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 Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay)

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Meadbh Driscoll
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MessageSujet: Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay)   Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay) EmptyMer 17 Juil - 22:24

Ce que t’avait fait là…c’était une grosse connerie. On était d’accord, hein ? Parce que des conneries, tu en avais déjà fait un paquet, mais agresser et voler un dealer ? Heu ça non, tu n’avais encore jamais fait et tu avais comme l’impression d’enchaîner les mauvais choix ces derniers temps. Tatouer Seven Popescu, par exemple avait sans doute été une de ces idées de merdes, mais celle-ci à la rigueur, tu ne la regrettais pas. Mais pour le dealer ? Tu en avais encore le coeur tout battant tandis que tu filais à travers les rues de Détroit, une main fermement refermée sur la lanière de ton sac. De son sac. Filant à toute allure, tu ne pouvais t’empêcher de regarder autour de toi d’un air fébrile. Le taser fonctionnait plutôt bien, tu avais déjà eu l’occasion de le tester, mais combien de temps est-ce qu’il serait dans les vapes ? Combien de temps te restait-il avant qu’il ne te retrouve et te zigouille ? Probablement pas plus de quelques minutes, peut-être dix, tout au plus. Alors tu ne perdais pas ton temps et tu courais à toute allure jusqu’à Delray.
En vrai, tu n’avais jamais rejoint aussi vite la maison et à peine la porte franchie, tu la claquais derrière toi.
Presque aussitôt, le soulagement t’envahit. Dire que quelques semaines plus tôt encore, tu avais décrété que cette maison, c’était de la merde et que les Kids n’étaient que des salauds. Là tout de suite, tu revoyais ta copie et doucement, tes lèvres s’élargirent d’un sourire.
Pas un sourire de vilaine, non. Celui de l’après coup, celui qui accompagnait la satisfaction d’avoir réussi ton coup et avec classe en plus. Putain ce type n’avait rien vu venir ! C’était magique ! Alors tant pis pour le stress, tant pis pour ta mort prochaine, tant pis pour tout. Tu renversais ta tête pour te marrer. Puis comme une enfant, tu entamais des pas de danses, sautillant.à droite et à gauche, remuant tes hanches au rythme d’un son que toi seule pouvait entendre.
T’en étais au presque parvenue au twerk quand tu remarquais la tête ébahie de Samih. Oh merde. Bizarrement, tu n’avais plus du tout envie de remuer le cul. T’étais pas certain que Samih puisse s’en remettre. Heureusement, tu retrouvais vite tes esprits et cette fois, un grand sourire vint illuminer ton visage. « Sam ! » Merde, il était où le sac ? Tu regardais autour de toi avant de constater que tu l’avais abandonné dans l’entrée. « Attend, ne bouge pas ! » Prévins-tu en le désignant du doigt. Le pauvre n’avait pas encore bougé, il ne t’avait probablement pas vu dans cet état depuis…ben en fait probablement jamais. Tu filais récupérer le sac et tu reviens auprès de Samih, ouvrant ce dernier avant de l’ouvrir en grand et faire pleuvoir les boîtes de cachetons sur ses genoux. « C’est Noël, Sam ! »
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MessageSujet: Re: Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay)   Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay) EmptyVen 19 Juil - 18:26

Il a le relevé bancaire de Cal sous les yeux, à côté de lui sur le canapé poussiéreux. L’ordinateur (une vraie antiquité dont l’écran est encore rattaché au clavier grâce à du scotch) sur ses genoux, il fait défiler les offres des vols. En fond, y a un morceau de métal qu’il aime bien, et il profite d’être seul pour le moment pour l’écouter sans qu’on se plaigne de ses goûts musicaux. Il vient d’avoir Daire au téléphone, il lui reste plus qu’à les acheter, ces putains de billets. Elle sait pas encore la véritable raison de leur escapade, mais il sait qu’il doit y aller vite. Vite avant de changer d’avis. Alors il procède au paiement rapidement, et bloque encore un moment l’air perdu devant les multiples offres de voyages, comme s’il n’était rien d’autre qu’un amerlock qui veut passer des vacances en Europe avec sa copine. Activité sur place, taxi, hôtel. Il réalise pas tellement qu’il vient de prendre un aller pour sa ville natale, là où tout a commencé. Et alors que Daire pense qu’il a pris un retour de cette même ville, elle ne sait pas qu’ils repartent de Belfast, là où pour elle, tout s’est arrêté.

