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 nightshade. (ares)

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JJ O'Reilly
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quartier : delray, dans une vieille baraque immense avec les kids (et un enfoiré de raton laveur), sûrement qu'elle était belle autrefois cette bâtisse, mais aujourd'hui elle tombe en ruine, le toit prend l'eau et y a des trous dans le plancher. mais qu'importe, les propriétaires ont fuit en laissant la plupart des meubles, alors c'est parfait.
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MessageSujet: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptyJeu 5 Mar - 13:11

J'ai rôdé quelques temps autour des réunions dans l'espoir de l'apercevoir, mais il ne s'est jamais repointé. J'peux comprendre, je suis resté à distance aussi. Si je suis revenu sur nos pas, c'était uniquement pour essayer de le retrouver. Ça n'a pas fonctionné.

Je suis retourné aussi dans la maison où on a buté le mec, en me disant que, je ne sais pas, je trouverai peut-être un truc là-bas. Je ne sais pas quoi exactement, j'y allais sans but précis. Mais je n'ai absolument rien trouvé. Pas même une goutte de sang. Je dois bien reconnaitre qu'il a fait un boulot impressionnant. J'sais pas comment il s'est démerdé, s'il a appelé ses collègues ou quoi, mais clairement ce n'est pas avec moi qu'il aurait pu en arriver à un tel résultat. J'ai plutôt tendance à semer des preuves derrière moi, à éparpiller les cadavres et les victimes en tout genre, sans me soucier des répercussions. A force de me sentir trop en confiance, je suis de moins en moins prudent. Je sais bien que ça me retombera sur la gueule un de ces quatre. Mais je n'ai jamais été du genre à me projeter dans l'avenir.

J'ai parfois zoné dans Krainz, en me disant que vu le type j'avais plus de chance de le croiser là-bas que dans North End. Mais rien. Pas vraiment surprenant. J'espère juste que ce con n'a pas pris la fuite, ne s'est pas tiré de la ville ou je ne sais quoi. Pour une fois que j'arrive à me lier avec quelqu'un d'un tant soit peu amusant, je refuse que cette personne se barre et m'abandonne. Je tourne trop en rond à Detroit, je m'ennuie, les kids ne représentent plus un divertissement suffisant pour moi et j'ai du mal à me lier avec les autres. Y a bien quelques mecs au bar, mais une fois sortie de l'établissement, y a plus personne.

C'est pour ça que je m'acharne autant à le retrouver. Parce que ça m'occupe et parce que ce qu'il a à m'offrir m'est trop nécessaire pour que je le laisse filer.

J'ai commencé à écumer toutes les soirées du Bloc quasiment. J'ai perdu des nuits entières là-bas, sans même vraiment profiter. J'ai passé mon temps à errer dans la foule, à la recherche d'un visage familier. Il ne vient peut-être même pas ici, mais je garde espoir. Le Bloc est le repère des jeunes blancs de notre genre, je suis convaincu que ça finira par donner quelque chose.

Pourtant, mes croyances s'amenuisent un peu plus après chaque échec. Chaque soirée perdue à tourner en rond, pour rien. Quand je débarque ce soir, je fais preuve d'une certaine mollesse. Je tire un peu la gueule, la frustration devient difficile à gérer. J'ai été con putain, pourquoi je n'ai pas pensé à lui prendre son numéro avant de partir. J'en serais pas là aujourd'hui.

Les heures passent, ma recherche ralentit, je bois de plus en plus, pour faire passer le goût de la déception. Encore une nuit inutile. Il doit être 3h environs lorsque je décide d'abandonner et de rentrer au bercail, saoulé. La sortie est de l'autre côté, je me mets à traverser toute la pièce principale, elle est bondée, les gens survoltés et je me fais un peu secouer de tous les côtés. Ça m'énerve de plus en plus. Je me fais tout à coup heurter par un dos, assez violemment. C'est la fois de trop. Je récupère mon équilibre, pivote, pose mes deux mains dans le dos du type et le pousse de toutes mes forces. Il se fait propulser en avant, je fonce vers lui, un poing en l'air, prêt à en découvre. Il se retourne rapidement, me fait face et... — Ares ?

Putain, ça a fini par payer.

Ma mine renfrognée se dissipe aussitôt, un large sourire étire mes lèvres et j'écarte joyeusement les bras, obligé de hurler pour me faire entendre dans ce vacarme ambiant. — Oh enfoiré ! J'te cherche depuis mille ans ! L'insulte est amicale. Et j'exagère à peine quand je dis mille ans. Je n'ai jamais trop eu la notion du temps. Je m'avance vers lui, mes mains qui se posent sur ses épaules dans un mouvement fraternel, comme si on était de vieilles connaissances - faut dire que buter un gars, ça rapproche. — J'commençais à désespérer putain. Que j'avoue sans la moindre gêne, comme si c'était parfaitement normal. Ma main gauche le relâche et mon bras droit se glisse autour de ses épaules, je me retrouve à côté de lui et je viens agiter ma main écorchée sous ses yeux. Mon petit-doigt - enfin, ce qu'il en reste - est enveloppé dans un bandage que Sam s'acharne à me refaire constamment, méticuleux. — T'en as fait quoi au fait de l'autre bout ? J'ai découvert après coup qu'en effet, si je l'avais récupéré et que j'avais filé rapidement au dispensaire, ils auraient pu me le remettre. Tant pis, de toute façon, je ne l'utilisais pas beaucoup celui-là. Je me rapproche un peu de son oreille, regard malicieux. — Et l'autre aussi, tu l'as foutu où ? Cette fois, je parle du corps. Je me marre un peu, me souviens que je l'ai planté comme un connard et qu'il n'a pas dû apprécier. Finalement, peut-être que lui n'est pas heureux de me revoir. Dommage, parce qu'il va devoir me supporter quand même. — On r'met ça quand tu veux. L'expérience fut grisante et j'ai bien l'intention de la répéter encore. Et tout le monde sait qu'à deux, c'est mieux - surtout s'il nettoie tout.
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Ares Kaiser
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nightshade. (ares) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : tattoos, cheveux blonds et yeux bleus. phalanges toujours égratignées. cicatrices qui parsèment la peau à cause des combats récurrents.
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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptyMar 10 Mar - 11:21



Faut dire qu’dernièrement, les choses ne sont pas vraiment au beau fixe dans ta vie. Ta relation avec Athéna s’est complètement dégradée au point où vous n’semblez même plus pouvoir vous parler sans vous insulter — tout ça parce que t’as voulu arrêter de coucher avec elle. Tu t’es tapé des meufs à la pelle en une semaine, ça t’a fatigué. C’est pas dans tes habitudes en vrai, d’coucher à tout va. Mais Athéna semblait faire pareil alors tu t’es presque forcé — pour qu’au final, ce soit un piège. C’est toi qui t’es fait niquer, dans l’histoire, en fait. Sans parler d’cette histoire de meurtre — ta première fois, échec cuisant d’ailleurs, même ça t’a pas réussi à terminer c’que t’avais commencé. Faut croire que la loose coule dans le sang Kaiser. T’as quand même dû te charger du nettoyage et putain c’que c’était long et fastidieux. Surtout quand t’es en solo sans caisse. Enfoiré. Et faut dire qu’t’as pas encore digéré l’information, t’as pas encore process ce qui s’est passé c’jour là. Ça traîne dans ton cerveau, tu l’envoies valser du revers de la main dès qu’tu commences à y repenser. Tu repousses, remets à plus tard. Même si, dans l’fond, tu sais qu’ça peut pas durer comme ça. Tu sais qu’ça finira par péter. Soit en dépression, soit en manie. Et pour le coup, aucun des deux sera bon pour toi. Ni pour les gens que tu croiseras. C’est sûrement pour ça que tu préfères remettre tout ça au second plan. Sûrement pour ça que ce soir, tu sors. Avec aucune intention d’repartir avec quelqu’un, juste une bonne soirée de déconne et de défonce. Et quel meilleur endroit que le Bloc pour ça?

Deux heures de passées et t’as le cerveau embrumé par l’alcool, les pensées qui se mélangent. T’as aussi les yeux éclatés par les joints que tu t’es enfilé. À part ça, ça va. Et t’es prêt à passer à la partie vraiment fun de la nuit. Tu plisses les yeux dans le vacarme et les mouvements de foule pour essayer de chopper dans la poche intérieure de ta veste la pochette qui contient les petits comprimés colorés et — ouch, quelqu’un te bouscule, mais c’pas grave, ça arrive tout le temps ici, t’es pas franchement dérangé, et tu serais même passé outre si le gars venait pas d’te propulser en avant dans le dos. Dans la surprise, tu fais tomber le sachet par terre et t’as à peine le temps de te retourner qu’y’a un poing brandi à deux centimètres de ton visage. Non mais c’est une blague? "Ares ?" Tu crois limite rêver, tu t’dis qu’en fait, t’es grave plus défoncé que c’que tu pensais. Mais non, c’bien lui. Ce putain d’enfoiré de JJ.

Sauf qu’il baisse le poing et son expression hargneuse se transforme en visage amical. "Oh enfoiré ! J'te cherche depuis mille ans !" Ah ouais? Bah pourquoi? Il t’prend par les épaules en mode accolade de vieux copains. "J’commençais à désespérer putain." Bras autour de tes épaules, il agite sa main bandée devant tes pupilles dilatées. "T’en as fait quoi au fait de l'autre bout ?" Et puis, sans même te laisser le temps d’en placer une, il chuchote dans ton oreille : "Et l'autre aussi, tu l'as foutu où ?" Il se met à rire et toi, y’a les images qui t’reviennent en tête et qui t’donnent un peu la chair de poule. "On r'met ça quand tu veux." Il est taré. Il est complètement taré. Et puis ça te revient. Le sachet ! Alors tu te défais de son emprise et tu t’fous presque à quatre pattes sur le sol, flash de ton téléphone allumé. Dieu merci il est pas parti bien loin et personne n’a marché dessus, les pilules sont encore intactes. Tu finis par te relever en soupirant de soulagement. Et puis tu te retrouves à nouveau face à JJ. Ah ouais, t’avais presque déjà oublié. "T’es vraiment un connard, toi. Tu m’as pris pour ta femme de ménage?" Il sait à quoi tu fais référence. Ton poing vient s’accrocher au col de sa veste, ton visage un peu trop près du sien — en même temps, tu calcules pas vraiment les distances, tu restes tout de même bien amoché. "Ton bout, j’l’ai donné à bouffer à mon chien — et j’te jure que si tu m’relaisses en plan comme ça, il aura plus qu’un bout de doigt en guise de festin." Parce que t’as vraiment pas apprécié qu’il se barre d’une seconde à l’autre en te laissant tout le sale boulot. Parce que visiblement, lui, il a pris son pied pendant trois minutes, et quand ça devient fastidieux, il disparaît. Ouais bah non, les potes, ça marche pas comme ça.

Mais faut qu’tu te détendes Ares, t’es pas venu ici pour te battre ou faire un scandale. Non, de base, t’es venu pour te changer les idées et t’amuser. Alors tu ouvres le petit sachet et t’en sors deux pilules roses en forme de crâne. L’ironie des producteurs de MDMA te fera toujours rire. T’en poses une sur ta langue avant de l’avaler et tu lèves la deuxième à son attention, petit sourire sournois au coin des lèvres. "Alors? Tu vas m’laisser tomber cette fois aussi?" Parce que tu l’as suivi dans son délire, l’autre jour. Est-ce qu’il va te suivre dans le tien? "Ça s’rait bête de m’reperdre, alors que ça fait mille ans que tu me cherches désespérément." Tu reprends exprès ses mots, un peu pour s’foutre de sa gueule. Il t’a vraiment cherché pendant tout c’temps? Et pour quoi faire? Il avait qu’à prendre ton numéro, s’il tenait tant à toi. Un peu débile sur les bords, c’gars là.

