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 Knock knock [malcolm]

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MessageSujet: Knock knock [malcolm]   Knock knock [malcolm] EmptyJeu 2 Jan - 11:08


Joyeux noël.
Bonnes fêtes.
Bonne année.
Bonne santé.


Elle n'en a plus rien à faire depuis qu'elle ne reçoit plus de cadeaux. Et puis même à ce moment là, de toute façon, elle était persuadée que ses sœurs en avaient plus qu'elle, des cadeaux, alors elle finissait toujours par faire la gueule et péter sa crise jusqu'à ce qu'un membre de la famille cède et lui promette d'aller en chercher un supplémentaire dans le traineau du père-noël, le lendemain à la première heure.
Imbuvable à peine sortie du berceau.
À la place de ses parents, bon nombre de gens, certainement tous beaucoup plus sains d'esprit, se seraient arrêtés de procréer après cette gosse, par peur d'engendrer une meute entière de gremilins  dévastateurs.

- Beniiii ! Viens voir maman !

Chez eux, pas de sapin, de toute façon, il n'y aurait pas eu la place quand bien même elle aurait voulu et eu les moyens d'en installer un. Ils disposent seulement, pour toute décoration festive, d'une pauvre guirlande lumineuse récupérée une nuit dans la rue, dont la moitié des ampoules sont grillées et qui repose en petit tas emmêlé sur le rebord de la fenêtre.

- Benicio à table !

Sa mère lui a bien demandé de se joindre à là famille pour fêter noël, mais dans sa tête de détraquée ça a sonné comme si elle lui proposait l'aumône alors bien sûr elle a mis un point d'honneur à refuser systématiquement, quitte à priver son gosse de la magie des fêtes.
Egoïste un jour, égoïste toujours.
Et puis de toute façon la magie ça existe pas.

- Ernaez, t'es sourd ou quoi ? Putain !

Elle finit par se lever de sa chaise dont l'assise en paille est à moitié explosée et les pieds branlants et en trois pas à peine rejoint la "chambre" de son fils pour le trouver endormis à plat ventre au milieu de ses contrefaçons de playmobil.
Attendrie malgré son exaspération, elle déplace les jouets du bout du pied pour éviter qu'il ne se blesse pendant son sommeil et referme la porte qui grince comme si elle menaçait un peu plus chaque jour de tomber de ses gonds.
De retour près des fourneaux elle colle l'assiette de purée encore fumante dans le frigo et attrape la bouteille à moitié vide sur le comptoir pour se servir un verre. De nouveau assise, les yeux se perdent un instant dans le fond d'alcool avant que le regard n'aille se fixer au travers de la fenêtre pour découvrir une nouvelle nana à poil assise sur le trône chez son voisin.

- Nan mais sérieux, il fait comment pour serrer autant ?

Jalousie exprimée à voix haute dans un soupire fatigué.

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Malcolm Allen
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Knock knock [malcolm] 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : Malcolm est sanguin, hyper impulsif. Il réagit au quart de tour et peut passer d'une émotion à une autre, totalement opposée en un rien de temps. + Malcolm a trois doigts tordus, séquelles d'une nuit de breakdown où il s'est explosé les mains contre le mur de sa chambre + Y a comme un odeur d'ammoniaque chez lui, dû au crack qu'il fume.
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MessageSujet: Re: Knock knock [malcolm]   Knock knock [malcolm] EmptyLun 6 Jan - 17:56

Les fêtes de Noël n’ont jamais été super, dans la famille. Avec Drax, c’était comme si on n’était pas vraiment conviés à la fête et qu’on s’était incrusté. Si Tam pensait toujours à nous offrir quelque chose, notre père se contentait d’ignorer notre présence en buvant trop, rapidement, on l’a imité, et quand Drax a jugé que c’était inutile de poursuivre les festivités avec cette “fausse famille”, j’ai pas tardé à penser pareil, enfin, faire comme si je pensais pareil en tout cas. Nous deux, au Com, à trinquer à une bière pas fraiche, on s’offre rien de mieux qu’un paquet de clope et des revues de mécanique. Ouais, génial. Drax me lâche à peine les chipster avalés pour rejoindre une gonzesse déprimée du repas des fêtes “meilleur moment pour chopper”, et je retourne dans mon studio, termine la soirée en fumant du crack et en écoutant de la musique trop forte.