Le bruit de la porte, Sam lève doucement les yeux et voit May, le souffle court, postée contre le bois, avec un genre de rire béat sur les lèvres. Il la regarde sans un bruit un moment, en tirant machinalement sur le joint qu’il tient bien sûr entre ses doigts. Il pense qu’elle l’a vu, elle se croit pourtant manifestement seule. Profitant de son inattention Sam baisse tout doucement l’écran de son ordinateur et attrape délicatement le relevé de compte de Cal, plis la feuille, et la fait disparaitre dans la poche de son jean. Il pensait se manifester à ce moment-là, sauf que quand il repose son regard sur elle, elle est en plein dans une danse qu’il a du mal à qualifier. Mais qu’est-ce qu’elle fout ? S’interroge l’autre. Sam penche la tête sur le côté, et hausse les sourcils au moment où elle se lance dans un déhanché dont il ignorait qu’elle avait le secret. J’sais pas ce qu’elle fout.

Sam ! Il fait un sourire un peu tordu. Mais elle est trop surexcité pour dire quoi que ce soit, alors Sam pose l’ordinateur à côté de lui et se lève pour la rejoindre, le joint entre les lèvres. Attend, ne bouge pas ! Il se stoppe donc au milieu du salon, l’air un peu perdu pendant qu’elle disparait sur la pas de la porte. Quoi, y a Seven de ligoté là ? Ça serait cool. Mais elle revient avec un sac à dos et se rue jusqu’à lui. Sam la regarde, un peu méfiant. Et puis le sac s’ouvre et y a tout un tas de boites qui glissent sur le sol, dans le tintement reconnaissables des cachets sur le sol. Sam glisse son regard jusqu’à ses pieds. Des dizaines, de dizaines, de dizaines de cachets, de toutes sortes. C’est Noël, Sam ! Qu’elle lui annonce euphorique, et y a sa mâchoire qui se décroche. Il est tellement choqué qu’il ne pense même pas à lui faire remarquer qu’il ne fête pas Noël. Si y a des cadeaux comme ça, il veut bien fêter toutes les fêtes chrétiennes du monde. What the fuck … ? Qu’il expire à demi-mot en s’agenouillant devant May pour ramasser quelques boites au hasard. Morphine, Benzodiazépine, Oxycodone, Subutex… Il a des étoiles dans ses yeux. Tellement d’étoiles qu’il se redresse, avec pour une fois un sourire jusqu’aux oreilles. Une boite dans chaque main : Mais… où est-ce que t’as eu ça ? Il regarde les boite attentivement, elles semblent tout droit sorties de l’hôpital. Y a un genre d’euphorie dans sa voix, quand il ajoute : Tu sais combien ça coûte ça ? Tu sais le fric que ça représente ? Il part dans un rire jovial et attrape le visage de May entre ses mains qui tiennent déjà les boites. Moi non plus, et on s’en fout ! On en a pour des mois de stocks là ! Il recommence à rire et se baisse à nouveau pour ramasser toutes les boites, qu’il envoie une à une sur le canapé pour les compter.
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MessageSujet: Re: Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay)   Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay) EmptyMar 13 Aoû - 22:15

Libérée de toute cette tension qui t’avait tordu l’estomac jusqu’au pas de votre porte, tu te sentais soudain légère comme une plume et prise d’une allégresse sincère. Tu avais juste envie de danser et bouger comme si tu étais seule au monde. Peut-être qu’au fond, tu ne te défoulais pas assez. Les rave te manquaient. A Détroit, tu n’avais encore rien trouvé de semblable, rien qui repoussait à ce point les limites. Alors voilà pourquoi tu étais obligée d’aller adresser de pauvres dealers qui n’avaient rien demandé à personne. Enfin si, il t’avait demandé cinquante dollars, mais il se croyait sans doute réglo, le pauvre. Toi, tu ne l’étais pas du tout. Au fond, tu te rassurais même en te disant que c’était un peu de sa faute aussi, s’il avait cru que tu n’étais qu’une pauvre fille sans ressources et sans défenses. Une de ces stupides gonzesses qui se laissaient battre par leur mec sans oser rendre les coups. Toi tu rendais chaque coup, et peut-être même plus en fait. Tu n’avais pourtant pas toujours été ainsi. Avant, tu attendais que les Kids se chargent de tes histoires. Maintenant, tu commençais à te gérer toute seule et tu commençais à prendre la confiance. Peut-être un peu trop. Il était encore trop tôt pour se prononcer sur les potentielles conséquences. Dans ta naïveté, tu te disais sans doue qu’avec un peu de chance, il n’y en aurait pas…
Alors tu dansais comme si tu étais seule au monde, seule à la maison du moins. Tu ne t’attendais donc pas vraiment à tomber nez à nez avec Samih. Depuis quand il était à la maison, lui d’ailleurs ? Depuis qu’il était sorti de prison, tu avais l’impression de le voir qu’en coup de vent et c’était assez dommage.
