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MessageSujet: Paint [Isaàc]   Paint [Isaàc] EmptyMer 20 Nov - 17:06

Trouver un nouveau spot, trouver un nouveau sujet, voilà ce qu'était la mission de Ash en cette sortie nocturne. Car oui, cela faisait un moment maintenant qu'il sortait presque un soir sur deux afin d'avancer ses fresques, de marquer les murs de cette ville d'un peu de beauté et de critiques, de faire passer des messages que la majorité de la population était malheureusement incapable de comprendre et aujourd'hui il s'ennuyait. Oui il s'ennuyait car sa dernière fresque ayant été achevée à la sortie précédente il commençait à être à court d'idées... pourtant il aimait toujours autant peindre, autant faire parler ses bombes afin de s'exprimer, de partager, de créer un peu de beauté et de hurler aussi à sa manière en créant des satyres de ce qu'il détestait. Mais là il avait besoin de quelque chose de nouveau, de quelque chose de spécial, de quelque chose de grisant en somme ! Mais il ne savait pas vers où il devait se tourner, si il devait trouver un lieu encore plus fou que les précédents ou alors avoir le déclic sur un thème marquant et fort. Bref, il était en panne ! Alors pour le moment il déambulait sans véritable but en ville, surtout à la recherche d'inspiration sans s'inquiéter de ce qui pourrait lui tomber dessus car la nuit était sa camarade.

Mais voilà, même si la ville était grande tous les meilleurs spot commençaient à être comblé par déjà d'autres fresques. Enfin des fresques... plutôt de simple graffitis ou des blases pour ceux voulant se la jouer un peu avec de gros effets, mais bref... rien de bien transcendant et qui gâchaient juste le paysage. Bien sûr Ash aurait pu repeindre par dessus mais jusqu'à maintenant il avait eut du bol, la majorité de ses fresques n'avaient pas été souillées ou seulement dans les coins en tout cas, la majorités des tagueurs du coin avaient eut un minimum de respect pour ses œuvres alors même si lui considérait ça comme de la merde il leur en devait autant ! Exception faites à ceux dont il voyait les signatures en plein milieu de ses fresques bien sûr, eux il n'avait aucun scrupule à les effacer du décors ! Mais du coup il continuait simplement son chemin, cherchant ailleurs, cherchant les coins les moins basiques et en même temps ne pouvant s'empêcher d'admirer aussi les réalisations de certains de ses camarades nocturnes, comme ces fresques qu'il voyait popper partout, qu'il appréciait beaucoup mais dont il n'avait pas la moindre idée de l'origine, n'ayant jamais pu tomber sur l'artiste ou du moins... jusqu'à ce soir en tout cas. Car alors qu'Ash s'était dirigé vers une vieille piscine municipale qu'il savait désaffecté il avait pu reconnaître en entrant dans le bâtiment un bruit familier : Celui des bombes de peinture. Bien qu'il aurait pu être déçu d'avoir encore été devancé il devait bien avouer qu'il était surtout curieux et discrètement il s'était rapproché de la salle du grand bassin pour voir ce qui s'y faisait. Et pour le coup pas de petit tagueurs des bas quartiers mais bien le type dont il appréciait les fresques car oui, son œuvre actuelle avait beau être incomplète il reconnaissait le style. Du coup, voyant le type seul et pas forcément costaud si on oubliait qu'il le dépassait de bien vingt centimètres minimum, il avait décidé de se rapprocher, s'installant sur le rebord de la piscine vide et observant quelque minutes avant de dire « Je kiffe ! »
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MessageSujet: Re: Paint [Isaàc]   Paint [Isaàc] EmptyMer 4 Déc - 3:13

Des fresques des murs et de la poussière. Des bleus des aérosols et du silence. Des temps. Qui figent et se relancent, s'écoutent et pensent ensemble ; Ares n'a pas graphé depuis le mois d'août. Pas dûment, en tout cas. En novembre, il a tiré un tag vite fait à la demande de Bayou - du moins c'est ce qu'il a compris comme étant une demande - quand ils sont passé près de la bretelle routière fonçant sous le tunnel Détroit-Windsor et que Bayou a craché que ces chiennes galleuses et consanguines avaient vomi trop de leur merde blanche sur le territoire. Leur merde blanche, c'était la cascadelle de tag blafards qui couraient au ras de la chaussée en béton. Fallait noyer tout ça sous l'orange, le rouge, le noir. Fondre la neige sous la lave.

