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 Home sweet home (Seven)

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Meadbh Driscoll
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MessageSujet: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyJeu 25 Avr - 18:29

Tourner en rond dans la maison, complètement seule et livrée à toi-même ? C’était bon, tu connaissais plutôt bien cette sensation pour l’avoir déjà vécu durant cette dernière année. Finalement, ça ne changeait pas beaucoup de Savannah pour le coup, à la seule différence qu’à Savannah, tu avais fini par te faire de nouveaux amis et te refaire une petite vie en dehors de ta famille. C’est à cause de cette solitude que tu as commencé à voler de tes propres ailes et oser vivre par toi-même, sans compter sur eux. En même temps, avec JJ et Samih en prison et Eanna disparue, tu n’avais plus tant d’options de secours. Et que l’on se le dise, tu avais besoin de toute une armée pour réparer tes conneries. Daire et Cal n’avaient hélas pas le don d’ubiquité.
Enfin, à présent on pouvait rayer Cal de la liste des utiles puisqu’il avait foutu le camp. Tu n’en revenais pas qu’il ait osé ! Est-ce que tu saurais lui pardonner un jour ? Probablement pas. Du moins, pas avant qu’il en ait vraiment chié et bavé en tout cas, tu t’en faisais la promesse !
Tu en étais encore à réfléchir à la manière dont tu t’occuperais pour finir la soirée quand un bruit dehors eut de quoi t’interpeller. Quelqu’un qui semblait s’énerver tout seul alors par pure curiosité, tu t’approchais de la fenêtre. Vous n’aviez pas de voiture à vous, pas de voiture légitime en tout cas alors aucun risque que l’on vous vole la votre. Tu n’étais donc pas inquiète, mais si quelqu’un devait voler une bagnole, ou l’allumer, tu voulais être aux premières loges ! T’étais comme ça, une gosse du chaos, attirée comme un papillon par la lumière.
Armée de ta clope coincée entre deux doigts, tu observais le mec tourner autour d’une vielle bagnole garée devant chez vous depuis deux heures déjà, au moins. Tu avais entendu parler d’une soirée au bout de la rue, problème tu avais aussi entendu les autres Kids envisager d’y aller. Par pure esprit de contradiction, tu refusais donc d’y aller. Voilà.
Appuyée contre le bord de la fenêtre, tu portes ta clope aux lèvres et tu continues à le regarder s’énerver tout seul. C’était drôle parce qu’il avait vraiment cet air fauve de tous les mecs qui peuvent t’entourer, Samih mis à part. Samih était plus manul que léopard, entre nous.
Il fallut pourtant que le type lève le nez à la lueur du réverbère pour que lumière soit faite.
Putain.
De.
Bordel.
De.
Merde.
Tu manquais de peu d’avaler ta clope.
C’était une blague ? Sérieusement ? Qu’est-ce que Seven foutait à Détroit ? Pourquoi est-ce qu’il avait fallut qu’il migre lui-aussi ? Pile en même temps que vous ? C’était un sketch ? Une camera cachée ? Un Prank qui tournera mal pour faire le buzz ? Tu te passes la main sur le visage, hésitant un long moment sur la meilleure des choses à faire. Et dans ce cas, clairement il valait mieux rester à ta place, cachée derrière le mur. Raison pour laquelle tu ouvris la fenêtre pour t’y pencher et l’interpeller.
— Je trouvais Détroit merdique, je comprends mieux pourquoi maintenant ! Tu nous suis, Popescu ? Si tu voulais venir avec, suffisait de demander...
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyVen 26 Avr - 10:27

Quand il a appelé Barbra, l'idée c'était qu'elle vienne le chercher pour qu'il puisse se tirer de cette soirée merdique. À la place, elle est allée se fondre parmi les gens. Il aurait voulu faire pareil mais il y arrive pas – il a essayé pourtant. Mais y a rien d'autre que des litres d'alcool et beaucoup trop de weed. Rien qui l'intéresse. Sans ecstasy, même la plus géniale des soirées lui paraît trop fade. Alors il a bu. Pas assez pour être complètement bourré, mais il n'a besoin que de quelques verres pour se retrouver avec les nerfs à vif. Sa résistance à l'alcool a toujours été médiocre. Ça le met de mauvaise humeur, tout l'énerve, et maintenant il a envie de claquer Barbra pour la forcer à l'écouter un peu. Mais il sait que ça servirait à rien, claque ou pas elle n'en fait toujours qu'à sa tête de toute façon. Il profite qu'elle ait commencé à boire pour lui voler ses clés sans qu'elle y fasse attention. Et maintenant, ça fait un quart d'heure qu'il tourne dans Delray parce qu'il sait pas où elle s'est garée. – Casse les couilles. Il râle, il traîne des pieds, il marmonne toutes les insultes qu'il connaît en boucle. Même au moment où il finit par apercevoir la caisse, il continue de tirer la gueule. Il doit s'y reprendre à deux fois pour la déverrouiller, et il est si peu attentif qu'il s'installe côté passager. Ça lui prend au moins trente secondes pour s'en rendre compte. – Putain mais merde ! Il sort et claque la portière trois fois trop fort, fait le tour, s'assied rageusement derrière le volant. Il tourne la clé. Une fois, deux, cinq, dix : il se passe toujours rien. Il souffle, immobile un instant. Et puis il se met à cogner sur le volant à grands coups de poings, tellement que le klaxon résonne plusieurs fois au passage. – FAIT. CHIER. PUTAIN !

Après avoir inspiré un grand coup pour se calmer, il actionne le levier pour ouvrir le capot et sort à nouveau de la voiture. Il tente de claquer la portière, la loupe de peu, s'énerve encore plus. – NIQUE TA MÈRE TOI AUSSI LÀ ! C'est avec un coup de pied qu'il la ferme, avant de violemment balancer son talon dans la tôle. Il y met tellement de hargne que ça froisse la carrosserie – tant pis. Une fois devant le capot, il l'ouvre, jette un œil à l'intérieur. Mais la mécanique il y comprend pas grand-chose en vérité, c'était pas lui qui s'en occupait à Savannah, ils avaient Levi pour ça. Alors il a beau regarder le moteur, la batterie et tous les trucs entre les deux, il sait pas d'où vient le problème. Il est juste persuadé que c'est la faute de Barbra. – Quelle grosse conne. Le capot claque quand il le rabat. Et soudain il se met à donner des coups de pied dans le pare-choc, tellement énervé qu'il a besoin d'évacuer. Ça dure un moment avant qu'il finisse par s'arrêter d'un coup, à bout de souffle, lâchant un dernier : – PUTAIN. Il abandonne. S'il avait su, il serait rentré à pieds directement.

Son bassin vient s'appuyer contre le capot abîmé – Barbra va gueuler – alors qu'il se sort une clope. Il tire une grande latte et bascule la tête en arrière avant de souffler la fumée vers le ciel, paupières closes, cherchant à faire redescendre la pression. Mais faut croire que le karma s'acharne. – Je trouvais Détroit merdique, je comprends mieux pourquoi maintenant ! Tu nous suis, Popescu ? Si tu voulais venir avec, suffisait de demander... Il reconnaît la voix instantanément. Ses yeux restent fermés, comme s'il avait pas envie de revenir à la réalité. Pas si elle est là. Alors il se met à rire, doucement d'abord, puis de plus en plus fort. Ça l'étonne pas que May soit à Detroit, puisqu'il a déjà revu JJ et Samih. C'était qu'une question de temps avant qu'un autre Kids croise sa route. – C'la troisième fois qu'on m'sort ces conneries, changez d'disque putain. Tous les mêmes, ces enfoirés d'irlandais.

Ses yeux s'ouvrent enfin pour la chercher, et la trouvent penchée à une fenêtre, dans cette maison en ruines qu'il croyait abandonnée. Il sourit. – Sympa ta baraque, elle t'va bien. Aussi pourrie qu'toi. Il la regarde et il a l'impression que ses orbites vont prendre feu. Les images de la dernière fois lui crament la rétine ; la colère et la douleur sont toujours là, sourdes, se mettant doucement à crépiter dans ses veines. La cicatrice à sa main gauche brûle, son sang chauffe, le brasier n'est pas loin. – T'aurais dû rester à Savannah. Ici, Knox pourra pas v'nir t'sauver. L'alcool lui fait manger la moitié des syllabes, mais la menace plane dans sa voix. Il n'a pas bougé d'un centimètre, toujours collé à la bagnole, et pourtant il est prêt à bondir. Muscles tendus, prunelles braquées sur elle comme le viseur d'un flingue. Frustré parce qu'on l'a pas laissé finir ce qu'il avait commencé – fauve toujours aussi affamé, il n'a jamais été du genre à laisser filer ses proies. Il attend juste qu'elle lui donne une excuse pour lui sauter à la gorge.
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptySam 27 Avr - 21:51