Tu n’avais pas l’intention de lui faire remarquer, tu n’étais pas d’humeur à cracher du venin et faire des reproches sans intérêt. Au contraire, tu avais envie de partager avec lui ton butin. Après tout, il t’avait félicitée pour avoir assommé Seven, il pouvait bien te flatter encore pour avoir ramené de quoi soulager vos douleurs, réelles ou imaginaires, hein ?
Levé au beau milieu du salon, Sam semblait un peu perdu, comme s’il découvrait pour la première fois une manifestation de joie. Ça ne devait pas lui arriver souvent, alors qu’il regarde bien et prenne des notes !
Sans douceur aucune, tu fis tomber une pluie de boîtes autour de lui, te moquant bien de les faire tomber au sol. A peu de choses près, tu étais Picsou et ses billets. Toi c’était pareil avec les cachetons. Non pas que tu étais une junkie, mais de vous tous, tu étais celle qui en avait le plus besoin ces derniers jours.
Le regard brillant, tu te regardes se baisser pour ramasser les boîtes et religieusement, tu gardes le silence. Tu serais une chienne, tu remuerais la queue en attendant l’approbation du maître. Et quand il se redresse, le visage fendu d’un sourire, tu souris de plus belle, un sourire qui remonte jusque dans tes yeux. « Ha ! Un magicien ne dévoile pas ses secrets Samih ! » Tu lui fais un clin d’oeil complice. Il n’est pas prêt à t’entendre dire que tu avais tasé un dealer random. Quand il reprend, tu hoches du menton, ravie de connaître la bonne réponse. « Oui, cinquante billets la boîte ! » Tu ramasses l’une d’elle, tu ne sais même pas ce que c’est précisément, mais ça t’es égal. C’était le geste qui comptait et puis, de voir Sam heureux, c’était le plus important.
Comme une enfant, tu sautes à côté du canapé pour compter avec Sam les boîtes même si tu t’en moquais. Tu en attrapais une pour tenter de découvrir leur utilité réelle. « Avec ça, je n’aurais plus jamais mal, c’est cool » Oui, parce que tu partais pas du principe que jamais plus personne ne lèverait la main sur toi. « Qu’est-ce que je peux prendre Sam ? »
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MessageSujet: Re: Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay)   Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay) EmptyDim 18 Aoû - 13:23

Le cœur qui tambourine d'excitation alors qu'ils comptent, euphoriques, les boites de cachets sur le canapé. Sam n'en a jamais vu une aussi grande quantité de sa vie, et pourtant, il en a sans doute pris dix fois le long de sa courte vie. L'anesthésie est passé d'un confort à une nécessité, c'est comme ça que ça marche les antidouleurs. C'est chimique, y a rien d'exceptionnel. Et l'addiction empêche Sam de s'inquiéter, comme il le ferait normalement, pour une May qui revient, un sac chargé de médocs volés. Conflit d'intérêt. La parano de Sam n'est même pas assez forte pour casser cette joie enfantine, ponctuée de rire halluciné de découvrir tous ces médicaments, à chaque nouvelles boites. Oui, cinquante billets la boîte ! Et plus ils comptent, plus la facture grimpe. Le type à qui elle a volé ça, parce qu'elle l'a forcément volé à quelqu'un, doit être vert de rage. Et Sam se met à rire. T'es une grande malade, tu l'sais ça ? Qu'il lance sans même la regarder, fasciné par les cachets qu'il classe par tic par nom, et couleur de la boite, sans trop y faire attention. C'est comme un poids immense qui quitte ses épaules. Compter, toujours, calculer, prévoir, se priver, en permanence. À Savannah, il avait ses habitudes, ses plans B, ses plans de secours. C'était plus simple de n'être jamais à sec, et quand bien même il l'était, il savait où en trouver dans l'heure. Depuis la prison, tout est devenu compliqué. Quand il expérimente la privation, la vraie, pas celle d'une soirée où l'on a pas géré, c'est autre chose. Autre chose que l'comptable qui n'a plus de clope et dont le bureau de tabac du coin est fermé. Autre chose que l'hippie qui gratte le fond de son grinder pour choper les quelques miettes qu'il reste. Être en manque d'opiacé, c'est à vous en arracher les tripes. Et quand on a vécu ça, une chose est sûre, on ne veut plus jamais y être confronté. Alors sans doute que May ne mesure même pas à quel point ce cadeau est précieux, le plus beau qu'elle aurait pu lui faire. Enfin, si elle était arrivée avec un sac remplit d'héro, ça aurait été autre chose. Mais Sam se contente de ce qu'il a. Il ne sait même plus depuis combien de temps il n'a pas été aussi heureux.