Quand j’suis en pleine descente, recroquevillé dans ma baignoire sabot, en train de laisser se consumer une cigarette entre mes doigts qui tremblent, j’me mets à rêver de la vie de famille que je n’ai jamais eu. J’ai même sortie du fond de mes tiroir avant d’me mettre à chialer contre l’émail de ma baignoire, quelques dessins de Beni, que Tam me file, parfois. Elle veut que j’me sente inclus dans la famille, même si elle sait que ce n’est pas possible, pas sans l’accord de Rozenn, pas sans celui de Nino. Et l’un et l’autre n’ont aucune envie d’un raté comme moi dans la sphère de leur gamin.

Ouais, ça déprime, les descentes de crack.

Je chiale du manque d’un gamin que je connais à peine. Je chiale d’une famille que j’ai perdu, et j’pense à ma mère dont j’me souviens qu’à moitié. Tout ce dont je me souviens, c’est ce que mes cauchemars me hurlent depuis gamin. Le sang, trop de sang, dans cette foutue baignoire. Paradoxalement, c’est depuis toujours le seul endroit où j’me sens bien. Peut-être que j’finirai par m’y flinguer aussi. Qui sait ?

Non, vraiment, le crack ça me réussit pas.

J’ai passé les deux jours qui ont suivi à me sortir de la tête mes pulsions suicidaires et à arrêter de penser aux fêtes de Noël ratées qui ont pavé mon enfance. C’est quand j’me promenais en ville, pour apporter un ordi bidouillé à Dereck - c’est le père d’une nana, qui crèche au Com un étage au-dessus de moi- que je suis tombée sur cette vitrine où y avait plein de truc pour gamin. J’ai garé la caisse devant et j’ai zieuté la vitrine en terminant ma clope. J’ai vu un visage souriant me regarder depuis l’intérieur du magasin. J’ai répondu d’un sourire tordu. Quand je suis entré dans la boutique, la nana m’a présenté tout un tas de jouet, les “meilleures ventes” des fêtes et me posait tout un tas de question auxquelles je savais pas répondre. Vous savez s’il aime les voitures ? Non, j’en sais rien. Mais j’étais trop mal à l’aise, du coup j’ai répondu que oui, c’était un mordu de bagnole, comme son oncle d’ailleurs, qu’on y jouait souvent ensemble. Et je suis là à m’inventer la vie que j’aimerais partager avec un ptiot qui n’a aucune foutu idée de mon existence, ou bien, qui croit juste que je suis un copain chelou de sa mère, quelque chose comme ça. Et quand j’me suis enfin décidé sur le super circuit de course de voiture à un prix exorbitant, elle a voulu me l’apporter en caisse et j’ai dit que j’faisais un dernier tour de magasin pour être sûr.

Finalement j’ai foncé vers la porte de la sortie que j’ai ouvert d’un coup d’épaule, j’ai lancé le circuit de voiture sur la plage arrière de la bagnole. Le temps pour moi de démarrer cette antiquité la nana me poursuivait en hurlant. Mais le moteur, dans un bruit tonitruant s’est enfin mis en route et j’avais que son regard désespéré dans mon rétrovisieur. J’me suis senti coupable, un peu. Mais j’fais ça depuis tellement longtemps - piquer des trucs - que je saurais même plus comment faire autrement. D’ailleurs, j’avais pas de monnaie sur moi.

J’me gare dix blocs plus loin et expire doucement. Je remets bien mon bonnet sur la tête et je vérifie dans un sursaut parano que personne n’est à mes trousses. Là je rallume une clope et me retourne pour rattraper le circuit de petites voitures et je le regarde de plus près. J’sais pas pourquoi j’ai fait ça. De toute façon, c’est pas comme si j’allais avoir l’occasion de lui donner, pas vrai. Et j’me sens mal de me dire que c’est rien qu’un autre cadeau qu’il aura pas. Y a genre, cinq peluches qui s’entasse dans mon armoire, parce que j’ai jamais eu les couilles d’affronter Rozenn ou Nino, de peur de me faire jeter avec mes cadeaux merdiques. Je soupire en laisse tomber le cadeau à côté de moi sur la place passager. Je ferme les yeux, croise les bras sur le volant et y fait tomber ma tête, fatigué. Les insomnies s’enchaînent, j’suis crevé, clairement.

Et puis j’me dis, merde ! J’ai l’droit de faire partie de la vie de ce gosse. Et peut-être bien qu’il saura jamais rien de moi, peut-être bien qu’on sera jamais proche lui et moi. Mais j’peux lui offrir un super jeu de bagnole. Et rien que d’me dire qu’il y jouera et que ça sera peut-être la seule chose qu’il garde de moi, ça me remonte un peu le moral. Alors j’hésite pas plus longtemps et je fais taire mes doutes et mes peurs, et j’prends la direction de chez Rozenn.