A cet instant, alors que tu reconnais celui qui t’avait tant brutalisée à Savannah, tu devrais être en colère. La haine devrait te submerger pour tout ce qu’il a pu te faire subir et à sa simple vue, tu as d’ailleurs l’impression de sentir ta brûlure à vif, à l’instar de la cicatrice d’Harry Potter, la tienne est sur ta fesse. A moins que ce soit la peur ? Oui, ce serait légitime de sentir ton coeur s’emballer dans ta cage thoracique, à cogner contre les barreaux de tes côtes comme un oiseau sauvage. Ce serait compréhensible.
Sauf que ce n’est pas ce que tu ressens à cet instant. Passée la surprise première, c’est à présent l’amusement qui domine, parce que tu te sais hors de portée et comme un oiseau, tu te plais à narguer le chat quelques mètres plus bas. Tu aurais pourtant pu te taire, te cacher même, mais ce serait bien mal te connaître, toi et ton instinct de survie aux abonnés absents. Tu sais pourtant que jouer avec le feu est une mauvaise idée, le roumain est imprévisible et ingérable. Tu en as assez fait les frais pour savoir tout ça, mais il faut croire que ta mémoire est courte. A moins que tu ne sois masochiste. Probablement qu’il y a un peu des deux.
Tu prends appuis contre le rebord, mains haute pour porter de temps à autre ta cigarette aux lèvres. En bas, le fauve rit. Il fait dire que la situation à de quoi se taper la tête contre le mur. Des centaines de kilomètres sont supposés vous séparer et voilà qu’il est au pied de la tour dorée. Enfin, dorée si on le dit vite. « On est raccord, qu’est-ce que tu veux » expliques-tu d’un haussement d’épaule. Tu accuses néanmoins le coup. Les autres sont au courant qu’il est là et n’ont rien dit ? Bah super, merci la famille ! C’est cool de communiquer ! Evidemment, si tu ne faisais pas la gueule, ça serait plus simple, mais ça…Plutôt t’arracher les ongles que d’admettre tes torts.
« Je te ferais bien visiter, mais j’aurais trop peur que tu me refasses la déco… » soupires-tu d’un haussement d’épaule. A son inverse, tu es capable d’ironiser et rire de votre dernière rencontre, parce que tu es comme ça, tu vas de l’avant, toujours. Sans être oublié ou pardonné, tu n’es pas restée bloquée sur votre dernière altercation. Dans tes cendres, tu t’es relevée. Tu te relèves toujours. « Tu vas m’faire quoi ? » questionnes-tu, bien à l’aise sur ton perchoir. Ce n’est pourtant même pas la provocation qui domine le ton de ta voix, davantage de la curiosité, d’ailleurs à ce propos. « Comment va ta main ? » Il avait raison Knox, c’était assez libérateur quand même, de poignarder quelqu’un, surtout quelqu’un comme lui. T’en avais payé le prix, mais à refaire, tu referais.
T’accoudant, la paume contre ta joue, tu soupire brièvement à cette pensée. Ce temps te manque, à te faire mener en baguette par l’insondable anglais. Tu savais qu’il jouait avec toi comme un marionnettiste et étonnamment ça ne te dérangeait même pas. Toi, du moment qu’on s’occupait de toi, tu n’étais pas regardante… Tu baisses alors à nouveau les yeux sur l’ennemi des Kids et l’espace d’un instant, tu souris d’un air mauvais. Parce qu’ils ne seraient vraiment pas ravis de te savoir en train de lui faire la conversation. Et toi, a te fait plaisir de faire l’inverse de ce qu’on te demande, surtout en ce moment, quand tu as encore la rage d’avoir été arrachée à ta petite vie.
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptySam 4 Mai - 3:22

– On est raccord, qu’est-ce que tu veux. Il aimerait justement qu'ils le soient moins. Qu'ils n'aient pas ciblé Detroit alors qu'il considère que c'est sa ville, qu'ils arrêtent d'être partout, tout le temps, où qu'il aille et quoi qu'il fasse. Quand c'est pas l'un c'est l'autre et il se demande s'ils le font exprès, si tout ça n'est qu'une immense machination visant simplement à le rendre cinglé. C'est en passe de réussir – il devient déjà parano. – Je te ferais bien visiter, mais j’aurais trop peur que tu me refasses la déco... Ça lui arrache un ricanement grinçant. S'il devait refaire la déco, il foutrait simplement le feu à la baraque, et avec tous les Kids à l'intérieur, de préférence. Mais May a l'air d'être seule et il sait pas si c'est tant mieux ou juste décevant. Peut-être un peu des deux. – C'ta gueule qu'j'vais refaire. L'alcool se sent à chaque syllabe qu'il prononce. Ça sonne comme une promesse mais il reste immobile, le bassin vissé au capot de la voiture.

Il n'est pas surpris de la voir et pourtant il a du mal à le digérer. La plaie sur sa main s'est refermée, mais celle dans sa tête est toujours béante, suintante, lui pourrissant la cervelle. Et plus il regarde May, plus ça semble s'infecter. Elle est trop sereine, trop sûre d'elle là-haut sur son perchoir, à le narguer comme si elle était inatteignable. – Tu vas m’faire quoi ? Elle fait ce qu'elle fait de mieux : attiser les flammes qui tanguent déjà férocement. Il prend pas la peine de lui répondre. Son sourire le fait pour lui, en coin, mauvais, teinté de toute la haine qu'il attend de pouvoir déverser. Y a trop de choses qu'il voudrait lui faire pour les lister, mais le résultat final est toujours le même. Il veut la voir en morceaux.

Et s'il s'acharne autant c'est peut-être parce qu'il projette trop de choses sur elle, parce que finalement elle est la meilleure proie chez les Kids, la plus facile à atteindre. Il veut la remettre à sa place pour qu'elle arrête de le provoquer, pour la forcer à se taire, à ployer, la plier à sa volonté. Mais il sait aussi que s'en prendre à elle, c'est s'en prendre à tous les autres.
Ça a quelque chose de jouissif.

– Comment va ta main ? Ses traits se figent, ses muscles se raidissent, la clope qu'il allait mener à sa bouche restée en suspens. Il la voit qui sourit et il a l'impression qu'elle recommence à se foutre de sa gueule. La colère qui éclate en lui est brutale, si vive que ça le submerge comme un raz-de-marée. Il se redresse subitement, écartant les bras sur les côtés alors que ses yeux lui lancent des éclairs. – Bah viens pétasse ! Il fait quelques pas vers la maison, tête penchée en arrière pour continuer à fixer May, la rage qui pulse dans ses veines, dans sa voix. – Vas-y descends, j'vais t'montrer ma main t'inquiètes. C'est une mise au défi – il espère finir avec la mise à mort. – Viens voir allez ! Qu'elle vienne observer les dégâts. La balafre qui orne sa main gauche de part et d'autre, ses doigts qui ne peuvent plus se refermer en un poing correct, sa force diminuée d'un bon tiers. Elle a laissé sa trace c'est pour la vie, y aura toujours la cicatrice et les séquelles pour lui rappeler son existence. À croire que c'est ce que les Kids font de mieux. S'incruster dans sa peau pour qu'il ne puisse jamais les oublier. – Ou p't'être qu't'as trop peur hein ? Il sourit mais ça a l'air d'une grimace, ses traits déformés par la colère. – Ah pour m'casser les couilles t'es là, mais quand faut assumer y a p'us PERSONNE ! Faut pas faire la maline si t'sais pas t'défendre toute seule. C'est facile de le provoquer, l'attiser et le faire péter les plombs. Une étincelle et il s'enflamme, May l'a compris. Mais maintenant il veut sa peau. – Grosse pute. Il s'énerve, recule pour la regarder avec plus de facilité, avance comme s'il voulait venir la chercher. Incapable de rester en place maintenant que la colère commence à prendre le dessus, il se met à trépigner, tourne en rond comme un fauve en cage. – ALLEZ DESCENDS J'TE DIS ! Et il continue à s'agiter, lui faisant signe de descendre, animé par une violence si viscérale que ça prend toute la place. Il en a oublié sa cigarette, abandonnée quelque part sur le sol sans avoir été consumée. Y a plus qu'une chose qui l'intéresse maintenant : elle.
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyLun 6 Mai - 11:36