Avec ça, je n’aurais plus jamais mal, c’est cool Qu'elle lâche, et ça coupe Sam dans son geste une seconde. Il est là la main en l'air avec l'une des dernières boites de médicaments. Il tourne la tête vers elle, avec un sourire un peu effacé, et puis pose la boîte a la bonne place, laisse passer quelques secondes, parce qu'il ne sait pas quoi répondre. Les réflexes paternels reviennent naturellement. Il s'inquiète pour elle, pas à cause du vol de ce sac à dos. Parce que la visite surprise de Seven brûle encore dans sa tête. Et qu'il pense aussi à son escapade à Belfast qui l'attend. C'est pas que ça lui fait plaisir de cacher à May qu'il a retrouvé la trace de Cal, mais s'il lui en parle, et qu'il fait chou blanc une fois là-bas, ça sera encore plus dur pour elle. Il ne la pense pas assez solide pour gérer ça, pour accepter qu'il parte sans elle à Belfast. Il a confiance en Daire pour ce genre de truc, il n'a confiance qu'en elle pour ça. Il espère, du fond de son coeur, qu'il aura un autre genre de cadeau à lui ramener, d'ici quelques jours. Il imagine déjà la scène, il s'imagine rentrer avec Daire, faire monter le suspense, faire entrer Cal. Il voit May se jeter sur lui, lui en foutre une, puis fondre dans ses bras. Et c'est bien la première fois qu'il a de l'espoir, vraiment de l'espoir. Mettez-ça sur le compte de toute cette drogue. Mais il répond, confiant : Non, t'auras plus jamais mal. Comme une promesse tacite. Il laissera pas faire. Et tout va s'arranger May, il promet.

Qu’est-ce que je peux prendre Sam ? Sans doute qu'il est sensé dire non. Sans doute que c'est ce que font les parents responsables, quand leur gosse leur demandent s'ils peuvent sniffer de la morphine. Il n'en sait rien, des parents il n'en a plus depuis bien longtemps. Alors il répond plutôt, jovial : On va se gêner ! Plus la peine de compter, plus la peine d'anticiper. Là c'est accès illimité ! Alors il se lève d'un bond, il n'a jamais été aussi réactif de sa vie. Attends-moi là. Qu'il lance avant de disparaître, transporté par l'impatience de s'envoyer tout ça. Sur le chemin des escaliers, il passe devant la vieille chaîne hi-fi qui passe toujours l'un de ses morceaux de métal préféré. Il sait que ce n'est pas spécialement le genre de musique de May. Y a un style qui les mets tous d'accord. Alors il coupe sa musique, attrape un CD posé non loin. Les Dropkick Murphys se lancent, et Sam offre un large sourire à May en secouant quelques instants sa tête sur les premiers accords de rock irlandais. Et puis il disparait à l'étage. Dans sa chambre, il fouille rapidement, un peu déboussolé par toutes ces émotions qui s'entrechoquent, et son cœur qui palpite. Il attrape son pilon le mortier, une vieille carte, de bibliothèque s'il ne se goure pas qui traîne et redescend rapidement. Au passage il reprend un CD et se poste à nouveau à côté de May. Il regarde les boites alignées devant lui. Ok, tu veux quoi ? Il lui lance un regard. Mais elle n'en sait visiblement rien. On va prendre ça. Il prend la boite d'oxycodone et fait tomber trois cachets dans sa main. Non, il ne lui en file pas un. Parce que y a qu'une seule bonne manière pour lui de prendre ça. Alors il les fait tomber au fond du mortier et les écrase longuement jusqu'à ce que la poudre soit la plus fine possible, entraîné par le rock en fond sonore. Il fait tomber le tout sur le CD qu'il a piqué et trace tranquillement plusieurs lignes, distinctes, parfaites. Il est concentré, plié en deux, et penché en avant quasiment le nez dans la poudre. Là il tend sa jambe et se plaque à nouveau en arrière contre le canapé pour en sortir un billet de vingt qu'il roule en tube rapidement, avec précision. Il jette à nouveau un regard à May, comme pour s'assurer qu'elle prenait bien exemple sur lui. Il cale le billet dans une narine, bouche l'autre, se penche en avant, fait disparaître une ligne et inspire profondément en se faisant tomber contre les coussins du canapé à nouveau. Il échappe un long gémissement d'aise et tend le billet à May. T'as déjà fait ça ? Qu'il demande quand même d'une voix lente, mais il n'écoute pas vraiment la réponse, parce que déjà la poudre attaque son cerveau.
