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 (intrigue) thunderstruck (malcolm)

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Barbra Marshall
Barbra Marshall
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MessageSujet: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptyLun 28 Oct - 22:25

A chaque fois qu’elle a l’impression que les choses pourront pas empirer dans cette ville, il finit par se passer quelque chose de complétement dingue qui fout encore plus la merde. La mort de Coleman n’avait fait que causer une énième vague d’angoisse en ville. Et même si Barbra était clairement indifférente aux histoires de politique ou autres conneries trop déconnectées de son quotidien, elle finissait par ressentir de plus en plus les effets de toute cette agitation. Elle avait l’impression que tout le monde était un peu plus à cran, à moins que ce soit elle qui ne le soit, influencée par les images diffusées sans répit à la télévision. Les mêmes informations enfoncées dans le gosier des téléspectateurs qui attendent bêtement devant leur télé, à croire que d’une seconde à l’autre, tout changerait encore une fois. Et même dans ce bar miteux presque vide, les rares clients sont glués à la télévision positionnée juste au-dessus du bar. Ça finit par l’agacer, Barbra. Elle était sortie boire quelques verres pour s’amuser, elle n’était pas là pour attendre une solution miracle qui règlera les problèmes de cette ville pourrie. Tant pis s’ils sont incapables de faire abstraction de toutes ces conneries – la vie s’est pas arrêtée et elle compte bien trouver un endroit plus cool où elle pourra vraiment se lâcher. La gamine termine son verre d’une traite, le claque sur la table avant de sortir. Elle s’appuie sur le mur, cigarette allumée alors qu’elle réfléchit à ce qu’elle pourrait faire pour rendre sa soirée plus intéressante. Et c’est alors qu’elle la voit. Au début, elle est pas tellement sûre. C’est pas comme si elle était la seule à avoir ce modèle, de toute façon. Mais même comme ça, de loin, elle est quasiment sûre que c’est la sienne. Elle fait quelques pas l’air de rien tout en tirant sur sa cigarette. Et quand elle voit la longue griffe laissée sur sa portière avant par une pétasse sous prétexte qu’elle avait accidentellement couché avec son mec, elle la reconnaît.

Sa putain de voiture sensée avoir fini ses jours dans un ravin ou autre endroit accidenté. Elle comprend pas, Barbra. Ou plutôt, elle est pas sûre de comprendre. Seven lui avait dit s’être planté avec sa voiture et pourtant, rien ne semble indiquer que la voiture ait été victime d’un quelconque accident. Et là, plantée sur le trottoir avec sa cigarette qu’elle finit par laisser tomber dans le caniveau, elle prémédite le meurtre de Seven. Parce que comme elle voit les choses, ce con a vendu sa caisse et a gardé l’argent, en lui servant un bobard qu’elle a avalé comme la débile qu’elle est. Et ça suffit à la mettre en rogne, suffisamment en tout cas pour se demander comment elle procèdera pour lui faire payer. Peut-être bien qu’elle pourrait empoisonner sa bouffe pendant un moment sans qu’il remarque quoi que ce soit. Enfin il se défonce plus qu’il ne mange alors trafiquer sa drogue serait peut-être plus efficace. Elle sait pas encore mais en tout cas, une chose est sûre : si Seven a vraiment vendu sa voiture, il est mort. Ou en état critique, à la limite.

Mais en attendant, elle a bien envie de voir qui a acheté sa voiture. Alors elle repart contre la porte du bar, allume une autre cigarette en attendant que le conducteur daigne rejoindre l’habitacle. Et ça tarde pas. Une dizaine de minutes plus tard, elle voit un homme d’environ son âge s’installer au volant. Elle perd pas de temps, Barbra, fonce et se positionne devant la voiture alors qu’il allait démarrer.  « Descend ! » ordre aboyé alors qu’elle pose ses mains sur le capot, comme si ça suffirait à l’empêcher de partir. Elle sait pas, Barbie, si c’est un type normal ou si c’est encore un gars aux valeurs morales douteuses comme elle a l’habitude d’en croiser. Elle sait pas s’il va rester là ou tenter sa chance en appuyant sur l’accélérateur et elle s’en fiche – ça change rien au fait qu’il s’agisse de sa voiture et qu’il est hors de question qu’elle bouge de là sans réponse. Ou sans le véhicule, d’ailleurs. « Putain c’est MA voiture alors tu sors de là ! » Et elle s’en fiche, si le type en question a rien fait, s’il a simplement acheté une voiture en pensant que c’était légal. C’est lui qui subira son énervement en attendant qu’elle puisse mettre la main sur Seven.
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Malcolm Allen
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(intrigue) thunderstruck (malcolm) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : Malcolm est sanguin, hyper impulsif. Il réagit au quart de tour et peut passer d'une émotion à une autre, totalement opposée en un rien de temps. + Malcolm a trois doigts tordus, séquelles d'une nuit de breakdown où il s'est explosé les mains contre le mur de sa chambre + Y a comme un odeur d'ammoniaque chez lui, dû au crack qu'il fume.
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Il squat l'un des petits studios disponibles. Les chiottes sont sur le pallier et la douche n'a pas d'eau chaude est est dans un coin de la pièce. Ca fait environ 12 m2, c'est moche, y a qu'un lit une place et deux places chauffantes de branchée. Il a pris celui-ci car c'est l'appartement voisin de Draxter.

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MessageSujet: Re: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptySam 2 Nov - 18:06

J’ai vraiment la poisse. Vraiment. Si un nouveau gang devait rejoindre Detroit, forcément, faudrait qu’il ait envie de s’installer chez moi. Le Com, c’est chez moi, et j’le quitterais pour rien au monde. J’ai passé des heures à consoler Yolanda qui s’est fait dégager de son appartement, elle squatte deux étages plus haut chez un de ses clients réguliers, mais elle est pas rassurée, il lui fait du chantage pour rester. Alors j’ai voulu l’aider, et y a le local de gardien au rez-de-chaussé ferait un appartement sympa pour elle, et semble que ces connards de cavaliers-je-sais-pas-quoi n’aient pas encore investi les lieux. Avec quelques travaux, elle serait bien là, Yolanda. Alors j’ai passé l’après-midi à aller chopper dans les différents magasins un peu de matériel pour lui faire ses travaux, et quand j’ai voulu rentrer, Drax m’a appelé pour me prévenir que c’était tendu et que je ferais mieux d’attendre que ça se tasse avant de revenir. C’est pas tellement parce que j’avais hâte de commencer à aménager l’appartement pour Yolanda (même si j’sais bien qu’elle voudra coucher avec moi pour me remercier, et que, bah, j’dirais pas spécialement non). C’est juste que dans mon appartement, y a l’crack, et que là, ça commence à faire longtemps.

Les prises se rapprochent, c’est normal. L’effet du manque revient de plus en plus vite. J’pouvais pas dire que je savais pas. Des camés au crack, y en a plein la ville, y en a plein mon immeuble. Comme une vision de moi plus tard. Le corps qui maigrit, les lèvres qui brûlent, le teint maladif, les sautes d’humeur. C’est comme ça les poisons : bonheur à court terme et lente agonie. Mais quand vous vous en rendez compte, c’est déjà trop tard. Et même si entre les prises on se dit qu’on va réduire, quand l’envie vous traverse, votre état de santé est le dernier de vos soucis. Je claque la porte du dernier magasin et je retourne à pas rapides vers ma voiture. Il commence à cailler à Détroit, et les mitaines que j’porte me font galérer au moment de sortir la bonne clé, alors je rage deux secondes devant, mes gestes sont imprécis, gauche, j’commence à avoir les mains qui tremblent. J’emmerde ces putains de gangsters venus d’Asie, et ma décision est prise. Que ça craigne ou pas, j’retourne chez moi. Je balance mon sac à dos place passager et claque la portière. Je soupire longuement et attrape dans un mouvement d’humeur mon paquet de clope, en coince une autre mes doigts, l’allume. Les fenêtres fermées, la fumée m’enveloppe rapidement Et je suis trop dans mes pensées pour remarquer ce qui se passe autour de moi. J’hésite une dernière fois. Finalement je secoue la tête, et mets les clés sur le contact. J’allais démarrer, mais quand je relève la tête, y a cette nana devant la voiture. Je fais un bond sur le siège, surprise et ferme les yeux en ravalant un juron. Descend ! Qu’elle gueule. Et j’mets quelques secondes à comprendre qu’elle s’adresse à moi. J’bouge pas d’un centimètre et la regarde, démarre le moteur surtout pour lui faire comprendre que j’compte pas l’écouter. Je suis patient une seconde de plus, elle non. Elle pose violemment les mains sur le capot, comme une furie. Woooo ! que j’m’insurge et j’commence à me déboiter l’épaule pour ouvrir la fenêtre à la manivelle, j’sors une tête et un bras en même temps qu’un gros nuage de fumée. C’est quoi ton problème putain ? je balance en levant le bras qui tient la cigarette, un peu ahuri de me faire agresser comme ça sans raison. J’sais pas si elle s’est juste gourée de personne ou si c’est une barge, peut-être un peu des deux, mais elle enchaîne avec la même agressivité, en furie : Putain c’est MA voiture alors tu sors de là ! Je fronce les sourcils, prends une seconde pour que l’info s’imprime. Hein ?! Je m’étrangle, mais vu qu’elle semble pas du tout vouloir lacher l’affaire et accepter qu’elle a complètement craqué, je soupire un gros con. Mais que dalle p’tain. Vas-y casse-toi j’ai pas que ça à foutre. Je repasse la tête à l’intérieur et coince la clope entre mes lèvres, m’accroche au volant et joue avec l’accélérateur pour essayer de la faire décampe. Elle le fait pas. Alors je klaxonne une fois ou deux. Mais putaaaain, vas-y j’suis pressé. Et je lui laisse à peine le temps de me répondre, ça monte en flèche. J’suis clairement à cran. J’accélère un grand coup pour la bousculer et bute contre ses genoux. Mais putain, elle lâche toujours pas l’affaire. Et quand je pousse un soupir, oubliant ma cigarette et qu’elle me tombe sur les genoux, c’est le coup de grâce. Je gigote dans tous les sens et ouvre la portière d’un coup de pied pour sortir, la clope roule sous ma voiture. Je claque la portière derrière moi. Hey, tu t’es plantée de voiture, tu t’es plantée de mec, donc j’sais pas si t’as trop bu ou si t’es juste con, mais ça va lâche l’affaire là, compris ?
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MessageSujet: Re: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptyVen 3 Jan - 22:57