Quand j’me gare, j’ai le coeur qui bat à tout rompre. Et pourtant, c’est pas tant de revoir cette casse-couilles de petite soeur qui me met dans tous mes états, mais plutôt la façon dont je vais être reçu. J’attrape mon sac à dos, et me souvient que du coup, j’ai oublié d’apporter son ordi à Dereck, tant pis, j’irais après. Je vide tout le contenu de mon sac à dos à mes pieds et y range le cadeau pour Beni. Je termine mon énième clope, que je jette au moment de poser un pied par terre. Ni une, ni deux, je prends mon courage à deux mains et me poste devant sa porte. J’expire bruyamment pour rassembler mes idées, et je tape d’un air déterminé. Une fois.

Puis deux, puis trois.

Quand elle ouvre, elle a une sale gueule et un verre d’alcool dans les mains. On dirait une de ces desperate housewives. Je la regarde elle, puis le verre, puis elle. Eh, salut. Que j’dis en remontant le sac à dos sur l’un de mes épaules. Joyeux Noël, bonne année, tout ça. Chez les Allen, c’est pas comme si on s’envoyait une carte pour souhaiter les meilleurs vœux. Là je fais tomber mon sac à dos de mon épaule et le tient devant moi, un peu fébrile. Mon regard se plante dans le sol. J’ai… j’ai un truc pour le gosse. Enfin… non, c’est peut-être nul mais… bref j’voulais savoir si j’pouvais lui donner quoi. J’dirais que l’père Noël s’est planté et me l’a déposé chez moi… enfin j’sais pas un truc du genre. J’avale ma salive, et quand je remonte mon regard sur elle, je la sens un peu à côté de ses pompes. Clairement, j’pourrais m’en foutre. J’ai jamais été du genre grand frère protecteur. Mais Rozenn et moi, y a un lourd passé. Y a un truc entre nous, de pété à jamais maintenant, j’le sais bien. Alors j’peux pas retenir, d’une voix un peu plus basse, comme pour éviter Beni de nous entendre s’il est dans les parages : Tout va bien ?

@rozenn allen
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MessageSujet: Re: Knock knock [malcolm]   Knock knock [malcolm] EmptyMar 7 Jan - 18:18

Elle reste de longues secondes  à fixer le profil de la nana nue comme un ver qui pianote sur son téléphone avant de l'imiter en sortant le sien  pour se mettre à scroller toutes ses timelines les unes après les autres sans vraiment les regarder jusqu'à ce qu'elle tombe sur une photo publiée par sa petite sœur, Cheyenne, dans laquelle on la voit en compagnie de leurs deux cadettes, devant un sapin à moitié dégarni, toutes les trois hilares. La jalousie enfle encore en elle malgré un infime sourire qui vient s'insinuer sur ses lèvres. Au fond, elle aurait voulu être là, sur cette photo, en famille. Ou au moins juste avec sa mère, qui dans la cuisine la prendrait dans ses bras en lui assurant que tout va bien se passer, que tout finit toujours par aller mieux un jour et qu'elle est une fille et une maman extraordinaire. Même si elle n'en pense peut-être pas la moitié, surtout pour ce qui est d'être une bonne mère, Tam est toujours là pour lui murmurer les mots qu'il faut, bien à l'abri du regard des autres, dans la cuisine qui sent toujours bon les épices et dans laquelle les intrusions sont rares.
La mâchoire serrée à s'en faire mal, les yeux un peu embués, elle se lève pour reremplir son verre déjà à moitié vidé sans même qu'elle s'en rende compte avant d'aller s'affaler dans le vieux canapé qui couine sa désapprobation quant au manque de délicatesse dont elle fait preuve envers lui.

Les jambes étendues sur la minuscule table basse bancale, elle pose sa boisson en équilibre sur l'accoudoir et ferme les yeux, son smartphone coincé entre ses mains jointes. Elle somnole rapidement et rêvasse à une vie infiniment plus facile. Une vie dans laquelle Beni, malgré l'amour qu'elle peut lui porter aujourd'hui, n'a jamais existé. Une vie dans laquelle elle est encore chez ses parents à vivre insouciante comme une fille de son âge, comme Cheyenne. Une vie dans laquelle Malcolm n'a jamais quitté la maison, malgré tout ce qu'elle pourrait en dire. Ou alors une vie dans laquelle elle a enfin réussi à sortir son cul de Détroit, une vie de luxe et de richesse, une vie à sa hauteur en somme.