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MessageSujet: Re: Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay)   Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay) EmptyDim 29 Sep - 22:19

Faire plaisir à Samih, ou n’importe quel autre Kid d’ailleurs, c’était un peu ton goal dans la vie. Faire remonter la commissure de ses lèvres jusqu’à former un sourire sur son visage de carton, ce n’était pas loin d’être un exploit et toi, tu étais fière de ces petites réussites. Parce que tu avais trop souvent l’impression d’être à l’origine de son agacement plutôt que sa bonne humeur. C’était plus fort que toi, tu manquais de confiance alors tu cherchais par tous les moyens d’obtenir leur approbation, quitte à faire n’importe quoi pour y parvenir. Voler un dealer en faisait visiblement parti. En même temps, il n’avait pas été particulièrement sympathique, alors c’était tant pis pour lui.
A sa question, tu te sentis fière de pouvoir lui répondre, un grand sourire aux lèvres. Oui, il y avait moyen de tenir un long moment ainsi et même si vous deviez revendre quelques boîtes, vous en auriez quand même encore assez pour tenir le choc un bon petit moment. Le rire de Samih résonne encore, comme une douce mélodie. Tu souris de plus belle en faisant une moue amusée. « J’suis une Kid ou j’le suis pas ? » Samih avait intérêt à confirmer parce que sinon, tu remballerais l’ensemble de la marchandise avant d’aller bouder en bonne môme que tu étais ! Faire parti de la famille, c’était désormais tout ce qui te restait. Parce que tu étais loin de chez toi et parce que tu n’avais plus de famille autre. Il n’y avait plus que Sam, Daire, Macha et JJ. Les autres étaient tous morts au combat, tombés sans jamais plus donner de nouvelles. Loin des yeux, loin du coeur, tu ne fonctionnais pas autrement parce qu’au fond, tu n’étais guère plus qu’un monstre d’égoïsme. Tu ne pensais qu’à toi et tes propres intérêts.
Ta petite remarque anodine ne tombe pourtant pas dans l’oreille d’un sourd et tu ne remarques pas vraiment qu’il avait cessé de bouger, te considérant d’un air étrange, inquiet peut-être ? Samih ne le sait probablement pas, mais tu avais fini par t’habituer à la douleur, celle qui meurtrissait tes corps et celle qui bousillait ton âme. La première fois que tu avais été frappée, ça t’avait fait un choc, mais maintenant ? C’état presque devenu habituel que l’on te brutalise comme une poupée de chiffon. D’une certaine manière, tu avais appris à surmonter la violence des coups et tu t’en remettais désormais beaucoup plus vite. Parce que tu refusais d’être une fillette qui se lamentait. Tu l’avais été, mais tu ne l’étais plus, parce que personne ne se souciait des chouineuses, alors oui, tu avais cessé de te plaindre et tu gardais désormais tes maux pour toi. Tes blessures à l’âme suivaient le même chemin. Personne ne se souciait de ce que tu pouvais ressentir, ni Sam, ni JJ, ni personne, en fait. A quoi bon en parler alors ? Tu souris alors en hochant du menton. Un accord tacite pour continuer à garder le silence entre vous.