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JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptyMar 17 Mar - 20:29

Je lui parle, il ne répond pas - je n'ai pas remarqué que je ne lui ai pas laissé le temps d'en placer une. Et d'un coup, il disparait. Je bug un instant, avant de baisser les yeux pour tenter de le retrouver. Il est là, à tâtonner le sol, à quatre pattes. Je demeure dubitatif un instant, échappe un euhhh perplexe avant de venir gratter l'arrière de mon crâne. Je relève les yeux, regarde un peu autour de moi par réflexe, comme si ça allait pouvoir m'apporter une quelconque réponse sur son attitude déroutante. Il finit par réapparaitre et je hausse un sourcil tout en écartant les bras, l'air de dire : mais tu fous quoi mec ? La réponse est bien vite agitée devant moi. Oh. Je fais la moue, pas vraiment intéressé. La drogue n'a jamais fait partie des choses qui m'attirent. De toute façon, les kids se sont toujours épuisés à me répéter de ne jamais y toucher. Ce que je trouve assez ironique quand on sait que Sam est un énorme drogué et que Daire fumait parfois des joints. J'imagine que Cal et Macha ne sont pas spécialement clean non plus. Quant à May, aucune idée. De toute façon, tout ce dont j'ai besoin c'est de bières, le reste n'a pas d'importance. — T’es vraiment un connard, toi. Tu m’as pris pour ta femme de ménage? J'éclate de rire, incapable d'être sérieux. Je lève les mains devant moi en gage d'innocence, mais je ne nie pas. Ares s'énerve vite et je trouve ça plutôt divertissant, je n'ai aucunement l'intention de chercher à le calmer. Je le préfère contrarié, il est beaucoup plus drôle ainsi. Il m'empoigne le col et on se retrouve à quelques centimètres l'un de l'autre. Rictus forcé, je me laisse faire pour l'instant mais faudrait voir à pas trop forcer quand même. — Ton bout, j’l’ai donné à bouffer à mon chien — et j’te jure que si tu m’relaisses en plan comme ça, il aura plus qu’un bout de doigt en guise de festin. L'hilarité me secoue encore. J'agite mes mains devant moi et fais mine de paniquer - mais l'expression de mon visage est trop exagérée pour être crédible. Sans oublier mon sourire qui refuse de partir. — Ouuuuh ! Trop daaark ! Je me dégage de son emprise d'un mouvement sec, supportant malgré tout assez mal les rapports de force. Je viens lui taper l'épaule d'une façon amicale, cherchant à détendre l'ambiance. — Oh allez mec, pète pas les plombs ! C'est toi qu'en a foutu partout, j'vois pas pourquoi j'aurais nettoyé tes saloperies. Je ricane tout en haussant les épaules. C'est vrai après tout, c'est lui qui lui a coupé la langue, lui qui lui a défoncé le visage et a fait gicler le sang partout. Lui aussi qui m'a coupé le doigt, faudrait voir à pas l'oublier non plus. Je ne me gêne pas pour le lui rappeler. — Et pis écoute, comme ça on est quitte pour mes phalanges ! J'agite ma main bandée sous son nez encore une fois, pas fâché le moins du monde par son coup de sang.

Il sort deux petites pilules de son sachet et en dépose une sur sa langue avant de l'avaler. Je n'y prête pas particulièrement attention, jusqu'à ce qu'il me tende l'autre. Je l'interroge du regard, pas convaincu. — Alors ? Tu vas m’laisser tomber cette fois aussi ? Interpellé, je tique un peu et baisse les yeux sur la pilule. Ça me tente bof. Et Sam pèterait probablement un câble s'il apprenait que je me suis drogué. Surtout que si c'est pour finir dans le même état que lui : non merci. — Bah alors ? Tu sais pas tuer un mec tout seul et en plus tu sais pas non plus t'droguer solo ? Je le provoque sciemment, me souvenant de sa mine contrariée quand il avait réalisé que le mec n'était pas mort malgré tous ses efforts. — Ça s’rait bête de m’reperdre, alors que ça fait mille ans que tu me cherches désespérément. Je perçois la moquerie dans sa voix, mais je ne comprends pas ce qui la déclenche. J'ai souvent tendance à ne pas bien saisir ce qui motive les réactions et émotions des autres, j'ai appris à ne plus m'en formaliser. — J'vois pas c'qui a d'drôle. T'avais pas envie qu'on s'revoit toi p't'être ? J'ai aussi souvent du mal à envisager le fait que les gens ne pensent pas tous comme moi et n'aient pas tous les mêmes envies que moi. Pour moi, il est évident qu'Ares me cherchait aussi, ou tout du moins qu'il espérait qu'on se revoit pour repartager quelques sensations fortes. L'adrénaline, c'est toujours mieux à deux. Je finis par attraper brusquement ce qu'il garde dans sa main. — Bon allez, donne ta merde là, j'suis sûr qu'ça va rien m'faire de toute façon. Je la porte à ma bouche et avale rapidement la petite pilule, persuadé que la drogue c'est un peu comme certains médocs. Une sorte de placebo qui ne fait effet que si tu y crois vraiment. Et moi, je ne crois qu'en la bière, je suis donc safe. Je regarde un peu autour de lui, cherchant à identifier les gens qui dansent à proximité. — T'es v'nu avec des gens ? Des meufs à baiser peut-être ? Sourire salace, si je peux piocher dans son panier ça me va. Et tant pis pour May, elle n'a qu'à se montrer plus coopérative au lieu de me laisser sur ma faim en permanence. Je viens me placer à côté de lui et déroule encore mon bras autour de ses épaules, me mettant à sonder les corps féminins qui ondulent un peu partout, déchainés et langoureux. D'un mouvement de tête, je pointe deux filles un peu plus loin, une blanche et l'autre métisse. Mais moi tout ce que je vois, c'est une superficie de peau dénudée assez évocatrice. Je pivote la tête vers lui. — Tu préfères laquelle ? Je suis un vrai pote, je le laisse choisir en premier. Moi de toute façon, tant que c'est vivant je prends, je n'ai jamais joué les fines bouches.

Et je ne me méfie pas des minutes qui passent et qui laissent la drogue faire son effet tout doucement. Persuadé que si je n'ai rien eu de façon instantanée, c'est que je n'aurais jamais rien de toute la nuit. Des conneries, c'est bien ce que je disais.
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Ares Kaiser
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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptyLun 23 Mar - 19:41



"Oh allez mec, pète pas les plombs ! C'est toi qu'en a foutu partout, j'vois pas pourquoi j'aurais nettoyé tes saloperies. Et pis écoute, comme ça on est quitte pour mes phalanges !" T’es pas trop sûr de la logique pour le coup, mais finalement, tu hausses les épaules en guise de résignation. T’façon, tu lui aurais pas vraiment fait confiance pour nettoyer derrière vous — il aurait pas fait du bon travail, il aurait laissé des traces, on aurait pu vous retrouver, vous auriez pu retourner en taule — et pas pour un viol de merde, c’te fois, non, pour un meurtre, et vous auriez crevé enfermés et maltraités. Très peu pour toi. Tu préfères passer du temps à jouer les femmes de ménage et rester libre plutôt qu’te faire coffrer juste parce que vous avez eu la flemme. Mais tant mieux qu’il soit pas fâché pour l’fait qu’tu lui aies coupé le doigt, ça t’enlève une épine du pied. Parce qu’en vrai, tu l’as bien compris — JJ, vaut mieux l’avoir en ami plutôt qu’en ennemi.

Finalement, tu sors enfin la pilule de MDMA qu’tu comptais prendre. Tu la mets sur ta langue pour l’avaler et tu lui en tends une. T’es d’humeur généreuse, il a plutôt intérêt à saisir l’occasion parce que ça risque pas de se reproduire s’il refuse. Ça coûte de l’argent ces merdes. "Bah alors ? Tu sais pas tuer un mec tout seul et en plus tu sais pas non plus t'droguer solo ?" Tu lâches un rire — un peu mauvais, tu veux bien l’avouer. Quel bâtard ce mec. Et non, t’es pas du tout alarmé par le fait qu’il dise ça à voix haute sans pression. L’alcool, ça joue beaucoup dans l’altération des perceptions, visiblement. Tu l’provoques un peu plus, tu fais un peu pression pour qu’il accepte — tout comme il a pu faire pression sur toi pour qu’t’ailles au bout avec c’type. "J’vois pas c'qui a d'drôle. T'avais pas envie qu'on s'revoit toi p't'être ?" Tu le regardes, il a pas l’air de plaisanter. Alors toi, tu hausses un peu les épaules. Un peu déconcerté par sa franchise. "Si." Qu’tu te contentes de répondre, sans artifice. Si, faut qu’tu l’avoues. T’as imaginé l’revoir des dizaines de fois. Parfois tu t’imaginais le tuer. Parfois juste lui casser la gueule. D’autres fois, lui sauter dans les bras. Y’avait pas vraiment d’entre deux. Mais c’est pas pour autant qu’tu l’as activement cherché, comme lui a pu le faire.

Il finit par chopper la deuxième pilule. "Bon allez, donne ta merde là, j'suis sûr qu'ça va rien m'faire de toute façon." Tu hausses un sourcil, une petite lueur dans tes yeux qui s’allume. "Tu vas m’dire qu’t’as jamais essayé?" Et puis tu lâches un rire franc, réellement amusé par la situation qui a pris une nouvelle tournure. "Chacun son tour pour les premières fois." Sourire collé au coin d’tes lèvres. Il t’a poussé au meurtre pour la première fois, tu l’fais consommer pour la première fois. Et tu lèves ton verre, comme pour trinquer. "Aux nouvelles aventures!" T’es tout excité, la bonne humeur est de retour — t’en as même oublié Athéna et les misères qu’elle te fait vivre ces derniers temps.

"T’es v'nu avec des gens ? Des meufs à baiser peut-être ?" Qu’il t’demande, son bras retrouvant sa place autour de tes épaules. Nouveau rire, tu l’vois mater chaque recoin du Bloc à la recherche d’une proie. "Nope, vas-y j’t’en prie, sers-toi." Pas de chasse gardée — et puis au pire, même si t’avais des vues sur une meuf, ça t’dérange pas de partager toi (tant qu’c’est pas ta soeur, évidemment). Il semble attirer ton attention sur deux p’tites meufs non loin de vous. Elles ont l’air copines. "Tu préfères laquelle ?" T’as même pas besoin d’réfléchir. C’est la blanche que tu préfères. La blonde. Mais justement. T’en veux pas, pas ce soir. Tu t’es barré pour échapper à ta soeur, c’pas pour te retrouver face à une copie (copie ratée, mais copie quand même). Alors ce soir, tu changes de tactique. "J’prends la typée. Mais t’inquiète, j’suis prêt à partager si t’es sage." Petit haussement de sourcils suggestif suivi d'un clin d'oeil complice et tu t’avances vers les meufs, bras dessus bras dessous avec JJ.

Elles ont un peu bu elles aussi, ça s’voit — rien qu’au fait qu’elles ne vous dégagent pas, deux boloss qui débarquent tout fiers. Elles acceptent même de danser, un petit collé-serré, des pelles qui se partagent et des mains baladeuses. Tu payes même une tournée pour vous quatre, comme si la drogue n’suffisait pas. La chaleur monte et tu te penches vers JJ pour lui parler dans l’oreille — d’abord pour que ta voix couvre la musique mais aussi pour plus d’intimité. "J’ai ma caisse qui est garée un peu plus haut, ça t’dit qu’on se barre?" Avec les meufs, bien sûr, hein. T’es pas débile. Et tu n’doutes pas qu’il comprendra c’que tu veux dire à coup sûr, vu l’regard que tu lances vers les nanas après ta phrase. Et en effet, il acquiesce alors tu t’approches de vos proies du soir pour leur proposer le plan et elles aussi acceptent. Let’s go, tout le monde dehors, tu mènes le petit groupe jusqu’à ta caisse qui n’est que quelques mètres plus loin. Tu t’lèches limite déjà les babines — Athé a totalement quitté ton esprit, c’est tant mieux, c’est bien fait pour elle — quand tu sors tes clés pour déverrouiller les portières. "Les invités d’abord." Que tu scandes en riant, avec tes airs de faux gentleman. Que la fête commence.

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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptySam 28 Mar - 22:19

Si. Ouais, je préfère ça. Je hoche la tête, l'air entendu, comme pour dire : évidemment que oui. Le contraire n'aurait pas été apprécié. Mais alors, pas du tout.

Tu vas m’dire qu’t’as jamais essayé ? Il se marre et je hausse les épaules, un peu boudeur. — J'ai pas b'soin de ça pour kiffer. En réalité, je n'ai besoin de rien, pas même de la bière. C'est juste un petit bonus. Et puis, rien ne me fait plus vibrer que la violence. Ma drogue à moi, c'est de sentir les corps se briser. Entre mes mains comme entre mes jambes. Le reste est superflu, bien loin d'une quelconque jouissance. Et ce n'est pas sa merde qui pourra y changer quoi que ce soit. Je ne sais même pas ce que j'avale, ce que c'est supposé me faire, je m'en fous, j'me crois immunisé. Comme si mon corps était plus fort que la drogue. — Chacun son tour pour les premières fois. Je hausse un sourcil, un peu moqueur. — Mouais... On peut pas vraiment parler de première fois si on va pas jusqu'au bout. C'comme dire que t'es plus puceau alors qu'elle t'a juste sucé. L'image me semble assez claire a priori. Il lève son verre, déterminé à fêter ça. Sauf que je n'ai pas de verre. Je regarde autour de moi, un peu déçu. Je tends le bras vers le premier qui passe par-là, le lui arrache des mains. Il ne voit rien venir, n'a même pas remarqué qui lui avait fait ça. Le type se met à zieuter à gauche et à droite, perplexe, incapable de véritablement sonder la foule et je me remets dans mon axe initial, face à Ares. Je souris et me joins enfin à lui, lève mon verre avec un temps de retard du coup mais je le descends rapidement, d'une seule traite. Je grimace à moitié, c'était pas de la bière. Ni du whisky. A peu près les seuls alcools que je bois. Du coup, j'sais pas ce que c'était, mais c'était dégueulasse et j'ai la gorge qui brûle comme si j'avais avalé un vieux pinard. Je balance le verre par-dessus ma tête, me souciant assez peu de là où il va finir. Ça va, c'est qu'un gobelet en plastique. Non pas que ça aurait changé grand chose si ça n'avait pas été le cas.