On pourrait croire que tu as tout oublié. Qu’une fois les marques et plaies effacées, tu repartais de zéro. C’était espérer l’impossible, il n’y avait aucun retour en arrière de possible avec Seven parce que le mec lui-même était incapable de revenir à la normale. La colère était son état normal, au final ce n’était guère que son degré de rage qui pouvait varier d’une personne à une autre. Apparemment, tu avais tiré le bon lot pour qu’il pète un câble pour un rien. Un mot et c’était parti. Non ça allait même plus loin: il suffisait de vous croiser pour qu’il enrage, écume aux lèvres et yeux révulsés. Enragé quoi. Tu pourrais avoir peur et apprendre la leçon une bonne fois pour toutes, mais c’était plus fort que toi. Tu aimais trop le voir perdre les pédales. La dernière ne t’avait donc rien appris. Si une, toi aussi tu pouvais lui faire du mal. Il suffisait d’oser. Et frapper la première. Parce que si tu ne le faisais pas, Seven n’hésiterait pas l’espace d’une seconde. Mais tant que tu étais hors de sa portée, tout allait bien et tu en profitais pour t’amuser un peu avec lui. Et oui, tu faisais vraiment allusion à la fois ou il t’avait défoncé contre le lavabo des Love. Sans pression. « Tu fais tellement de drama ! » Soupirais-tu d’un air las. Et il fallait admettre qu’il suréagissait toujours à la moindre de tes remarques. Tu en abusais un peu d’ailleurs, le questionnant sur son programme te concernant. Comme si Seven savait se tenir à un planning précis.
Tu finis par la poser, la question qui te taraude. Sa main, elle va comment ? Tu lui avais souhaité qu’elle s’infecte, était-ce le cas ? Ce serait si beau. Et mérité. Tu espérais que ça lui fasse une cicatrice bien dégueulasse, un peu comme celle qu’il t’avait laissé aussi. Oeil pour oeil…
Du haut de ta tour dorée, tu le vois se décomposer. Ses traits se figent un temps, son mouvement s’arrête et dans son regard, probablement qu’il n’y a plus qu’une flamme de l’enfer pour le faire briller. Tu ne vois pas d’aussi loin, mais tu connais assez Seven pour le deviner. Puis enfin vient l’explosion. Comme un diable sorti de sa boîte, il se met à hurler, à sauter. S’il voulait, il grimperait même aux murs.
Ce serait presque joli à voir, drôle en tout cas. Comme un cartoon dans lequel le chat se serait mit en haut d’un poteau électrique tandis que le chien s’exciterait en bas. Ouais, c’était carrément ça. Un jeu du chat et de la souris. Avec une souris aimant un peu trop vivre le grand frisson. Tu posais là ton portable, juste dans le coin. Puis tu disparus dans ta chambre. Avant de réapparaître plus bas, juste devant la porte. Tu avais le choix. Deux options s’offraient à toi: verrouiller la porte ou te présenter devant lui. Le choix était vite vu. Pour une personne normale.
Toi t’étais une Kids. Toi tu ne reculais devant rien, surtout pas devant Seven. Knox n’était peut-être pas là pour te défendre, mais Daire t’avait filé de quoi te défendre. Voilà le moment de tester le bordel. T’ouvrais finalement la porte pour lui faire face, bras ouverts. « Comment ça j’ai peur ? Tu crois m’impressionner parce que tu sais gueuler très fort ? Je vis avec Daire et JJ ! » Tu souris de toute tes dents puis tu t’avances vers lui, tête haute. « Tu veux quoi exactement ? Me voir souffrir ? C’est déjà fait, mais je me suis relevée. On se relève toujours alors autant me tuer tout de suite, parce que tu sais très bien que la prochaine fois, ce sera pire puis encore puis encore puis encore. » annonces-tu d’un ton calme, pour l’instant. Parce que contrairement à lui, tu n’es pas en colère. Tu n’éprouves même pas de haine à son égard. Ça te passe au dessus. « Mais personnellement, ça me fait plaisir de voir que tu t’énerves à chaque fois. On dirait JJ, genre la version lowcost tu vois » tu te mords l’intérieur des joues. Il va tellement te le faire regretter que la seule question qui te vient, c’est par où. Au final, la vraie différence avec JJ, c’est que de JJ, tu as peur et ce malgré toute l’admiration malsaine et amour dérangé que tu peux éprouver à son égard. Puis d'un sourire en coin, tu croises son regard. Peut-être le dernier que tu verras après tout « En vrai, c'est bien que tu sois là.» Tu t'ennuierais sans.
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyDim 12 Mai - 15:09

– Tu fais tellement de drama ! Il a un rire nerveux, une main qui passe sur son visage alors qu'il tire sur sa clope dans une tentative désespérée de se calmer. La colère monte lentement mais sûrement – ça tremble en lui, ça gronde, ça tangue, il sent venir le tsunami. C'est pas ce qu'il veut, pourtant. L'alcool rend sa bouche pâteuse et son esprit trouble, il est fatigué, voudrait juste rentrer. Mais la voiture veut pas coopérer et May est là, à le narguer, le provoquer, attiser les flammes auxquelles elle a déjà goûté.

Faut croire que finir ébouillantée dans une douche minable ne lui a pas suffi.

Elle franchit la limite quand elle parle de sa main. Sujet sensible, plaie encore douloureuse même si elle s'est refermée, il démarre au quart de tour. Parce que c'est à cause de ça – à cause d'elle – qu'il a dû tout abandonner derrière lui. C'est à cause d'elle que tout a déraillé une fois de plus. Une fois de trop. Kurtis en taule, Frankie qui le déteste sûrement, Trixia qui en sait trop, Barbra qui n'en sait pas assez. Les mensonges, la fuite, le retour à la case départ. Le maigre équilibre qu'il lui restait s'est envolé, et il blâme May aveuglément. Si elle ne lui avait pas poignardé la main, ils n'en seraient pas là. Il ne se retrouverait pas à tourner comme un con sous sa fenêtre, à lui ordonner de descendre, rongé par la violence qui s'est éveillée brutalement. C'est comme une éruption volcanique en lui ; la lave coule dans ses veines et son regard n'est plus que magma.

May a disparu. Il continue de trépigner, agité, tourmenté, l'air d'un cinglé en pleine crise psychotique. – ALLEZ SALOPE ! T'POURRAS PAS TOUJOURS T'CACHER ! Il hurle, regarde la fenêtre où il n'y a plus personne, le ciel aussi noir que le fond d'ses yeux. L'envie de tout fracasser le fait trembler de la tête aux pieds. Et quand la porte finit par s'ouvrir, il se fige. Il pensait pas qu'elle viendrait – persuadé qu'elle était partie se planquer, s'enfermer dans une pièce et appeler les autres à l'aide. C'est ce qu'elle a fait, la dernière fois. Mais ce soir elle est là, elle lui fait face. Bras ouverts comme si elle l'invitait à lui arracher la gueule. – Comment ça j’ai peur ? Tu crois m’impressionner parce que tu sais gueuler très fort ? Je vis avec Daire et JJ ! Il éclate de rire soudainement. C'est tranchant, saccadé, désagréable à entendre. Ça trahit sa perte de contrôle : il sonne comme un maniaque. – La vache, c'que t'es conne ! Il a presque l'air émerveillé. Les yeux un peu écarquillés, les lèvres étirées si largement qu'on voit toutes ses dents. Elle avance et il se marre de plus belle, à s'en tenir le bide alors qu'il bascule la tête en arrière. – Tu veux quoi exactement ? Me voir souffrir ? C’est déjà fait, mais je me suis relevée. On se relève toujours alors autant me tuer tout de suite, parce que tu sais très bien que la prochaine fois, ce sera pire puis encore puis encore puis encore. Elle est calme, il déraille complètement. Sa rage frôle la crise d'hystérie, il est hilare mais ses poings sont serrés, sa carcasse tangue sous l'effet de l'alcool, tremble sous le poids de sa haine. – Mais personnellement, ça me fait plaisir de voir que tu t’énerves à chaque fois. On dirait JJ, genre la version lowcost tu vois. Son rire s'amplifie encore et encore, jusqu'à ce qu'il ait du mal à respirer, jusqu'à se transformer en hoquet. Il tousse, il crache, cherche à retrouver son souffle. Ses prunelles semblent parfaitement noires quand il les relève vers elle. – T'aurais vraiment dû apprendre à fermer ta grande gueule. Parce que le comparer à JJ, c'est certainement la pire chose qu'elle pouvait faire. Elle a tout juste le temps d'ajouter une dernière phrase – qu'il n'écoute même pas – et déjà il fonce droit sur elle. Son crâne heurte le sien brutalement, le nez de May craque sous l'impact, qui est assez puissant pour qu'elle se retrouve sonnée. Il a le visage fendu en deux mais c'est pas vraiment à un sourire, sa bouche n'est plus qu'une plaie béante qui déforme ses traits. Il ressemble à un détraqué, la langue qui passe sur sa lèvre inférieure alors qu'il empoigne férocement la tignasse de May pour la tirer dans son sillage, profitant qu'elle soit désorientée. Il la traîne derrière lui sans la moindre pitié, dans des enjambées larges et furieuses, qui les guident à l'intérieur de la maison. La dernière chose qu'il fait en pleine conscience, c'est claquer la porte d'un grand coup de pied.

Dès la seconde suivante, il abandonne le poste de contrôle, laisse les rênes à sa rage.
Y a plus personne aux commandes.

Sa main revient attraper les cheveux de l'irlandaise et il tire et il force et il secoue, encore et encore jusqu'à la déséquilibrer, venant chasser ses jambes avec l'une des siennes pour la faire chuter pour de bon. Pas un seul mot ne lui échappe – il n'est plus vraiment là, contrôlé par le cocktail d'alcool et de haine qui ravage tout en lui. Ses yeux sont fixés sur elle mais son regard est vide. Il s'installe à califourchon sur sa carcasse alors qu'elle est couchée sur le dos, une main qui vient attraper son poignet gauche, l'autre qui saisit ses quatre doigts principaux pour les basculer vers l'arrière violemment. Le craquement est sinistre – les phalanges ont toutes cassé en même temps. Elle voulait savoir comment va sa main, il lui donne un aperçu.