Tu te reconcentres sur les tablettes de médicaments en demandant conseil à ton aîné. S’il y en avait bien un pour connaître les effets, c’était bien lui ! Sam se relève, joyeux comme jamais et tu le suis du regard, il va mettre de la musique. Celle que vous mettez toujours lorsque vous vous retrouvez tous. Parce que ça rappelle la maison, vos origines aussi. Visiblement, ce soir vous alliez faire la fêtes et tant pis pour les absents ! « Choisis, c’est toi l’pro » te moques-tu d’un sourire de coin. Ce n’était pas méchant, ce n’était même pas une critique. Tu l’acceptais tel qu’il était, même s’il n’avait pas toujours l’air très clean. Il pensait peut-être que vous ne le remarqueriez pas, mais tu n’étais pas conne à ce point. Tu savais très bien que pour être perché à ce point, il fallait un petit coup de pouce. Si tu avais un doute, sa dextérité te confirme à présent son expérience. Tu reconnais les gestes déjà vus des tas de fois aux Londoniennes et ça te donnerait presque un peu la nostalgie.
Pressé de prendre sa dose, il fait ça avec minutie avant de s’inquiéter de savoir si tu avais déjà sniffé. Oui, parce qu’on t’en avais déjà filé lors d’une des raves et bon, tu n’étais pas genre à dire non, n’est-ce pas ? « J’suis pas sure de ce que c’était vraiment. On s’inquiétait pas trop de savoir ce qui tournait » marmonnais-tu, honnête mais sans trop en dire, de toute manière il semblait déjà parti. Alors tu pris le billet pour l’imiter, inspirant profondément pour ne pas de dégonfler. Ce serait trop bête ! Alors tu sniffes et passée l’irritation de ta narine qui te fait froncer du nez, bientôt tu sens l’apaisement décontracter tes muscles et tu te laisses tomber à côté de lui dans le canapé. « T’sais que grâce à ce trou du cul de Seven, on passe la première soirée ensemble depuis environ mille ans ? »
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MessageSujet: Re: Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay)   Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay) EmptyMar 22 Oct - 15:04

L’oxycodone et sa douce euphorie. Parmi les cachets les plus forts, les plus bandants, la vieille copine de Sam, l’oxy qui calme tout, le bordel intérieur et les douleurs physiques, qui rend sociable, qui soigne la paranoïa. Sans la prison, il aurait pu rester addict aux médocs, et juste aux médocs. Se passer d’héroïne qui l’effrayait tellement. L’oxy semble sage à côté de ses nouvelles pratiques. Mais pour May, ça a un goût de première fois. Même si elle confie au passage, qu’elle a déjà sniffé on-ne-sait-quoi. Sam lui jette une oeillade, beaucoup trop heureux de ce surplus de médicaments pour y trouver quoi que ce soit à redire. C’est vrai qu’il a une image édulcorée de la jeune fille. Aussi barrée soit-elle, même après tout ce qui a pu se passer. Elle reste une enfant pour lui. Une gamine perdue, une gamine qui ne connait encore pas grand chose à la vie. C’est un peu marrant de dire ça, parce qu’aucun des Kids n’y connaissent quoi que ce soit, à la vie. Ils se sont contentés de survivre entre gosses qui bouffent des céréales dans un bol de bière au petit déjeuner. Privés de leurs parents trop tôt. Rien que des chatons sevrés trop tôt et mal adapté à la vie. Qu’est-ce qu’ils font, les autres ? Un gars de 27 ans et une nana de 21 ans, ils font quoi, dans la vraie vie ? Sans doute que dans un monde parallèle, May est une pieuse et sage petite étudiante, et Sam a un taf tout à fait respectable. Peut-être qu’il porterait un uniforme, sortirait avec une meuf sympa et réfléchirait à la possibilité de, peut-être, avoir un chiard ou deux - enfin, ça, uniquement si le crédit pour la maison passe auprès de la banque. Ouais, ils sont des versions si éloignées de la réalité de la vie, des jeunes égarés, que rien ne pouvait bien réunir. Et les voilà tous les deux, en train de sniffer un même cachet d’oxycodone volé, sur un canapé qui n’est pas vraiment le leur, dans une ruine qu’ils ont squatté. May renifle donc bruyamment et se laisse lourdement tomber sur le canapé.