Je nous trouve rapidement une occupation pour le reste de la soirée, mon bras qui se glisse autour de ses épaules et mes yeux qui sondent avec minutie les alentours. Il a l'air plutôt enclin à se prêter à ce petit jeu-là et ça m'arrange bien. — J’prends la typée. Mais t’inquiète, j’suis prêt à partager si t’es sage. Je tourne la tête vers lui, à la fois surpris de cette générosité et plutôt amusé. Ok, il est du genre partageur. On va s'entendre alors, parce que je suis très fort pour profiter des choses des autres. Plus il aura à me donner et plus je prendrais, il le découvrira bien tôt ou tard. Qu'il se rassure, j'suis pas du genre égoïste non plus. Sauf concernant la bière et Sam. Chaque homme a ses limites.

On s'avance vers elles, et je remarque très vite qu'elles ont l'air bien bourrées mine de rien. Tant mieux. Je n'ai pas envie de batailler ce soir. Je veux que la nuit soit placée sous le signe de la facilité, juste histoire de compenser avec tout l'épuisement causé par ma recherche de cet abrutis de faux blond. Et les choses se déroulent comme elles se passent toujours. C'est toujours la même histoire. Les danses serrées, puis les premiers baisers, les mains qui s'aventurent de plus en plus loin, une tournée d'alcool au milieu histoire d'échauffer encore plus les esprits.

J'ai l'impression que mon cœur bat plus vite, de façon plus irrégulière aussi. C'est sûrement rien, sûrement juste l'excitation et l'euphorie. Pas de quoi s'en inquiéter.

Pourtant, quand Ares se penche à mon oreille pour me souffler quelques mots, ma réaction est vive. Je me décale légèrement sur le côté et plaque ma main dans ma nuque et avant de lui jeter un regard interrogateur. Son souffle vient de me cramer la peau, comme si tous mes sens étaient décuplés. Pourtant, mon regard chargé de reproches montre bien le fait que pour le moment, j'accuse plus son souffle que mon propre corps dans cette sensation déstabilisante. Ses regards insistants sur les filles me font redescendre alors que je me repasse ses mots dans la tête. La voiture, les filles, ouais, ok.

Je ne peux pas le voir, mais mes pupilles se dilatent progressivement, au fur et à mesure que le petit cachet fait son effet à mon insu.

On se retrouve dehors, pourtant l'air frais n'a pas la moindre incidence sur moi. Je crève toujours autant de chaud et je ne comprends pas pourquoi. Je passe la paume de ma main sur mon front, un peu perturbé par ces sensations nouvelles que je n'analyse pas encore. Je ne fais pas le rapprochement avec ce qu'il m'a fait avaler il y a bien une demi-heure de ça désormais.

Les invités d’abord. Qu'il déclame lorsqu'on se retrouve devant sa voiture. Les filles ricanes un peu mais je prends vite les devants. Le corps dirigé par le mélange d'une douce extase et d'un énervement fébrile, probablement lié à mon rythme cardiaque qui fait des siennes. Je ne saurais pas dire si je trouve ça agréable ou non. J'attrape le bras de la blonde et ouvre la portière arrière. — On s'installe derrière. Que je lâche, et ça sort plus doucement que je ne l'aurais voulu, comme si mon état un peu euphorique atténuait mes sales intentions. La fille se laisse faire, j'crois qu'elle m'a dit son prénom, mais j'ai oublié. Ou pas entendu. Ou pas écouté. Je ne sais même plus. A moins qu'elle ne me l'ait jamais dit en réalité. J'en sais rien, c'est un peu emmêlé dans ma tête.

Tout mon corps s'est transformé en brasier, la moindre sensation, le moindre effleurement prend des proportions tout à coup démesurées. Alors à peine installés sur la banquette arrière, je pars à l'attaque. Ma main qui glisse dans sa nuque, mes lèvres qui viennent la chercher, impatientes, parfois entrecoupées de quelques spasmes au niveau de ma mâchoire. C'est nouveau ça aussi. Elle rit un peu, se laisse faire au début et puis tente un peu de me calmer, de se dégager de mon emprise.— Et on va où du coup ? Elles n'ont pas vraiment l'air d'avoir compris. Elles pensent visiblement qu'on va bouger de là, finir la soirée quelque part. Dans un appartement peut-être, ou dans un endroit un peu plus original que ça. Peut-être qu'elles ont cru qu'on serait les deux marginaux venus pimenter leur vie, leur soirée. De ceux qui ont toujours des bons plans, qui expérimentent tout. Des originaux, qui ne font pas comme tout le monde.

C'est vrai qu'on ne fait pas comme tout le monde. Mais pas vraiment de la façon qu'elles espéraient sûrement.

La nuit n'en demeurera pas moins unique en son genre. Inoubliable.
Pour elles en tout cas. J'aurais oublié bien vite de mon côté.

Je la retiens, la ramène vers moi, ma main qui s'aventure déjà sous son débardeur. J'ai le corps si chaud que le sien me semble glacé. Son ventre se contracte sous les trainées de lave que je laisse, elle se crispe un peu, retente de me pousser. — Hey oh, tranquille. Elle rit nerveusement, ne sachant probablement pas trop comment se comporter. Je souris sans rien dire, pris dans le tumulte de mes pulsions. Et elles sont étrangement décuplées. Les sensations sont étrangères, nouvelles et je m'y perds un peu. En voyant que je ne me calme pas, elle commence à s'énerver un peu et cherche à ouvrir la portière pour sortir. — Putain lâche-moi ! Viens meuf, on s'casse. Mais j'attrape son poignet avant qu'elle n'atteigne la portière, je tire dessus et lui tord brusquement dans le dos. Elle couine et remue, un peu stressée. — Non mais j'déconne pas putain ! Lâche moi ! Je me redresse un peu dans l'habitacle, pour mieux pouvoir la gérer. Ma main libre chope sa gorge et se met à serrer violemment, je la sens se tétaniser entre mes phalanges - celles de la main qui n'est pas blessée. Mon regard tombe sur elle et tout ça me semble irréel. Elle suffoque, complètement flippée. Je le vois, je le sens. Ça me saute à la gorge et ça se faufile partout sous ma peau, dans une sensation délicieuse. J'ai l'impression que mon cœur bat si vite qu'il frôle l'arrêt cardiaque à chaque seconde.

Je tourne la tête un instant, à la recherche du regard d'Ares. Et pour voir où il en est de son côté. S'il maitrise la fille aussi, et s'il compte me suivre dans cette aventure - ou peut-être même qu'il m'a devancé. Je me laisse retomber sur la banquette et m'étale à moitié, mes mains libèrent la fille juste une seconde, pour mieux venir attraper ses cheveux que j'emmêle entre mes doigts, la poigne ferme et brusque. Elle sanglote désormais, me supplie de la lâcher, mais je n'en fait rien, je ne l'écoute même pas à vrai dire. J'ai le regard braqué sur Ares, le sourire à la fois insolent et satisfait. Comme un sale gosse fier de sa connerie. Avachit sur la banquette, je défais rapidement les boutons de mon jean trop large pour moi, continuant de malmener le crâne de la fille qui gémit, chiale et continue de faire opposition. Je baisse brièvement mon caleçon et très vite, j'amène le visage de la fille vers mon bas-ventre. Je la sens qui se tétanise aussitôt. Elle veut pas obtempérer. Je baisse les yeux un instant. — Ouvre la bouche. Mais elle veut pas et d'un coup, elle se met à hurler et tire en arrière de toute ses forces, visiblement prête à perdre ses cheveux plutôt que de se laisser faire. Je viens me mordre la lèvre inférieure, dans un mélange d'excitation et d'amusement, absolument pas perturbé par sa réaction vivace. Ma main part et lui éclate le visage, ça a au moins le don de la faire taire. Je lui en refile une deuxième, histoire de la calmer définitivement. Elle ne dit plus rien, se contente de trembler sans plus opposer la moindre résistance, visiblement secouée. Je tire sur son débardeur, m'énerve un peu, elle se remet à chialer et ça ne me fait ni chaud, ni froid. Elle se retrouve en soutif et je viens récupérer ses cheveux, la force à revenir à sa place initiale. Je réitère ma demande. — Ouvre la bouche. Mais elle ne veut toujours pas, visiblement pas convaincue à 100%. — Ouvre, ou c'est moi qui t'ouvre en deux. Elle hoquète et cède enfin. Moi ça me fait rire, ma menace n'était que du vent. Mais ça marche et c'est tout ce qui compte. Sa bouche qui s'enroule autour de moi et je relève la tête brusquement, le bassin qui se contracte, le dos qui se cambre un peu alors que j'échappe un léger soupir d'aise. Et à nouveau, je cherche Ares du regard, avide de trouver un écho, un compagnon fidèle dans cette folie, qui comprendra. Qui comprendra vraiment.

Et ce serait bien la première fois.
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Ares Kaiser
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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptyDim 29 Mar - 22:28



"J’ai pas b'soin de ça pour kiffer." Tu hausses les épaules. "C’pas un besoin, c’est juste un p’tit truc en plus." Et tu souris, parce que toi, tu peux vivre sans, mais c’est toujours mieux avec. Et t’as hâte qu’il découvre ça pour la première fois. Chacun son tour. "Mouais… On peut pas vraiment parler de première fois si on va pas jusqu'au bout. C'comme dire que t'es plus puceau alors qu'elle t'a juste sucé." Tu roules des yeux. "Tu cherches la vérité. C’est comme si t’avais envie de me vénère." Pour te provoquer. T’pousser dans tes retranchements. Comme la dernière fois. "Mais t’inquiète, j’me rattraperai. J’ai l’impression qu’j’vais vite apprendre avec toi." Et c’est p’têtre tordu, mais ça t’fait davantage sourire.

Vous jetez rapidement votre dévolu sur deux copines bien éméchées. Tu lui laisses la blonde — c’est la première fois qu’tu fais ce choix, faut dire — mais il a pas à s’inquiéter, s’il veut l’autre aussi, tu partageras. C’pas comme si tu te souciais de la meuf alors, qu’elle passe par toi pour après passer par JJ, tu t’en fous. Tant mieux si ça peut lui faire plaisir. À JJ, hein. La meuf, c’pas ton problème.

Y’a les esprits qui s’échauffent assez rapidement — le mélange alcool et ecsta, ça monte vite au cerveau — et tu proposes à JJ d’aller dans ta caisse pour poursuivre la soirée dans un contexte plus intimiste. Il a une réaction un peu cheloue mais t’y prêtes pas vraiment attention, tu t’dis qu’ça doit être la drogue qui agit. "Ça va mec?" qu'tu demandes en posant ta main sur son épaule. Question qui n’attend pas forcément de réponse quand tu l’vois se toucher le front en allant à la caisse. T’espères juste qu’il fera pas un bad trip, flemme de t’occuper de ça ce soir, t’es venu pour zapper tes problèmes, pas pour en avoir d’autres à gérer.

JJ prend directement les devants en décidant d’aller à l’arrière — il a raison, c’plus pratique, et puis t’en attendais pas moins de lui faut dire (même si ça fait chier, il a choisi la meilleure option). En même temps, il t’a laissé choisir la meuf donc bon, là encore c’est chacun son tour faut croire. Toi, tu t’installes à l’avant du coup, la métisse assise côté passager. "Et on va où du coup ?" T’entends la blonde demander, et tu fronces un peu les sourcils. "Ah non, j’crois qu’y’a malentendu. On va nulle part." Et tu ris un peu en appuyant sur le bouton de fermeture des portes. Et tu pensais pas nécessairement à mal. L’esprit un peu embué par les substances. Sauf que visiblement, elles sont moins éméchées que vous. Elles captent les choses très différemment de vous. Et c’te fermeture de la caisse, ça tend l’ambiance. Toi, tu piges pas. Tu voulais juste verrouiller l’accès pour pas que des gens extérieurs vous fassent chier. Elles, elles l’ont compris autrement. Tu commences à le comprendre quand t’entends l’agitation sur les sièges arrières. La blonde qui proteste, qui veut partir. JJ qui lui tord le poignet pour la ramener vers lui. Il lui serre la gorge et elle finit par se taire. Et quand il vient chercher ton regard et qu’il le trouve, tu lui souris.