Mais ça ne lui suffit pas et déjà il la relâche, se redressant en la laissant étalée au sol. Il s'éloigne dans des mouvements rigides, passé en mode pilote automatique, arpentant la baraque branlante à la recherche de la cuisine. Une fois qu'il y arrive enfin, il se met à fouiller tous les tiroirs et placards, en quête d'un couteau. Concentré sur sa tâche, bien décidé à lui faire subir le même sort que lui. Ou peut-être pire encore.
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Meadbh Driscoll
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyLun 13 Mai - 0:22

Qu’est-ce que tu cherchais avec Seven ? Est-ce que tu avais quelque chose à te prouver ? Un vieux compte à régler ? Dans l’honnêteté la plus totale, tu ne saurais y répondre. C’était juste là, comme une évidence. Tu y étais attirée comme un aimant. Oh pas comme un amant, non. Mais le voir exploser de rage avait quelque chose d’exaltant. Tu y risquais ta peau à chaque fois, mais tu avais une bonne étoile au dessus de ta tête et jusqu’à présent, tu lui avais toujours survécu. Assez pour y revenir encore et encore. A croire que vous aviez démarré un jeu d’échecs sans jamais finir votre partie, à vous mettre des bâtons dans les roues et pousser le vice toujours plus loin. Un jour, il finirait par te tuer, c’était sans doute imprimé quelque part dans ta tête, mais en attendant, le voir perdre les pédales était beaucoup trop jouissif pour que tu puisses t’abstenir de le titiller.
Tu allais plus loin que ça encore, tu aurais pu sauver ta peau en lui verrouillant la porte devant le nez. Au lieu de ça, tu avais fait entrer le loup dans la bergerie. Ton portable filmait toujours, depuis ta fenêtre, ça pourrait toujours t’être utile d’autant plus que tu parlais bas quand lui hurlait. De rire. Ce type était cinglé. Probablement qu’il se disait la même chose que toi, il te traitait d’ailleurs de conne sans que ça ne t’atteigne. Tu le toisais juste comme si tu détenais une vérité qu’il ignorait encore. C’était faux, tu n’avais pas de carte Joker. Enfin si, mais ce n’était pas grand chose comparé à la Bête.
Parce que c’est ce dont il a l’air à hurler de rire à s’en plier en deux. Alors tu pousses toujours plus loin jusqu’au mot de trop. Le prénom qui le ferait basculer. C’était drôle parce que tu étais persuadée que JJ réagirait tout pareillement. Voilà bien l’une des raisons pour laquelle tu ne mentionnais jamais le roumain devant JJ. Même pour t’en plaindre.
Puis le rire laisse place à un regard noir. Celui qui te laissait un aperçu de la couleur de son âme. La dernière chose que tu vis avant l’assaut qui déchira le silence d’un claquement et ton cri de douleur. Les étoiles te tournaient tandis que le sang et les larmes coulèrent dans la foulée en un curieux mélange dégueulasse mais que tu commençais à connaître. L’enfoiré t’avait cogné en plein dans le nez et profitant du moment, il prit aussitôt le dessus. Sans te laisser le moindre répit. Tout s’enchaine trop vite, beaucoup trop vite. Tes pensées sont confuses et si tu avais l’intention d’utiliser le taser logé dans ta poche, à aucun moment il ne t’en laisse le temps. A moins que ça ne soit ta propre perception de l’univers qui ne tournait plus rond ?
Sans réaliser, tu finis à Terre et la douleur pulse atrocement dans ta tête, anéantissant tes moindres efforts pour te raccrocher à la conscience. Tu luttais de toutes tes forces pour ne pas tourner de l’oeil, parce que tu savais désormais que Seven ne s’arrêterait pas pour autant. Peut-être que tu aurais mieux fait de céder, ça t’aurait évité de ressentir la douleur dans ta main. A moins que cette dernière ne t’ait justement tirée hors des eaux troubles ? La douleur te remonte dans tout le bras et tu ne sais plus ce qui est le pire. La tête ou la main ? Les deux ? Tu as cette curieuse sensation de n’être plus qu’une poupée désarticulée si bien que tu n’es plus certaine de rêver ou non quand tu le vois s’éloigner.
Tu grognes et manques de sombrer sous le coup de la douleur, mais quelque chose te retient. Sans doute ton fort goût à ne pas mourir ce soir. Il disparaît et tu l’entends à peine alors qu’il fait un bordel monstre. Rassemblant toutes tes forces, tu te traînes jusqu’à l’entrée avant de prendre appui sur la batte posée à côté de la porte. Tu étouffes un cri quand tu refermes ta main dessus et les larmes jaillissent de plus belle. Ce connard t’avait brisé les doigts de ta main gauche ! Ta main forte ! Les dents serrées à l’extrême, tu te redressais non sans prendre appui sur la batte. C’était probablement complètement con, mais tu n’étais pas en mesure de philosopher sur le pour et le contre maintenant alors tu revins sur tes pas, l’attendant au bon endroit.
Ce fut un coup de chance. Peut-être devrais-tu aller jouer aux courses ce soir encore ? Ta bonne étoile avait su guider ton geste parce qu’à peine la Bête de retour dans le salon, les yeux fous et les mains armées, tu frappais de toutes tes forces, espérant sincèrement envoyer sa tête jusqu’en Chine. Dommage qu’il n’était pas si simple de démembrer un cafard ! Cela ne l’empêcha pas de s’effondrer sous le choc qui était certes, violent mais bien heureusement, pas encore assez pour le tuer. Tu n’étais pas aussi forte de la droite. Dans le doute, tu terminais de l’assommer à l’aide de ton laser.
Et alors seulement ce fut le silence dans la maison.
D’un revers de main, tu t’essuyais le visage, ne faisant en réalité qu’étaler le sang de ton nez sur ta joue. Seven était là, étalé à tes pieds. Tu restais un long moment à le regarder, sans oser bouger puis enfin, le sentiment de victoire t’envahit. Lentement d’abord puis de plus en plus puissant. Tu t’accroupis alors à côté de sa tête qui commençait à prendre de drôles de couleurs.
« Alors, c’est qui qui rigole maintenant ? »
Dommage qu’il n’était plus vraiment là pour applaudir ton petit exploit. Tu n’en étais pas moins fière et tu n’en pouvais plus de jubiler de l’avoir cette fois à ta merci. Tu pourrais le laisser là, attendre le retour des autres et prétexter qu’il t’avait agressé, mais à mesure que tu le regardais, une autre idée germa dans ta caboche.
Que vous le vouliez ou non, vous étiez désormais liés. Un peu plus un peu moins…
Tel un automate, tu te dirigeais vers la chambre de Daire et fouillant ses affaires, tu ne tardais pas à trouver ce que tu cherchais. Ta gorge était sèche, il était encore temps de faire marche arrière, tu devais stopper ça ! Mais non, tu ne le fis pas. Tu reviens auprès de lui, armée du démographe de Daire, celui qui avait servi à recouvrir la croix gammée de JJ.
Tremblante à la seule idée de ce que tu t’apprêtais à faire, tu pris d’abord sa main entre tes doigts, ceux qui n’étaient pas cassées, mais ses phalanges étaient déjà tatouées. Tu soupirais avant de le reconsidérer. Le déshabiller avait quelque chose de dérangeant mais tu n’allais quand même pas lui tatouer le front ! Alors lentement, tu remontais son pull. Pourvu qu’il ne se réveille pas maintenant, priais-tu avant de ricaner nerveusement. Ou pire, pourvu qu’aucun Kid ne vienne à cet instant alors que tu étais penchée sur lui à le dénuder.
Puis vint l’illumination. Servie sur un plateau d’argent.
Ce bandeau vide de toute inscription. Bientôt il ne le fut plus, rempli d’un « I <3 Meadbh » provocateur. Il aurait été encore plus beau si tu avais pu l’écrire de la main gauche.
Gauche ou droite, tu signais ton arrêt de mort. Mais ça valait la peine. Putain que oui, ça valait le coup !
« Et maintenant ? Qu’est-ce que je fais de toi ? »
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Seven Popescu
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyDim 19 Mai - 10:53

Il avance comme un automate. Le chaos dans sa tête est si violent qu'il n'est plus capable d'y voir clair – un voile de fureur rend sa vision floue et ses actions décousues. Ce n'est plus lui aux commandes, quand il brise les doigts de May, quand il cherche la cuisine, quand il se met à fouiller tous les tiroirs et placards. Les yeux écarquillés, le regard fixe, il marmonne des mots incompréhensibles et tourne en rond. Il n'est plus là. L'esprit noyé dans les abysses de sa colère, la violence est la seule maîtresse et il n'est plus que sa marionnette. Complètement en transe quand il finit par mettre la main sur un couteau et qu'il l'examine, son index qui glisse le long de la lame, laissant un trait rouge sur sa peau. Peut-être qu'il se mettrait à sourire, s'il n'était pas si absent.

Occupé à faire tourner le couteau entre ses doigts, il ne voit pas venir le traquenard. À peine revenu dans le salon, le coup de batte le cueille par surprise, brutal et vicieux. Il s'écroule lourdement, son crâne qui heurte le sol dans sa chute, l'arme qui lui échappe et glisse juste à côté de lui. Il grogne, porte une main à son visage, devine que c'est son nez qui a reçu l'impact – il semble cassé. Le sang glisse jusqu'à ses lèvres et envahit sa bouche, il voit trouble, s'agite doucement, cherchant à retrouver ses esprits pour pouvoir reprendre sa besogne sanglante. Mais il n'en a pas le temps. Un choc soudain fait trembler sa carcasse toute entière et il comprend pas ce que c'est, n'a pas vu le taser, subit la décharge sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Neurones grillés, muscles paralysés, c'est le trou noir. Il n'a plus conscience de ce qui se passe autour de lui ; de May qui s'en va, qui revient, qui s'arme d'un démographe pour lui faire le pire des affronts, ajouter un clou dans le cercueil qu'il lui a déjà préparé. Il n'entend rien, ne voit rien, les yeux entrouverts mais l'esprit plongé dans un noir complet. Il perçoit à peine la main qui s'affaire sur lui, remonte son sweat et marque sa peau. La sensation est lointaine, comme anesthésiée par les chocs dont son corps peine à se remettre. Il tente de bouger mais il a du mal, les connexions entre son cerveau et ses nerfs sont fragmentées, le voltage du taser qui semble encore grésiller dans son corps tout entier. Ses paupières clignent, ses yeux peinent à faire le point, le visage de May lui semble flou, un peu déformé. Difficilement, il finit par réussir à bouger un bras, tâtant le sol autour de lui dans un sursaut de conscience – ou peut-être de survie. Ses doigts rencontrent enfin le couteau et se referment autour du manche, mais ses mouvements sont lents, mous, terriblement prévisibles. Il n'arrive même pas à voir sa cible clairement. – Sale.. pute.. Il a la voix rauque, étranglée, si basse que c'est à peine audible. Toute son énergie concentrée dans sa tentative de se redresser, il est encore trop sonné pour vraiment y arriver, réussissant tout juste à se hisser en position assise. Sa main gauche – la balafrée – tente d'attraper May mais elle est déjà affaiblie et avec son état c'est encore pire, il ne fait que l'effleurer. L'autre, armée du couteau, s'agite et se dirige droit sur l'irlandaise sans qu'il ne cherche à voir où il vise. De toute façon il n'atteint pas sa cible, trop ralenti pour y arriver, elle l'esquive sans le moindre mal. – Vais t'buter. C'est tout ce qu'elle lui laisse le temps de cracher.