Cette nuit, c'est Jason qui l'a accompagné dans Krainz Woods. Ares aime pas le quartier. Jason aime flirter avec le danger. C'est un chieur comme il s'en fait peu. Ares râpe l'embout des aérosols sur les briques et Jason pisse sur les fresques des néo-nazis en soufflant, extatique, j'encule Atomwaffen. Chacun son truc. Vers 22h, ils se séparent, et Ares longe les zones résidentielles pour ne pas tomber sur des meutes qui ne sont pas la sienne. Il fait froid, mais c'est sans vent, alors sa nuque se dégage, sa tête levée erre sur un ciel sans étoiles. Trop de smog, de pollution lumineuse.

Quand il passe près d'une piscine municipale, l'écho de ses pas se répercute contre les dalles vierges, de l'autre côté de la clôture. Ça vient le chercher, dans un endroit aussi hors-temps, hors-champ que celui-là. La minute d'après, Ares se réceptionne silencieusement de l'autre côté du grillage et rôde autour de la bâtisse en poussant les portes au hasard. Elles résistent. Puis la dernière grince sur ses gonds, comme amusée de le récompenser.

Ombre dans la gueule chlorée des vestiaires. Relents de désinfectants, de cirage. Ares avance sous les néons EXIT, puis sous les petites ampoules d'éclairage d'urgence qui ne s'éteignent jamais. Tous les casiers l'observent, complices. Puis, il y a le bassin, entièrement vide. Pas en activité l'hiver, même s'il est à l'intérieur. Une infrastructure qui subit, comme toutes les autres, l'effet des coupures budgétaires. Ares descend au fond du gouffre par l'échelle, doit se laisser tomber sur les deux derniers mètres.

Il siffle. Un bruit court, sec, fort, qui s'en va galopper sur les bords ronds de la piscine creusée, puis sur les grandes baies vitrées de la bâtisse, du verre sale et non poli. Y'a qu'une lumière fantôme qui entre ici, projetée de force à travers l'opacité des vitres par les lampadaires de la rue.

Ares fait glisser la ganse de son sac sur son épaule - les cannes cognent mollement sur le sol. Faut qu'il fasse quelque chose de cette succession infinies de petits carreaux bleutés. Faut qu'il les réunissent avec de grands traits.

Des temps, enfin. La peinture marine, puis noire, pleut sur toute une surface du bassin en films fins, reproduisant couche après couche un paysage étrange et mouvant rappelant des abysses. Des profondeurs où Ares s'enferme longtemps, sans rien dessiner, juste en colorant inlassablement jusqu'à vider entièrement ses aérosols foncés.

Alors quand il se fait surprendre, complètement absorbé, il en est à suggérer les courbes dansantes d'un immense cétacé à grand renfort de traits blancs. Un éthéré, un évaporé, une forme que l'eau a pour toujours avalé.

Je kiffe !

Ares se crispe, et son index, sur l'embout de plastique, appui brusquement ; un rond laiteux et saturé se forme sur les courants aériens.

Il a tourné la tête, dressé le visage, le coude a demi-replié. Gamin, ça fait très vite, dans sa tête trop vide où danse toujours avec violence la voix trop joyeuse de l'intrus. Il a l'impression que l'autre pourrait entendre son coeur battre férocement, si seulement il se donnait la peine de tendre l'oreille.

Le bras s'abaisse complètement, cette fois, tombant près de la hanche, toujours avec cette canette pendant à son extrémité. Le bandana noir qu'Ares porte sur le bas de son visage s'est coloré de gouttelettes blanches. Quand ses lèvres bougent, dessous, elles font onduler la galaxie.

« Comment t'es rentré. »

Comme toi, Ares. En poussant une porte. Mais c'est le seul truc qui lui vient, dans ce crachat rauque sonnant davantage comme un reproche que comme une question. Il n'attend pas de réponse - déjà, il range ses bombes et cherche à fermer son sac avec des gestes raides et saccadés. La fermeture éclaire, trop vieille, lui résiste. Il veut juste foutre le camp. Surpris d'être surpris. Battre en retraite.

Pourtant, il vient vers lui. Vers l'échelle, en fait, près de laquelle le jeune laisse pendre ses jambes. Ares n'écoute pas sa réponse ; ses mains barbouillées empoignent les barres de métal, et ses biceps se contractent pour le hisser au premier barreau - le Salvadorien s'extirpe du bassin avec une aisance que son état crispé contamine aussitôt ses deux pieds hors de la piscine.

Il pose un genou à terre, se bat à nouveau avec son sac pour l'ouvrir, cette fois : sa veste est a l'intérieur. Putain.

