l’impression que quand je bois, ça fait ressortir mes démons, mes pires défauts. Du coup, je passe d’un mec pas franchement agréable à un vrai connard, et quand j’ai vraiment bien bu, je peux même m’élever au stade d’enculé royal. Et ce soir, je crois que j’ai trop bu, vraiment  trop. Je me souviens même pas pourquoi j’ai commencé à boire, sûrement une histoire de merde sans importance, ou une manière de faire passer le temps dans ma petite vie misérable et vide de sens, qui sait ? Pas moi en tous cas, parce que je me souviens plus. C’est là qu’il a fait son entrée, je l’ai reconnu à sa démarche d’abruti fini et à son sweat trois fois trop grand pour lui, j’ai nommé Alfredo le fasho, mais je crois que son nom c’est juste Fred. Avant même que j’ai pu me demander ce qu’il foutait ici –en bas du squat où je comptais passer la nuit en l’occurrence–, il s’est rué sur moi et m’a asséné un bon coup de poing en pleine tronche. — Putaaain ! J’étais sonné, je m’attendais à tout sauf à ça. Le sang a commencé à battre au niveau de mes tempes et j’ai eu la vague impression que le sol commençait à tanguer autour de moi, pourtant je ne me suis pas dégonflé et lui ai rendu son coup. J’y ai mis plus d’énergie que prévu et il s’est retrouvé le cul par terre, ce qui m’a fait marrer. On a commencé à échanger, comme deux bons vieux amis qui ne se seraient pas vus depuis des lustres, il m’a gentiment demandé ce que je foutais là, je lui ai poliment répondu d’aller se faire foutre. Il s’est énervé, j’en ai fait de même, il est devenu rouge et moi bouillant. Quand il s’est relevé avec difficulté, j’ai capté que j’avais toutes mes chances de lui foutre une branlée. Pourtant, on a continué d’échanger. On a commencé par parler normalement avant de se beugler dessus comme deux poivrots. En réalité, je n’avais aucune idée de ce dont il me parlait mais ça m’empêchait pas de répondre à côté en hurlant. Des fenêtres ont commencé à s’éclairer par-ci par-là et j’ai compris qu’on était en train de rameuter tout le quartier. C’est là que je devrais laisser tomber, que mon instinct me dit qu’il faut que je mette fin à ce petit jeu parce que j’ai un putain de mauvais pressentiment. — Fermes ta gueule si tu veux pas qu’ils appellent les flics, que je le coupe. — Toi fermes ta gueule, qu’il me répond. Et ça part en vrille, je lui saute à la gorge et l’éclate dans le mur. — D’ailleurs, comme on en est à parler banalités tout ça, tu t’souviens que tu m’dois du fric, enfoiré. C’est pas bon de frapper quelqu’un à qui on doit de l’argent, t’es au courant ? Il se débat et arrive à m’échapper. Il me fout par terre avec une facilité qui me sidère. Qui a dit que l’alcool jouait sur l’équilibre ? — A ton avis, pourquoi je t’ai frappé, j’ai tenté ma chance qu’est-ce tu crois. Oh me r’gardes pas comme ça, t’aurais fait la même chose à ma place. Je reprends le dessus et lui assène un bon coup de coude dans les côtes. — Sauf que moi je t’aurais pas loupé, j’me s’rai assuré que t’étais sonné pour les jours à v’nir, connard. Et on se bat comme des chiffonniers en pleine rue jusqu’à ce qu’une sirène nous stoppe dans notre élan. — Putain bravo, ils ont appelé les flics. Il a du culot de me dire ça alors que c’est lui qui m’a sauté dessus. Sachant que les secondes sont comptées, j’en profite pour lui coller un dernier coup de poing dans le nez et je souris en l’entendant craquer. — Cadeau, c’est pour le fric que tu m’dois. Puis ma main passe dans la poche de ma veste avant de passer dans la poche de la sienne. Il se rend compte de rien, trop occupé à tenir son nez qui pisse le sang.

On nous sépare et je peux pas m’empêcher de me marrer. Je rigole un peu moins quand mon visage rencontre une portière de voiture et qu’on me tord les bras dans le dos. — Hey doucement ! que je gueule. — Oh excusez-moi votre Altesse, vous êtes fragiles des bras peut-être ? me demande le flic en tordant un peu plus mon bras. — Enculé, je grogne entre mes dents ce qui me vaut un coup tellement violent que ma tête rencontre la portière devant moi. Je suis une nouvelle fois sonné et j’ai du mal à garder les yeux ouverts. — Celui-là est armé, crie le deuxième flic. Et c’est là qu’Alfredo le fasho panique, sa voix monte dans les aigus quand il se défend de porter une arme, il balise à mort et ses yeux lui sortent presque des orbites. Et moi je le regarde et je me marre en silence jusqu’à ce que je ne puisse plus me retenir et éclate de rire en pleine rue. Je suis comme en transe, je deviens fou, hilare. Le flic me balance sur la banquette arrière et referme la porte derrière moi avant d’aller aider son collègue. Quand mon regard croise celui d’Alfredo, je sais qu’il a compris que l’arme volé qu’ils viennent de retrouver dans sa poche est en réalité la mienne. — Adios Alfredo le fascho, je chuchote avant de me remettre à rire sur la banquette arrière.