Le second coup de taser l'achève.

Il retombe en arrière, son crâne qui claque brutalement contre le sol une nouvelle fois, l'assommant pour de bon. Inconscient, yeux clos et bouche entrouverte, le couteau trône dans sa main devenue molle. La rage a quitté son visage et ses traits se sont détendus – on dirait presque qu'il est endormi. Il a sombré.
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Meadbh Driscoll
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyMer 22 Mai - 23:20

Il était complètement fou. Déconnecté. Ce n’était plus humain, ce qui rougeoyait dans la cuisine à la recherche d’un couteau pour te dépecer vivante. Le coup de batte n’avait pas été volé. Ce soit, c’était lui ou toi et à choisir, tu préférais t’en sortir vivante. La batte, ça avait été de la survie. Le tatouage en revanche ? Une provocation. Rien ne pouvait justifier ce que tu venais de graver sur sa peau, rien de ce qu’il avait pu te faire jusqu’à présent ne méritait que tu le marques ainsi à vie. Mais tu ne regrettais rien et à peine le dermographe éteint, tu t’étais reculée pour admirer le travail d’un air aussi sérieux que satisfait. Les lettres n’étaient pas si jolies, mais il n’avait qu’à ne pas te casser les doigts, tu avais été obligée d’écrire de la droite. Tu t’étais pourtant appliquée pour que ce soit bien lisible et joli même si tu te doutais bien que jamais il n’aimerait le résultat final. Tant mieux, c’était le but.
Une fois le travail terminé, tu te redressais avant de tirer ton portable de ta poche. Tu l’avais récupéré en même temps que le dermographe de Daire, et aussi naturellement que possible, tu pris une photo de ton oeuvre de près, puis une seconde de l’ensemble, toi aussi souriante qu’ensanglantée avec un Seven terrassé en arrière plan. C’était magnifique et tu ne résistais pas à l’envoyer avant de ranger ton téléphone dans ta poche arrière.
Au creux de ton ventre, tu avais cette drôle de sensation, comme si des milliers de papillons avaient été lâchés pour voler follement de leurs belles ailes poudrées. Tu jubilais littéralement: toi, May, tu avais terrassé Seven et sa folie assassine. Et plus encore, tu l’avais marqué à jamais de ton passage. Jamais plus il ne pourrait t’oublier et ça, c’était grisant ! Tu ne t’en rendais pas compte encore, à ce moment-là de la proportion inquiétante qu’avait pris votre histoire. Ce n’était plus seulement une histoire de râteau et de brulure de cigarette. Ce soir, tu étais passée à un cran au dessus et pour la première fois depuis le début de l’histoire, tu avais eu un coup de plus. Il allait te le faire regretter, mais pas ce soir. Ce soir tu allais t’assurer qu’il ne puisse plus blesser personne. Enfin limites les autres ce n’était pas ton problème, tant qu’il ne pouvait plus te faire de mal à toi, c’était déjà pas si mal.
Bientôt, c’est le silence qui envahit la maison. Il n’y avait plus les vibrations de l’engin pour résonner dans ta tête, ni même les grognements de Seven. Non, le silence était des plus complets et soudain, tu te sentis mal. D’instinct, tu te rapprochais de lui, pas habituée à ce qu’il soit aussi peu réactif. Il ne bougeait plus. D’une profonde inspiration, tu te fis violence pour approcher tes doigts sur sa poitrine pour vérifier si son coeur battait toujours. C’était le cas et sans vraiment t’en rendre compte, tu soupirais de soulagement. Tu ne voulais pas qu’il meure. Tu voulais qu’il enrage, pas qu’il devienne cette poupée de chiffons à ta merci ! Et si le tazer lui avait grillé le cerveau ? Et s’il était devenu un légume ? Tu ne pouvais pas avoir ça sur la conscience ! Sans réfléchir, tu tentais de le bouger pour qu’il reprenne conscience, mais rien. Tu avais beau le secouer, sa tête retombait toujours mollement en arrière.
« Putain ! »
Comment est-ce que tu étais supposée gérer ça ? Tu ne pensais pas que ça irait si loin et dans tous les scénarios imaginés, c’était toujours toi qui finissait terrassée, pas l’inverse ! Et maintenant ? Qu’est-ce que tu allais faire de lui ? Qu’est-ce qui se passerait si les Kids le découvraient là ? En même temps, tu n’avais pas le choix, tu n’allais pas le porter non plus ! Quoique ? Dans la panique, tu tentais de le soulever, mais bien vite tu compris qu’il était trop lourd pour toi. Le bestiau n’était peut-être pas épais, mais il n’en restait pas moins grand. Tu te laissais alors retomber à côté de lui, cherchant ton portable dans ta poche pour appeler celui qui te semblait à cet instant le plus apte à te sauver de ce mauvais pas.
« Samih ? Quoique tu fasses, faut que tu rentres tout de suite. C’est urgent ! »
Il faut que tu rentres avant JJ.
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyDim 26 Mai - 15:24

D’un geste extrêmement lent, il s’occupe de la vaisselle. Service du soir. JJ est occupé ailleurs, il sait pas trop où. Sans doute une énième pause clope. Du coup la vaisselle s’accumule, ce qui ne stresse absolument pas Sam qui prend d’un air maussade un plat. Le lave-vaisselle tourne au ralenti, il est pas assez rapide. Du coup il met de côté tout ce qui lui demande trop d’effort. Il déteste ce boulot. En prison, au bout d’un moment, on l’a laissé laver les chiottes et douches pour le TP. Bah c’était mieux que ça. Au moins c’était tranquille. Son co-détenu, le taré après la mort de Bobby lui a quand même filé son walkman. Alors il mettait un de ses morceaux de death metal et passait tranquillement la serpillère. S’il voulait faire une pause, suffisait de s’asseoir sur des chiottes et se poser quelques temps. Les gardiens passaient rarement une tête ici. Au resto, faut garder le rythme, et c’est toujours ce qui lui a posé problème. Sam n’a pas un trouble de l’attention, il a tout simplement aucune capacité à porter de l’attention aux choses. Il s’en fout, ça a toujours été un mec passif, végétatif. Son téléphone portable vibre dans sa poche. Sans hésiter il arrête l’eau et balance ses gants de latex dans l’évier bouché et sort son portable. May. Il fronce légèrement les sourcils et calle le téléphone contre son épaule. Ouais quoi ? Qu’il dit d’une voix monocorde. « Samih ? Quoique tu fasses, faut que tu rentres tout de suite. C’est urgent ! » Sam arque un sourcil. Ça marche. Qu’il dit simplement, raccroche, et remet son portable dans sa poche. Il regarde autour de lui. Il hèle le petit Popescu. J’vais fumer une clope, remplace moi deux minutes. Il hésite et finit par accepter, parce que c’est ce qu’il fait toujours. Sam attrape sa veste à capuche et se débarrasse de son équipement qu’il jette tout simplement par terre. Il traverse la salle de resto, cherchant JJ des yeux au passage, mais peut-être bien qu’il a décampé lui aussi. Tant pis. Il sort d’un pas traînant sans prêter attention à son patron qui lui demande ce qu’il fait.

Le trajet ne met pas si longtemps, même si l’absence de voiture est clairement emmerdant. Il devrait s’en acheter une. Ou en piquer une. ouais, clairement. En attendant il a dégoté un skateboard et il se souvient vaguement en avoir beaucoup fait à l’adolescence. C’était vraiment par flemme de marcher. Alors il rejoint Delray en skateboard, les écouteurs dans les oreilles et une clope au bec, tranquillement. Il s’inquiète pas plus que ça, peut-être parce qu’il a fumé beaucoup de pétards dans la journée, peut-être aussi parce que May, aussi paniquée soit-elle, l’a appelé. Donc finalement, elle a préféré l’appeler avant de faire une connerie, ou bien pour réparer cette connerie. Il sait pas tellement à quoi il s’attend, mais à quelque chose comme le micro-onde a explosé, j’savais pas qu’il fallait pas mettre de couvert dedans. Ça ou le sèche cheveux a cramé.

Il s’arrête net devant la maison et tente de récupérer d’un geste expert son skate, mais il lui échappe des mains et Sam le laisse rouler jusqu’aux marches du perron sans se baisser pour le récupérer, tant pis. Il ouvre la porte tranquillement, la clope presque terminée entre les lèvres. J’suis là. Qu’il annonce. May est accroupie sur le sol, sans que Sam ne distincte vraiment ce qu’elle fout. Il éteint la clope dans le cendrier près de l’entrée et balance son portable et ses clés à côté. Il approche, May ne dit rien, mais elle s’est redressée, découvrant derrière elle le corps inanimé de Seven Popescu. Il bug.

