| | ( maria josé ) | |
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MJ VelascoFeuille de personnage : Des cheveux toujours mal coiffé d'un demi-chignon de traviole, des traces de bagarre partout, un accent à couper au couteau, un anglais vraiment bof, un papillon de nuit de tatoué sur une fesse - Whisper in my ear -
| Sujet: ( maria josé ) Mer 29 Mai - 11:28 | |
| mj velasco_ ft. jessie reyez “ prends garde, sous mon sein la grenade_ ” nom_ velasco (qu'on prononce d'ailleurs, belasco). Comme une étiquette collée sur le front, qui les catalogue comme clandestins, étrangers. prénom_ les seules personnes qui connaissent réellement son prénom entier sont celles qui l'ont connu dans son enfance. ça fait longtemps qu'elle se fait appeler MJ. Elle entretient depuis l'adolescence la rumeur que son prénom est MariJuana, pour la vanne. La vérité c'est qu'elle a le prénom le plus basique qu'on puisse trouver. Maria José. âge_ seulement 22 ans. Ça semble beaucoup et très peu à la fois. Livrée à elle-même depuis trop longtemps et jamais sevrée à la fois. nationalité_ naturalisée américaine par le système à ses onze ans, acceptée et recueillie par Oncle Sam. origine_ dans ses veines pulsent encore le coeur brûlant de Bogota, du 19e district. Ses chemins de terres et ces abris en tôle. Ciudad Bolívar est l'un des bidonvilles de la Capitale. Ici que les Velasco ont aménagé leur nid. Ici que tout a commencé pour MJ, dans sa Colombie natale à qui elle reste fidèle. lieu de naissance_ Dans la petite baraque de Ciudad, au milieu du chahut. arrivée à détroit_ Elle n'est exilée que dix ans plus tard. Elle fuit avec son frère et sa mère à travers l'Amérique Centrale. Ils traversent les déserts du Mexique, donnent toute leur fortune à des passeurs, traversent la frontière. Sautent dans un train direction Détroit. MJ n'a que neuf ans à cette époque. orientation sexuelle_ Elle a compris très vite qu'elle aimait les filles et qu'elle détestait les hommes. MJ n'a jamais ressenti quoi que ce soit pour ces mâles, elle a tout de suite accepté son homosexualité en contradiction totale avec sa religion qui l'a bercé toute son enfance. Le jugement des autres et le rejet, elle en a fait son fuel, son essence, l'étendard de sa lutte. statut_ Célibataire, ou maudite quelque chose comme ça. MJ a peu d'histoire, elle n'arrive pas à s'attacher, tout tourne toujours mal. Elle finit par se désintéresser, elle ghoste la plupart de ses copines, elle n'aime pas spécialement les histoires d'une nuit. MJ elle est dans l'auto-sabordage, elle ne s'intéresse qu'à des filles hors de portée, ne se lance que dans des histoires perdues d'avance. Et pourtant, son coeur anémié s'emballe quand elle pense à Zaza. Phare dans la tempête depuis son enfance. Craquer pour sa meilleure amie hétéro, l'ultime cliché qui la bouffe. Car elle sait que c'est sans espoir, et pourtant elle ne peut s'empêcher d'y croire, d'essayer. Besoin maladif de pousser Zaza dans ses bras par des stratagèmes vaseux. occupation_ Elle galère et ne garde jamais très longtemps un emploi. MJ est une flemmarde qui n'aime pas l'autorité. Elle en a fait des jobs pourris, mais celui qu'elle a actuellement détient la palme. Elle travaille dans une petite société