Sans doute qu’il y peut rien, ce gars. Qu’il a racheté la voiture à Seven en pensant faire une bonne affaire. Il sait sans doute pas qu’un connard lui a volé. Pas de bol pour lui – Barbra n’en a absolument rien à f aire. Tout ce qu’elle sait, actuellement, c’est que c’est lui qui se pavane au volant de sa voiture, pendant qu’elle se retrouver à frauder dans les transports en commun ou, pire encore, pendant qu’elle est obligée de marcher quand elle veut bouger. L’enfer. Vraiment. Alors tant pis si c’est pas réellement sa faute, elle veut juste récupérer sa voiture et il se trouve justement entre les deux. Heureusement pour elle, il accélère pas plus que ça. Barbra a pas pensé un instant qu’il pourrait s’agir d’un énième taré et qu’il aurait pu accélérer, sans se soucier de ce qu’elle deviendrait. Evidemment, il comprend pas, l’envoie chier et appuie sur la pédale pour la faire peur mais elle bouge pas. Elle reste plantée là, mains sur le capot, regard fixé sur l’inconnu. De toute façon, elle se dit que s’il la renverse, elle pourrait peut-être se faire du fric. Elle avait vu un truc aux infos avec un délire du même genre, quelqu’un qui s’était fait renverser et avait eu le droit a de l’argent en dédommagement. Enfin, pour le coup, si ce type avait acheté sa voiture, c’est qu’il était probablement pas plein aux as alors elle en tirerait pas grand-chose – ce qui était toujours plus que ce qu’elle avait actuellement. C’est pas qu’elle gagnait peu d’argent, c’est plutôt qu’elle n’en gagnait pas assez. Comprenez bien -elle a des besoins, du type dernières bottines à la mode aperçues en vitrine et qu’elle avait acheté 100 dollars au lieu de faire les courses. Tant pis si certaines factures sont pas payées, si elle reçoit des relances. Ca attendra le mois prochain, quand elle aura des achats moins urgents à faire.

Puis soudain, l’autre type accélère un coup quand même, bute sur ses genoux mais elle bronche à peine, malgré l’air offusqué qui apparaît sur son visage. « T’es sérieux ?? Tu me fonces dessus avec MA voiture ? Putain quel culot ! » Coup de pied qu’elle balance sur le parechoc avant sous l’effet de la colère, avant de se souvenir qu’en fait, elle frappe sa propre voiture. « De toute façon, j’compte pas bouger tant que j’aurai pas ma caisse alors descends ! »  Finalement, victoire, il descend. Barbra sait pas vraiment ce qu’elle compte faire maintenant qu’il est face à lui mais c’est déjà un début. « C’est toi le con, j’te dis que c’est ma caisse ! J’ai une preuve en plus ! » Agacée mais bien déterminée à prouver qu’elle a raison pour se tirer avec sa voiture sans avoir à le frapper – plan qu’elle était prête à utiliser si rien d’autre ne marchait même si elle était peu sûre du résultat qu’elle obtiendrait -, elle le contourne, ouvre la portière arrière et se penche à l’intérieur, prête à balancer des coups de pieds s’il s’approche un peu trop. Elle plonge la main entre les sièges, tâtonne un peu. « J’suis sûre qu’il est là.. C’est bon ! » Victorieuse, elle se redresse et agite un soutien-gorge noir sous son nez. « Tu vois, comment j’aurais pu savoir qu’il était là si c’était pas ma voiture ? » Elle remarque quelques curieux qui assistent à la scène mais n’y prête pas attention. La gamine reste concentrée sur sa voiture. « Laisse-moi deviner, j’parie que c’est un con qui te l’a vendu. La gueule tatouée, l’air débile et un sourire qui t’donne l’impression que tu regardes Equidia ? » Elle a presque l’air fière d’elle, convaincu qu’elle donne un discours aussi convaincant qu’Erin Brockovich, son soutien-gorge toujours à la main. « Donc maintenant que t’as enfin tout pigé, tu peux me rendre les clés de ma foutue voiture avant que j’m’énerve. Merci. » C’est qu’elle est polie, Barbra. Elle entend les sirènes des voitures de police au loin, sirènes qui semblent se rapprocher un peu. « En plus les flics vont sans doute arriver donc vaut mieux que tu fasses c’que j’dise avant que j’leur raconte tout et que tu t’fasses embarquer. » Parce que forcément, ils seront de son côté ; c’est elle qui a raison, comme toujours.
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MessageSujet: Re: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptyJeu 9 Jan - 12:11

T’es sérieux ?? Tu me fonces dessus avec MA voiture ? Putain quel culot ! De toute façon, j’compte pas bouger tant que j’aurai pas ma caisse alors descends ! Mais ! Putain ! J’suis vraiment saoulé et j’sors de la caisse en manquant d’arracher cette portière à la con au passage. Faut vraiment que ça tombe sur moi. Les hystériques, les gangs d’abrutis, les emmerdes de manière générale. Sérieusement, ça prend jamais de vacances ces conneries ? Genre, juste une fois, rien qu’une fois, j’pourrais avoir une journée tranquille ? En même temps, ça fait tellement d’années que je galère que je saurais même pas quoi foutre de mes journées si y avait pas des trucs du genre à gérer. Juste, là, ça fait beaucoup d’un coup. Et la dose de crack qui m’attends chez moi m’aide pas à être patient, clairement pas. J’essaie d’expédier la chose en envoyant bouler cette blondasse, mais elle ne se laisse pas démonter, persuadée d’être dans son bon droit. C’est toi le con, j’te dis que c’est ma caisse ! J’ai une preuve en plus ! Mon sang ne fait qu’un tour. Bordel de merde mais t’as craqué, vas-y, lâche-moi ! Que je répète pour la dixième fois. Mais non, au lieu de ça, la meuf me contourne et se plante devant la portière arrière, je lève le doigt d’un coup, autoritaire et n’ayant vraiment plus envie de plaisanter (c’est pas comme si j’avais déjà eu envie de plaisanter avec elle cela dit). Hey ! Touche pas à ma caisse ! Trop tard, elle ouvre la portière et je suis outré de son culot. Non mais elle est tarée cette fille, j’vais la fracasser. Je claque la portière avant lourdement avant de faire le tour de la voiture pour la rejoindre à l’arrière. Elle est à moitié dans ma voiture et franchement, j’aurais juste à lui faire une balayette qu’elle s’écraserait sur le sol. Elle a la main d’enfoncer entre les sièges. Mais qu’est-ce qu’elle fout putain ?! TU DÉGAGES DE MA CAISSE ! Que je hurle en s'agrippant par l’épaule et en la tirant en arrière de toutes mes forces. Au moment où je la dégage de là, elle brandit victorieuse un bout de dentelle et l’agite sous mon nez comme s’il s’agissait d’un trophée. Mais c’est quoi ces conneries putain ? Tu vois, comment j’aurais pu savoir qu’il était là si c’était pas ma voiture ? Elle marque clairement un point, mais franchement, ça a juste le don de m’énerver davantage. J’arrache le soutien-gorge de ses mains et le balance à nouveau sur la banquette arrière de ma voiture d’un air furieux. P’tain, mais sérieux quoi. Si ça se trouve, c’est juste qu’elle se tape la moitié des mecs de la ville et qu’elle y laisse ses sous-vêtements partout, hein, pourquoi pas ? Bon, clairement, y a une couille quelque part, et j’ai bien envie d’en toucher deux mots à cette mytho de May qui m’a filé ‘sa’ caisse comme lot de consolation après m’avoir piquer mes médocs. J’veux dire, si j’avais réfléchis deux secondes, j’aurais pu comprendre que c’était un peu trop beau pour être vrai, qu’elle ait soudainement une caisse à filer, comme ça, sans rien demander à personne. Arg ! Ça me soule putain !

Je jette un regard autour de moi alors que y a du monde qui se rassemble autour de nous. Sans doute qu’ils pensent que c’est ma gonzesse qui m’a chopé avec un soutien-gorge dans la voiture et me fait une scène. J’en sais rien, mais j’crois que je préfèrerais cette option. En plus, la blondasse, elle continue de parler et je pige que dalle à ce qu’elle me sort. Laisse-moi deviner, j’parie que c’est un con qui te l’a vendu. La gueule tatouée, l’air débile et un sourire qui t’donne l’impression que tu regardes Equidia ? Je fronce les sourcils et fait une grimace du type complètement largué, et énervé de la situation. Hein ??! Que je lâche à bout de nerf. Mais trop pas, j’sais pas de qui tu m’causes là ! Ça doit encore être l’un des nombreux potes dont May me parle à chaque fois qu’on se croise comme si j’étais au courant de qui c’était. Je sais pas qui sont ces gosses, mais clairement ils se pensent au centre de l’univers, assez pour croire que j’vais lui filer la caisse, la comme ça. D’ailleurs la blonde elle me tend même la main et me demande de lui filer les clés. Donc maintenant que t’as enfin tout pigé, tu peux me rendre les clés de ma foutue voiture avant que j’m’énerve. Merci. J’hausse les sourcils et me redresse, rien que pour marquer le fait que je suis plus grand et très certainement plus fort qu’elle. J’suis un peu étonné de sa vieille menace. Ah ouais, et pis tu comptes faire quoi si tu t’énerves ? Je lâche un petit rire mauvais. T’sais quoi, je m’en fous de ta crise d’hystérique à la con. Je m’en fous de ton soutif, j’sais pas ce qu’il fout là, et y a rien qui m’prouve que c’est l’tien d’ailleurs, donc me fait pas chier. Bon, c’est un peu de la mauvaise foi, mais je m’en fous. J’ai acheté cette caisse à une meuf tout ce qu’il y a de plus réglo à Delray. Elle a ni la gueule tatoué ni un sourire de poney, donc clairement tu t’es gourée. Maintenant, ciao. Et sans plus attendre, je fais demi-tour et retourne devant la portière conducteur, prêt à partir et à lui rouler dessus si nécessaire. Ouais, j’vais faire ça, comme ça, elle me foutra peut-être la paix. Sauf que voilà, j’ai à peine le temps de contourner le capot qu’elle se remet à gueuler, ou plutôt à me menacer. En plus les flics vont sans doute arriver donc vaut mieux que tu fasses c’que j’dise avant que j’leur raconte tout et que tu t’fasses embarquer. Le coup des flics, ça marche à chaque fois sur moi. Parce que je suis tellement paniqué à l’idée qu’ils me retrouvent et finissent par faire le rapprochement entre le meurtre de Monsieur Henry et moi que ça me fait vriller. Je m’arrête net, paralysé une seconde, ma respiration s’accélère, là, j’me marre plus du tout. Vraiment pas. Je me retourne, le visage fermé, la mâchoire serrée et les yeux qui envoient des éclairs. T’as dit quoi là, salope ? Le bon vieux langage de cité qui a bercé mon enfance, où les meufs qui passent sont forcément toutes des salopes. Ma foi, sur ce coup, j’suis sûr de taper dans le vraie avec ces folle. Je me rapproche d’elle, et je réfléchis pas, je la pousse en arrière de toutes mes forces jusqu’à la déstabiliser complètement et qu’elle tombe contre le capot. Là j’attrape son bras et la tire vers pour moi pour ajouter, à bout de nerf. Et pis tu vas leur dire quoi aux flics ? Hein ?? Vas-y montre-les moi les papiers d’la caisse là, qu’on se marre un peu. Parce que ok, j’ai peut-être pas “acheté cette caisse” à “une meuf réglo” mais j’suis quasi sûre qu’elle non plus, elle est pas réglo dans l’affaire. Là je lui lâche le bras pour qu’elle retombe contre le capot. Vas-y barre-toi ! Mais j’ai comme l’impression que ni elle, ni moi on va se barrer. Parce que déjà, une bagnole de flics se garre à quelques mètres de nous.
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MessageSujet: Re: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptyMar 28 Jan - 20:25