Par réflexe, et parce qu’un seul rail n’est pas assez pour le cerveau déjà éclaté de Sam, il lui reprend le billet qu’ils se partagent et se penche à nouveau en avant pour faire disparaître la troisième et dernière ligne. Pendant ce temps là, fataliste, May sort une théorie tout à fait intéressante : T’sais que grâce à ce trou du cul de Seven, on passe la première soirée ensemble depuis environ mille ans ? Sam se met à rire, ce qui lui picote les narines et il se redresse en passant une manche sous son nez poudré. Il recommence à rire juste après, parce que l’oxy attaque réellement son cerveau et il tourne doucement la tête vers May. Il met un temps à fou à répondre, surtout parce que tout semble aller très vite et très lentement à la fois, finalement il lâche d’une voix vague : Ouaaais, grave. Nouveau hoquet de rire. Il se penche en avant pour attraper une bière qui n’a plus de bulle depuis longtemps. Il la lève vers May comme pour poster un toast : Eh bah, à ce con de Seven alors. Qu’il lance joyeusement avant de prendre une gorgée, et puisque May n’a pas de bière il lui tend la sienne pour qu’elle boive à son tour, non sans se remettre à rire. Trinquer à Popescu, c’est bien la dernière chose qu’il pensait faire - sauf à fêter son enterrement. Et chaque fois qu’il repense à lui, il se dit que c’est ce gosse qui a foiré sa vie. Ce gamin, ce moins que rien, cette espèce de raclure qui a réussi - presque réussi - à tout détruire. Lui et Trixia. Tout se repasse dans sa tête, l’espace d’un instant. Il repense à Assia, il repense à ce soir où il l’a trouvé allongée sur son appartement, nue et rouée de coup. Il repense à tout ce qui a suivi, la parano, son obsession contre Seven. Et puis JJ, ses conneries, les preuves qui s’accumulent contre lui. Trixia et son ultime mensonge. La taule. Tout ça pour se retrouver exactement ici, à des milliers de kilomètres de Savannah, à partager des lignes d’oxy avec May. Il a un sourire quasi mélancolique sur le visage, et pouffe à nouveau rire en attrapant son paquet de cigarette, duquel il sort un joint qu’il calle entre ses lèvres. Fucking Popescu. C’est presque devenu une doctrine, un phrase qu’il a répété tellement de fois que ça devient presque vide de sens. Ça t’arrange bien hein. Tes ‘Fuckig Popescu’, et que tout soit de sa faute. Oh merde, pas toi, pas maintenant, stop juste, stop. Sam se masse doucement la tempe, comme il le fait souvent quand la voix se fait trop bruyante, d’un coup. Et il tire sur le joint et le tend ensuite à May. On en avait b’soin pas vrai ? Qu’il ajoute d’un coup. De passer du temps ensemble, il entend. Parce qu’elle lui a trop reproché de la laisser sur le bord de la route. Et au final, elle a raison, ça fait des lustres qu’ils n’ont pas vraiment passé du temps ensemble. Parce qu’ils se sont retrouvés l’un avec l’autre, presque par hasard, et qu’ils n’ont rien en commun. Si ce n’est les Kids. L’espace d’un instant, les yeux troubles dans les yeux troubles, tous les deux face au rush de l’opiacé, il hésite à lui balancer, pour Cal. À lui dire qu’il va le chercher, là, avec Daire. Il veut lui promettre qu’il va le ramener. Il veut qu’elle soit contente, et qu’enfin ils profitent de cette première soirée ensemble depuis longtemps. Mais il se rattrape juste à temps, en envoyant sa tête en arrière avant de récupérer le joint sur lequel elle a tiré. Allez, montre-moi comment on fait pour s’amuser, dans tes soirées où “tu sais pas ce qui tourne” Qu’il cite avec un petit sourire aux lèvres. Sam il a jamais su s’amuser. Il n’y a jamais été poussé non plus. S’éclater le crâne et végéter sur un canapé se rapproche de la soirée ultime pour lui.