Une œillade vers le mec, rapide.

« T'es là depuis longtemps ? »

Une vraie question, cette fois. Ça s'adoucit, alors ce n'est qu'un grognement, une prudence roulant sur les ornières de ses expériences passées. Sauf que ça n'a pas l'air là pour le chasser, le confronter, le dénoncer, le faire chier. Ares enfile son hoodie sans le lâcher des yeux, le menton près de la clavicule - sous l'ombrage de ses paupières violacées, il juge et détaille chaque aspect de l'adolescent. Approche pas que ça ordonne dans sa méfiance silencieuse. Explique-toi que ça exige simultanément.

Il s'est redressé en replaçant les pans du tissu collé à son t-shirt, en dessous. Le masque reste là où il est, cachant tout ce qui se dessine sous l'arrête de son nez - mais Ares n'a besoin que d'une moitié de gueule pour faire comprendre ce qui se trame sous la peau de son visage. En fait, ce qui le fait surtout chier, c'est de s'être fait surprendre comme un amateur...
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MessageSujet: Re: Paint [Isaàc]   Paint [Isaàc] EmptyJeu 19 Déc - 23:43

Tout ce que Ash voulait à la base c'était trouver un nouvel endroit, un nouveau décors merveilleux qui lui servirait de toile pour l'une de ses fresques. Et il pensait vraiment l'avoir trouvé avec cette piscine qui semblait plus vraiment fréquenté hormis peut être par un garde de nuit si les locaux appartenaient encore à quelqu'un, il pensait vraiment qu'il pourrait utiliser ce lieu atypique pour sublimer une de ses œuvres mais à la place... disons qu'il était tombé sur quelqu'un d'autre, devancé de quelques heures sans doute et le pire c'était que Ash ne se sentait même pas frustré. Pourquoi ? Car ce mystérieux garçon était pas juste un petit tagueur venu déposer son blase, il était comme lui, il aimait créer au vu de tout ce bleu et ce noir qu'il avait étalé sur les carreaux marbrés de la piscine. Donc ouai, il n'était pas frustré, il était même curieux, préférant rester que se trouver un nouveau spot, observant silencieusement et discrètement l'autre garçon faire pendant un moment. Puis finalement l'envie fut trop forte et alors que déjà se dessinait les traits d'une baleine au milieu de cette immensité sombre il avait été obligé de commenter, signalant ainsi sa présence à l'autre street artist qui en perdit le contrôle de sa bombe, ce qui fit rire Ash bien malgré lui en imaginant tout ce que ça pouvait dire sur l'autre garçon. Bref, des pensées pas bien pures encore !

De là c'était le moment clé, le moment où Ash allait découvrir à quel genre d'individu il avait à faire, genre hargneux à insulter d'office, comme lui l'était, le genre fuyard sinon, à prendre la fuite sitôt surpris, ou peut être bien le violent ? Celui qui lui sauterait à la gueule ou du moins tenterait jusqu'à ce le chasser de son espace. Mais non, en face de lui il l'animal en attente, celui qui restait là, calme, les muscles tendus, sans doute en train de réfléchir à si il fallait mordre ou partir. Et sa question le fit sourire, haussant des épaules en levant les bras avant de dire « Bah... comme toi faut croire ! » Car il n'était pas le seul à s'être infiltré ici, du moins Ash doutait beaucoup avoir affaire avec le proprio là tout de suite. Mais le voir ranger ses affaires, commencer à s'approcher de l'échelle pour remonter... ça ça attristait Ash par contre qui était déçu de ne pas savoir à quoi allait ressembler son œuvre. Mais pour le moment il préférait ne rien dire, le laissant remonter, se rhabiller même jusqu'à ce que l'autre ne lui pose une nouvelle question « Assez longtemps pour être déçu de te voir te barrer en laissant un travaille inachevé. Non mais sérieux, t'as peur de quoi mec ? Que je te mange ? » Lui avait-il dit très franchement avant de rouler des yeux et de lâcher un petit rire. Il avait alors attrapé son sac à lui avant de le secouer, faisant ainsi entendre le même bruit de bombes de peintures s'entrechoquant « C'est bon mec, détend ton string un peu, je viens pas chercher la merde. Pour une fois que je tombe pas sur un vulgaire tagueur venu poser son vieux pseudo moche sans rien derrière j'aurais aimé pouvoir en profiter. » Un autre amateur de beauté, un autre qui soit jeune comme lui... enfin... pas trop vieux dirons nous ! Ça n'arrivait quasiment jamais alors oui il aurait aimé pouvoir faire continuer cette entrevue et il comptait bien l'empêcher de partir « Tu vas vraiment laisser cette pauvre baleine comme ça ? Incomplète ? Inachevée ? Tu vas vraiment la laissé en mode projet abandonné avec sa grosse tâche blanche la pauvre ? Allez mec, te casse pas, je te jure je te gênerais pas. » avait alors dit Ash, toujours assit sur le rebord de la piscine et observant l'autre garçon, un sourire étonnamment doux sur les lèvres.
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MessageSujet: Re: Paint [Isaàc]   Paint [Isaàc] EmptyMar 7 Jan - 0:00