Un grognement de contrariété s'échappe d'entre ses lèvres quand un premier coup retentit sur la porte et elle se renfonce un peu plus dans les cousins dont les coutures sont à deux doigts de rendre l'âme.
Ça cogne encore et elle finit par ouvrir les yeux à contre cœur. Elle n'attend personne, elle ne veut voir personne et elle ne préfère pas savoir quelle surprise désagréable se cache derrière la porte. Parce qu'elle n'invite jamais personne ici, il est hors de question que qui que ce soit se rende compte du taudis dans lequel elle vit.
Le troisième retentit dans la foulée et elle avale une lampée d'alcool pour se donner de la motivation avant de se décider à s'extraire de son siège pour aller ouvrir, verre à la main, non sans avoir vérifié en amont que sa batte, un des rares objets neufs de la pièce, est non loin de la porte, juste au cas où.  Parce qu'il se peut qu'elle doive un peu de thunes à droite et à gauche.

Malcolm.
Elle arrive à s'empêcher de lui refermer la porte au pif au prix d'un effort moins compliqué qu'elle ne l'aurait imaginer. Sûrement le soulagement que ce ne soit pas un colosse antipathique venu faire du recouvrement de dettes.
Les doigts crispés sur le montant de la porte, debout en plein milieu de l'encadrement pour lui empêcher tout accès, elle ne lâche pas un mot, se contente de le regarder de haut en bas avec un mépris certain.  Elle le laisse terminer son monologue avant de se décider à ouvrir enfin la bouche, peut-être aurait-il mieux fallut qu'elle se taise.

- Beni il a pas b'soin d'tes cadeaux.

Voilà qui a le mérite d'être dit. Mais elle ne peut s'empêcher d'enfoncer le clou, en lâchant dans un reniflement dédaigneux.

- J'crois qu'ta participation à sa création suffit largement comme cadeau, nan ? La vie, tout ça, youhou !

Ça tape bas, c'est même carrément sournois, même pour elle, mais la fatigue et ses nerfs plus à vif que jamais jouent en la défaveur du pauvre frangin désœuvré.

- Ouais, j'vais bien, ouais, j'pète la forme.

Elle lâche le mur pour lever le pouce en l'air afin d'accompagner ses mots, sans que ses traits ne se détendent un instant pour autant. Au contraire même, la main qui tient le verre s'est crispé presque jusqu'à s'en blanchir les jointures.

- J'te retourne pas la question, hein. Si t'es d'vant chez moi c'est qu't'es pas encore crevé dans un caniveau. C'est cool, j'suis super fière de toi.
Génial.
Casse toi.


Et elle se recule d'un pas pour amorcer la fermeture de la porte.

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MessageSujet: Re: Knock knock [malcolm]   Knock knock [malcolm] EmptyJeu 16 Jan - 9:03

C’est quand je me retrouve face à sa tête de six pieds de long que je me souviens pourquoi ça fait des années qu’on s’évite, elle et moi. Tout son corps transpire un agacement adolescent qui la caractérise si bien. Toutes mes craintes étaient justifiées. Une grosse vague de rejet et de colère s’abat sur moi seconde 1 de notre échange. Beni il a pas b'soin d'tes cadeaux. Qu’elle me sort immédiatement. Allez, prends ça Malcolm, avale cette bonne dose de ressentiment. Lèvres pincées, gorge nouée, j’acquiesce pour accuser cette remarque qui me tord le cœur. Beni il a pas besoin de toi que j’entends. Foutu gamin pas désiré que je suis. Quelques secondes s’écoulent où j’essaie simplement de garder la face et de camoufler ce genre de désillusion qui retire toutes les couleurs de mon visage. Elle en profite pour enchaîner, aussi venimeuse qu’elle peut l’être, et moi y a juste mon regard qui se perd dans le verre d’alcool qu’elle tient. J'crois qu'ta participation à sa création suffit largement comme cadeau, nan ? La vie, tout ça, youhou ! Je fais une grimace et lève les yeux sur elle : Beurk, c’est dégueu c’que tu dis. Ça j’peux pas le retenir. Parce que, vraiment, en quoi j’ai participé à sa création ? Pourtant je sais bien que c’est le nerf de la guerre entre nous. Nino c’était mon meilleur pote, c’est moi qui les ai foutu ensemble. Mais eh, je leur ai jamais demandé de coucher ensemble, et en tout cas, pas sans capote ou j’sais pas quoi. J’pensais juste qu’ils faisaient un beau couple moi. Et à l’époque, j’pouvais pas rêver mieux. Nino c’était le mec le plus cool de la terre pour moi, et Rozenn ma petite sœur préférée. Et j’peux pas m’empêcher d’être nostalgique d’une époque depuis longtemps révolue. Pourtant, ça aurait pu bien se passer, j’en suis sûr. J’étais content, moi, quand elle a annoncé qu’elle était enceinte. J’étais content qu’un bébé s’ajoute à la famille, foutu crevard des sentiments en mal d’amour que je suis. Un bébé ça aime son oncle, un bébé c’est une famille. J’aurais adoré être le parrain, le modèle de ce gosse non-désiré. Si seulement elle n’avait pas pris le partie de notre père. Parce que ce qu’elle me sort, c’est ce qu’il m’a sorti, au moment de me virer de la maison, ou peut-être bien que c’est moi qui suis partie. Le fait est que mon père n’a jamais pu me pardonner d’avoir foutu en l’air l’avenir de Rozenn. Coupable tout désigné. J’ai déjà regardé ma mère mourir, maintenant, j’étais le raté qui avait poussé sa soeur à enfanter un gosse illégitime.