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Meadbh Driscoll
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MessageSujet: Re: Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay)   Noël, Pacques et ton anniversaire (Samay) EmptyLun 28 Oct - 22:50

Tu te fichais bien de la drogue, comme tu te moquais du prix que tu devrais payer pour cet affront, à tes yeux ça valait le coup puisque Samih était heureux. Ce n’était pas si souvent que ça arrivait ces derniers temps et tu te demandais d’ailleurs pourquoi ça t’importait tant. Vous n’étiez pourtant pas particulièrement proches, d’ailleurs vous n’aviez rien en commun. Aucune passion commune, aucun centre d’intérêt partagé. Alors pourquoi est-ce que tu restais ? Pourquoi tu te souciais de lui ? Sans doute parce que Sam avait toujours été votre point de départ, celui qui veillait sur les autres, sur vous, sans jamais rien recevoir en retour en dehors de quelques emmerdes supplémentaires.
Toi aussi, tu lui en avais voulu. Toi aussi tu avais été dure envers lui, à tout lui reprocher en commençant par votre départ de Savannah. Pour ce point, tu n’étais toujours pas franchement convaincue par le choix de la vielle. Détroit était franchement dégueulasse comme ville: tu ne l’aimais pas et la mer te manquait. Si demain on te donnait le choix de rentrer, tu plierais bagage dans l’heure, mais personne ne te demandait ton avis alors tu t’en accommodais. Du moins, tu essayais.
Le truc que Samih t’avait fait sniffer t’aidait en tout cas à ne rien trouver à y redire tandis que tu te laissais retomber sur le canapé, sentant chaque ressort s’enfoncer dans ton dos. C’était étrange comme sensation et bien que tu en avais pris moins que ton aîné, tu sentais bien à quel point c’était plus fort que tout ce que tu avais pu tester jusqu’à présent. En même temps, tu n’avais jamais été une grande consommatrice de drogues. En dehors de celles que te refilaient l’anglais et tu connaissais la règle: ne rien contester. Alors qu’est-ce que t’en savais toi, de ce que tu avais déjà testé, finalement ?
D’un regard distrait, tu regardais Sam sniffer le dernier rail et tu souris doucement avant de ricaner franchement, évoquant encore et toujours celui qui hantait les Kids comme votre propre ombre. Tu ne savais même pas pourquoi il t’était venu à l’esprit, mais tu devais admettre que sans lui, cette soirée n’aurait probablement jamais eu lieu. La réaction de Sam te fait rire de plus belle et tu laissais ta tête tomber en arrière. Ce n’était pas très agréable, mais tu ne le remarquais pas vraiment. Tu laissais simplement un sourire béant fendre ton visage. Attrapant la bière qu’il te tendait, tu en pris une gorgée avant de froncer du nez, elle n’était plus si fraîche. « Pauvre gars » te moquais-tu sans renchérir davantage. Tu n’étais pas spécialement motivée à parler davantage de ce dernier, surtout pas avec Samih. Tu n’étais toujours pas persuadée de sa culpabilité pour Assia, mais tu avais appris à te taire. Parce que le dire à voix haute, ce serait en accuser un autre. Samih n’était pas près à l’entendre. Surtout pas ce soir. Alors sagement, tu approuvais en reprenant une gorgée de la bière désormais plate. Puis dans la foulée, tu pris le joint, hochant doucement du menton. « Peut-être qu’un jour tu me verras pour de vrai » soufflais-tu d’un haussement d’épaule. Il y avait bien longtemps que tu n’étais plus la fille frivole que tu avais été. Est-ce qu’un jour Samih serait prêt à l’accepter ? Difficile à dire, tu n’avais pas la moindre idée de ce qu’il avait en tête. Tu n’avais jamais su ce à quoi Samih pouvait penser.
Sa proposition te surpris néanmoins et tu te tournais pour lui faire face, le visage posé sur contre ton bras replié. « Mais Sam, ce n’est pas pareil. On ne s’amuse pas ici, on fait que se foutre en l’air » visiblement, l’oxy ne te donnait pas tant d’ailes que ça. « Mais si tu veux je peux te raconter. » poursuivis-tu en te repositionnant pour regarder le plafond, un maigre sourire aux lèvres. Et tu lui racontais ce que c’était, ces soirées folles, celles qui avaient remplacées les soirées à écouter les chants irlandais, celles qui avaient occupé ta vie quand tes piliers avaient été mis à l’ombre d’une prison. De toute manière, demain Samih aurait sans doute tout oublié. Et même si ce n’était pas le cas, il fera quoi, Sam, hein ?
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