Qu’est-ce qu’elle a fait ? L’autre panique, se demande. C’est pas le genre de May de cacher des cadavres dans ses placards, c’est pas ce que Sam pense en tout cas. Il dit rien, se contente de la regarder en approchant doucement, comme s’il craignait que Seven ne bondissent du jour au lendemain. Quand il arrive à leur hauteur, il fonce droit sur May, attrape sa joue pour qu’elle le regarde. Tu vas bien ? Rien à foutre que Popescu soit mort ou pas, ce qui l’intéresse c’est de savoir si elle, elle va bien. Qu’est-ce qu’il a fait ce con ? Pourquoi ? Peut-être bien qu’il a voulu la violer, comme il a violé Assia. Cette pensée le transperce de part en part. Sam lâche May et recule d’un pas pour se tourner vers le corps inanimé de Seven. Qu’est-ce qu’il a fait ? Le t-shirt arraché, le nez éclaté, et puis sur son corps, le tatouage qui lui éclate soudain à la gueule. Sam écarquille les yeux et penche légèrement la tête sur le côté. Attends, quoi ? Le dermographe de Daire qui traine dans le salon. Sam est secoué d’un rire nerveux. Il se met une main devant la bouche, sans trop savoir comment réagir à cette scène post-apocalyptique. shit May, t’as fait quoi ? Qu’il expire, un peu sonné. Finalement il inspire et croit apercevoir Seven bouger légèrement. Il fronce les sourcils, et d’un air tout à fait naturel, il ajoute : On devrait l’attacher. Il pourrait la jouer au bluff (quoi que, il a vraiment l’air mal en point), ou il pourrait se réveiller d’un coup et devenir incontrôlable. Sam s’approche de lui et tente de le soulever une première fois. Mais il pèse une tonne ! Une seconde fois, avec l’aide de May, pour l’asseoir sur la chaise. Il va ensuite près de la commode et y trouve du scotche. Quelques bouts suffiront à le maintenir, il l’entoure de scotch sans vraiment commenter. Ce n’est que quand le travail est terminé et qu’il prend un pas de recul avec May, une bière à la main, qu’il se rend compte de la situation. Il se remet à rire en donnant un coup de coude à la gosse. Bien joué. Qu’il commente doucement. Yaurait sans doute beaucoup à en dire, et un chef de famille ne peut décemment pas féliciter sa gosse d’avoir mutilé, agressé, et quasi-tué un mec. Mais pour Sam, c’est du bon boulot. Ce connard de Seven l’a bien mérité. Et puis, qu’est-ce qu’il foutait ici hein ? Il n’a pas le droit. Il peut pas se pointer dans le fief des Kids et espérer ressortir en un seul morceau. Et on va s’assurer que le message soit passé. Il donne un coup dans la chaise de Seven pour le secouer et lui envoie un peu de bière. Eh, Popescu, wake up.
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Meadbh Driscoll
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyJeu 30 Mai - 15:22

Le silence s’était à nouveau abattu dans votre maison aux allures de ruine urbaine et tu n’entendais guère plus que le son de ton propre sang coulant à flot dans tes tempes douloureuses. Ton nez aussi tambourine dans ton crâne et tu as l’impression que la Terre entière pourrait t’entendre, si elle le voulait bien. Mais personne ne s’en souciait. Alors tu fermais les yeux, assise le dos au mur, à côté de celui qui avait le temps de quelques instants, empli le quartier par ses cris furieux. Tu te demandais si tu ne préférais pas ça au silence. Dans combien de temps Samih serait-il là ? Tu n’avais pas la moindre foutue idée de son emploi du temps, tu espérais juste qu’il rentre avant les autres. Tu ne savais pas comment expliquer la présence du roumain à terre et à choisir, tu préférais devoir t’expliquer devant Samih que devant JJ. JJ qui ferait mieux de ne pas voir ta création. Tu n’étais pas certaine qu’il comprenne l’ironie du tatouage. Tu en avais déjà fait les frais la dernière fois, tu n’avais aucune envie de le titiller une fois de plus avec son ennemi personnel, même si tu pourrais aussi tenter de retourner la situation pour lui faire croire que tu lui avais ramené sur un plateau d’argent. Sauf que JJ étant JJ, tu préférais encore la stabilité toute relative de Samih. C’était plus sur.
Alors les minutes passent et durant ce temps, nerveuse, tu te mords l’intérieur des joues, laissant ton regard aller de Seven à la porte et ainsi de suite. Parce que si Seven se réveillait, tu n’étais pas certaine qu’il accepte de s’en aller sagement. Tu serais donc obligée de lui remettre une troisième décharge et vu son état pour les deux premières, tu aimais mieux ne pas prendre ce risque. Par compassion peut-être. Quoique non, tu n’avais pas de peine pour lui, c’était toi ou lui alors à choisir, tu préférais sauver ta peau.
Un bruit sourd contre la porte te fait relever le nez et aussitôt, tu te mords de plus belle la lèvre, les yeux ronds. Pas rassurée pour un sou. Tu te redresses à peine pour te mettre sur tes pieds, toujours accroupie à la hauteur du roumain. Tout ce temps et tu n’avais pas cherché d’excuses. Merde. Samih entre et ne semble pas capter le carnage, ni le sang par terre, le tien, ni Seven, derrière toi. Tu finis par te relever, n’osant pas le regarder dans les yeux.
Puis enfin, Samih percute. Il en aura mis du temps, mais au moins il ne hurle pas. Il ne te frappe pas non plus, te prends juste la joue comme pour t’examiner. Te forcer à le regarder du moins. « Mieux que lui » souffles-tu en grimaçant. Tu n’as pas belle allure, Seven t’a probablement cassé le nez vu le sang qui s’est coagulé sur ton visage. Maigre consolation que de savoir que tu lui as fait subir le même sort. Nez pour nez. Samih finit par s’occuper de Seven et tu t’écartes pour le laisser faire. « Il m’a cassé les doigts. Et le nez je pense » annonces-tu sans réaliser qu’il te demandait probablement plus que simplement les dégâts immédiats. « ça fait mal en plus ! » Te plains-tu, la moue boudeuse tandis que Samih buguait sur ton oeuvre. A sa question, tu te mords de plus belle la lèvre, un petit son guttural s’échappe de tes lèvres, curieux mélange entre un ricanement nerveux et une vaine tentative de rester de marbre, comme une enfant prise la main dans le sac. « Ben…j’voulais lui laisser un souvenir. Il ne sera pas content » tu étouffes un autre petit rire et à cet instant bordel, à cet instant tu n’en pouvais plus de jubiler à l’idée de l’imaginer se découvrir ainsi marqué. Tu eus du mal à cacher ta joie même si tu ne savais pas encore si Samih t’engueulerait ou non.
Exécutant sagement les directives de Samih, tu l’aidais tant bien que mal à monter Seven sur une chaise, laissant le chef de famille gérer. Ce n’est qu’une fois le salaud bien ligoté à sa chaise qu’un coup de coude te fit lever les yeux sur un Samih mort de rire. Et fier de toi. Il ne t’en fallut pas plus pour te dérider à ton tour. « La voiture devant chez nous est à lui, mais elle est en panne. » annonces-tu en haussant des épaules tandis que Samih tentait de réveiller le fraîchement tatoué. « On devrait le virer d’ici vite fait bien fait, non ? Genre l’expédier en Mongolie ou quelque chose comme ça parce que s’il se réveille, il va me tuer cette fois… »
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Seven Popescu
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyVen 31 Mai - 18:01

Une secousse. La fraîcheur, l'humidité. Son visage fond – ou peut-être qu'on l'a juste aspergé. Ça le force à émerger lentement, difficilement. Il a du mal à assimiler les sensations, parce que la douleur neutralise tout le reste, parce que ses nerfs sont encore trop cramés pour faire passer les bons messages à son cerveau. Il a un peu de mal à respirer. Le nez engourdi, qui ne laisse qu'à moitié passer l'air. La bouche pâteuse, le goût du sang incrusté sur sa langue. Il entrouvre les yeux, grogne, les referme, pas décidé à revenir dans la conscience si ça fait aussi mal. Son crâne est comme pris dans un étau, ça vibre et ça cogne et ça lui fout la gerbe, il a l'impression qu'une bête a enfoncé ses griffes dans sa cervelle et qu'elle s'amuse à serrer. – P'tain... Sa voix est si basse qu'il l'entend à peine ; ou peut-être que c'est à cause du bourdonnement qui le rend sourd. Pourtant, au loin, il perçoit une voix familière. Il lutte un moment avant de trouver assez de concentration pour tendre un peu plus l'oreille. – […] Mongolie ou quelque chose comme ça parce que s’il se réveille, il va me tuer cette fois... C'est May. Il ne comprend qu'à moitié ce qu'elle raconte, mais c'est assez pour qu'il daigne ouvrir les yeux pour de bon, clignant des paupières à plusieurs reprises. Ses pupilles peinent à faire le point sur une silhouette, et il se demande s'il est en train d'halluciner quand il la reconnaît.

Le sweat trop grand et les épaules voûtées, c'est pas May.
C'est Samih.