Il a pas vraiment l’air convaincu par la preuve qu’elle avance. C’est pourtant d’une logique implacable. Comment aurait-elle pu savoir que son soutien-gorge était là si c’était pas sa voiture ? Fallait pas être un génie pour voir qu’elle avait totalement raison. Et si elle s’était calmée en pensant qu’il lui rendrait sa voiture, sa mauvaise foi et la façon dont l’inconnu la toise de haut, comme si sa taille pouvait réellement l’impressionner. D’accord, peut-être qu’elle avait peu de chances de s’en sortir dans un combat face à lui. Sauf que Barbra, elle a pas l’habitude de se battre à la loyal. Elle préfère recourir aux coups bas qui assurent sa victoire, ce qu’il finira bien par découvrir. Par contre ça la surprend parce qu’apparemment c’est pas Seven qui a vendu sa voiture – qui, alors ? Elle comprend pas et ça l’agace, ce qu’elle sait c’est que c’est Seven qui l’avait en dernier, que c’est lui qui a menti en disant qu’il avait eu un accident, alors c’est lui qui devra se démerder pour lui fournir une explication. En attendant, c’est encore elle qui doit gérer et réparer sa merde, ce qui s’avère plus compliqué que prévu. « J’en ai rien à foutre de qui te l’as vendu, ça reste ma voiture alors j’vais pas me tirer sans l’avoir récupéré ! » Et puis quoi, encore ?

Sauf qu’il fait demi-tour, visiblement décidé à la laisser comme ça. Alors la gamine en vient aux menaces, parce que tout de suite, quand on parle des flics, on a de meilleurs résultats. Et à en juger par sa réaction, il a clairement pas envie de les confronter. « T’as très bien compris, connard. » qu’elle répond, à peine agacée par son insulte. Ça fait bien longtemps que des termes comme « salope » ou « pute » ont perdu toute connotation péjorative avec Barbra, insultes trop souvent utilisées pour la désigner qu’elle finit par les ignorer. Non pas qu’elle démente les faits. Sans doute que si on se fie au point de vue étriqué de la société, oui, Barbra est une salope. Sauf qu’elle s’en fout. Alors c’est pas avec ça qu’il l’atteindra. Par contre, ses mains qui la poussent suffisamment fort pour qu’elle tombe contre le capot, ça l’atteint déjà un peu plus. Elle essaie d’amortir la chute en s’appuyant sur le capot avec les paumes de ses mains sauf qu’elle a pas le temps de grand-chose – déjà, il l’attrape par le bras, la tirant vers lui. Ce qui n’a, évidemment, rien d’agréable. « Putain t’es un grand malade, lâche-moi ! » qu’elle s’offusque, essayant de se défaire de son emprise. Sauf qu’il l’a souligné plus tôt. Il a plus de force qu’elle alors ça n’a aucun effet si ce n’est la fatiguer encore plus. Ce sentiment d’impuissance mélangé à sa brutalité soudaine ne font qu’accroître sa colère. Enfin, il la lâche, justement quand les flics décident de débarquer. Et sans doute qu’elle devrait se précipiter vers eux, Barbra, jouer les cartes de la victime, donner l’impression d’avoir été plus maltraitée encore. Mais elle réfléchit pas, fierté blessée d’avoir été autant malmenée. Alors, quand les flics sortent de la voiture, s’approchent d’eux, c’est pas vers eux qu’elle court. « C’est quoi le problème par ici ? » que sort l’un des flics, le plus grand. Elle répond pas Barbra. Elle profite de l’attention divertie de l’inconnu qui s’est tourné vers les nouveaux arrivants pour s’appuyer contre le capot avec ses jambes, prenant suffisamment d’appui pour prendre assez de hauteur et sauter sur le dos de l’autre type. Elle l’agrippe par le coup, poing qu’elle abat contre son épaule. Et si elle met toutes ses forces, il y a fort à parier que l’effet ne sera peut-être pas aussi violent que ce qu’elle voudrait. « J’T’EMMERDE PAUVRE TYPE ! RENDS MOI MA CAISSE PUTAIN ! » qu’elle crie alors qu’elle entend des pas se précipiter vers eux et bientôt, des bras entourent sa taille, tente de la tirer loin de sa proie, l’appelant sans qu’elle entende quoi que ce soit, aveuglée par sa colère. Si elle se débat, ça ne dure pas longtemps puisqu’elle se retrouve bien vite loin de l’autre type, jambes qui continuent à pédaler dans le vide. « MAIS LÂCHEZ MOI J’DOIS RÉCUPÉRER MA VOITURE ! » Elle a l’impression de se répéter mais c’est pas sa faute si personne l’écoute. Fatiguée, elle arrête de se débattre quand elle comprend que c’est un policier qui l’a attrapé, et qu’elle risque sans doute plus qu’une tape sur les doigts si elle continue. « Putain c’est bon j’suis calmée lâchez-moi, vous m’faites mal. » qu’elle râle en sentant la prise trop ferme sur son poignet quand on la repose enfin. « P’tain c’est quoi ce bordel ? » qu’elle entend le collègue de celui qui la tient dire. « C’est pas ma faute ! C’est ce con qui veut pas me rendre ma… » Et elle a pas le temps de finir – encore une fois, on l’écoute pas et ça l’agace. « Finalement j’veux rien savoir, on vous embarque tous les deux. » « QUOI ? C’EST… » Main qui se resserre sur son poignet et la fait se taire, enfin. « C’est pas la peine d’hurler, on t’embarquera dans tous les cas. » Affirme l’officier qui la tient. « Les autres, circulez, y a rien à voir ! » Finalement, la seule satisfaction dans cette histoire, c’est savoir que l’autre type sera embarqué avec elle – avec de la chance, ils pourront tirer cette affaire au clair et elle récupèrera enfin son bien. L’espoir reste faible, impression qui la tiraille qu’ils sont plutôt tombés sur des enflures que sur les inspecteurs du mois.
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Malcolm Allen
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(intrigue) thunderstruck (malcolm) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : Malcolm est sanguin, hyper impulsif. Il réagit au quart de tour et peut passer d'une émotion à une autre, totalement opposée en un rien de temps. + Malcolm a trois doigts tordus, séquelles d'une nuit de breakdown où il s'est explosé les mains contre le mur de sa chambre + Y a comme un odeur d'ammoniaque chez lui, dû au crack qu'il fume.
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MessageSujet: Re: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptyDim 9 Fév - 1:31

Aucune idée d’où sort cette nana, ni ce qui a bien pu lui faire croire que j’allais lui donner cette caisse simplement parce qu’elle l’a demandé - et même pas gentiment. C’est vrai quoi ? Elle s’attendait à ce que je m’excuse, sorte de la voiture, lui donne les clés et rentre à pied chez moi ? Cette fille est manifestement une immense chieuse, pas très futée en plus de ça. Mais je découvre par la même occasion, qu’elle est aussi une folle furieuse. La situation dégénère complètement quand les sirènes résonnent dans les rues. Y a tous mes muscles qui se crispent en même temps, parce que la dernière chose dont j’ai besoin c’est que des putains de flics m’emmènent au poste. En fait, c’est carrément la pire chose qui pourrait me tomber dessus. Bagarre sur la voie publique, c’est rien, quelques heures de gardes à vue, tout au plus. Mais ils prendront mes empreintes. Et s’ils prennent mes empreintes, il découvrent par la même occasion que je suis un assassin et en quelques mis, j’finis derrière les barreaux pour les vingt prochaines années. Merde, merde, MERDE !

Voilà que les flics sortent de leur caisse et je me passe les deux mains devant le visage avant de me gratter le crâne compulsivement. Mon coeur s’accélère, ma respiration aussi, je regarde les flics foncer droit sur nous, et d’un coup, j’occulte totalement la blondasse (mauvaise idée). C’est quoi le problème par ici ? Je serre les dents, et l’envie de la balancer, cette conne, me brûle la langue, mais tout ce que je fais c’est de croiser les bras, énervés et j’hausse les épaules d’un air insolent. Quoi, quel problème ? Quand on grandit à North End, on apprend que même votre pire ennemi l’est moins que ces saletés de flics. J’ai un code d’honneur qui m’interdit de dire quoi que ce soit à la police. J’sais pas trop si c’est un code d’honneur ou simplement de la stupidité en fait, parce que la seconde d’après y a cette folle dingue qui tombe littéralement du ciel comme Catwoman et s’accroche à mon cou. Une vraie pieuvre qui veut me tuer sur place, je sens ses petits poings insignifiants (mais quand même un peu chiants) s’abattre sur mon épaule. Réaction viscérale, je m’accroche à ses bras et pousse un cri de rage. MAIS T’ES COMPLÈTEMENT TARÉE PUTAIN ! Là je me lance en arrière contre l’arrêt de bus derrière nous pour lui taper le dos contre et la faire me lâcher. Dès que c’est le cas, je me retourne et lève le poing, prêt à lui mettre une droite. Mon bras est retenu dans son élan par un policier qui, sans attendre, me fait une clé de bras. Je termine la gueule contre le capot en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Et de là je voie la blonde qui se fait soulever de terre par un autre flic. Je me débats un moment, ayant trop envie de la terminer moi-même. Au lieu de ça, je gueule par-dessus ses propres cris indignés : ESPÈCE DE GROSSE PUTE J’VAIS TE NIQUER LA GUEULE ! Le flic me recogne contre le capot pour me passer l’envie de l’ouvrir. Mais putaaaaain, j’ai rien fait moi ! Que je m’exclame, et semble que la blonde soit entrain de négocier de la même manière. Mais tout ce qu’elle arrive à faire, c’est empirer la situation avec ses petits jappements de chihuahua. Finalement j’veux rien savoir, on vous embarque tous les deux. Lâche l’un des uniformes. J’écarquille grand les yeux, mon coeur va exploser. QUOI ? je lâche en même temps que la blonde. Et le flic qui me tient commence à me mettre les menottes, mouvement d’humeur de mes épaules pour tenter de me dégager, ce qui ne fait que m’arracher un petit cri plaintif, parce qu’il serre ces menottes comme un taré. NON MAIS ??! QUOI ? Mais j’ai rien fait, cette tarée se jette sur moi et c’est moi qui me fait embarquer ? Je n’arrête pas de gueuler alors que le flic me redresse et me pousse en avant en me tenant fermement par la manche, on est sur les talons de la blonde, en pleine négociation avec son propre officier. Et puisqu’on est juste derrière elle, je me penche un peu en avant pour lui cracher à l’oreille : J’espère que t’es contente de toi espèce de disjonctée ! Et puisque le flic me secoue l’air de dire que j’ai plutôt intérêt à garder le silence j’expire bruyamment par le nez d’un air contestataire. De toute façon, je sais pas tellement si je suis plus énervé que paniqué, mais ces deux émotions me rendent complètement désorienté. Je crois que je vais vomir.