Il me faut pas longtemps pour me retrouver en cellule de dégrisement tandis que mon poto Alfredo passe en garde à vue. Ça ne me fait plus rire du tout, surtout quand il me balance dans une cellule avec une espèce d’ivrogne hystérique. J’ai envie de vomir, j’ai mal partout et j’ai la gueule en sang. C’est Anca qui va être contente de me revoir. J’observe mon compagnon de chambre pour la nuit, un raté incapable de marcher droit qui s’éclate la gueule sur les barreaux de la porte, j’ai presque envie de crier au flic de pas me laisser avec ce crétin. — Mauvaise nuit, je réponds quand il me sourit, il a l’air fou, je l’aime bien. Son visage me dit quelque chose, ses yeux surtout mais je suis incapable de le replacer alors pendant que je réfléchis, je lui dis d’une voix éteinte. — T’as qu’à porter plainte pour ton téléphone, on est sur place en plus, ce s’rait con de pas en profiter. Je hausse les épaules, je suis sûr de le connaître mais l’alcool me frappe le crâne à intervalles réguliers et m’empêche de réfléchir clairement. — Belle chute en fait, c’est un 10 pour le vol plané, par contre la réception laisse à désirer. Tocard.


@JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: nuit en bonne compagnie. (jjj)   nuit en bonne compagnie. (jjj) EmptyJeu 9 Mai - 20:30

Mauvaise nuit, me répond l'autre type. J'aurais bien écarté les bras et lâché un triomphant bienvenue au club, enculé (c'est mon mot du jour) ! Mais j'ai bien trop la flemme et actuellement, mes bras pèsent environs 1,8 tonnes - chacun. Aucun homme ne peut soulever ça. Je lui raconte ma mésaventure avec mon téléphone et ça, franchement, ça me touche de voir qu'il prend ça au sérieux. Enfin quelqu'un pour comprendre ma détresse et l'injustice dont je suis victime - oui, n'ayons pas peur d'employer les bons mots. — T’as qu’à porter plainte pour ton téléphone, on est sur place en plus, ce s’rait con de pas en profiter. Je bug un peu, ses mots qui peinent à se frayer un chemin jusqu'à mon cerveau, quelques secondes à peine le temps de les remettre dans le bon ordre et de les analyser et OH PUTAIN. La bonne idée. Je semble subitement me réveiller, mes yeux qui s'écarquillent et ma bouche qui s'arrondit, avec un air plus que satisfait flottant sur le visage. — Bordel, t'es un génie mec ! Et tant pis s'il a les cheveux longs, je l'aime quand même. Je tente de me redresser, ce n'est pas très beau à voir. Et au final, je finis par me retrouver sur les genoux. Tant pis, il faut savoir capituler parfois. Alors je me contente de marcher à quatre pattes jusqu'au banc et me hisse dessus tant bien que mal. — Putain, ils vont avoir tellement les boules qu'j'porte plainte contre eux-même. J'me mets à ricaner bêtement, visualisant très bien la tête qu'ils vont faire et à quel point ça va les faire chier. J'ai hâte de ce grand moment. — Belle chute en fait, c’est un 10 pour le vol plané, par contre la réception laisse à désirer. Il a pas tort, je dois bien l'admettre. Je passe le revers de ma main sous mon nez et emporte au passage pas mal de sang que je contemple un long moment en silence. Le cerveau a freezé. Je finis par cligner des yeux et secouer la tête, revenant à la réalité. Je fais la moue et hausse les épaules. — Ouais j'sais, faut que j'm'entraine encore. Je viens essuyer ma main rouge sur mon jean, dans un geste nonchalant. J'oublie rapidement cette histoire et retrouve un large sourire, finalement plutôt content de mon nouveau colocataire. — Au fait, moi c'est JJ. Les présentations, c'est mieux pour instaurer une atmosphère chaleureuse. Mais très vite, je plisse le front, subitement suspicieux. — Mais faut pas l'dire. J'leur ai dit que j'm'appelais Boris. Parce que j'ai déjà eu des ennuis et c'est pas bon du tout pour moi de m'être fait arrêter. Oh putain. Illumination.  Mais c'est vrai que c'est pas bon du tout pour moi. Je me redresse légèrement sur le banc et fixe le vide intensément, dans mes yeux semble défiler la fin du monde. Je tourne lentement la tête vers le gars, l'air très grave. Et avec tout le plus grand sérieux du monde, j'annonce finalement : — Faut que j'm'échappe. Sinon, ça risque d'être un retour à la case prison et c'est bien la dernière chose que je veux. J'attrape le col du mec de mes deux mains et l'attire vers moi dans des gens confus et un peu brutaux. — T'en es ?! Que je demande précipitamment. Me lâche pas camarade, je sens que y a un feeling entre nous et à deux on sera toujours plus forts pour lutter contre l'oppression et l'injustice.  Et aussi je suis beaucoup trop bourré pour m'en sortir tout seul, mais ce n'est qu'un détail.

@jay monroe
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