Pas de retour en arrière possible maintenant. Et puis, faut bien avouer que la scène dont tu viens d’être témoin, elle a réveillé quelques pulsions enfouies. Et quand tu reportes ton attention sur la meuf à côté de toi et que tu vas pour t’approcher, direct, sa main vient claquer contre ta joue. Tu entrouvres les lèvres sous la surprise, la peau qui picote — la MDMA qui intensifie les sensations. Et puis tu ricanes. Sombrement. "T’aurais pas dû faire ça." C’était probablement un instinct, mais c’était un très mauvais instinct. Tu la choppes violemment par la gorge et tu la gifles à ton tour, bien plus fort qu’elle n’a pu te gifler. L’truc c’est qu’tu maîtrises encore moins ta force que d’habitude, pour le coup. Elle geint et tu déboutonnes ton jean de ta main libre, jean que tu baisses juste assez pour qu’elle ait accès à ton entrejambe. Et faut croire qu’la tienne est plus coopératrice que sa copine puisqu’elle ouvre la bouche sans trop broncher. Ah clairement, elle n’en est pas ravie, mais au moins elle fait pas d’histoires. L’intelligence, c’est pas donné à tout le monde. Ou l’instinct de survie, au choix. Et quand t’entends quelque chose claquer à l’arrière alors qu’tu martèles la gorge de ta victime sans grande pitié, tu relèves la tête pour voir ce qui se passe. "Ouvre, ou c'est moi qui t'ouvre en deux." Et c’te remarque, elle te fait aussi ricaner. Tu comprends qu’c’est JJ qui a foutu des claques à la meuf et pas l’inverse donc tout va bien. Et tu regardes la meuf le prendre en bouche à reculons — mais c’pas comme si elle avait le choix. La buée recouvre déjà les fenêtres et t’observes les réactions de JJ face aux gestes de la meuf. "Vu c’qu’il vient d’te dire j’y mettrais un peu plus d’entrain si j’étais toi." Enfin, tu hausses les épaules, l’air de dire j’dis ça j’dis rien hein. Et dans la voiture, y’a plusieurs bruits différents qui se mêlent. Les bruits des pleurs de la blonde, les bruits de salive de la typée qui s’étrangle quand tu n’la laisses pas respirer, les gémissements de JJ mélangés aux tiens. Et son regard, que t’accroches une nouvelle fois. Et le sourire que tu lui offres. Sourire de fierté. De satisfaction. D’amusement.

Parce que ouais, tu t’amuses, Ares. Sauf que c’est pas suffisant. Y’a la température de ton corps qui augmente dangereusement, comme une bombe à retardement. Tu te tortilles pour retirer ta veste en cuir et ton t-shirt que tu laisses trainer sur le tableau de bord et tu tires sur les cheveux de la meuf pour qu’elle se redresse. La pipe, c’était surtout histoire de t’faire durcir et pour faciliter la suite des choses. "S’te plait…" qu’elle articule difficilement, et toi, tu hausses un sourcil. Qu’est-ce qu’elle veut? "Vous avez pas à faire ça, laissez-nous partir et je vous jure qu’on dira rien à personne…" Et ton rire la coupe. "Non, on n’a pas à faire ça. On en a juste envie." Et tu la forces à s’retourner, à genoux sur le siège passager. Tu lui aplatis la gueule contre la vitre et elle gémit — sûrement de douleur. Tu lui relèves rapidement sa jupe et tu prends même pas la peine de lui baisser sa culotte — tu la pousses juste sur le côté de ta main libre, l’autre gardant sa joue compressée contre la fenêtre. Tu appuies sur son dos pour qu’elle se cambre et tu t’enfonces en elle sans plus attendre dans un râle. C’est tout ton corps qui tressaille de plaisir — toujours l’putain de même effet quand tu baises sous l’emprise de la MDMA. C’est le pied, sensations entièrement décuplée, excitation au sommet. Ta meuf s’met à pleurer, t’entends ses sanglots un peu plus prononcés à chaque coup de rein que tu lui mets. Tu n’y vas pas de main morte, plus tu vas et viens et plus tu comprends que ça te chauffe encore plus de l’entendre chialer et supplier de la lâcher. Et plus elle supplie de la lâcher, plus tes doigts s’enfoncent dans sa nuque pour la maintenir immobile. Et puisque tu t’en fous d’elle, c’est vers JJ qu’ton regard se repose. Histoire d’observer ce que lui fait. Histoire de l’observer.

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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptyDim 24 Mai - 11:36

Vu c’qu’il vient d’te dire j’y mettrais un peu plus d’entrain si j’étais toi. Je relève la tête vers Ares, hilare, lueur complice qui crépite de façon insolente dans mes yeux. Des yeux à la pupille dilatée, qui peinent à se fixer, à faire le point. J'ai l'impression qu'ils sont secs, comme s'ils ne clignaient plus. La sensation n'est pas très agréable, mais elle se perd très vite dans toutes les autres, pour ne devenir qu'un détail insignifiant. — Écoute les paroles de c'monsieur, c'est un grand sage. Que je lance solennellement, le rire un peu bête, un peu vaseux. Ma main la guide plus fermement, l'oblige à aller plus loin, demain sa gorge s'en souviendra encore ça ne fait pas l'ombre d'un doute.

Mais au milieu de tout ça, de cette violence gratuite qui se distribue de façon étonnamment naturelle, du plaisir charnel qui, même volé n'en perd pas sa saveur - bien au contraire, en fait - je ne sais pas vraiment ce qui me plait le plus. Cette bouche récalcitrante qui m'entoure, ou le fait d'avoir trouvé un partenaire dans ma folie. Ares ne semble pas avoir de limites, comme moi. Mais ce que j'aime encore plus, c'est surtout qu'il n'essaye pas de me limiter moi. Même si nos méthodes opératoires divergent un peu, on suit la même voie. Contrairement à Samih qui cherche à me brider continuellement, qui ne sait pas reconnaître mes talents, quand bien même me servent-ils à tout détruire autour de moi. Je suis doué pour ça, et seul Ares semble être capable de l'apprécier.

L'observer malmener sa fille me provoque une satisfaction insoupçonnée. C'est comme mater un bon porno. L'excitation qui devient de plus en plus bestiale, insatiable et je sais à ce stade que le sexe ne me suffira pas. La violence a souvent tendance à déclencher des pulsions sexuelles, mais l'inverse est tout aussi vrai. Faire du mal me fait du bien, et un rapport sexuel, aussi brutal soit-il, ne me satisfera pas complètement. Ça ne m'a jamais totalement comblé. A part à trois occasions, mais je n'ai pas envie d'y penser. Pas même alors que mon esprit est de plus en plus embrouillé par la drogue. Je sens ma mâchoire qui se crispe et se fige dans une position douloureuse, ça dure quelques secondes, repart et puis revient un peu après. Ça n'aide clairement pas à me détendre.

S’te plait…Vous avez pas à faire ça, laissez-nous partir et je vous jure qu’on dira rien à personne… Comme si tout le problème résidait là-dedans. Comme si je me souciait des conséquences de mes actes.Non, on n’a pas à faire ça. On en a juste envie. J'éclate de rire, un truc assez bref et sec. Et je dois me concentrer un peu pour mouvoir ma mâchoire correctement et surenchérir. — Le sage a parlé ! Je relâche la blonde un instant pour relever mes mains devant moi, comme un adepte qui fera la hola face aux paroles de son gourou favoris. Amen mon frère. Je ne peux pas m'empêcher d'en rajouter une couche. — Et si on vous coupe la langue, vous pourrez rien dire non plus. Je me marre un peu plus fort encore, incapable de réaliser ce que cette annonce peut déclencher chez les filles. Je n'ai pas véritablement l'intention de leur couper la langue, pour moi, ça s'apparente juste à une plaisanterie. De mauvais goût faut croire, puisque ma blonde, visiblement effrayée par ce que je viens de dire, profite du fait que je ne la tiens plus pour reculer et tenter une percée en direction de sa portière. J'ai la flemme de me redresser et je ne trouve rien de mieux pour l'intercepter que de la pousser violemment avec mes pieds. Elle s'écrase douloureusement sur la portière vu le couinement qu'elle échappe et je continue de la marteler un peu, elle brandit ses bras devant son visage pour se protéger, tente d'intercepter mes mouvements et de m'attraper les chaussures ou les chevilles, tout en continuant de gueuler. Sans que ce ne soit vraiment prémédité, elle se prend un grand coup de chaussure dans le visage, aucune idée de si j'ai vraiment tapé fort ou non, mes perceptions sont faussées. J'ai l'impression de ne plus maitriser totalement mon corps. Mais vu la légère trainée rouge au niveau de sa bouche, j'imagine que je lui ai au moins fendu la lèvres.

Je renifle et souffle, un peu agacé, et me redresse finalement dans un effort exagéré, avant de la choper par les mains. Enfin, surtout une main à vrai dire, l'autre galère un peu à avoir une poigne vraiment ferme.

J'entends gueuler à côté, je tourne la tête et vois qu'Ares est passé à la vitesse supérieure. La fille semble prête à ployer et se briser en deux sous chacun des assauts d'Ares qui ne la ménage pas. Je me perds un instant dans cette contemplation macabre, en imaginant le pire avec envie. Entendre les os craquer, ce corps frêle incapable de faire le poids face à la violence d'Ares et lui céder complètement, se désarticuler entre ses mains puissantes.

Mon souffle s'accélère brusquement, montée d'adrénaline incontrôlable. Mes gestes redoublent de violence, je retourne la fille comme si subitement, elle ne pesait plus rien. Poupée de chiffons. Elle tousse, gueule, sanglote, et dans ma tête ça raisonne comme une montée en puissance d'une symphonie assourdissante. Les protestations douloureuses de la fille d'Ares en rajoute une couche, bouquet final d'un opéra, dont les paroles ne seraient rien d'autres que les râles satisfaits de mon complice. J'enfonce la tête de la fille dans la banquette d'une main, la plus valide, histoire de la maintenir. Et l'autre tire sur sa jupe pour la remonter, afin de s'en prendre à son sous-vêtement, qui glisse et se déchire à moitié le long de ses cuisses. J'entends le tissu craquer, je le sens se distendre sous ma poigne. Je m'impatiente, fébrile, j'en tremble presque. Ma mâchoire ne bouge même plus, mes dents qui semblent se serrer de plus en plus fort sans que je ne puisse rien faire contre. Le pouls s'est emballé, il galope à toute vitesse, me martèle la cage thoracique. Ça raisonne, ça raisonne, ça raisonne. La seconde d'après, sans préparation aucune, je force entre ses cuisses, elle crie, un truc aigüe qui fend l'atmosphère saturée. Je la sens qui se contracte, ses jambes qu'elle tente de resserrer pour faire barrage, mais elle fatigue et je suis plus fort, elle s'épuise également à tenter de respirer contre le tissu de la banquette, suffoque un peu et abandonne finalement. Comme si maintenant, elle voulait uniquement que le cauchemar se termine rapidement. Très vite, je m'active au même rythme qu'Ares, un truc effréné et chargé d'une tension que je n'arrive pourtant pas à libérer. Il manque quelque chose. La frustration me prend à la gorge, j'attrape ses cheveux, lui relève un peu la tête pour lui tordre le dos, j'y vais plus fort, mais ça ne suffit pas. Je tourne la tête vers Ares, en quête d'un soutien ou d'images qui m'aideraient à trouver le plaisir. Il me regarde aussi, je m'agrippe à ses yeux, comme un junkie en manque. Le souffle qui devient court, le plaisir qui commence à circuler enfin. Mes yeux descendent plus bas, pour observer ses mouvements. Des flashs me reviennent, qui me dérangent autant qu'ils m'excitent. Je tente de les chasser de mon esprit, d'oublier le dernier corps masculin que j'ai fait ployer sous mes envies.