Les flics nous emmènent dans une ruelle perpendiculaire où d’autres flics attendent l’air de vraiment pas savoir quoi foutre. Ils se chuchotent des trucs et l’un d’eux part, énervé, en sommant les flics qui nous tiennent d’attendre ici. J’vais voir où on peut les emmener, surveillez-les ici. qu’il dit, celui qui a l’air d’être le chef. Nos deux babysitter nous poussent donc contre le mur et nous disent de nous asseoir. Ce que je ne fais dans un premier temps pas. Je regarde autour de moi. Faut que je trouve un moyen de me tirer putain. J’suis foutu, foutu, foutu. Mais le flic insiste et j’me retrouve le cul sur le bitume à côté de la blonde, les mains dans le dos. La position est inconfortable, presque autant que d’être à côté de cette fille. Maintenant on est bien dans la merde à cause de toi. J’te jure que tu vas m’le payer cher putain. Je marmonne, de mauvaise humeur. J’ai chaud, très chaud d’un coup. L’impression de mourir. Je vais mourir, de toute façon, en prison, là où je serais d’ici quelques heures le temps pour eux de comparer mes empreintes digitales à celle que j’ai laissé sur le lieu d’un crime irrésolu. Je me tape la tête contre le mur et regarde le plafond d’un air désespéré.

J’ai l’impression que ça dure mille ans.
Dans les faits, je crois que c’était environ vingt minutes.

Et puis, le grésillement des talkies. L’un des flics qui était entrain de fumer l’attrape pour écouter. Bon, relâchez-les, ordre des patrons. La blonde et moi, je crois qu’on lève la tête en même temps. Les deux flics nous regardent, sidérés. Comment ça, boss ? On a pas l’temps de s’occuper d’eux, relâchez-les. Un sourire s’étend sur mon visage, jusqu’aux oreilles. D’un coup, un énorme soulagement de parcourt tout entier. Je crois qu’enfin, enfin ma bonne étoile, jusque là carrément empotée, a réussie à faire que quelque chose de bien m’arrive. Le flic commence à s’engueuler avec le type du talkie, et au bout d’un moment je peux pas m’empêcher d’éclater de rire, trop euphorique de cette situation. Eh, tu la fermes toi !

L’adolescent en crise qui n’a jamais cessé d’exister au fond de moi répond du tac au tac, insolent : Sinon quoi ? T’as bien vu que papa t’interdit d’nous coffrer. Allez, écoute un peu c’qu’on te dit et libère-nous, c’est relou cette position là. Et j’sens dans le regard des flics que ça vrille chez eux.
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Barbra Marshall
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MessageSujet: Re: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptyMer 26 Fév - 23:43

Elle savait que ça finirait mal. Elle s’y est habituée, Barbra. Ça finissait toujours mal à l’école, quand le prof lui rendait la copie en soulignant les trop nombreuses erreurs et sa stupidité certaine à travers des remarques acerbes qui n’ont fait que la pousser un peu plus à abandonner. Ça terminait toujours mal avec sa mère aussi, trop obnubilée par sa propre vanité pour réaliser les problèmes rencontrés par sa propre fille avec son beau-père du moment. Et ça finissait encore plus mal avec tous les hommes qu’elle a eu l’occasion de croiser – même si bien souvent, c’était sa faute à elle. Elle a vite compris que c’était pas la peine d’espérer que les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes ; c’était jamais le cas. Alors Barbra s’attendait toujours au pire, triste réflexe qui ne l’avait jamais trahi jusqu’à présent. Et ce soir, c’était encore le cas. Elle se doutait bien en voyant sa voiture qu’elle ne pourrait pas la récupérer facilement sauf qu’il était hors de question qu’elle laisse passer sans réagir. Et peut-être que sauter sur le dos de ce type en le frappant alors que les flics venaient de se pointer n’était pas la meilleure idée, tout bien réfléchi. L’orgueil blessé avait été bien plus puissant sur ce coup que sa volonté de se sortir de cette situation sans réelles difficultés. Même si elle regrette un peu, Barbie, quand elle se retrouve trainée jusqu’à une ruelle adjacente. Elle ignore les insultes de l’autre type, se concentre sur la poigne de l’officier qui la tient. Elle comprend même pas ce qu’ils foutent dans cette ruelle – ils devraient pas l’emmener au poste directement ? Puis, on leur dit de s’asseoir et la gamine fixe le sol, un air dégoûté au visage. « Ben.. J’ai pas trop envie, c’est plutôt dégueulasse. » Soupire agacé qui parvient jusque ses oreilles. « On t’as pas d’mandé ton avis. Tu la fermes et tu poses ton cul au sol. » Elle rechigne mais obéit malgré tout, consciente de la situation tendue dans laquelle elle se trouve. Cette fois, c’est elle qui soupire quand le gamin à côté d’elle râle encore, glissant une menace au passage. « Blah blah blah. Prends un ticket, t’es pas l’seul. » Faut dire qu’elle avait la fâcheuse tendance à énerver pas mal de personnes. Peut-être qu’elle devrait se remettre en question, se dire que si elle fâchait autant de monde, c’était peut-être que le problème venait d’elle. Mais la remise en question n’est pas tellement un art dans lequel elle excelle. Elle maîtrise plutôt le déni et la haute estime d’elle-même à grosse dose. Alors, elle en est venue, après toutes ces années de situations absurdes et dangereuses, à une conclusion implacable : les autres sont tous cons et elle, elle doit vivre entourée de tous ces débiles. La pauvre.

En attendant, elle commence à s’impatienter, gesticulant un peu, position peu confortable. L’autre a pas l’air dans son assiette, à se demander s’il va pas être malade. « T’as une sale tronche. T’as un problème ? T’as peur des flics ? » Curiosité mélangée à de la moquerie. Elle tout ce qu’elle espère, c’est que s’il vomit, il visera les flics et pas sa nouvelle paire de bottines. Enfin, le type parti trop tôt donne des nouvelles à ses collègues via le talkie-walkie. Un grand sourire étire ses lèvres, soulagée d’éviter une amende ou pire, des journées de détention sans pouvoir changer de vêtements – ou pire encore, en devant porter ces immondes tenues qu’ils filent aux détenues. L’autre à côté d’elle se met à rire, et si Barbra s’en fiche, les flics, eux, ont pas tellement l’air d’apprécier. Au lieu d’obéir alors qu’ils sont à un cheveu de la liberté, il faut que l’autre réplique, fasse le malin, sans doute enthousiasmé par la bonne nouvelle qu’il venait d’entendre. Elle voit bien, Barbra, que ça leur plaît pas. Elle a trop souvent vu ce regard avant qu’un coup ne parte. « Putain t’es con comme une bite ou quoi ? Ils vont nous lâcher alors arrête de la ramener ! » qu’elle lui murmure, persuadée qu’il est déjà trop tard, que la situation va forcément empirer. « Ouais, on nous a dit d’vous relâcher, mais on nous a pas dit dans quel état. » Elle se fige. Les brutes, elle en a rencontré suffisamment pour les reconnaître. Parfois, elle l’est peut-être un peu aussi, à sa façon. Et là, elle sait que c’est mauvais pour eux. « C’est vraiment pas la peine d’en arriver là, on a compris et ça n’arrivera plus, d’accord ? » Le flic qui l’a arrêté un peu plus tôt la regarde, l’air mauvais. « Toi la pétasse, on t’as pas d’mandé ton avis ! » Offusquée, elle se redresse pour finalement se relever, les mains toujours menottées, ce qui est loin d’être agréable. « Mais t’es FLIC t’as pas le droit de me parler comme ça ! » Elle les entend ricaner et ça lui donne juste envie de hurler – ou de leur piétiner l'entrejambe à coups de talons aiguilles par pure satisfaction. « Ben vas-y, va porter plainte ! » qu’il dit, faisant rire davantage encore ses collègues. « Mais quelle bande de fils de pute ! » l’insulte sort sans qu’elle l’ait vraiment voulu, consciente que ça ne fera qu’empirer les choses. Un des officiers s’avance vers elle, la pousse sans ménagement contre le mur. « Ferme-là avant d’empirer ton cas, t’as compris ? » Elle dit rien alors qu’un autre flic s’approche du voleur de voiture – elle n’en démord pas -, s’amusant à le pousser à son tour, pure provocation. « Et toi alors, l’caïd, tu vas encore ouvrir ta grande gueule ? Allez, vas-y, donne nous une seule bonne raison pour qu’on s’déchaîne sur toi. »
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MessageSujet: Re: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptyJeu 12 Mar - 18:18

Occupé à retourner dans tous les sens la situation, je n’arrive qu’à une seule et même conclusion : ma vie est finie, foutue, terminée. Tout ça à cause de cette fille. Y a un sentiment d’injustice qui s’empare de moi, parce que c’était pas ma faute, cette histoire de bagnole. J’ai rien demandé, May m’avait dit que c’était la sienne. Je l’ai pas volé. Je repasse l’histoire dans l’autre sens en essayant de trouver à quel moment tout a foiré. Si c’est à cause de cette fille May, ou si c’est simplement à cause de la mort de ce type. Du coup d’feu qui est parti tout seul. De ce cambriolage en particulier, de ce coup, de Drax qui veut se lancer, de Dahlia qui nous assure que c’est un coup safe. De cette vie de débrouille, de tous ces mauvais plans qui se sont enchaînés, par nécessité. De cette famille que j’ai quitté, de ce père qui n’a jamais été foutu de me regarder droit dans les yeux. De ma mère. Ouais, dans ces moments d’angoisse, j’peux aller très loin. T’as une sale tronche. T’as un problème ? T’as peur des flics ? Sa voix me sort du tourbillon dans lequel j’étais en train de sombrer. Je ne la regarde pas, je garde les yeux levés vers le ciel et j’ai cette réflexion complètement dépressive, celle de me dire que bientôt quand je lèverai la tête, y aura rien que des barbelés. J’te jure me parle même pas. je réponds, tranchant. Ma voix qui tremble d’une colère démesurée. Cette fille a foutu ma vie en l’air. Et c’est ni mon passé, ni mes erreurs qui m’ont amené dans cette ruelle. C’est elle et son hystérie, voilà, c’est tout.