de fournitures de bureaux, qui tente de vendre des agrafeuses et des imprimantes aux peu de boites qui subsistent à Detroit et environs. La boite menace elle-même de fermer. MJ est assistante, standardiste, support clients. Elle déteste ce job et s'emmerde. La plupart du temps elle bosse ses dessins et attend que la fin de journée arrive. Elle s'est pourtant attachée à son patron, un cinqua dépassé, une vraie victime qu'elle s'évertue à endurcir. La plupart du temps, c'est elle qui gère les clients mécontents et indique à son patron comment négocier. À côté de ça, elle a une autre activité, beaucoup moins reluisante, mais dont elle est pourtant très fière. Menée par Alba, sorte de guide spirituelle des nanas révoltées de Detroit, MJ participe à des règlements de compte, en faisant payer à coup de batte des hommes qui ont maltraité des femmes. suggestion de groupe_croco sur la défensive. crédit_ miserunt (avatar), pinterest (images), clara luciani (citation) | | caractère_Coeur brûlé. Rien que du charbon maintenant. MJ est explosive, démonstrative et sans détour, mais elle a trop regardé les gens s'en aller pour encore s'y attacher. Paradoxe entre l'enfant abandonnée et l'adulte précoce, débrouillarde mais chouineuse. Elle se gère toute seule, c'est juste qu'elle se gère mal. Elle n'arrive tout simplement pas à se lier, pas à aimer, pas à s'intéresser aux gens. Son attention elle l'accorde aussi vite qu'elle disparait. MJ trace sa route, seule ou accompagnée, elle continuera d'avancer. Détachée, libre, un peu trop cash sans doute. Sa mauvaise maîtrise de l'anglais et son côté je m'en foutiste la pousse souvent à sortir des insanités. Elle ne prend pas de pincettes, jamais. Elle est plutôt sanguine, impulsive, bagarreuse, sans peur. Elle fonce dans le tas, elle n'a pas peur de se mesurer à plus fort qu'elle, c'est même son activité préférée. Elle n'est pas facilement impressionnable, et elle a une fierté sans limite. Si son apparence physique l'indiffère complètement, elle ne supporte pas non plus qu'on l'ignore. Elle ne veut pas être oubliée, ou inintéresante. Sa peur panique de passer pour une fille stupide la pousse souvent à être de mauvaise foi ou à en venir aux mains.
MJ n'est pas soigneuse, elle n'est pas "girly". Elle s'habille n'importe comment, elle ne se coiffe pas. Physiquement, elle se trouve dégueulasse, mais ce n'est pas ce qui la chagrine le plus, c'est même une blague pour elle. Elle n'aime pas plaire, elle n'aime pas faire des efforts pour ça. Elle attend qu'on s'intéresse à elle pour ce petit truc en plus qu'elle pense avoir, son art, ou ses idées qu'elle clame (trop) fort. C'est une excitée, une engagée, une révoltée. Elle a héritée du côté révolutionnaire de ses parents. Elle prend tout avant qu'on lui arrache des mains. Elle a été élevée par le système qu'elle déteste. Ce système qui a emprisonné son père, renvoyé sa mère à la frontière et bousillé son frère. Elle ne regarde pas derrière elle, mais se bat pour l'avenir. Pour la fin d'un système patriarcal, pour la fin d'un système d'oppression. Ses idées elle a du mal à les organiser, mais elle les scande, les graph, les tabasse sur les gueules. MJ aime faire payer aux hommes tous les malheurs du monde.