Je m'énerve, grogne un peu et m'agite. Je bouge dans l'habitacle, redresse la fille tout en restant collé à elle, et je la tourne de façon à ce qu'elle s'appuie à moitié sur le siège passager devant elle, son autre main agrippe le siège conducteur pour se maintenir en équilibre, elle est désormais tournée vers Ares et sa copine. — Ramène ta meuf par-là. Que j'ordonne un peu sèchement, les sourcils froncés. L'impatience et la contrariété font vibrer ma voix dans une drôle d'intonation. Comme une prédiction de la perte totale de contrôle qui va survenir, d'un moment à l'autre. La promesse d'une fin inattendue, d'un mouvement d'humeur imprévisible dont même-moi j'ignore encore tout à cet instant. Je le laisse bouger comme il peut pour ramener sa fille vers la mienne, et dès qu'elles sont face à face, je dirige la tête de la blonde vers celle de sa copine pour les obliger à s'embrasser. Elles pleurent de plus belle, mais leurs sanglots s'étouffent entre leurs bouches unies de force. La mienne est entrouverte, et je ricane tout bas, amusé par le spectacle que je ne lâche pas des yeux. Je continue mes vas et viens, bien qu'ils soient plus calmes que quelques secondes auparavant. Je finis par remonter mon regard vers celui d'Ares, le souffle rauque et bruyant. Et à nouveau, une certaine frustration me coupe dans ma montée. Je plisse les yeux, de plus en plus énervé.

Je sais pertinemment ce qui se passe. La drogue m'empêche de me lover dans mon dénis habituel. Tout est étrangement lucide et ça me mets en colère. Mais j'peux plus faire semblant de ne pas comprendre ; le corps de la fille ne me suffit plus.

Et ça me fait péter un câble.

Je serre brusquement les dents et les lèvres, élan de rage, contre moi-même ou le monde entier, je ne fais plus la différence. Je baisse les yeux sur les filles, la main qui tient les cheveux de ma blonde recule brusquement, entrainant sa tête avec, avant que je ne la fasse violemment revenir en avant. Le front de la blonde s'explose contre celui de la métisse dans un bruit court. J'éclate de rire, les yeux écarquillés. Par la drogue, et la folie. Je recommence une deuxième fois, sans me soucier de savoir si ça dérange Ares ou non. Mais la fille ne m'intéresse plus, je veux désormais uniquement lui faire mal pour la punir de ne pas être suffisante. Et je m'acharne, réitère le même mouvement au moins une dizaine de fois, jusqu'à sentir la blonde qui ne répond même plus entre mes  mains, le sang qui perle sur leurs peaux respectives.

Je me retire, et me rhabille à la hâte, dans des mouvements précipités et maladroits, le corps qui tremble, en transe totale. Je déverrouille les portes et sort brusquement, comme si j'allais étouffer dans la voiture ; l'air est devenu irrespirable. Presque toxique. Il n'y a personne dans la rue, mais l'inverse n'aurait rien changé à vrai dire. Je suis lancé, inarrêtable et incapable de prendre conscience de où je suis et de ce qu'il se passe. Je tire la fille dehors, elle ne porte plus qu'un soutif. Mes deux mains agrippent ses cheveux et je la tire sur le bitume pour venir la foutre au beau milieu de la route. Sa peau qui se déchire sur le relief de la route, elle réagit à peine, totalement sonnée par tous les coups qu'elle vient d'encaisser. Je finis par la relâcher et lui assène plusieurs coups de pieds dans les côtes, dans la tête, on dirait un fou furieux. Faut que j'évacue, que je me libère de cette montée que j'ai eu à cause d'Ares. J'ai envie de tout casser. D'arracher les portières de sa voiture, de les jeter au loin. Envie de planter mes dents dans quelque chose, ou quelqu'un. De faire mal, de me faire du mal aussi, comme si c'était le seul moyen pour moi de redescendre de cet état extrême. La drogue n'aide certainement pas. Je me sens comme un fauve enragé, et que le seul moyen de m'arrêter c'était de me buter. La paume de mes mains me brûle, comme si elle réclamait un contact auquel je me refuse si ardemment.
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Ares Kaiser
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nightshade. (ares) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : tattoos, cheveux blonds et yeux bleus. phalanges toujours égratignées. cicatrices qui parsèment la peau à cause des combats récurrents.
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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptyLun 25 Mai - 16:10



Les nanas n’obtempèrent pas — c’est pas étonnant, t’as déjà vécu ça une fois. Pourtant, c’était pas pareil. Tu réalisais pas ton geste à l’époque, cet excès de violence t’avait pris d’un coup — et pour ça, t’as écopé d’un an de taule et trois ans de mise à l’épreuve dont tu fais toujours les frais à l’heure actuelle. Bientôt terminé, ceci dit, puisqu’à partir de juillet, ta présence aux réunions d’anciens détenus ne sera plus obligatoire. Enfin.

Pour autant, elles passeraient un meilleur moment si elles ne bronchaient pas. Parce que plus elles mettent de l’entrain dans leur défense, plus vous mettrez de la force pour les contraindre. Alors autant qu’elles jouent le jeu — quoique… est-ce que vous n’perdriez pas justement tout l’amusement qu’vous êtes en train de vivre? "Écoute les paroles de c'monsieur, c'est un grand sage." Tu lâches un rire, parce que ça t’fait évidemment marrer qu’on te qualifie de grand sage ; toi qui es le premier à t’enliser dans des situations foireuses et qui n’réfléchit jamais avant d’agir.

Ta nana supplie, tu roules déjà des yeux face à son incompréhension de la situation avant de remettre les pendules à l’heure — si vous faites ça, c’est par plaisir. Aussi dérangé qu’ça puisse paraître au reste du monde, à l’heure actuelle, avec JJ, ça semble… naturel. "Le sage a parlé !" T’éclates de rire alors qu’il répète encore son mot tellement éloigné de la réalité ; mais ça te plait, ça flatte ton égo qui en a bien besoin en ce moment. Alors tu le laisses parler. "Et si on vous coupe la langue, vous pourrez rien dire non plus." Petit rire qui sort de ta bouche. "Abuse pas, c’est chiant à nettoyer, une caisse. T’as un problème avec les langues mec." Et les filles semblent comprendre qu’on ne plaisante pas. Que derrière des paroles  potentiellement bluffantes, il y a une vraie menace. La blonde cherche à s’échapper sauf que JJ lui assène son pied dans la gueule presque instantanément — il a de bons réflexes, y’a pas à dire. Sauf que la nana se prend pour Wonderwoman visiblement, elle essaye de se débattre, elle cherche, comme si elle pouvait prendre l’ascendant sur ton acolyte. C’est mal vous connaître, et c’est surtout délirant. Les coups de pied de JJ finissent par lui fendre la lèvre et elle semble se calmer sous le choc de l’affront.

Toi, tu changes ta meuf de position, à quatre pattes, la tête contre la fenêtre embuée. Culotte repoussée, tu la martèles alors qu’elle pleure et continue de supplier. Et plus elle chouine, plus tu forces. Pourtant, elle n’se débat pas, contrairement à sa copine. Elle doit être plus intelligente, elle a du comprendre que ça ne l’aiderait pas dans cette situation. Mais ça n’l’empêche pas de se morfondre, et disons que toi, ça t’suffit.

Yeux qui se reposent sur JJ, accrochés pendant un quart de seconde qui paraît durer dix minutes, avant qu’il ne reprenne le contrôle sur sa proie. Elle disparaît derrière la banquette arrière, tu n’vois plus que JJ entre les deux sièges avant. Il suit ta lancée, il se fraie un passage entre les cuisses de la blondasse qui hurle à la mort. "Ohlala ça va on va pas en faire tout un plat, c’pas comme si tu t’étais jamais faite baisée." Parce qu’elle fait du bruit, là. Et une voiture, c’pas non plus insonorisé. Vous n’êtes pas garés sur une voie où il y a du passage, mais sait-on jamais. Puis, si elle pouvait éviter d’te crever les tympans, ça t’arrangerait. Sans compter le fait que ton ouïe est décuplée à cause des substances qui courent dans tes veines à l’heure actuelle.

Et à force, elle capitule. Doucement, mais sûrement. Toi, tu reportes ton attention sur ta métisse, tu resserres ta prise au niveau de sa nuque et elle vient poser les mains à plat contre la vitre, où elle laisse les traces de ses paumes moites en guise de souvenir macabre. Ses sanglots sont presque inaudibles maintenant, à croire qu’elle s’est faite à l’idée de la situation, elle attend juste que ça se termine et que tu décides d’en avoir fini avec elle. C’est pas pour autant que tu ralentis la cadence — c’est juste qu’elle a abandonné l’idée de résister.

Regard qui se tourne à nouveau vers JJ, parce que sa fille aussi fait beaucoup moins de bruit maintenant. P’têtre que t’as eu peur, une fraction de seconde, qu’il l’ait achevée. Littéralement. Étouffée, tu sais pas trop, mais l’idée t’a traversé l’esprit et c’était pas forcément agréable. Léger moment de panique, tu l’avoues. Mais cette pensée te quitte bien vite quand tu vois ses yeux glisser sur toi, plus bas. Au niveau de la fusion de ton corps avec celui de ta victime. Et toi, ça t’excite. Ça t’fait monter en pression, encore une fois, ça booste ton égo, avoir l’attention sur toi, le voir regarder ce que tu fais. Le voir te regarder.

Il redresse sa meuf, il a pas l’air super content mais toi t’y fais pas vraiment attention, concentré sur c’que tu fais subir à la tienne. "Ramène ta meuf par-là." Hm? Tu relèves les yeux vers lui, la blonde fait désormais face à toi et sa copine. Ça t’arrange pas de changer de position, t’avais un bon angle là, mais bon, tu fais un effort pour le bien collectif. Tu fais pivoter ta poupée pour qu’elle se retrouve face à sa copine. Toi, t’es forcé de poser un pied à terre, l’autre genou reste calé entre ses cuisses écartées.
Et JJ les force à s’embrasser. En vrai, toi, ça t’fait pas tellement tripper. Pas qu’ça te rebute totalement, mais disons que ton esprit parfois trop étriqué te fait dire qu’une meuf et un mec, c’est ça, la normalité. Alors si c’est son kiff, tu l’encourages, parce que bon, en soi, ça change pas grand chose pour toi, tant qu’tu peux encore la fourrer comme bon te semble. Elles chouinent toutes les deux mais là-dessus, rien de nouveau.

En revanche, ce qu’il se passe après, tu t’y attendais pas. Il vient soudainement faire claquer le crâne de sa meuf contre la métisse que tu maintiens toujours pas la nuque. "Wooooow!" que tu protestes, surpris. Le choc est violent — le rire de JJ est diabolique. "Qu’est-ce que tu fous putain?!" Et il recommence. Encore. Et encore. Et encore, et encore, et encore. Et t’as beau protester, il s’en contre-fous. Il explose leurs crânes jusqu’à ce que le sang coule et tu comprends que ta meuf perd connaissance. Tu la sens se détendre, tu sens ses muscles se relâcher et son corps devient lourd entre tes mains.

JJ sort en trombe de la voiture et tu penses qu’il va prendre l’air mais en fait, il tire la blonde par les cheveux à sa suite.
Putain.
Tu t’éloignes de la métisse, tu re-boutonnes ton jean et tu sors quelques secondes après lui sans prendre la peine de remettre ton t-shirt ni ta veste sur le dos. T’as de plus gros soucis à gérer que d’te retourner à moitié à poil dans la rue. Quand tu t’extirpes du véhicule, t’assistes à une scène qui t’paraît totalement irréaliste — JJ est en train de tabasser à mort la meuf. "Putain mais arrête-toi !" Tu hausses la voix mais il ne semble pas t’entendre. Alors tu décides d’agir. Tu réduis la distance qui vous sépare, tu le tires en arrière pour l’éloigner de la fille. Tu te places entre lui et elle, bras tendu vers lui pour instaurer un genre de distance de sécurité. "Bouge pas j’te dis." Tu recules tout en restant face à lui pour arriver à hauteur de la blonde, tu la ramasses et la remets à l’arrière de la voiture.
Quand tu t’retournes, tu vois toujours JJ qui est en train de péter un câble, t’as l’impression qu’il est devenu complètement taré, en pleine psychose. Tu reviens vers lui à pas rapides et tu empoignes son t-shirt. "Eh, calme-toi !" Il te fait un bad trip? Qu’est-ce qui s’passe dans son crâne, là? Tu lui fous une gifle, comme si ça allait aider à le ramener dans la réalité, et t’encercles sa mâchoire de l’une de tes paumes, tes doigts qui s’enfoncent dans ses joues, pour le forcer à ancrer ses yeux dans les tiens. "R’garde-moi." T’essayes de l’faire trouver une ancre en toi — parce qu’s’il fait un bad trip, il en a besoin. Même si t’es pas sûr qu’il soit en bad trip. Ça s’trouve, il est juste complètement fêlé. Visages tout proches, souffle chaud qui se répercute contre l’autre. Et la trique, toujours là, enfermée dans ton jean. Ça a pas encore eu le temps de redescendre, l’adrénaline coule toujours dans tes veines et le comportement de JJ n’aide clairement pas.