Et Rozenn elle s’arrête pas là, et comme pour couper court à ma prochaine remarque, elle enchaîne, le pouce en l’air, et le regard vague et blasé : Ouais, j'vais bien, ouais, j'pète la forme. J’me souviens de la gosse qu’elle était, tout aussi insupportable parce que ça, c’est dans son code génétique, mais juste, souriante, et parfaitement satisfaite de tout ce qui consistait sa vie. Rozenn la reine des abeilles VS Rozenn, son gosse et son verre de whisky ou je sais pas quoi. J’hausse les sourcils, bougon quand je rétorque : Ouais bah, on dirait pas. Je sais plus comment me placer avec elle, plus si j’ai le droit de m’inquiéter pour elle ou non, de faire mon numéro de grand frère, mais j’peux pas retenir la suite, comme pour bien appuyer et lui faire sentir que ouais, ça se voit que tu gères rien du tout : T’as l’air bourrée. Contre attaque de sa part la seconde qui suit : J'te retourne pas la question, hein. Si t'es d'vant chez moi c'est qu't'es pas encore crevé dans un caniveau. C'est cool, j'suis super fière de toi… J’échappe un petit rire sidéré qu’elle m’envoie chier de cette manière. J’savais que ça allait pas entre nous, mais quand même pas à ce point. Je passe ma main libre sur mon crâne fraîchement rasé et mes doigts se serre autour du sac à dos. Sans déconner… Elle me fait délirer. Génial. Casse toi. J’suis dépité, et outré qu’elle le prenne comme ça. Une partie de moi veut vite se tirer de là pour ne plus avoir à supporter sa haine. Mais l’autre partie, plus fort, veut pas lâcher avant d’avoir vu Beni. Alors j’écrase ma main sur la porte pour l’empêcher de la fermer, plus autoritaire d’un coup : Eh ça va tu te calmes maintenant Miss Teigne. Là je monte le sac à dos bien en évidence entre elle et moi. C’est un cadeau pour ton fils, et qui vaut hyper cher en plus. Depuis quand les gosses ont trop de cadeaux ? c’est vrai quoi, même si tu détestes son expéditeur, c’est un cadeau, rien qu’un cadeau qui pourrait lui faire plaisir. J’veux dire, elle est pas censé faire passer le bonheur du gamin avant tout le reste ? Avant nos querelles fraternelles et ses ressentiments à la con ? Et si t’étais pas qu’une casse-couille égoïste, tu me dirais merci et tu laisserais Beni profiter de ce cadeau. Je manque d’ajouter que j’suis sûre qu’elle, elle lui a rien offert pour Noël, parce que c’est qu’une mauvaise mère et que j’suis le seul ici à me tuer en rêvant de m’occuper de lui, et je suis aussi le seul qu’on repousse aussi sauvagement. Mais je pince mes lèvres et expire bruyamment, soulé pour m’empêcher de parler. Quelques secondes se passent. Je retire ma main qui bloque la porte, appréhendant un peu qu’elle se referme sur mon nez dans la seconde. Finalement, j’ai quand même le temps d’ajouter : Sérieux Rozenn, j’veux juste lui donner ça et après j’me tire.

@rozenn allen
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