C'est comme un genre de fauve dans un zoo. Elle aimerait qu'on la laisse faire tout ce qu'elle veut. C'est une enfant survolté autant qu'une âme rêveuse. Elle aime jouer, s'amuser, danser et rigoler. Mais au final elle ne pense qu'à sa survie, c'est comme ça depuis toujours. Elle n'hésitera pas à laisser tomber ceux qui la ralentissent, ceux qui l'ennuient. MJ elle déteste les contraintes et elle a la tête plus dure que du béton. |
_L'avis de ton perso sur détroit Terre d'accueil qu'elle a toujours renié. MJ ne se sent pas chez elle à Detroit, elle ne se sent pas chez elle aux Etats Unis. Elle regrette tout de son ancienne vie, du tas de briques et de brocs de Cuidad, du soleil plombant de la Colombie. Elle râle en permanence contre les américains, contre Detroit, contre le mauvais temps. Elle est très frileuse, supporte mal l'hiver, a tendance à hiberner. Et pourtant, Detroit l'a vu grandir et n'a presque pas changé depuis les tumultes de son enfance volée. Finalement, elle les connait, ses rues qu'elle a arpenté, comme si elle était toujours en fuite vers quelque chose. Et si Horacio insiste pour retourner en Colombie, elle ne s'y sent pas prête. Comme si c'était trop tard maintenant. Qu'est-ce qui se passerait si, quand elle revenait à Bogota, elle ne s'y sentait plus chez elle non plus ? Elle serait apatride, vide, perdue. Detroit la rassure autant qu'elle ne la blase. | _Recherche de liens
fe/male. (20-25) foyer. c'était un gamin du foyer lui aussi, il est passé chez les Davis, pas longtemps. Lui s'en ait sorti, a été renvoyé ailleurs ou adopté. Ils se sont croisés, tout le reste est à inventer. male. (22-23) bourreau. À l'école, il a été horrible avec MJ et Horacio. Les gamins venaient d'arriver, leur mère n'avait pas encore été expulsé, ce gamin n'a pas arrêté de se foutre de leur gueule, leur accent, leur fringues, etc. C'est d'ailleurs à cause de ses ragots que quelqu'un a dénoncé les Velasco comme clandestins, du moins, c'est ce que MJ croit. fe/male (20-30) lecteur(trice). sur internet, MJ publie une fois par mois un nouveau chapitre de son comics bruja tonta littéralement "la sorcière idiote". Dans un style très Tim Burton, elle raconte l'histoire d'une sorcière dans une amérique latine moyenâgeuse qui, après la mort de son mari violent, décide de le ramener à la vie car elle se rend compte qu'elle ne peut pas vivre sans lui malgré tout. Le mari (qui ressemble plus à un zombi en putréfaction) quant à lui est un coureur de jupon qui tente tant bien que mal de séduire à nouveau des jeunes filles afin de profiter de sa résurrection. Il tente donc d'échapper à sa femme sorcière, qui le pourchasse à travers toute l'Amérique Latine.
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les anecdotes las raíces cuidad bolivar, colombia. 97 Sur les chemins de terre en pente, slalomant entre le bazar permanent, Horacio et Maria ont grandi dans une insouciance parfaite. À l'époque, on l'appelait Maria. À l'époque on parlait espagnol partout autour d'elle, et elle se sentait chez elle dans le bidonville qu'était Cuidad. Sacrée époque en Colombie, elle ne se rendait pas compte que la corruption avait empoisonné tout son pays. Mais ses parents ont lutté depuis les tous premiers instants. Des idéalistes, des radicaux. Proches des Forces Armées Révolutionnaires Colombienne. Papa était journaliste indépendant, dénonçant de sa plumes injustices et manipulations. Ils ont vécu heureux et libres de longues années. Horacio et Maria étaient inséparables, vifs et livrés à eux même. Ils ont grandi élevés par cette communauté, par Cuidad sous ce soleil plombant. Ils ont grandi tout seuls, parce que leurs parents étaient occupés à d'autres combats et avaient une confiance aveugle pour eux.
la fuga américa central. 2005 Ils ont débarqué un matin et ont mis à sac leur maison trop petite et faite à partir de rien. La milice gouvernementale a emporté son père juste sous les yeux, cristallisant un sentiment de défiance éternelle face aux gouvernements et à la police. Prisonnier politique. Enfermé pour ses idées. Les Velasco n'ont pas eu le temps de se retourner, fallait réagir, et vite. Maman a abandonné derrière elle ses plans de révoltes et la bombe qu'elle fabriquait dans l'arrière-cuisine. Au milieu de faire péter la mairie, elle a fait pété son coeur et s'est enfuit loin d'ici en laissant derrière elle son mari. Elle savait que c'était foutu. Alma était très jeune à l'époque, mais déterminée. Elle attrapé ses gamins et rempli d'affaires un sac à dos. Ils sont partis en voiture, ont abandonné la voiture, traversé la frontière du Panama, remonté l'Amérique Latine, Costa Rica, Nicaragua, Honduras, Guatemala, jusqu'au Mexique. La traversée a été longue, parfois douloureuse, inconfortable. On passait d'une voiture à une autre. On sautait dans un train. On marchait, on campait. Une vie de bohème loin des menaces colombiennes, loin de chez soi aussi. Mais ils se sont soudés, et ont continué à vivre, parce que c'est ce qu'il faut. Alma tentait de faire l'école chaque soir à ses enfants, mais les conditions étaient précaires. L'objectif était de rejoindre les Etats-Unis, une connaissance partie vivre à Detroit des années avant ça. Ils ont mis près d'un an pour y arriver. Un an sur les routes avant de tomber sur Detroit et son temps maussade. Detroit, sans horizon.