Et puis, une éclaircie dans ma vie de malchance. Le talkie qui crache aux deux gorilles de nous relâcher, mon coeur qui fait un bond dans ma poitrine. J’ai du mal à réaliser qu’un truc pareil puisse m’arriver. Les bonnes nouvelles, ça n’a jamais été pour moi, jamais pour les Allen. Alors comme souvent, j’passe du tout au tout. D’un sentiment de dépression profonde à une euphorie impossible à ravaler. Surtout quand j’zieute les deux condés qui sont tellement gavés de devoir nous relâcher. J’peux pas rattraper la provocation adolescente qui franchi mes lèvres. Putain t’es con comme une bite ou quoi ? Ils vont nous lâcher alors arrête de la ramener !  Qu’elle me coupe dans mon élan, en chuchotant à mon oreille. Ma réponse est immédiate et je prends pas la tête de parler à voix basse. C’est comme si elle venait de me donner un coup d’électricité avec ses mauvaises vibes. Eh mais, vas-y, c’est toi la tête de bite ! J’t’ai dit de pas m’causer. Les enfantillages nous occupent une minute. Mais on est rapidement coupé par l’un des flics en colère, qui, apparemment, n’apprécie pas du tout de relâcher deux petits cons comme nous. Ouais, on nous a dit d’vous relâcher, mais on nous a pas dit dans quel état. Je pars dans un petit rire qui j’contrôle pas. Les flics, c’est trop facile de les détester, ils cherchent aussi. Ouais, ouais, ok c’est ça mon gars, t’es trop impressionnant là. J’arrive pas à les prendre au sérieux, trop heureux d’échapper à la prison à vie qui m’attendait. Ma copilote de fortune, elle a l’air de mieux comprendre que moi la situation et tente d’apaiser les tensions gentiment. Je fais une petite moue dégoûtée quand je la vois promettre qu’on va se tenir à carreau. Bah alors, elle est passée où sa grande gueule ? Peut-être bien que c’est le flic qui lui a piqué, car il répond au quart de tour :  Toi la pétasse, on t’a pas d’mandé ton avis !  J’écarquille les yeux, un peu surpris qu’il se mette à insulter d’un coup. Woo, calmos… je marmonne - et personne n’y prête attention. Celui-ci, de flic, a vraiment l’air énervé. J’veux bien que ça soit pas facile d’être un flic dans une ville comme Détroit, mais en même temps, personne ne leur a foutu l’uniforme de force sur le dos. Ils ont pas compris que y a pas de bon et de mauvais camp ici, rien que des survivalistes qui tentent de tirer leur épingle du jeu. La blonde, elle se relève d’un coup et j’hausse les sourcils en regardant sur le côté, espérant simplement que la situation se règle vite. Ils commencent alors à se prendre le chou, et j’essaie de me faire oublier une minute et remue sur le bitume, définitivement pas à l’aise.

C’est quand j’vois la blonde se faire pousser et se rétamer contre le mur à côté de moi que je sursaute à peine et dévisage le flic qui l’a brusquée, la bouche entrouverte. EH ! Peut-être que j’avais envie de lui refaire le portrait y a de ça une demi-heure, mais y a de la solidarité dans ce genre de cas. Parce que les flics seront toujours l’ennemi commun. Tandis que l’un d’eux se concentre sur elle, le deuxième s’approche de moi et, toujours le cul posé sur le sol, je lui lance un regard noir par en-dessous. Et toi alors, l’caïd, tu vas encore ouvrir ta grande gueule ? Allez, vas-y, donne nous une seule bonne raison pour qu’on s’déchaîne sur toi. Sourire condescendant. Parce que ton papa t’a ordonné de nous relâcher ? Mauvaise réponse. Le gars plonge sur moi et l’attrape par le bras pour me relever de force, je chancèle un peu et il me plaque contre le mur, un bras contre mes épaules pour m’empêcher de bouger. Répète un peu ça ? Pas de problème. Parce que ton papa- J’ai pas le temps de finir que j’me prends une première droite qui me projette sur le côté, j’entraîne la blonde avec moi dans ma chute, on atterrit à nouveau sur le sol, sans nos bras pour pouvoir nous rattraper. Je pousse un petit gémissement en roulant sur le côté. Oh bah regardez ça, ils sont pas mignons là, tous les deux par terre ? Blague le premier flic. Faut vous faire soigner putain ! Le flic qui m’a frappé a manifestement attrapé une matraque et me donne un coup sur le flan. Je serre les dents et tente d’accuser le coup. On va vous rappeler où est votre place ! Je sais pas où ils les trouvent, leurs phrases débiles, mais putain ce que ça m’énerve. 

Mais faut se rendre à l’évidence, elle et moi, on est complètement impuissants, menottés, par terre, à la merci de leurs coups de pieds et de leurs matraques. Et j’ai l’impression que ça dure des heures. On essaie comme on peut d’éviter, ou de rendre. Mes jambes balancent dans le vide et chaque fois un nouveau coup me ramène sur le sol. Je crache même un peu de sang et de bile, alors que je suis à genoux. C’est là que je jette un coup d’œil à la blonde. Adossée contre le mur, l’un des flics lui fonce dessus. Et j’vois une ouverture. Ses bottines, le type face à elle. LES COUILLES ! Dans les couilles ! J’lui cris. Miracle, elle lui assène un coup si fort qu’il est plié en deux. L’autre flic qui m’avait attrapé par le col pour me donner un pain me lâche subitement, je me réceptionne sur le sol. Il s’acharne sur la blonde maintenant. Le temps pour moi de me redresser comme je peux, je titube contre le mur et puis me donne de l’élan nécessaire pour foncer vers lui en poussant un genre de hurlement guerrier hyper ridicule. Mais ça marche, je le charge et on se rétame tous les deux contre une benne à ordures. L’occasion pour la blonde de filer, tandis que je tente de me relever le plus vite possible.
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Barbra Marshall
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MessageSujet: Re: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptyMar 24 Mar - 23:54

Barbra en avait déjà rencontré, des flics, mais ça ne s’était jamais passé comme ça. Elle avait déjà eu le droit au mépris, à l’indifférence, mais ça s’arrêtait là. La violence policière comme celle qu’on voit à la télé lui était étrangère, et elle ne se rendait pas compte de la chance que ça représentait avant ce soir-là. Avant d’être insultée et rabaissée, comme si elle ne valait rien, pas même pour ceux supposés protéger et servir. Elle aurait du savoir, pourtant, que ça s’appliquait pas à eux. Que protéger et servir c’est bon quand t’es dans la norme, quand t’attires pas d’ennuis. Eux, ils n’y ont pas le droit. Ils n’y ont pas le droit parce ces flics ont en décidé ainsi, en les voyant. Ils n’avaient le droit qu’à l’agressivité et à la violence sous toute ses formes. Elle a bien essayé de calmer le jeu, Barbra. Elle a l’habitude s’en sortir à coup de sourire et de paroles niaises à gerber qui la font passer pour plus bête qu’elle ne l’est réellement. Elle comprend que cette fois ça marchera pas. Ils sont tombés sur la mauvaise patrouille, au mauvais moment, et ceux-là ne sont pas du genre à rigoler, brutes avec un badge qui ne trouvent rien de mieux à faire que la pousser avant de porter leur attention sur l’homme à ces côtés. Sa protestation l’étonne mais elle ne dit rien. De toute façon, tout ce qu’elle dit semble empirer la situation, comme d’habitude. Pourtant, même sans rien dire, elle sent la tension qui ne demande qu’à se libérer. Suffit d’observer le manège entre l’autre flic et le brun pour comprendre que c’est qu’une question de temps avant que tout n’explose.