La familière franchise du gamin le déstabilise légèrement. Dans les intonations de sa voix jeune, la musique sonne comme une fraîcheur arrogante et incisive.

… Non mais sérieux, t'as peur de quoi mec ? Que je te mange ?

Peut-être. Ares sent les tenailles fantômes qui écartent sa peau sous son bandeau. Mouvement de tête - il se débarrasse de quelque chose d'invisible aussi bien que de la remarque de l'adolescent. Le Salvadorien s'est demandé si le chien avait avalé un peu de sa chair. Si c'est pour cette raison qu'il se sent incomplet, rapiécé ; si c'est à cause qu'il traîne toujours un peu dans le ventre d'un monstre comme un monstre traîne toujours un peu dans son ventre à lui qu'il se charrie un trou. Un trou dans la tête, un trou dans l'estomac. Parfois, le trou est dans sa gorge, et il ne peut plus parler. Il ne sent pas l'air qui emplit ses poumons, absents ou saturés, il ne sait pas. Il respire de la lumière. Devient une nébuleuse puis un trou noir - un trou noir, ça aspire toutes les lueurs, les phares et les soleils.

Il entend le cliquetis que font les bombes de peintures dans le sac de son cadet. Le bruit, c'est pas comme les rayons ; ça passe partout. Ça s'immisce dans les têtes qui partent graviter ailleurs. L'autre parle. Le Salvadorien l'écoute, calé à nouveau dans ses mots moqueurs. Son corps se réchauffe dans son hoodie, il sent la tuile dure sous la semelle de ses bottes.

« Tu vas vraiment laisser cette pauvre baleine comme ça ? Incomplète ? Inachevée ? Tu vas vraiment la laisser en mode projet abandonné avec sa grosse tâche blanche la pauvre ? Allez mec, te casse pas, je te jure je te gênerais pas. »

Ça a un sourire. Deux mains qui restent posées avec nonchalance sur le bord arrondi de la piscine. Ares l’inspecte à nouveau, plus rapidement, puis plie un genou pour se pencher vers lui. Il attrape son sac, y fouille sans demander permission.

« T’as quoi comme couleur. »

Il demande mais regarde par lui-même, s’empare d’une bombe tâchée d’aqua. Puis c’est vers le contenu de son propre sac qu’il se tourne, avare de paroles. Il reprend la bombe blanche, descend l’échelle et la balance en un joli arc vers le plus jeune.

« … Alors, tu viens ? »

Ça mord souplement dans l’air, le met au défi de lui montrer ce qu’il sait faire - viens mettre tes couleurs dans les miennes, ça fait, et déjà il se détourne, le visage plongé dans l’ombre du masque, et envoie une pluie de gouttelettes cyan sur le rond blanc. Elles en constellent le centre et les pourtours, donnant un aspect phosphorescent à la créature suggérée, puis ruissellent lentement entre les aspérités de la céramique pour créer les fils timides d’une méduse. Tout ça, ça fait inachevé, incomplet, comme l’a dit l’autre - sauf que c’est là, et ça se devine, et ça se comprend.

Ares lui lance un regard, tente de deviner son âge. Jeune. Pas important. Son bras trace avec l’embout de la bombe un long trait sur toute la surface du cétacé, puis quelques lignes incurvées qui vont rejoindre l’épine dorsale ; une cage thoracique qui prend forme, réverbérée d’un néant de neige figée. Le Salvadorien ne parle pas. Il écoute le chuintement de la peinture que les canettes expirent, et le métal des pourtours avant des bombes râpant les murs de la piscine. Il n’attend pas que l’autre daigne apposer son style contre le sien. Il vient quand il veut, quand il peut. Comme quand on rentre dans un jeu de corde à danser.

« Moi c’est Ares » il lâche seulement au bout d’un moment, les yeux rivés sur son graph, presque comme s’il s’adressait aux abysses lumineux qu’ils sont en train de faire émerger du néant.
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