clandestino detroit, USA. 2006 La chute a été violente. L'arrivée a Detroit ne s'est pas bien passé. Les Velasco s'assimilaient pas au reste de la population. Même dans le quartier mexicain où Alma a réussi a dégoté un tout, tout petit appartement. Même entourés de ces commerces aux saveurs de l'Amerique Latine, à ces cafés qui passent de la musique de chez eux, y avait un décalage. Ils appartenaient pas au même monde, n'avaient pas les mêmes habitudes. Et leur soif de liberté n'était jamais satisfaite. Les Velasco se sont retrouvés comme des lions en cage dans cette ville. Et ce temps ! Ce temps pourri ! Statut irrégulier, mais Alma était une reine de la débrouille. Pour les gamins, l'école a été un vrai supplice. Ils avaient un retard monstre, étaient moqués des autres élèves. Ils ne parlaient pratiquement pas anglais, et MJ a refusé catégoriquement de faire des efforts. Encore aujourd'hui elle a d'énormes lacunes. C'est là qu'elle a rencontré Zaza, issue d'une famille cubaine. Zaza et son coeur plus gros que la lune, Zaza et sa gentillesse emprunte d'une tristesse partagée : celle de ne pas se mêler aux autres. Celle de craindre les autres comme un fauve. Zaza et sa famille ont été le pilier de MJ à cette période, car peu de temps après, dénoncée par un voisin, Alma a été raccompagnée à la frontière. Clandestine qu'on l'appelait. Et ce mot ne voulait rien dire pour Horacio et MJ. Ils auraient préféré partir avec elle, mais l'État du Michigan dans toute sa bonté a décidé de les faire placer. Ils ont connu l'orphelinat, les foyers. Personne ne voulaient de deux gosses de leurs âges. Personne ne voulait d'eux. Sauf Zaza et sa famille chez qui MJ squattait la plupart du temps pour assurer la transition. Elle l'a aidé à maintenir un niveau scolaire acceptable Zaza, elle l'a aidé avec l'anglais. MJ lui a confié toutes ses faiblesses de l'époque, elle qui a un esprit de guerrière et un égo plus gros qu'elle. MJ s'est raccrochée à elle du plus fort qu'elle a pu, avant qu'on l'envoie dans un nouveau foyer, celui pour la vie, mais ça elle ne le savait pas encore.