Il fronce les sourcils, tourne légèrement son visage, apercevant la brune. Peut-être qu'il hallucine pas, finalement. C'est juste qu'elle n'est plus seule. Il soupire, laissant mollement retomber sa tête en avant. Elle est trop douloureuse pour qu'il puisse la soutenir. Il ne se fatigue même pas à essayer d'ouvrir la bouche, sentant qu'il vaut mieux économiser ses forces pour se tirer de là. Alors il tente de se lever. Une fois. Deux. Ça n'est qu'à la troisième qu'il comprend que s'il n'y arrive pas, c'est pas parce que son corps n'obtempère pas : c'est parce qu'il est attaché. Il baisse les yeux sur le scotch qui le tient en place sur la chaise, soupire, grogne, ferme les yeux. Sa tête finit par basculer en arrière, toujours l'air aussi désarticulée, comme si sa nuque avait été brisée. Et il se met à rire doucement. – Et maintenant ? Qu'il croasse finalement, ouvrant les yeux pour les poser sur Sam. – Vous allez m'torturer comme dans les films de gangster ? Ou essayer d'me sacrifier à Satan, p't'être ? Sa voix est traînante, comme s'il était mal réveillé, trop éreinté pour prononcer les mots correctement. Il se remet à ricaner, parce que toute cette situation est absurde. Finir sa soirée ligoté chez les Kids, c'était pas franchement ce qu'il avait prévu. Il se souvient à peine de ce qui s'est passé avec May – ce n'est qu'un brouillard de rage et de violence, les souvenirs qui se chevauchent et la douleur dans son crâne qui l'empêche de les remettre dans l'ordre. Il sait qu'il lui a fait mal et qu'elle a utilisé un taser. Tout le reste est flou. La colère s'est engourdie comme son corps, la douleur l'apaise autant qu'elle le rend lucide. Ç'a toujours été le meilleur moyen de le garder sous contrôle – il en a parfaitement conscience, c'est pas pour rien qu'il cherche à se faire cogner quand il sent que tout lui échappe.

Son attention finit par revenir sur May, une lueur mauvaise qui brille dans le fond de ses yeux. – Tu vois qu't'es pas capable d'te débrouiller toute seule. Bouffonne. Ça n'a rien à voir avec la dernière fois pourtant – elle n'a eu besoin de personne pour l'assommer et le taser. Mais c'est plus facile de la mépriser, la rabaisser, faire comme si elle était une petite chose fragile, incapable de se défendre. Il sait que c'est loin de la réalité. May est frêle et ne fait pas le poids face aux types comme lui, c'est vrai. Mais elle ne se brise pas sous les assauts et elle n'a pas peur, ou en tous cas elle ne le montre pas. Et c'est bien pour ça qu'il s'acharne autant.
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyVen 7 Juin - 17:58

Il m’a cassé les doigts. Et le nez je pense … ça fait mal en plus ! Elle a cette façon de dire ça, comme un enfant de quatre ans qui aurait fait une chute de vélo. Faut croire que les Kids sont tous trop abimés pour avoir des critères élevés en terme de vie simple. Rien de si extraordinaire que ça, d’avoir un type amorphe sur le sol de son salon, et sa coloc en sang. Cependant, ça le fout en rogne, Sam de voir May dans un tel état, surtout si c’est de la faute de cette baltringue de Seven. Il serre les dents et puis attrape le poignet de May avec délicatesse. Laisse-moi voir. qu’il demande paternel. Ça l’énerve, et chaque bleu qu’elle a sur le corps est une raison de plus de rayer Seven de surface du globe, de le faire disparaître dans l’espace, qu’il dérive à l’infini jusqu’à Neptune, tout le monde en sera très heureux. Sans doute que Seven aussi, dans un sens. Quand il a fini d’inspecter May, il se met en mode action. Faut ligoter le roumain avant qu’il ne revienne d’entre les morts. Les types comme lui sont du genre à ne jamais lâcher l’affaire. Increvable, de la pire espèce de cafards. Alors c’est ce qu’ils font, avec difficulté, cette grande perche pèse une tonne malgré son air de sidaïque en fin de vie. C’est quand il est enfin attaché que Sam prend le temps de se dérider deux secondes, et de féliciter sa petite soeur, qui n’a pas démérité sur ce coup, qu’on se le dise.

Mais maintenant quoi ? Sam regarde la situation en face et tente de trouver une issue. Bute-le. conseille l’autre. Il envisage cette idée comme une autre. Finalement il tente de le faire se réveiller en tapant dans sa chaise et en lui envoyant un peu de bière. Le temps qu’il émerge, y a May qui lui fait remarquer que la voiture garée devant est à lui. Sam ne l’avait même pas remarqué. Il fait une petite moue et acquiesce : Daire nous réparera ça, ça nous en fera deux. Ce qui devrait clairement arranger les choses, puisque JJ pique à longueur de temps la voiture commune. Il inspire profondément, perdu dans ses pensées. Qu’est-ce qu’il foutait là ? Est-ce qu’il essayait de récupérer un peu d’héro ? Non, May l’aurait mentionné. Est-ce qu’il venait pour JJ ? Ces deux-là n’ont pas arrêté de se cherché à Savannah. Peut-être qu’il venait pour May. Peut-être bien qu’il comptait violer May. Cette pensée tord le bide de Sam qui jette un coup d’oeil à la gosse, en se rongeant un ongle. Et puis il lui indique la cuisine du menton. Va chercher les petits pois dans le congel, pour ta main et… Et la totalité du reste de son corps ? C’est pas un paquet de surgelé qui lui faut, c’est tout un bain de glaçons. Il inspire d’agacement face à cette remarque intérieure. Mais de toute façon, May ne décroche pas son regard de Seven qui sort peu à peu de son coma forcé. On devrait le virer d’ici vite fait bien fait, non ? Genre l’expédier en Mongolie ou quelque chose comme ça parce que s’il se réveille, il va me tuer cette fois… Sam regarde Seven se mettre à gigoter, encore à moitié inconscient. S’il s’en prenait à un des Kids, s’il s’en prenait encore a quelqu’un de sa famille, jamais il ne pourrait le supporter. Et jamais il ne se pardonnerait de ne pas l’avoir buté plus tôt. Alors, comme pour se convaincre, il ajoute, autoritaire : Il butera personne. Non, il n’en aura soit plus l’occasion, ou bien la leçon va finir par rentrer dans son crâne d’abruti : qu’il garde ses distances. De toute façon, Sam pense sincèrement Seven trop lâche pour tuer quelqu’un. Un peu comme toi. Sans doute. Et Sam repense à lui, repense à Trixia, repense à ces emmerdes qui le pourchassent depuis Savannah. Il n’a pas encore eu la foi de dire au reste du groupe qu’il a croisé son ex, sinon JJ serait allé la tuer directement. Inutile de les foutre plus dans la merde qu’ils ne le sont déjà.

Enfin il reprend conscience, se débat trois secondes, abandonne rapidement. Sam le regarde faire sans émotion, et répète à May d’aller se chercher des glaçons pour sa main. Mais Seven ouvre les yeux, leurs regards s’accrochent une seconde, Sam lui fait un large sourire. Et maintenant ? Vous allez m'torturer comme dans les films de gangster ? Ou essayer d'me sacrifier à Satan, p't'être ? - Ouais, quelque chose comme ça. Qu’il répond immédiatement, pendant que Seven remet peu à peu ses pensées en place. Il l’air au bout de sa vie, littéralement. En fait, ça fait des siècles qu’il a l’air au bout du rouleau. Sam se demande quand est-ce qu’il finira enfin par se flinguer, ou overdoser comme tous les bons dépressifs. Franchement, ça l’arrangerait. Surtout qu’il tourne rapidement son regard vers May. Rien que ça, ça rend fou Sam. Tu vois qu't'es pas capable d'te débrouiller toute seule. Bouffonne. Sam shoot à nouveau dans l’un des pieds de la chaise avec mauvaise humeur pour la décaler vers lui. Seven n’a même pas le droit de la regarder, il n’a pas le droit de lever la main sur elle. Jamais. Eh ! Le seul bouffon dans l’histoire, c’est toi, qui te retrouve ligoté au milieu d’mon salon. Qu’il répond. Là il soupire longuement. Mais qu’est-ce qu’il va faire de lui putain ? J’peux savoir de quel droit tu te pointes ici et tu t’en prends à May ? Taper sur une fille, taper sur MAY, faut clairement pas avoir d’honneur. En tout cas c’est comme ça que Sam vit les choses, lui et sa vision de père poule qu’il a de May Elle veut t’envoyer en Mongolie. Moi je serais plutôt pour te laisser pourrir au fond de notre cave. Il laisse quelques secondes de battement, le temps pour Seven de comprendre qu’il déconne pas. Et puis il enchaine : Mais peut-être que ton histoire de sacrifice à Satan est pas si mal finalement.
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Meadbh Driscoll
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyLun 10 Juin - 0:12