Et finalement, c’est le cas. L’autre a le droit à une droite qui en ferait pleurer plus d’un, sauf que la conséquence directe pour Barbra c’est qu’il tombe en l’emportant dans sa chute. Son bras rattrape sa chute et c’est dans celui-ci qu’une douleur lancinante lui arrache un juron. « Oh bah regardez ça, ils sont pas mignons là, tous les deux par terre ? » L’indignation vient tordre les traits de la blonde qui s’emporte, réalise enfin qu’essayer de calmer le jeu marche pas. « PUTAIN ça s’voit que vous êtes des sacs à merde avec des p’tites bites qui compensent au boulot putain de connards ! » L’autre proteste en même temps et forcément, les deux remarques ne plaisent pas mais à ce stade, ça changera pas grand-chose. « On va vous rappeler où est votre place ! » A croire qu’elle est dans un mauvais film bourré de clichés – à moins que finalement, ces films se rapprochent plus de la réalité que ce qu’elle aurait cru, bulle d’égoïsme qui la poussait à se dire que ça ne lui arriverait jamais. Les deux s’arment de leur matraque et c’est une pluie de coups qui leur tombe dessus. Pieds, matraque, c’est au bon vouloir des flics qui s’en donnent à cœur joie. Barbra essaie bien d’éviter mais c’est peine perdue, surtout avec les menottes qui entravent pas mal ses mouvements – l’homme à ses côtés semblent galérer autant qu’elle. Les coups qu’elle tente d’envoyer pour répondre se font plus mou, en grande partie parce que leurs coups à eux sont plus violents. L’un d’eux parvient à atteindre le ventre, souffle coupé immédiatement, gémissement de douleur qui lui échappe. La gamine se redresse un peu, recule jusqu’à s’appuyer contre le mur, comme si ça suffirait à éviter les coups, à s’en éloigner le plus possible. Le flic s’approche d’elle, et l’ordre de l’autre gars lui paraît confus avant que tout ne s’illumine. Rassemblant toutes ses forces, elle envoie son pied de toutes ses forces vers son entrejambe qu’elle frappe avec succès. L’autre se plie en deux, sensation de victoire qui l’envahit un peu précipitamment. En voyant son collègue dans cet état, l’autre flic débarque vers elle, coup de matraque qu’elle sent contre sa cuisse alors qu’elle essaie de frapper à nouveau, sans succès cette fois. Prête à subir un nouvel assaut de coups, elle se tend mais rien ne vient. A la place, elle entend un hurlement étrange et elle voit l’autre gars passer devant elle en courant, emportant le flic avec lui, finissant par tomber contre la benne. Barbra en profite pour se relever, consciente que l’occasion pour partir est trop belle et, surtout, courte. La gamine voit le flic frappé plus tôt plié contre le mur alors que l’autre gars et le flic sont encore contre la poubelle. Elle pourrait se contenter de partir sauf que malgré tout, l’autre lui avait sans doute évité de subir bien plus de coups encore. Il y a aussi la  vengeance qui lui nouait encore l’estomac, fierté abîmée qui ne demande que réparation. Puis, si elle part maintenant, ce serait facile de la rattraper si des collègues étaient dans le coin. S’ils sont à deux, suffit d’être plus rapide que l’autre pour s’en sortir si des flics les poursuivent. Alors sans hésiter plus longtemps, Barbra franchit les pas les séparant et, profitant du fait que l’autre soit à terre, elle enfonce son talon entre les jambes, une nouvelle fois. « Va t’faire foutre ! » Chaque mot est ponctué d’un nouveau coup alors qu’il lâche des jurons à son tour, laissant tout le temps à l’autre de se relever. Consciente du peu de temps qu’ils ont, Barbra recule d’un pas, malgré tout satisfaite de voir l’autre à terre. « P’tain allez faut s’tirer maintenant ! » qu’elle balance à l’autre et, sans plus attendre, elle se met à courir vers la sortie de la ruelle. Un rapide coup d’œil la rassure quand elle ne voit pas d’autres voitures de patrouille dans la rue. Elle ne ralentit pas sa course, emprunte la route sur sa droite. Elle ne s’arrêtera que deux rues plus loin, essoufflée, s’appuyant contre le mur pour récupérer de sa course. De toute façon, elle doute que les flics lanceront des recherches contre eux, pas avec le comportement qu’ils avaient eu. Enfin.. Elle pourrait être surprise, après tout. Les menottes la gênent, tension qui s’accumule dans ses épaules à cause de la position peu confortable de ses bras. L’autre type est toujours là, menotté lui aussi. « J’suppose que t’as pas des clés d’menottes sur toi ? » qu’elle dit alors qu’elle récupère encore son souffle, réalité de la situation qui s’impose peu à peu à elle. Pour un peu, elle en oublierait presque qu'elle lui avait sauté au cou à peine vingt minutes plus tôt.
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Malcolm Allen
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(intrigue) thunderstruck (malcolm) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : Malcolm est sanguin, hyper impulsif. Il réagit au quart de tour et peut passer d'une émotion à une autre, totalement opposée en un rien de temps. + Malcolm a trois doigts tordus, séquelles d'une nuit de breakdown où il s'est explosé les mains contre le mur de sa chambre + Y a comme un odeur d'ammoniaque chez lui, dû au crack qu'il fume.
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MessageSujet: Re: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptySam 28 Mar - 20:05

J'arrive pas tellement à croire qu'on réussisse à se sortir d'une telle situation. Mais après le premier coup de la blonde dans les couilles du flic, mon assaut de guerrier qui nous envoie, le deuxième flic et moi dans les poubelles, et la seconde attaque de la fille, j'crois qu'on peut dire qu'on s'est bien défendu. Je l'ai regardé en me rétablissement difficilement et dégageant d'un coup d'épaule quelques ordures qui me sont tombées dessus, s'approcher. Y a eu comme un trop plein de gratitude pendant une demi-seconde, parce que je pensais vraiment qu'elle allait se tirer en me laissant tout seul avec ces deux-là. Mais non, elle a écrasé ses talons contre les couilles du flic qui s'est mis à hurler à la mort pendant qu'elle balance en même temps qu'elle s'acharne, d'une voix tranchante : Va t’faire foutre ! Et moi je suis là à côté, à genoux à me dire que je détesterais être ce flic et à regarder la blonde, hyper impressionné et un petit peu amoureux, à ce moment-là, faut l'avouer. C'est vrai que c'est plus plaisant à regarder quand sa crise d'hystérie n'est pas dirigée contre moi. Parlant de ça elle se tourne vers moi et j'arrête directement de la mater, l'air d'un type qui s'est fait prendre la main dans le sac. P’tain allez faut s’tirer maintenant ! Et elle n'attend pas une seconde avant de se remettre à courir et moi avec un train de retard je réponds : Oui, ouais, ok. Comme si y avait vraiment un autre choix. Alors je me redresse, et juste avant de partir en courant, je m'autorise quand même un petit coup de pied dans le flic le plus proche de moi qui gémit à nouveau.

Je rattrape rapidement la blonde et on continue comme ça, à courir les mains dans les dos comme des demeurés sur deux blocs. C'est fatiguant, et surtout ridicule. Et quand elle finit par faire une pause dans une petite ruelle non loin, je l'imite en me posant contre la façade et reprend mon souffle en regardant à droite et à gauche si y a les flics à nos trousses. En fin de compte, vu l'arrestation foireuse, l'ordre de leur chef de nous relation et comment ils ont péter un câble, y a peu de chances qu'ils nous suivent, alors on reprend nos esprits une seconde. Y a tout mon corps qui me fait mal des coups qu'on s'est reçu, mais l'adrénaline est encore là pour me permettre de tenir le coup. J’suppose que t’as pas des clés d’menottes sur toi ? Qu'elle finit par lâcher, la tête contre la façade je lui lance un regard entendu. Ça se saurait si j'étais flic et que j'avais le double des clés sur moi. Et puis, ça me frappe, je me redresse et me plante devant elle, le visage soudain illuminé : SI ! Que je lâche victorieux. Enfin, pas les clés des menottes mais j'ai un kit de crochetage. De ceux qu'ont les serruriers, la base quand on est cambrioleur, quand même. Et vu le regard qu'elle me lance, c'est comme si elle lisait dans mes pensées. Je fronce les sourcils, anticipant d'avance ce qu'elle va me dire : Eh, j'te vois venir. Ça veut rien dire ok ? Et certainement pas que je l'ai piquée ta caisse. Dans un sursaut je me corrige, soulé par moi-même du lapsus : MA caisse !

Cela dit, mes outils du bon petit cambrioleur pourrait effectivement nous sortir de ce mauvais pas. Parce que cette position commence à être hyper désagréable, et déjà que tout mon corps me fait mal, mais là c'est encore pire. Cependant, le seul problème, c'est que ce kit de crochetage il est dans ma boite à gant. Et la voiture, elle est garée à quelques mètres seulement de là où on a laissé les flics en plan. Je gonfle les joues et soupire un grand coup. On se demande un moment si ça vaut le coup. Sauf que clairement, on va pas traverser toute la ville menottés comme des fugitifs. Finalement j'indique le bout de la ruelle du menton. Bon écoute, on va faire le tour par là et arriver par la ruelle d'en face, on verra bien. Si ça se trouve, ils ont déjà décampé. Après tout, leur patron leur avait ordonné de nous libérer, ils peuvent très bien avoir été appelé ailleurs. Prudemment, on se faufile donc dans les ruelles, on fait le tour du pâté de maison pour arriver dans une ruelle qui donne directement sur la voiture, garé le long de l'axe principal. Le cul de sac dans lequel on a abandonné les flics est de l'autre côté de la route, et caché contre la façade on essaye de voir s'ils sont encore là. En fait, on y voit rien du tout. Alors, d'un signe de tête, je donne le top. Là on court jusqu'à ma voiture. Je me mets dos à la portière, côté conducteur et tire la poignée de toute mes forces pour l'ouvrir en grand. Vu l'épave, c'est limite si la portière ne me reste pas dans les mains. Mais finalement je m'installe, incapable de fermer la portière je la laisse ouverte. La blonde est toujours en train de batailler pour ouvrir le côté passager. Putain magne ! Que je m'énerve. Et quand elle arrive un peu je l'aide d'un coup de pied dans la portière et elle me rejoint place passager. Le problème c'est qu'avec nos deux portières d'ouvertes, on attire l'attention. Je n'arrête pas de jeter des coups d'œil stressé aux alentours, craignant de voir revenir les flics. Et finalement, puisque j'ai les mains dans le dos, je lui indique du menton la boite à gants : Là, là, la boite à gants, ouvre-la. Elle a l'air emmerdé. Vite putain ! C'est le petit truc là, qui ressemble à un couteau suisse. LÀ ! VOILÀ ! File, envoie ! Quand elle l'a en main, je me décalle comme je peux pour que mes mains soient en face des siennes. Sauf que forcément, elle lance comme une merde et l'outil tombe près du levier de vitesse. Je lance un juron et me contorsionne pour le récupérer. Une fois que c'est fait, j'essaie de sortir la bonne mèche à l'aveugle, me tord littéralement pour voir ce que je fais et puis, j'essaie comme je peux de crocheter mes propres menottes. Ça me semble prendre une éternité. Et y a le coeur qui se remet à battre à tout rompre.

Quand enfin j'y arrive je pousse un petit cri de victoire et ferme immédiatement la portière de mon côté. J'allais m'occuper des menottes de la blonde quand je vois arriver, de son côté, les deux flics en courant. Merde, merde, MERDE ! Je me penche en avant et ferme sa portière dans la hâte puis sort de ma poche les clés pour mettre le contact fissa. Évidemment l'épave met un temps fou à démarrer et les flics se rapproche de plus en plus. Au dernier moment, le moteur se lance et, pied au plancher je démarre en trombe.
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Barbra Marshall
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MessageSujet: Re: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptyVen 10 Avr - 17:09

Le souffle court, le cœur au bord de l’explosion, Barbra contemple les options qui s’offrent à elle. Elles sont limitées, finalement – elle pourrait se contenter de rentrer et d’emmerder Seven jusqu’à ce qu’il l’aide à se débarrasser des menottes mais ça lui demandait une patience qu’elle n’avait pas face à l’inconfort de la situation. L’autre option est cette tentative hasardeuse auprès du voleur de voiture, tentative qui retombe bien rapidement. Elle commençait déjà à pester face à l’idée de rentrer chez elle à pieds, les menottes dans le dos, corps encore endolori des coups qu’elle avait encaissé peu avant. Soudain, son compagnon d’infortune semble avoir une illumination. A l’évocation du kit de crochetage qu’il possède, elle hausse les sourcils. Elle est là, l’énième preuve qu’il a volé sa voiture. Visiblement, la déduction qu’elle tire de ces propos est facilement visible sur ses traits puisqu’il reprend bien vite la parole. « HA ! Trop tard, t’as avoué ! » qu’elle dit avec un sourire satisfait. Après tout, souvent les lapsus sont révélateurs de ce qu’on pense vraiment. « Dis ce que tu veux c’est mort, tu pourras pas rattraper ça ! »  C’était mal connaître Barbra que d’imaginer qu’elle le lâchera avec cette histoire. En tout cas, la suite est loin de lui plaire. Elle est pas franchement enchantée à l’idée de retourner sur les lieux où, fallait-il le rappeler, ils avaient commis de trop nombreuses infractions. « Ouais, bon, d’accord. » qu’elle marmonne. Ils n’ont pas vraiment le choix s’ils veulent se débarrasser rapidement des menottes. Avec un peu de chance, les flics seront plus là, ou ils seront encore dans la ruelle en train de se remettre de l’humiliation provoquée par deux gamins dans leur genre. Le trajet pour retourner vers la voiture se fait dans la plus grande prudence et le silence. Barbra a presque l’impression de pouvoir entendre son cœur s’agiter sous l’effet de l’adrénaline et du stress même si elle essaye de ne rien montrer.