el rompecabezas detroit, USA. 2008 Et puis la rupture, franche, trop brutale. D'un coup, après quasi un an d'orphelinat, MJ a été recueilli dans un foyer la première. Horacio ne l'a pas bien supporté. On lui arrachait sa soeur en le laissant sur le carreau. MJ avait déjà passé quelques mois en foyer, ici et là, mais ne restait jamais longtemps. Les Davis ont été ce qui se rapprochait le plus d'une famille. Dysfonctionnelle, mais une famille. Ils étaient deux vieux, des rednecks peu instruits, peu soignés, et qui n'inspiraient pas franchement confiance. Frank et Shelby faisaient ça pour les allocs, et uniquement les allocs. Ils avaient toujours 7 à 9 gosses qui s'entassaient dans trop peu de chambres. Ils ne s'en occupaient pas, les anciens "formaient" les nouveaux, et ainsi de suite. Les gosses tournaient en permanence, quelques semaines, quelques mois. Pour les plus "chanceux", des années. MJ s'est faite sa place dans ce foyer, aidée par Willy avec qui elle partageait sa chambre, qui est devenu plus qu'un frère pour elle. Les Davis n'étaient pas méchants, mais très mauvais "parents". La seule activité familiale qu'ils faisaient, c'était de gratter les jeux d'argents où toute la pension des Davis passaient. Tous les deux étaient au chômage, et gardaient un fol espoir de décrocher le gros lot un jour. MJ a vécu dans cette ambiance pesante, sale et désordonnée, et pourtant elle a été mieux lotie que son frère. Elle a vu défilé tous les gosses abandonnés de Detroit, ça l'a métamorphosé. Comme si ça avait débranché un fil, un câble, celui pour aimer. Au début elle tissait des liens avec chacun d'entre eux, à force de les voir partir et ne jamais revenir, elle a tout simplement arrêté. Les gosses de passage, elle prenait même pas le temps de retenir leur prénom. Le noyau dur a été sa vraie famille, les gosses qui restaient sur le long terme. Y avait Willy bien sûr, son binôme, son coéquipier. Et puis Pip et Lexi. À eux quatre ils se sont soudés contre le reste du monde. Et MJ a grandi, découvert sa sexualité, découvert qui elle était, elle a fini par s'adapter un peu malgré elle, et à sa façon. MJ refuse toujours de parler anglais la plupart du temps, mais elle a bien été obligée de l'apprendre. Elle s'est envolée dans sa liberté artistique, faute d'avoir de quoi s'échapper pour de vrai. Elle a durci ses idéaux, radicalisé sa pensée. Elle est passée de gamine perdue à adulte trop jeune, adulte avant d'avoir été ado. Mais ça fait des adultes tordus, pas normaux.
hermano detroit, USA. 2013 Horacio est revenu des années plus tard, à presque 18 piges. Il a débarqué comme un ouragan qu'on aurait pas vu venir. Lui qui avait été adopté par une famille de Pontiac qui n'avait pas souhaité qu'il entretienne des liens avec sa soeur biologique. Des années de silence, et d'un coup le voici. Marqué à vie. Horacio n'a pas eu autant de chance qu'MJ. Il a été torturé, des années et des années et quand il est revenu il a annoncé de but en blanc qu'il venait d'assassiner ses parents, qu'il était en fuite. ¡ MJ, debes ayudarme ! Qu'il a dit. Et MJ l'a planqué chez les Davis le temps qu'elle a pu. Désorientée par ce retour soudain, par ce frère qui n'a plus rien de celui qu'elle a connu, ce frère qui, paradoxalement, ne lui a pas manqué. Difficile de s'avouer qu'on ne ressent plus ce truc, pour son propre frère qu'elle s'était jurée de retrouver. Il a foutu un bordel monstre, et MJ et Horacio se sont fait virés de chez les Davis alors qu'elle n'était pas encore majeur. Pas grave, ils ont squatté un studio miteux tous les deux. Ils savent se démerdés, comme leurs parents leur ont appris. Mais Horacio est devenu invivable. Terrassé par une histoire trop lourde, et des cauchemars trop présents. Vivre avec lui, même s'il s'assommait de Xanax, a été un enfer. MJ ne le supportait tout simplement plus. Au bout de deux ans elle a filé en douce, comme elle le fait toujours. Elle a trahi sa copine de l'époque, volé ses médocs, tout balancé à son frère. Et elle s'est barrée loin d'ici, retrouver sa vraie famille, celle de coeur.
familia detroit, USA. 2017 À MexicanTown, avec Willy, Pip et Lexi, elle a créé son havre de paix à partir de trois fois rien. Là où elle a sa propre chambre, avec des papillons partout sur les murs, et de la place pour dessiner. Là où elle planque son matos pour niquer la gueule des hommes, là où elle rentre tard le soir, avec Zaza qu'elle a extirpé d'une soirée pour la consoler. MJ fait sa vie, trace sa route, sans avoir besoin de personne. Comme d'habitude. MJ elle est indépendante, trop souvent. Mais sa vie lui plait comme elle est. Alors elle ne veut rien entendre des plans d'Horacio, lui qui croit avoir la preuve que leur père est en vie, lui qui la supplie de la ramener en Colombie, là d'où ils viennent. Elle a passé sa vie à attendre qu'on lui dise ça, et comme d'habitude une fois que ça se réalise, elle ne veut plus. MJ ne sait pas ce qu'elle veut, elle veut rien de toute façon. Elle saborde tout d'avance. Elle ne veut rien gagner, mais rien perdre.