C’est la confusion la plus totale pour toi ce soir, entre Samih qui rit et Seven qui émerge lentement, tu ne sais plus trop que faire de toi, si tu dois te sentir fière ou nerveuse à l’idée d’avoir laissé entrer le loup entrer dans la bergerie. Tu savais que tu aurais mieux fait de te cacher, Seven serait parti et jamais il n’aurait eu votre adresse. Oui, sauf que tu n’étais pas raisonnable et tu n’avais pas su résister à la tentation de le provoquer. Tu avais plutôt bien réussi ton coup, tu ne pensais cependant pas que ça irait aussi loin et maintenant, face à Seven ligoté sur la chaise et Samih hilare, tu ne savais plus trop quoi en penser. Si tu voulais que ça se termine en scène de crime, tu aurais appelé JJ, pas Sam !
En même temps, ça ne te déplaisait pas, la soudaine inquiétude de Samih. Voilà trop longtemps qu’il n’avait semblé ressentir qu’une profonde et cruelle indifférence à ton égard, alors forcément, pour une fois qu’il t’examinait comme si tu étais un petit oiseau blessé, tu n’allais pas t’en prendre. Tu le laisses donc t’examiner, mordant l’intérieur de tes joues quand il te prit au poignet. Aussi délicat soit-il les mouvements t’étaient douloureux. Tu ne voulais pas passer pour une faible, alors tu ne te plaignais pas plus que ça. Tu ferais simplement comme les dos précédentes: tu te gaverais de médocs et ça finirait par passer.
En attendant, tu changeais de sujet en indiquant à Samih la voiture à l’extérieur. Oui, si Daire pouvait la réparer, ce serait une chouette opportunité et coulant un regard sur le roumain, tu souris en imaginant sa tête s’il te croisait au volant de SA voiture. Parce que non, tu ne savais pas qu’elle était déjà volée à Barbra, mais le savoir n’y aurait rien changé. Tes pensées furent néanmoins coupées par l’indication de Samih. « Hein, des petits-poids ? Qu’est-ce que tu veux que je fasse de…Ah… Ah oui ! » Tu ne tiltais pas tout de suite, parce que Seven commençait déjà à se réveiller et ton attention se porta sur lui.
Dans le fond, c’était ça qui était bien avec les gars comme lui. Jusqu’à la dernière seconde, ils étaient surprenants. Imprévisibles. Tu n’avais pas la moindre idée de la manière dont la soirée se terminerait, mais silencieusement, tu espérais que JJ ne rentrerait pas tout de suite. Tu ne savais même pas pourquoi, mais il ne fallait pas qu’il voit le spectacle. C’était ton bordel, pas le sien.
Quand le brun reprit pleinement conscience, c’est à dire de sa situation d’ensemble, tu ne bougeais pas de ta place, curieuse de découvrir la suite des évènements. Le torturer était une idée. Mais tu avais déjà fait ta part du boulot, il le découvrirait plus tard. Pourvu que Sam ne lui vende pas la mèche. Tu coulais malgré tout un regard sur Samih quand il confirma que la torture était au programme. Ah bon ?
Bien vite, Seven roula les billes noires de ses yeux sur toi et voilà qu’il te crachait son venin. « Comment ça je ne me suis pas débrouillée ? Tu m’as niqué le nez, je t’ai défoncé le tien. C’est pas si mal je trouve. » Tu ne précises pas que tu avais surtout eu besoin de l’aide pour virer son cul d’ici, sortir les poubelles quoi. Samih n’apprécierait pas. Au lieu de ça, tu lui souris avec cette pointe de jubilation au fond de tes prunelles. Parce qu’il ne savait pas encore. Et c’était magique, ce pouvoir-là. Oui, pour l’instant, tu avais toute les raisons du monde de lui sourire. Sam en revanche n’eut pas l’air de trouver la blague très drôle, sa réaction ne se fait pas entendre et tu recules d’un pas pour admirer le spectacle. Il n’y avait pas à dire, c’était une sacré soirée et tout ça, c’était toi seule qui l’avait provoqué. Samih s’énerve et tu souris en tournant des talons pour chercher la glace, comme demandé. Ça te ferait du bien oui. Et puis, tu craignais que ton expression te trahisse. S’il savait…C’était bien plus qu’une histoire de hasard.
Tu ouvris le congélateur pour te prendre des vieux sachets de petits-pois. Qui mangeait ça parmi vous ? Tournant dos aux deux hommes, tu craquais les légumes pour qu’ils soient plus malléables puis tu reviens dans le salon, profitant du froid qui t’anesthésiait la douleur. T’en avais pris plusieurs et jetant un regard interrogateur à Samih, tu haussais un sourcil. « Ce serait plus simple s’il se contentait de dire merci et aurevoir, hein ? » Parce que tu te doutais bien que Seven ne partirait pas de son plein gré. Il faisait toujours tou plus compliqué, c’était quand même dingue ! Tu revins alors vers Seven et sans trop savoir pourquoi, tu posais avec précaution un des sacs contre son visage aux couleurs de plus en plus étranges. « Bouge pas, tu salopes le plancher ! »
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MessageSujet: Re: Home sweet home (Seven)   Home sweet home (Seven) EmptyLun 10 Juin - 9:33

– Ouais, quelque chose comme ça. La voix de Sam a quelque chose de désagréable – ou peut-être que c'est juste parce qu'il n'a vraiment pas envie de l'avoir en face de lui. Il fronce le nez, ses lèvres qui se tordent à mi-chemin entre le rictus et la grimace, des éclairs dans les yeux. Leurs retrouvailles sont trop fraîches dans sa mémoire. Douloureuses. Il reste encore un bleu sur son cou, là où Sam l'a piqué.

Alors il préfère reporter son attention sur May, parce que c'est plus facile de l'affronter elle, la rabaissant comme si ça pouvait lui redonner un peu plus de consistance. – Comment ça je ne me suis pas débrouillée ? Tu m’as niqué le nez, je t’ai défoncé le tien. C’est pas si mal je trouve. Il ricane à moitié, tendant le cou dans sa direction, la jaugeant d'un air mauvais. Mais Sam ne lui laisse pas le temps de répliquer. Le coup dans sa chaise la fait bouger un peu trop brutalement, ça secoue sa nuque, sa tête ; un pic de douleur vient submerger toute sa boîte crânienne. Il ferme les yeux en retenant son souffle pour garder le silence, même s'il a l'impression que sa tête va exploser dans la seconde qui suit. – Eh ! Le seul bouffon dans l’histoire, c’est toi, qui te retrouve ligoté au milieu d’mon salon. J’peux savoir de quel droit tu te pointes ici et tu t’en prends à May ? Quand ses paupières s'ouvrent à nouveau, May s'est éclipsée. Il se concentre sur Sam, ses lèvres qui s'étirent lentement en coin malgré ses traits crispés. – J'm'ennuyais. Insolent, il se permet même de hausser les épaules avec désinvolture. Son petit rictus est irritant. – Elle veut t’envoyer en Mongolie. Moi je serais plutôt pour te laisser pourrir au fond de notre cave. Ses yeux plantés dans les siens, il met quelques secondes à comprendre que Sam est parfaitement sérieux. L'espace d'un instant, il essaie d'imaginer ce qui pourrait bien se passer s'il finissait enfermé dans la cave des Kids. Et puis finalement, il préfère pas savoir. Son sourire se tend jusqu'à ne plus en être un. – Mais peut-être que ton histoire de sacrifice à Satan est pas si mal finalement. Il lâche un petit rire étranglé, sa tête qui retombe une fois de plus. L'impression que son cerveau se balade à l'intérieur pour aller s'écraser contre les parois à chaque mouvement, cabossé, compressé, prêt à se désintégrer. Ça fait un mal de chien. C'est peut-être ce qui rend sa voix si basse et traînante, comme si parler était devenu un exercice trop difficile. – Va t'faire foutre. Il lève les yeux mais pas la tête, le regardant par en-dessous avant de cracher un mélange de sang et salive dans sa direction. Il ne sait pas ce que Sam va lui faire, s'il va péter les plombs ou non – une part de lui a même un peu peur de finir découpé dans leur salon. Mais ça l'empêche pas de continuer à provoquer. – Détache-moi. On dirait presque qu'il lui donne un ordre. Lentement, il redresse le menton, l'air toujours aussi désarticulé. – Soit tu m'laisses me barrer, soit j'raconte tout à May pour l'héro. Il se souvient que Sam n'avait pas l'air de vouloir que ça se sache – l'info a été balancée en même temps que celle sur le suicide d'Assia. Ça s'est imprimé au fer rouge dans sa mémoire. – C'est comme tu veux.

May revient avec des sachets congelés sur sa main – ça lui arrache un sourire aux élans victorieux alors qu'il se rappelle soudain qu'il lui a brisé les doigts. Sa jubilation est palpable. – Ce serait plus simple s’il se contentait de dire merci et au revoir, hein ? Il aimerait. Tout ce qu'il veut maintenant, c'est s'en aller. Ça a cessé d'être drôle à la seconde où il a basculé dans l'inconscience, et l'arrivée de Sam ne fait que tout empirer. Il est redevenu assez lucide pour savoir qu'il est pas en état de faire face à tout ça. Et de toute façon, la douleur est si forte qu'elle anesthésie sa colère.

Quand May s'approche il se tend, esquissant un mouvement de recul face au sac de petits pois qui se dirige vers lui. Il s'attend à un coup. Mais elle se contente de le poser contre son visage et il fronce les sourcils, la jaugeant du coin de l'œil, perplexe. – Bouge pas, tu salopes le plancher ! Il est pas sûr de comprendre. Le geste lui paraît trop gentil pour être naturel – c'est suspect, il se crispe. Il tient même pas deux secondes avant de reculer le visage brusquement. Un peu trop : l'élan douloureux qui irradie dans son crâne le lui fait payer. – Qu'est-c'tu fous putain ? M'touche pas. Il se penche autant qu'il peut – c'est-à-dire pas beaucoup – dans la direction opposée à elle, dans une tentative désespérée de remettre de la distance entre eux. Et puis il tourne le regard vers Sam à nouveau, arquant un sourcil inquisiteur. S'il veut pas que Seven se mette à tout déballer, c'est maintenant qu'il faut le relâcher.
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