Une fois dans la ruelle, ils n’apprennent pas grand-chose de plus, si ce n’est que les flics sont sans doute pas très loin, leur voiture étant encore là. Toujours en restant silencieux, ils se mettent à courir jusque la voiture, Barbra se dirigeant vers le côté passager. La portière peine à s’ouvrir – les mains menottées lui empêchent d’arriver à attraper la poignée correctement. Elle essaye, plusieurs fois, souffle quand l’autre s’énerve. « C’est bon calme toi ! » qu’elle peste en retour quand enfin, elle arrive à ouvrir un minimum la voiture. Le voleur l’aide et enfin, elle s’installe sur le siège. Alors qu’elle s’imagine enfin tranquille, voilà qu’il lui ordonne d’ouvrir la boîte à gants, à croire que ce sera plus facile que la portière. Elle lui tourne le dos, se penche en arrière pour essayer d’atteindre la boîte à gants. Cette fois, elle s’en sort mieux et après avoir fouillé à tâtons, elle sent l’objet métallique sous ses doigts. Lui envoyer est une toute autre épreuve qu’elle rate, évidemment. Elle soupire, impression qu’ils n’arriveront jamais à se débarrasser des menottes avant un bon moment quand, soudain, le cri de victoire vient lui redonner un peu d’espoir. Elle se redresse, prête à enfin être libérée quand les jurons du gars attirent son attention. Un coup d’œil dans le rétroviseur et elle voit les flics débarquer en courant vers la voiture. Elle claque sa tête contre le siège, agacée, alors que le voleur vient fermer la portière qu’elle ne pouvait, de toute façon, pas atteindre. Son pied frappe contre le sol alors que son stress s’envole à mesure qu’elle voit les débiles s’approcher de la caisse pendant que la sienne, justement, décide de faire des caprices. « Non non non ils vont nous chopper ! » râle qui lui échappe alors que, miraculeusement, au même moment, la voiture daigne revenir à la vie. Elle jauge la réaction des flics dans le rétro et les voit s’empresser de retourner vers leur voiture de patrouille. « Putain ces grosses merdes vont nous suivre ! » Elle réfléchit à peine quelques secondes avant de sortir son téléphone de sa poche arrière. Même s’ils avaient de l’avance sur les flics, rien ne garantissait qu’ils ne finiraient pas par les rattraper, surtout que sa voiture n'était pas exactement un modèle de fiabilité. Il fallait les divertir rapidement. Elle le déverrouille facilement avec son empreinte digitale mais pour la suite, c’est plus compliqué. « P’tain fais le 911 sur mon téléphone et mets le haut-parleur. » Elle se penche un peu vers lui, téléphone tendu. « DÉPÊCHE » ordre aboyé quand il obtempère finalement. « 911 quelle est votre urgence ? » Elle souffle, prend une voix un peu paniquée. « Pitié aidez-moi, un type me poursuit et.. il a dit qu’il allait m’planter s’il me chopait, aidez-moi s’il vous plaît j’suis au bloc envoyez quelqu’un vite et… non non il arrive, vite faites.... » Voix aiguë et souffle court, suffit de penser à toutes ces situations desquelles elle avait échappé pour que l’inspiration lui vienne. C'est que simuler et survivre faisaient partie intégrante de sa vie. Elle raccroche, se redresse un peu. Le bloc n’était pas loin d’ici alors elle espérait que c’était les autres débiles qui seraient envoyés – tentative hasardeuse, comme toujours avec Barbra. « Tourne dans la ruelle à droite et arrête-toi » dit-elle en pointant la ruelle du menton. Quand elle voit qu’il hésite, elle soupire à nouveau, cœur qui bat à la chamade quand elle entend les sirènes se rapprocher. « Fais-le ou tu vas ameuter tous les flics du coin avec ta conduite à la fast and furious ! » Disons qu’en terme de discrétion, c’était pas vraiment l’idéal. Quand il obéit, elle s’enfonce dans son siège. A peine vingt secondes plus tard, la voiture de patrouille file à toute allure en passant devant la ruelle, les ignorant totalement, surement pressée par la nouvelle urgence qui devait se dérouler quelques rues plus loin. Barbra éclate de rire, soulagement qui l’envahit quand elle réalise qu’ils sont enfin loin de ces abrutis de flics. C’est ce moment que les menottes choisissent pour lui rentrer dans le dos, lui rappelant leur présence agaçante au passage. « Bon maintenant, vire-moi ces menottes à la con. » qu’elle dit en se penchant un peu, prête à être délivrée.
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MessageSujet: Re: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptyMar 21 Avr - 1:29

J'ai l'impression d'avoir l'une de ces musiques énervées qui rythment les films d'action à gros budget dans la tête. Ou peut-être que c'est rien que mon cœur qui tape de plus en plus fort contre ma poitrine. Badam, badam, badam. Y a comme mes côtes qui sautent à chaque palpitation. J'insiste comme un fou sur la pédale et la clé, et enfin, le tas de ferraille démarre, on part dans un boucan pétaradant. Explosion de joie, je peux pas retenir le cri euphorique qui s'échappe, accompagnant notre fuite de quelques applaudissements contre le volant en sale état. Mais la bonne humeur ne dure que quelques secondes, bien vite nos regards s'accrochent au rétroviseur. Les flics se précipitent vers leur propre voiture. Et je peux presque encore voir leur veine du front grossir de seconde en seconde tellement ils sont encore remontés contre nous. Putain ces grosses merdes vont nous suivre ! Putain, putain, putain. Je jette un coup d'œil à la blonde, encore les mains dans le dos, qui me stressent à pointer des évidences comme ça. Et je commence à slalomer entre les bagnoles pour essayer de mettre de la distance, tout en ironisant d'une voix sifflante : Non, tu crois ? Je pile, je débraille, remballe, prends des virages serrées au dernier moment. Cent mètres de course-poursuite et j'ai déjà failli emboutir la voiture dans trois bouches à incendie. Si ces mecs nous chopent à nouveau, cette fois, ils pourront nous coffrer pour agression sur agent. En tout cas, ils trouveront forcément un bon motif pour nous coffrer et laver leur honneur. Un flic, ça se fout pas mal d'attraper des voyous, tu deviens flic pour la paire de couilles que l'insigne te fait subitement pousser. Et j'ai comme l'impression que le coup de talon de Miss America à côté de moi leurs a fait exploser comme un ballon de baudruche.

Je fais pas trop attention à la blonde, jusqu'à ce qu'elle m'interpelle, en me tendant son portable comme elle peut, avec ses mains menottées : P’tain fais le 911 sur mon téléphone et mets le haut-parleur. Je jette des coups d'œil incessants vers elle et évite de justesse une voiture qui roule à peine à 40. Hein ?! Tu crois que les flics en ont quelque chose à foutre que deux débiles se soient fait tabasser par leurs potes ? À vrai dire, j'ai à peine le temps de finir la phrase qu'elle me gueule déjà dessus de me dépêcher. Un dernier coup d'œil inquiet vers elle, vraiment pas convaincu de son plan, puis dans le rétroviseur. Bon, elle a le mérite d'en avoir un, de plan. Alors je soupire un grand coup, stressé, et attrape son téléphone. Je compose le numéro avec le doigt qui tremble, met sur haut parleur, tend le téléphone vers elle, tout en gardant l'autre main sur le volant, et en tachant de ne pas percuter tout ce qui se présente devant moi. Pitié aidez-moi, un type me poursuit et.. il a dit qu’il allait m’planter s’il me chopait, aidez-moi s’il vous plaît j’suis au bloc envoyez quelqu’un vite et… non non il arrive, vite faites....  Je fronce les sourcils, pas très sûr de comprendre son plan. Et quand elle reprend son téléphone, je me raccroche in extremis au volant et toujours à nouveau dans une ruelle en donnant un grand coup de frein. Qu'est-ce qu'un faux-appel d'urgence peut bien avoir à faire avec nous ?

Tourne dans la ruelle à droite et arrête-toi.
Sérieux, tu vas m'dire où tu veux en venir là ? 
Fais-le ou tu vas ameuter tous les flics du coin avec ta conduite à la fast and furious ! Je tourne lentement la tête vers elle, lèvre entrouvertes, comme si ce qu'elle venait de me balancer me faisait vraiment chier. Finalement, je serre les dents et tourne au dernier moment dans cette putain de ruelle, forcément, un cul-de-sac. Je m'avance du plus que je peux et m'arrête en fermant les yeux d'un air désespéré. Génial, maintenant on a même plus d'issue de secours. Je la fusille du regard. Déjà, je conduis hyper bien. Mieux que toi j'suis sûr. Comme si c'était la priorité de toute façon. Je coupe le contact et tire le frein à main dans un geste brusque et rageur, et puis je tape mon dos contre le siège poussiéreux. Je lève les yeux vers le rétroviseur persuadé qu'on va y voir les sirènes de la police danser dans quelques secondes. C'est bien le cas, ouais. Mais au lieu de clignoter dans notre dos, elles ne font que passer. À toute allure, tout droit dans la rue sur laquelle on était entrain de rouler dix secondes plus tôt. Histoire d'être sûr, je me retourne dans un sursaut en m'accrochant à mon siège. Putain les flics ne nous ont même pas vu. Et c'est enfin à ce moment-là que les connexions se font dans ma tête. L'urgence, la brigade la plus proche. Ils ont été appelé ailleurs, et vu qu'ils devaient déjà nous avoir libérer depuis une heure, ils n'ont pas pu ignorer les ordres ou envoyer une autre patrouille. Y a quelques secondes de silence où on fait juste se regarder, comme ça. Cette fois, j'crois bien qu'on s'en ait tiré. Elle éclate de rire et je peux pas m'empêcher de l'accompagner quelques instants : Putain, ça c'était bien joué ! Nouvel éclat de rire. J'suis sûr qu'ils sont trop dégoûtés d'avoir dû nous laisser filer, ces enculés ! Bien fait pour leur gueule.