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JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptyLun 25 Mai - 20:52

Abuse pas, c’est chiant à nettoyer, une caisse. T’as un problème avec les langues mec. Je me marre, me rappelant subitement notre dernière entrevue. J'avais déjà oublié ce détail. Je tire ma langue, euphorique, avant de la ramener à l'intérieur de ma bouche et de claquer mes dents à trois reprises, comme si je mimais le fait d'en découper une avec. Je ne sais pas si c'est parce que je suis défoncé et que ma mâchoire est si crispée que ça me fait mal, mais cette idée ne me déplaît pas totalement. J'ai presque l'impression que ça pourrait me soulager, détendre mes muscles meurtris.

La suite s'accélère, rythme effréné, sensations décuplées. J'entends tout plus fort, je ressens tout plus fort et ça m'emporte dans un tourbillon infernal. Je déraille, la moindre résistance opposée par la fille entraine une réaction disproportionnée de ma part. La vision d'Ares en mouvement me perturbe, provoque chez moi un mélange d'excitation et de frustration. Nos regards s'accrochent à plusieurs reprises mais je n'arrive pas à les décrypter. J'ai l'impression de sombrer profondément et de décoller en même temps. Ça me refile le tournis. La colère qui éclate de part et d'autre sous ma peau, comme une multitude de volcans en éruption.

J'oblige ma fille à se mettre contre les sièges avant et j'invite Ares à faire pareil avec la sienne. Je ne vois même pas que ça le fait un peu chier, je suis trop obnubilé par toutes ces émotions violentes qui me grignotent de l'intérieur. C'est comme si je me faisais attaquer de tous les côtés sans pouvoir riposter. C'est en train de m'irriter, la drogue n'aide pas, rend tout encore plus confus. Les plombs qui sautent quand je donne le premier coup de boule. J'ai l'impression que ça crée des vibrations qui remontent le long de mon squelette, ça me fait trembler. Transe d'une intensité douloureuse, j'ai envie de hurler, m'enfoncer les doigts dans la peau, la fendre avec mes ongles. Je ne comprends pas ce qui m'arrive exactement, j'ai déjà eu des gros déraillements, mais je n'ai jamais ressenti ça comme ça.

Mais à défaut de me faire mal à moi, je m'acharne sur les filles. J'ignore les protestations d'Ares ; en fait, je ne les entend même pas. Je n'entends que le bruit des fronts qui s'entrechoquent, vacarme assourdissant. J'ai presque l'impression de pouvoir voir les ondulations du choc qui emplissent la voiture, rebondissent contre les parois de celle-ci avant de revenir me percuter moi.

Je finis par arrêter ce que je fais, j'ai un besoin urgent : celui de pouvoir respirer à nouveau. Et dans cette voiture, c'est impossible ; j'agonise. Je sors en trombe, survolté. Mais l'air frais de l'extérieur ne suffit pas à m'apaiser. En fait, je ressens à peine la différence de température, parce que c'est tout mon corps qui a pris feu. J'attrape la fille, la tire dehors, la traine sur le bitume, avant de déverser ma haine sur elle. A défaut de le faire sur moi-même. Parce que ce n'est pas elle que je déteste à cet instant. C'est moi. Et Ares un peu. Je ne me rend même pas compte de ce que je fais vraiment, de où je tape, ni de si je tape fort. J'ai l'impression de ne pas être excessif, sans réaliser que j'ai totalement perdu le contrôle et que je cogne sur elle comme si ma vie en dépendait.

Je sens une main me happer en arrière, m'arrêter dans ma déferlante de coups. J'inspire bruyamment, réalisant subitement que j'étais en apnée jusque-là. Il me relâche aussitôt et se place entre moi et la fille, un bras tendu dans ma direction pour me maintenir à distance. Je suis incapable de rester calme, sautille sur place, me dévisse à moitié la nuque pour la faire craquer et viens passer frénétiquement mes mains sur mon crâne, totalement speed. — Bouge pas j’te dis. Je ne suis pas du genre obéissant généralement, mais faut croire que la drogue me rend plus docile que d'habitude. Je continue de m'agiter mais n'interfère pas dans ce qu'il fait. Je l'observe ramener la fille dans la voiture. Mais ça me semble trop long, interminable. Je me dirige vers la voiture la plus proche, donne quelques coups de poings contre, avant de jeter mon pied à plusieurs reprises sur le rétroviseur pour l'arracher et le faire voler sur la route. Ça me fait éclater de rire. Je fonce dessus, commence à shooter dedans comme si je faisais un foot.

C'est encore la voix d'Ares qui me fait redescendre. Il attrape mon t-shirt, me dit de me calmer. J'ouvre la bouche, prêt à rétorquer, mais il me décroche une gifle. Ça me surprend et ça a au moins le mérite de me calmer un instant. La douleur est différente de d'habitude. Ça se diffuse incroyablement vite dans mon corps, comme une armée de fourmis dans le sang. Et la douleur est presque salvatrice. J'ai envie de lui crier de recommencer, parce que ça me fait me sentir vivant. Mais il ne m'en laisse pas le temps. Sa main agrippe mes joues et ses doigts s'enfoncent dedans. Je pose ma main sur son poignet par réflexe mais ne cherche pas à le faire me relâcher. Je suis le mouvement, intrigué. — R’garde-moi. Je le regarde. Et ça n'aide pas du tout. Parce qu'il est tout proche, je sens son souffle. J'ai même la sensation de sentir la chaleur qui émane de son corps et qui se mêle à la mienne. Ça prend d'assaut mon esprit embrouillé, comme un courant électrique. Les étincelles qui crépitent dans ma tête. Je me mets à ricaner, un peu déphasé. — Bah qu'est-ce qui a Ares ? C'est trop intense pour toi ? Tu flippes ? Je le provoque encore, parce que j'ai compris que ça marchait. Je me mets à avancer, le forçant ainsi à reculer. — Ça t'gênait pas pourtant quand il s'agissait d'me couper un doigt. Et pour appuyer mes propos, je lève devant moi ma main enroulée dans un bandage, histoire de bien lui rafraichir la mémoire. On heurte sa voiture, il ne peut plus reculer et moi je continue d'avancer le temps que l'information monte au cerveau. Je pile, hausse les sourcils. avant de baisser les yeux vers son jean. Mes sensations ne me trompaient pas, c'est bien ce que je pensais. Je serre les dents, soubresauts nerveux sur le visage. J'ai l'impression que l'univers est contre moi là. Ma main qui tient toujours son poignet renforce sa prise et je tire dessus pour l'obliger à me lâcher le visage. — Et tu vas faire quoi si j'me calme pas, hm ? Lueur de défi dans le fond des yeux. Je viens coller mon front au sien dans un signe de provocation, on dirait deux clébards sous tension. Ma main valide vient se poser sur sa gorge, j'ai l'impression d'enfin parvenir à canaliser mon énergie dévastatrice. Comme si notre proximité m'aidait à mieux gérer ça. Ça me contrarie, parce que je sais pertinemment pourquoi. Tous mes sens sont en alerte et quémandent une suite à laquelle je me refuse pourtant ardemment.   Avec Seven c'était plus simple, parce que c'est lui qui a tout initié. Là je ne sais pas où je m'aventure ni quelle réaction je vais bien pouvoir avoir en face. L'air de rien, le front toujours contre le sien, je m'avance un peu plus, juste ce qu'il faut pour que nos jeans se touchent. J'avais débandé en sortant de la voiture, mais ce simple contact suffit pour que je sente les choses changer lentement. J'ai le souffle court, ma main qui commence un peu à s'acharner sur sa gorge à défaut d'aller s'aventurer ailleurs.
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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptyLun 25 Mai - 23:19



JJ sort de ta caisse après son pétage de plombs et tu le suis quelques secondes après pour être témoin de la scène d’horreur à laquelle il se donne à coeur joie. Le passage à tabac de cette nana qui n’a rien fait. Ok, elle a répliqué, elle s’est débattue, elle a été moins conciliante que la tienne. Mais n’était-ce pas là tout l’intérêt? Alors pourquoi il perd son sang-froid comme ça, d’un coup? Alors même qu’elle s’était calmée, qu’elle avait décidé de capituler? Ou alors c’est ça, le problème? Il les aime vraiment rebelles? Et comme elle a fini par le laisser faire, ça l’a déplut? Quoi qu’il en soit, elle mérite pas ce traitement, il va finir par la tuer s’il continue — et toi, tu laisseras pas ça arriver. C’te meuf, elle est innocente. L’autre gars, il l’était techniquement pas. Un ex-taulard, c’est jamais pleinement innocent. Elle, elle a rien fait.

Alors tu les sépares, tu tires JJ en arrière pour l’éloigner de la blonde et tu te plantes entre eux. Tu lui ordonnes de ne pas bouger — pourtant, on dirait qu’il est en transe, il sautille, il fait craquer les os de sa nuque, il lance des regards à droite et à gauche. Mais tant qu’il se barre pas ou qu’il n’essaye pas de contrer tes plans, ça t’va. Tu ramènes tant bien que mal la fille dans la caisse, la laissant elle et sa copine toutes deux inconscientes sur tes sièges.

C’est un bruit sourd de métal qui attire à nouveau ton attention vers JJ. JJ qui a décidé de s’en prendre à la caisse de quelqu’un d’autre, maintenant. Putain ! "J’t’avais dit de pas bouger !" Il a foutu en l’air le rétroviseur et il fout des coups de pied dedans comme si c’était un foutu ballon de foot.  

Faut qu’il s’calme, faut qu’tu le ramènes dans la réalité, il a trop vrillé là, tu sais pas c’que la pilule lui a fait mais il est pas dans son état normal. En même temps, c’est quoi son état normal? Est-ce que tu l’as déjà vu en état normal? La dernière fois que tu l’as vu, il t’a fait commettre ton premier meurtre. Ça se trouve, c’est ça, son état normal. Fais chier putain!

Tu retournes vers lui, l’attrapes par le t-shirt et avant qu’il puisse en placer une, tu lui fous une gifle. Tu cherches pas à le bastonner, d’où l’fait que tu lui balances pas ton poing dans la gueule. C’est juste une gifle, histoire de piquer, histoire de faire tressaillir, histoire de réveiller. Puis tu le choppes par la mâchoire en lui ordonnant cette fois de te regarder. Histoire qu’il puisse s’raccrocher à quelque chose, dans tout ce chaos. Il enroule ses doigts autour de ton poignet et pourtant, il ne cherche pas à te repousser — tu fronces un peu les sourcils, curieux. Un ricanement sort de ses lèvres. "Bah qu'est-ce qui a Ares ? C'est trop intense pour toi ? Tu flippes ?" Yeux dans les yeux, tu le toises. Deux putains d’bêtes sauvages. Comme la dernière fois. La première fois. "Tu dérailles. J’retournerai pas en taule d’ta faute." qu’tu lui craches presque au visage. Tu veux pas prendre le risque d’abandonner à nouveau Athéna. Tu veux pas revivre c’que t’as pu vivre là-bas. Les violences, les abus. Non, tu veux pas. Parce que si t’y retournes, t’y resteras à vie. Rien n’t’empêchera plus de planter n’importe qui te cherchera. "Ça t'gênait pas pourtant quand il s'agissait d'me couper un doigt." qu’il réplique en levant sa main encore bandée devant tes yeux qui dévient juste un quart de seconde des siens avant de s’y replonger. "Estime-toi heureux qu’c’était pas la main dont tu t’sers pour te branler." Bon, ça, tu le savais pas à l’époque. Disons que c’était un coup de chance.

Il te force à reculer à force d’avancer et ton dos finit par heurter la carrosserie. Coincé. Sa main sur ton poignet te force à lâcher son visage et perdre l’avantage sur cette confrontation. "Et tu vas faire quoi si j'me calme pas, hm ?" Son regard qui se baisse plus bas, tu ravales ta salive juste à temps, juste avant que ses doigts n’encerclent ton cou. Sa poigne est suffisamment ferme pour que le fait de respirer devienne un effort, mais pas assez pour que ça soit impossible. Son front se colle soudainement au tien, les esprits qui s’échauffent — littéralement, les fronts bouillants, peut-être même un peu humides de la libération des endorphines et de la montée d’adrénaline vécue quelques minutes plus tôt, à l’intérieur de cette voiture. Et il continue de s’avancer vers toi — sauf qu’y’a plus de place là, vos corps sont l’un contre l’autre, il peut pas forcer davantage que là. Et la friction de vos jeans te fait te sentir encore plus à l’étroit. Puis c’est sur qu’il le sent, là, vu comment il s’colle à toi. "C’pas toi qui m’fait bander, rêve pas. J’suis pas pd." qu’tu siffles entre tes lèvres qui, putain, sont beaucoup trop proches des siennes. C’est dangereux. Mais tu peux pas bouger — encore moins maintenant que ses doigts se sont davantage resserrés autour de ta gorge tendue. Et ça, ça n’apaise pas les choses. Parce que c’est ce geste là qui a tout fait basculer, entre Athéna et toi. C’est ta main sur sa gorge qui vous a fait franchir les limites, braver les interdits. Et JJ… JJ, il a l’air de vouloir jouer avec les règles, lui aussi. "Toi par contre…" Ça devient compliqué de parler, il serre fort, c’t’enfoiré. Alors tes mots résonnent davantage comme un murmure, comme un soupir un peu douloureux. "Quand t’es sorti de la caisse t’avais débandé, et là…" Tes yeux glissent vers le bas pour lui faire comprendre là où tu veux en venir avant de se replanter dans les siens, non sans une petite moue qui en dit long. "J’commence à comprendre pourquoi t’as passé autant d’temps à me chercher depuis la dernière fois." Il croit être le seul à savoir jouer?

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JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptyMer 27 Mai - 12:09

J’t’avais dit de pas bouger ! Je souffle et grogne en même temps, lève les yeux au ciel dans un mouvement saccadé. — J'suis pas ton chien. J'ai jamais aimé qu'on me dise quoi faire, faut dire qu'on ne m'y a jamais vraiment habitué. Pourtant, assez paradoxalement, si on sait y faire avec moi, je peux être extrêmement docile. Du genre à tout exécuter sans poser de questions. Parce que j'ai ce besoin viscéral d'obtenir l'admiration et l'approbation de toutes les figures paternelles qui m'entourent. Pas de chance pour Ares, ce n'est pas vraiment de cette façon que je le considère.

Il m'empoigne, je sens qu'il cherche à capter mon attention pour me calmer. Mais y a rien à faire quand je suis dans cet état, à part attendre que je me fatigue tout seul. Ou m'assommer. Alors je me mets à le titiller, le provoquer. Parce que ce serait bien plus drôle que ce soit lui qui finisse dans le même état que moi. Mes mots le frustre, mais il ne cède pas. — Tu dérailles. J’retournerai pas en taule d’ta faute. Je fais la moue, feinte d'être tout triste pour lui. — Oh, pauvre petit Ares. Faut croire que lui et moi, on a vraiment pas eu la même expérience de la prison. Et sans dire que la mienne fut une partie de plaisir, elle fut de toute évidence bien plus agréable que la sienne. — T'as peur qu'ils refassent bobo à tes p'tites fesses ? J'éclate de rire. J'ai bien compris que c'était un sujet sensible. Et si pour garder cette soirée au niveau il faut que je perde un deuxième doigt, je suis prêt à courir ce risque.

D'ailleurs en parlant de ça, j'évoque à nouveau le sujet. Qu'il arrête de jouer les mijaurées avec moi, ça ne prend pas. J'ai bien senti le potentiel, faut juste qu'il débranche son cerveau. Qu'il arrête de penser aux futurs, aux conséquences. C'est ça qui l'emprisonne véritablement au final. — Estime-toi heureux qu’c’était pas la main dont tu t’sers pour te branler. Sourire crispé. — Merci seigneur. Que j'ironise.

Je renverse progressivement la situation, on se retrouve collés contre la voiture, lui coincé entre moi et la bagnole, ma main sur sa gorge. Il ne cherche pas à s'en défaire, ne cherche pas non plus à rompre le contact de nos fronts. Se contente de soutenir mon regard avec affront, de ces chiens qui ne baissent jamais les yeux. On se ressemble bien plus qu'il ne veut l'admettre je crois. La friction entre nos jeans me fait découvrir un détail intéressant, ça n'a pas l'air de le mettre bien à l'aise. Je le sens se crisper entre mes doigts, une certaine animosité qui se dégage de sa voix lorsqu'il se justifie. — C’pas toi qui m’fait bander, rêve pas. J’suis pas pd. J'suis pas pédé, combien de fois je l'ai entendue celle-là ? Ne serait-ce que dans ma tête. Je ricane, pas convaincu. La vérité c'est que je n'en sais strictement rien, peut-être bien qu'il dit vrai. Mais le sujet à l'air de tellement le contrarier que je préfère faire comme s'il mentait. Juste pour l'énerver un peu plus, histoire qu'il ne se calme pas trop, qu'il ne devienne pas trop raisonnable. — Evidemment. Que je marmonne, un peu moqueur. Mes doigts qui se serrent un peu plus fort, sans volonté réelle de lui faire mal. C'est juste que j'ai du mal à me maitriser, à me rendre contre de ma poigne, la drogue perturbe toutes mes sensations.

Toi par contre… Les traits de mon visage se tendent aussitôt. Quoi, moi ? Il baisse les yeux et je l'imite, réalisant en même temps que lui que je bande également et que je ne peux pas le cacher non plus. Ça m'arrache un léger son guttural de frustration. — Quand t’es sorti de la caisse t’avais débandé, et là… Le regard qui s'assombrit, je me fâche. — Comment tu l'sais ? Tu m'mattes la queue chérie ? J'essaye de surenchérir histoire de ne pas perdre la face, parce que je n'ai aucune excuse contrairement à lui. Et ça me contrarie fortement. Je commence à m'agacer, à serrer sa gorge plus fort, comme si je cherchais à l'empêcher de parler. Il galère à déglutir, sa voix devient basse mais il ne s'arrête pas pour autant. — J’commence à comprendre pourquoi t’as passé autant d’temps à me chercher depuis la dernière fois. Ma langue claque sur mon palais alors que mon regard dévie un instant. Je me mets à hocher lentement la tête de bas en haut, me mords la lèvre inférieure pour essayer de me calmer alors que je me mets à échapper un petit rire nerveux. J'ai jamais été bon en joute verbale. Je perds très vite mes moyens.

Je rabat mes yeux sur lui, le toise une seconde, le nez légèrement retroussé par la rage qui m'anime. — Tu veux jouer ? On va jouer. Et autant que ce soit clair dès à présent : je suis très mauvais joueur. Je profite que la portière arrière à côté de nous soit ouverte pour manœuvrer rapidement. Mes doigts autour de sa gorge s'enfoncent brutalement dans sa peau pour l'agripper fermement et je le fais glisser le long du métal, une vingtaine de centimètres à peine, une demi-seconde tout au plus, avant qu'il ne rencontre le vide derrière lui. Je le fais tomber en arrière et le propulse à l'intérieur, pour qu'il s'affale sur la banquette arrière. Y a la blonde allongée là également, toujours inconsciente. Mais j'ai totalement oublié sa présence. Rien à foutre qu'on s'étale sur elle, qu'on lui marche dessus et qu'on manque de l'étouffer à moitié. La bouche entrouverte, je prends une grande inspiration, léger reniflement de nez et je m'élance à l'intérieur à mon tour. Je l'écrase pour pouvoir me faufiler dans l'habitacle et refermer la porte derrière moi. Je me retrouve au-dessus de lui comme je suis le dernier rentré, et je ne lutte plus contre les pulsions qui m'envahissent. Fallait pas me chercher Ares. On dirait un animal fou, les gestes saccadés et brutaux, l'envie malsaine qui crépite au fond des yeux dans une lueur lubrique. Mes mains agrippent son jean et commencent à tirer dessus avec impatience. Je relève le regard vers lui, cherche le sien, curieux de voir s'il a le même que tout à l'heure quand je baisais la blonde, ou si maintenant qu'il est devenu la blonde, les choses ont changé.
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Ares Kaiser
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nightshade. (ares) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : tattoos, cheveux blonds et yeux bleus. phalanges toujours égratignées. cicatrices qui parsèment la peau à cause des combats récurrents.
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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptySam 30 Mai - 17:44



"J’suis pas ton chien." "Ouais bah, p’têtre qu'tu devrais." Parce que bon, si c’était pas grâce à toi, vous seriez sûrement de nouveau en taule à l’heure qu’il est. C’pas avec son irresponsabilité que vous allez vous sortir de ces foutues situations dans lesquelles vous vous fourrez.

L’truc, c’est que c’est toujours JJ qui finit par dérailler. Mais toi, avant d’le connaître, t’étais clean. Enfin, disons qu’t’étais pas si pire. JJ, il a réveillé des pulsions enfouies bien loin en toi que tu pensais ne jamais retrouver à la surface. T’avais presque purgé ta peine, Ares. Et voilà qu’tu replonges. Pourtant, d’un autre côté… C’est bien. C’est drôle. Divertissant. Un peu cinglé, certes, mais bon, tu l’es déjà de naissance.

Toujours est-il qu’faire des conneries, c’est marrant — passer un an en taule, beaucoup moins. "Oh, pauvre petit Ares." Le sarcasme qui émane de sa voix sonne presque comme une menace. Tu redoutes déjà la suite — parce que t’as c’t’impression de déjà vu. "T’as peur qu'ils refassent bobo à tes p'tites fesses ?" Il s’esclaffe. Toi, tu bouillonnes à l’intérieur. Mais tu n’dis rien. Non, ça sert à rien — c’est exactement c’qu’il veut, t’as compris qu’c’était sa technique. Lui arracher un doigt ne t’a pas nécessairement fait plaisir la dernière fois, tu veux pas recommencer.

Mais emprisonné entre lui et la caisse dans ton dos, t’as pas vraiment d’quoi te retourner. Encore moins quand ses doigts serrent ta gorge de façon crescendo. La sensation de suffoquer qui monte, les regards qui se soutiennent, coute que coute.
Mais l’truc qui gène, coincé, entre tes jambes. Alors tu lui craches au visage, c’pas lui. "Evidemment." Évidemment qu’c’est pas lui, c’est la meuf qu’tu viens à peine de quitter, la meuf qu’il a assommé à force d’lui balancer le crâne de sa copine en pleine face.
Sauf qu’y’a pas que toi qui a l’air à l’étroit. Mais lui, c’est nouveau. L’occasion de retourner la situation à ton avantage. "Comment tu l'sais ? Tu m'mattes la queue chérie ?" À ton tour de ricaner. "Vu comment tu m’colles, j’ai pas vraiment d’autre choix que d’le sentir." C’est lui qui t’a emprisonné contre la voiture, c’est lui qui a décidé de réduire la distance à néant. Lui, pas toi. Et ta remarque semble l’énerver, parce que maintenant, tu peines à respirer. Mais tu n’te débats pas, t’as pas pour autant le sentiment d’être en danger. Son regard se perd un quart de seconde, il se mord la lèvre, visiblement en proie à un certain malaise. Un retournement de situation qu’il n’avait sûrement pas prévu. En tout cas, sa crise semble s’être calmée. C’est une bonne chose.

Ou pas. "Tu veux jouer ? On va jouer." Les flammes dans ses yeux qui s’embrasent. Tu les reconnais, tu les as déjà vues, la dernière fois. Il t’agrippe par la gorge et t’as même pas le temps de réagir qu’tu te retrouves à nouveau dans la caisse, à l’arrière cette fois. Sauf qu’y’a la blonde en-dessous de toi et ça t’fait grimacer — elle est totalement out, tu la pousses un peu pour qu’elle se retrouve par terre, entre les sièges avant et ceux arrière. Tu fais pas trop dans la nécrophilie, et la vérité, c’est qu’elle a l’air un peu trop inconsciente pour qu’tu la considères comme vivante, pour le coup. Il entre aussi dans la voiture et referme la porte derrière lui. Sauf qu’t’as pas un format familial, et on se retrouve vite à l’étroit, surtout deux grands mecs comme vous. Entortillés, lui au-dessus de toi — parce que, pas l’choix en même temps. "Qu’est-ce qu’tu fous? J'suis pas pédé j't'ai dit !" Tu t’interroges vraiment sur ses intentions, là tout de suite. Et t’as pas trop en position de force, pour le coup. Alors ça pourrait très vite mal tourner.