Parlant de ça, je baisse le cache soleil pour m'observer une seconde dans la glace. Putain de merde, ces enfoirés ne m'ont pas loupé. Lèvre en sang, coquard, de joue en enflée. J'inspire et j'expire d'un coup sec et rageur l'air. Putain d'poulet d'merde ! Que je râle. Mais je suis coupé par la nana qui me demande de lui virer ses menottes. Je me tourne vers elle, regarde ses mains. Ouais, ouais, tout de suite. Que je dis rapidement en cherchant des yeux mon kit de crochetage. Ça met quelques secondes avant que je le repère, à ses pieds. Il s'est cassé la gueule pendant ma conduite à la "fast and furious" comme elle dit. Alors, je lâche un petit désolé et je me penche et tend le bras, la tête contre ses cuisses, pour l'attraper. Ça fait un mal de chien à cause des coups que j'viens de me prendre. Une fois que je l'ai, je me prépare à ouvrir ses menottes, et puis je m'arrête d'un coup. Eh, une fois que je t'aurais libéré, tu vas pas recommencer à me faire chier avec la caisse, pas vrai ? Et puisque je n'ai pas la réponse que j'attends dans la seconde, je me penche un peu pour voir son visage. Pas vrai ? J'hausse les sourcils, attendant vraiment une réponse. Et puis je me recule et colle mon dos contre la fenêtre derrière moi. Non parce que moi ça me dérange pas de te sortir de la voiture menottée, tu trouveras bien un moyen de te démerder. Sourire provocateur. Avant de soupirer un grand coup : Sans déconner, j'te jure que je l'ai pas piqué. C'est cette meuf, sur Delray, elle me l'a filé contre… bref je l'ai payé, et je l'ai eu. Y a… y a même eu serrage de main. Enfin j'crois. Pour dire la vérité, je ne me souviens pas beaucoup de cette soirée avec May. On était tous les deux bien arrachés, mais ce dont je suis sûr c'est que je l'ai eu honnêtement cette bagnole. Mon regard est attiré par la banquette arrière, ou plutôt sur le soutien-gorge en dentelle qui y traîne encore. Je me penche et je l'attrape, l'agite sous le nez de la blonde avant de lui envoyer sur la tête. Tiens t'as qu'à garder ça si tu veux. Léger sourire avant de lui faire un signe de tête conciliant pour qu'elle se tourne à nouveau et me présente ses mains. Et là, enfin, je crochète en quelques secondes les menottes.
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Barbra Marshall
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MessageSujet: Re: (intrigue) thunderstruck (malcolm)   (intrigue) thunderstruck (malcolm) EmptyVen 22 Mai - 21:44

La plupart du temps, Barbra n’a pas la moindre idée de ce qu’elle fait. Elle se contente d’agir à l’instinct et avec du recul, cet instinct est foireux deux fois sur trois. Il l’embarque dans des situations dont elle peine à se défaire sans finir blessée, insultée ou autre joyeuseté qui complique sa vie. C’est peut-être un peu de sa faute, aussi, parce qu’elle ne prend jamais le temps de réfléchir. Faut dire que c’est assez compliqué quand la décision qu’elle doit prendre peut être une question de vie ou de mort – souvent, c’est le temps de réflexion qui fait la différence. Et puis, il y a des moments comme celui qu’elle vit actuellement durant lequel, pour une fois, son instinct fonctionne. La petite comédie que la blonde joue aux flics a l’air suffisamment convaincante pour qu’ils estiment devoir envoyer une patrouille sur les lieux. Il y avait toujours le risque que les cons qui s’en étaient pris à eux décident de désobéir mais ça restait très peu probable. Comment pourraient-ils justifier ne pas se rendre sur les lieux d’une pseudo agression alors même qu’ils étaient supposés les avoir relâchés il y a longtemps déjà ? Pour une fois, la stratégie qu’elle avait décidé d’adopter n’étais pas si foireuse que ça. La chance avait tout de même eu un rôle majeur dans le dénouement de cette situation. Il aurait suffi qu’une autre patrouille ne soit envoyée pour que tout vole en éclats mais pour une fois, la chance avait été de leur côté. Malgré tout, c’est suffisant pour qu’elle considère cela comme une victoire et c’est le soulagement qui l’envahit quand elle comprend que l’histoire est derrière eux. Elle ne peut s’empêcher d’éclater de rire, le brun qui la rejoint rapidement. Elle peut qu’approuver ce qu’il dit – clairement, les flics ont pas du être enchantés à l’idée de laisser ces deux jeunes qui les avaient, finalement, ridiculisés, partir comme ça. Selon Barbra, il méritait ça et bien pire encore pour ce qu’ils avaient osé faire.

Il n’empêche que ses menottes restent désagréables alors elle demande au gars de lui en débarrasser. Elle a bien vu qu’il examinait l’ampleur des dégâts causés par les connards mais elle préfère pas faire ça maintenant. Elle supporterait pas de voir son visage trop abimé parce qu’elle sait bien qu’elle est rien sans lui. Bon, ok, il reste ses seins. Mais si le reste suit pas, c’est pas l’idéal pour obtenir ce qu’elle veut quand elle le veut. Alors elle laisse de côté, préfère regarder les traces laissés par les coups quand elle sera seule. L’autre colle son visage sur ses cuisses pour récupérer le kit de crochetage qui est tombé pendant leur course infernale et si, un autre jour, elle aurait probablement émis une remarque graveleuse, elle réalise que même pour ça, elle n’a pas l’énergie qu’il faut. Les évènements de la soirée ont été riches en émotions toutes plus variées les unes que les autres et ça l’avait épuisé. Elle finit par s’impatienter, bouger ses mains menottées. « Alors, qu’est-ce que tu fous ? » Et forcément le sujet de la voiture est à nouveau sur le tapis. Pour le coup, Barbra l’avait oublié – se faire tabasser par un flic a le don d’effacer les autres préoccupations. Elle soupire, pas franchement d’humeur à se prendre la tête après tout ça. « A ton avis ? » Il avait sans doute remarqué qu’elle avait pas tellement l’air d’être le genre à abandonner facilement. Elle tourne la tête brusquement vers lui quand il menace de la laisser ici, seule, menottée si elle décide de protester. Dire que pendant un instant, elle l’avait trouvé sympa – vraiment, on peut faire confiance à personne. « Putain j’te jure que si tu fais ça, j’te retrouve et j’te latte les couilles tellement fort que tu pourras jamais avoir de gosse. » Promesse gravée au fond de ses pupilles. Elle plaisante pas malgré l’étrangeté des mots prononcés. Il a bien vu ce qu’elle pouvait faire si on l’énervait trop et ce serait dommage que ça se retourne contre lui. La gamine soupire une énième fois, le détaille alors qu’il lui raconte comment il a eu la caisse. Ça emmerde Barbra de l’admettre mais il a l’air sincère. Peut-être que finalement, c’était vraiment pas lui qui lui a volé, que c’était la meuf dont il arrêtait pas de parler. Soit. Il lui manquait toujours une voiture, dans cette histoire. « Elle s’appelle comment, la meuf ? » Même si pour le coup, elle irait sans doute pas loin avec un prénom. Mais peut-être qu’elle pourrait piéger Seven avec ça, le confondre pour qu’il admette ce qu’il avait fait. L’autre se penche et lui balance son soutien-gorge retrouvé. « Hé mais heureusement que tu m’le donnes, c’est à moi j’te rappelle ! » Il voulait quand même pas qu’elle le remercie, en plus de ça ? En voyant qu’elle était plus aussi combattive ni déterminée à récupérer la voiture, il finit par enfin lui retirer les menottes. Aussitôt, elle vient frotter ses poignets endoloris avant de tourner la tête vers son compagnon d’infortune encore une fois. « T’sais quoi, on va dire que j’ai décidé de te croire. J’vais gérer ça avec mon coloc mais si j’apprends que t’es lié à cette merde d’une façon ou l’autre, tu vas le regretter. » Encore une fois, Barbra improvise. De toute façon, elle a pas tellement le choix. Elle allait pas récupérer ses clefs comme ça. Le seul qui semblait pouvoir lui apporter un minimum de réponse était Seven et même ça, ça n’allait pas être une mince affaire. « Par contre j’rentre pas à pieds, tu m’ramènes. » Face à son hésitation, elle fronce ses sourcils, croise ses bras sur sa poitrine. « Tu m’dois bien ça. Puis si tu l’fais pas, j’vais te les briser pendant des heures. » Le dernier argument semble être celui qui l’a le plus convaincu puisqu’il s’empresse de démarrer. Sans doute qu’il avait compris qu’elle était sérieuse et prête à lui en faire voir de toutes les couleurs aussi longtemps que nécessaire s’il décidait de pas l’aider sur ce coup-là. Barbra lui donne l’adresse et le reste du chemin se fait en silence – les évènements de la soirée qui retombent, la réalisation que ça aurait pu aller bien plus loin s’ils n’avaient pas réussi à s’en sortir lorsqu’ils l’ont fait. Elle voit même pas les rues défilées sous ses yeux, perdue dans un enchevêtrement de pensées qui ne mène à rien de positif, comme toujours. C’est quand la voiture s’arrête qu’elle réalise qu’ils sont arrivés. « J’te préviens, j’vais enquêter pour savoir ce qui est arrivé à ma caisse. En attendant, évite de la planter, j’veux la récupérer en entier. » Parce que forcément, elle est persuadée qu’en parlant à Seven, il ira lui récupérer son bien. C’est probablement la fatigue qui la pousse à faire preuve d’autant de naïveté. Elle ouvre la portière, quitte l’habitacle avec son soutien-gorge en main. « Ha, et fais gaffe aux flics que tu croises en route, j’serais pas là pour sauver ton cul la prochaine fois. » Sourire presque amusé alors qu’au fond, elle veut bien admettre que c’était lui qui avait en grande partie aidé à ce qu’ils se retrouvent libres. Enfin, elle ferme la portière, se retourne vers l’appartement en traînant les pieds après cette énième soirée pourrie. Putain de ville.
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