Et faut croire qu’sa crise lui est pas passée, en fin de compte. Ou alors il a complètement pété les plombs. Parce qu’il défait ton jean et te le baisse suffisamment pour libérer tes attributs. Rien qu’il n’ait pas déjà vu du coup, en soi. "Mais putain lâche-moi, t’es taré !" Jeu de mains quand t’essayes de le repousser. Mais c’est bien connu : jeu de mains, jeu de vilains. Et t’as beau physiquement le repousser, y’a quelque chose qui s’passe en bas. Ça durcit encore plus, tu peux pas le nier cette fois. C’la drogue. C’est la baise encore toute fraiche. Tu sais pas, y’a forcément un truc qui fait qu’ton corps réagit comme ça. Un truc qui n’est pas lui. Y’a forcément une explication logique et rationnelle à ça. Et t’as beau protester, quand ton regard retombe dans le sien, tes mains font plus trop d’efforts pour le maintenir à l’écart. Accrochés, comme tout à l’heure, avec les meufs. Mais y’a quelque chose d’autre. Les meufs n’sont plus de la partie. Et pourtant, la partie continue. Tu sens ta nuque s’humidifier, la chaleur te gagne davantage, à nouveau enfermés dans l’habitacle. Tu relèves le bassin et fourres ta main dans la poche arrière de ton jean pour en sortir le sachet que tu lui as présenté en début de soirée. Non, cette fois-ci, c’est pas pour lui. Il en a clairement pas besoin, tu penses que lui comme toi en avez conscience. Mais toi, t’es plus habitué aux effets que lui alors ça se dissipe plus vite dans ton cerveau. Et tu veux pas. Alors tu ravales une pilule et laisses tomber le sachet par terre — tu le retrouveras sûrement demain matin ou dans les jours suivants. L’effet est presque immédiat — ou alors, c’est psychologique, le fait d’savoir que ça va faire effet dans les prochaines minutes apaise ton esprit tordu. Ouais, c’était plus simple quand tout était embué, que les formes et les sensations se mélangeaient, quand t’avais pas à forcément comprendre et prendre conscience de c’que t’étais en train de faire. C’était beaucoup mieux. Ça sera beaucoup mieux.

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JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptyMar 30 Juin - 10:31

Qu’est-ce qu’tu fous? J'suis pas pédé j't'ai dit ! Moi non plus. Du moins, je ne correspond pas à la définition que j'ai de ce mot. Je m'arrange avec, ça me permet de pouvoir continuer à me regarder dans une glace sans avoir envie de me crever les yeux. Je l'ignore, ne lui répond même pas, tout simplement parce que je suis perdu dans mon tourbillon intérieur. Je perds conscience de l'espace temps, comme si je ne savais plus s'il venait de dire cette phrase ou si déjà plusieurs minutes s'étaient écoulées. Et ma mâchoire est trop crispée pour que j'ai envie de faire l'effort de parler.


Mais putain lâche-moi, t’es taré ! P't'être bien. Mais c'est de sa faute, fallait pas me faire ingérer sa petite pilule à la con. Si j'avais été en pleine possession de mes moyens, je suis convaincu que ça ne serait jamais arrivé. Parce qu'un truc m'en aurait empêché, je n'aurais jamais voulu qu'il voit ça de moi. Là, sa saloperie a fait péter toutes mes barrières. J'en ai plus rien à foutre de rien, je me laisse guider par toutes mes envies si souvent réprimées, ignorées. Là, tout explose, elles veulent sortir, s'exprimer et je n'y vois pas le moindre inconvénient. Parce que je ne réalise pas complètement ce que je fais, ni les répercussions que ça pourraient avoir. Sobre, j'ai déjà du mal à me soucier du lendemain, mais là, c'est comme s'il n'existait même plus.

Il tente de me repousser, ses mains qui heurtent mon corps pour me repousser en arrière, faire barrière. Mais j'insiste, persiste, et chaque nouveau contact qu'il crée ne fait qu'empirer la situation de mon côté. C'est comme une nouvelle décharge à chaque fois qui m'encouragerait à continuer. Il veut m'arrêter, mais il alimente mon brasier interne.

Pourtant, je le sens faiblir alors que nos regards se rencontrent. Je me calme progressivement, comme si je me calquais sur ses émotions à lui. Quand il s'énerve, je m'emporte, quand il s'adoucit, je fais de même. Y a comme un moment de flottement étrange, un instant d'acceptation. Tout est tacite, implicitement deviné et Ares semble avoir besoin d'une dose supplémentaire de courage. Il se mouve pour attraper son petit sachet dans la poche de son jean, je le laisse faire mais ne me recule pas, nos bassins se percutent et tout mon corps se tend, comme une douleur agréable. Je me mouve un peu pendant qu'il avale son truc pour essayer de trouver un appui plus agréable, ma main droite finit par se poser au-dessus de l'épaule d'Ares, je sens une résistance assez molle, signe que j'appuie sur la fille en-dessous. Mais je ne regarde pas, aucune idée de la partie de son corps que j'écrase et honnêtement, je m'en fiche pas mal.

Dès qu'il jette le sachet je repars à l'attaque, mon corps qui se plaque brutalement contre le sien avec impatience. Et très vite mes lèvres suivent le mouvement. Contrairement à moi, il est torse nu et j'en profite allègrement. Mes lèvres partent de son épaule et remontent jusque dans sa nuque, s'entremêlent baisers pressants et légères morsures. Ma main gauche elle s'aventure dans le creux de son dos, comme pour le coller encore plus contre moi. Mon bassin frotte contre le sien, d'avant en arrière, me faisant échapper quelques grognements d'envie. Je me redresse un instant alors que ma main qui appuie sur la fille est assez instable, le temps de retrouver mon équilibre et je replonge, cette fois-ci ma bouche rencontre la sienne. Sûrement que si je n'avais pas été aussi défoncé ça m'aurait fait un drôle d'effet, après tout Seven est le seul mec que j'ai jamais embrassé jusqu'à maintenant. Mais je suis trop à l'ouest pour mesurer l'ampleur de la chose. Je me concentre uniquement sur mes sensations décuplées, c'est rien qu'un baiser et pourtant ça me transcende presque, cette foutue drogue fout un bazar monstre dans ma tête et je me sens sous-tension, ça a quelque chose d'épuisant.

Ma langue s'entremêle à la sienne avec insistance, mouvements de bassins incessants. Ma main gauche bouge, s'aventure un peu partout sur lui de façon hasardeuse, comme si je ne la contrôlais même plus et qu'elle était devenue indépendante. Libre de ses déplacements. Bien vite, elle plonge dans mon propre caleçon pour m'en débarrasser un peu, histoire qu'on se retrouve à égalité. Elle empoigne nos deux sexes simultanément pour les faire se toucher et c'est comme une décharge d'adrénaline. Le souffle court, je me tends complètement.

Je libère sa bouche et me redresse en nous relâchant dans un premier temps. Je bascule un peu en arrière, histoire de me retrouver le cul sur la banquette et je l'agrippe pour l'entrainer avec moi, l'obligeant lui à se redresser un peu. Je termine de repousser un peu plus bas sur mes cuisses jean et caleçon, et ma main agrippe ses cheveux alors que je cherche à le contraindre pour emmener son visage au niveau de mon bassin, désireux d'accélérer les choses et de satisfaire la violente envie qui me tord le bas-ventre.
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Ares Kaiser
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MessageSujet: Re: nightshade. (ares)   nightshade. (ares) EmptyLun 6 Juil - 16:39

Il a p’têtre des envies dégueulasses et immorales, mais c’pas ton cas. T’es pas d’ce bord là, s’il veut s’enfiler des queues c’est sans toi. Parce que toi, t’es un homme — un vrai.

Alors tes mains le repoussent vivement, t’essayes de te défaire de son emprise — mais c’est compliqué, vu vos tailles comparé à l’arrière de la voiture, compactés sur les sièges avec une meuf inconsciente en plus en-dessous d’vous. Ça ne laisse pas beaucoup de marge de manoeuvre pour le faire dégager. Et à chaque fois que tu l’éloignes, il semble davantage revenir à la charge.

Yeux qui s’accrochent le temps d’un instant — la scène mise sur pause. C’comme si tout se passait soudainement au ralenti, comme si ton cerveau se vidait. Moment de blanc où tu le regardes, pas franchement sûr de tout ça, complètement confus — peut-être pas complètement en fait, peut-être que tu sais très bien c’qui se passe, tu veux juste pas l’accepter. Parce que c’est pas toi, ça, tu fais pas ce genre de trucs, toi. Encore moins avec lui. Ou quelqu’un comme lui. Quelqu’un comme vous. De la même espèce que vous.

Pourtant, c’pas pour le repousser que tu te remets à bouger. C’est pour aller chercher une autre pilule dans le fin fond de ta poche. Tu sens son bassin se coller au tien quand tu te soulèves pour extirper la marchandise. Tu l’avales sans réfléchir davantage. C’est l’but — ne pas réfléchir. Parce que tu veux pas — tu veux pas réfléchir, penser, comprendre, prendre conscience. Non, c’est plus facile d’foutre ça sous le coup de la drogue le lendemain, d’prétendre que rien d’tout ça ne s’est réellement passé. C’est c’que t’as essayé de faire la première fois avec Athé — fais chier, t’étais pas censé penser à elle ce soir — même si ça n’a pas marché. C’parce qu’elle te connait par coeur que ça a foiré, mais JJ, il te connait pas assez pour lire entre tes lignes. Alors tu t’dis que c’est un plan d’acier.

À peine la pilule avalée qu’t’as le corps de JJ qui s’écrase sur le tien. Il perd pas de temps, tu sens sa bouche sur ta peau — frisson qui te gagne, les poils qui s’hérissent, partagé entre le dégoût et la fascination curieuse. Il s’amuse à mordre ta peau, sensation qui t’fait bizarre. T’es pas habitué à ce genre de contact, ça serait presque risible si c’était pas lui. T’es pas une princesse à qui on fait des bisous dans le cou. Mais pourtant, là, t’as pas envie de rire. Pas du tout. Trop préoccupé par c’qui est en train de se passer. Mais plus il te touche, plus les minutes passent ; et plus les minutes passent, plus ton cerveau se perd dans un autre monde, te plonge dans un état second. Plus ça avance et plus tu perds la notion de réalité. Alors t’es presque pas choqué quand ses lèvres s’écrasent contre les tiennes. Ça semble logique. Presque… accepté. Presque.

Les frottements de bassin deviennent presque agréables. Et quand sa langue glisse contre la tienne, tu viens poser ta main sur sa nuque pour t’agripper à lui, pour l’attirer un peu plus contre toi — même si vous pouvez pas franchement faire plus près. Tu sens sa main bouger entre vous, le contact contre ton torse t’électrise davantage au fur et à mesure qu’il descend. À peine le temps d’comprendre c’qu’il est en train de faire que tu sens une certaine friction entre tes jambes, accompagnée d’une sensation de chaleur nouvelle. Tu romps le baiser pour baisser les yeux vers c’qui se passe en bas. Vos deux membres qui se rencontrent au creux de sa paume et tu contrôles même pas le râle de plaisir que tu laisses s’échapper de tes lèvres.  

Il se recule et tu ne le quittes pas du regard. Les perceptions à nouveau altérées, t’as des formes colorées qui dansent autour de lui, les odeurs qui se mélangent — la transpiration, l’alcool, le sexe, le sang — et créent une effluve toute particulière, tout comme le moment qu’vous êtes en train d’expérimenter.

Quand il tire sur tes cheveux, tu protestes pas. Tu te laisses faire, tu suis le mouvement pour te redresser. Il se retrouve assis sur la banquette et toi, tu changes de place. Tu poses un genou par terre, par dessus la meuf inconsciente, pour avoir un meilleur appui. Et même si t’es pas sûr de ce que tu fais — c’est pas comme si c’était quelque chose que t’avais déjà fait auparavant — t’empoignes le membre de ton partenaire de crime avant de le prendre en bouche. Il appuie sur l’arrière de ta tête mais faut dire qu’tu te fais pas prier non plus. Tu relèves les yeux vers lui, pour les planter dans les siens, avant de te mettre à faire des va et viens, comme si c’était totalement normal. Les préjugés oubliés, ou du moins, mis de côté. Ta main libre vient se poser contre son torse pour le maintenir en place, calé contre la portière de la voiture. La sensation n’est pas dérangeante en elle-même, et voir son visage se déformer de plaisir la rend dix fois plus agréable. Parce que tu n’le quittes pas des yeux une seule seconde — exactement comme quand vous étiez en train de marteler vos victimes de la soirée. Tu sais p’têtre pas exactement ce que tu fais, mais tu sais comment tu les aimes par expérience — alors t’hésites pas à aller jusqu’au bout, à jouer de ta langue. Ta main qui encerclait jusqu’à alors son membre le quitte pour rejoindre le tien qui commence à être douloureux. Tu calques les mouvements de ta main sur ceux que font ta bouche. Quelques grognements se font entendre au fur et à mesure que la tension monte. Tes muscles se tendent, ton cerveau divague. Et t’as envie de plus. T’as besoin de plus pour assouvir tes envies sombres.

Ta main qui était sur son torse remonte pour se poser sur sa gorge. Tu viens la serrer pour reprendre l’ascendant sur lui et tu quittes son entrejambe pour te relever face à lui. Ta deuxième main lâche ton membre pour venir agripper sa cuisse et le tirer un peu plus bas sur le siège. Tu baisses ses fringues jusqu’à ses genoux et tu relèves ses jambes. Tu craches dans ta main pour venir lubrifier ton sexe et tu déposes le reste en passant ta paume entre ses fesses. Prêt à te l’enfiler. Parce que dans ta tête, ça peut que se passer comme ça. Ça se passera comme ça et pas autrement.
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