zoco desde siempre mj a du mal à parler anglais, elle fait de nombreuses fautes à l’orale et à l’écrit. Elle n’a tout simplement jamais voulu s’adapter, et parle plus volontier espagnol. Elle traine souvent avec des hispanophones, et on l’entend beaucoup plus parler espagnol qu’anglais. Son niveau merdique la complexe, elle déteste passer pour une fille stupide. Cela lui a valu pas mal d’insultes et de moqueries toute sa vie. + elle a un côté artistique, ne serait-ce que dans ses choix vestimentaires originaux et colorés. Elle crayonne souvent sa BD dans son carnet à dessins. À ses heures elle s’essaie à la sculpture et à la poterie, un peu de peinture. Avec Willy, c’est vraiment leur passion commune, et c’est ce qui rend MJ le plus fière. Elle craint d’être en réalité sans talent, ou qu’on la juge vide de sens. + elle a hérité du côté révolutionnaire de ses parents. MJ est engagée, elle n’hésite pas à se faire entendre et à crier son mécontentement. Elle défendra ses droits jusqu’au bout, et même si elle a tort. Elle dénonce particulièrement le système patriarcale, et est très méfiante envers les hommes. Elle cherche toujours à en faire deux fois plus, parce que c’est une femme et qu’elle refuse de paraître faible. + d’ailleurs, menée par Alba, elle participe régulièrement à des règlements de compte. Un petit club de femmes en colère se réunissent et décident de venger des femmes ayant subit des maltraitances. Elles recueillent les plaintes et vont refaire le portrait au coupable. Ça se règle le plus souvent à la batte de baseball, MJ ne se contrôle pas vraiment ces soirs là, aveuglée par sa colère contre les hommes. + Elle aime beaucoup les papillons, et en a beaucoup d'accroché sur les murs de sa chambre. Elle adore leurs couleurs et leur légèreté, leur liberté. Elle a d'ailleurs un papillon de nuit de tatoué sur les fesses. + Elle fume régulièrement des pétards pour l'inspiration artistique. Sa chambre sent souvent la verte, mais elle se régule. Elle n'a pas envie de finir comme son camé de frère. Elle fait croire à tous qu'elle s'appelle Marijuana pour la blague.
Prénom / Pseudo_ suzie/fitotime Âge 24 Pays / région / ville paris Autre(s) compte(s)_ malcolm + samih Ton perso_ inventé Comment as-tu connu le forum_
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- Code:
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<bottin1>jessie reyez</bottin1> / <bottin2>@"mj velasco" </bottin2> - Code:
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<bottin1>[size=8]@"MALCOM ALLEN"[/size]</bottin1> / [url=http://crocodilegames.forumactif.com/u75]@[/url]samih scully, [url=URL DU PROFIL]@[/url]mj velasco |
| | | Dom RiggsFeuille de personnage : sourire aussi éclatant que charmeur | toujours bien sappé, porte beaucoup de bijoux (bagues, chaînes, gourmette, une boucle d'oreille) | souvent une odeur de weed qui plane | quelques tatouages | cicatrice au niveau du poumon gauche (poignardé) | constamment en train de se marrer meilleur kebabier de Detroit
| Sujet: Re: ( maria josé ) Mer 29 Mai - 17:59 | |
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| | | MJ VelascoFeuille de personnage : Des cheveux toujours mal coiffé d'un demi-chignon de traviole, des traces de bagarre partout, un accent à couper au couteau, un anglais vraiment bof, un papillon de nuit de tatoué sur une fesse - Whisper in my ear -
| Sujet: Re: ( maria josé ) Mer 29 Mai - 18:04 | |
| c twa le moch |
| | | Barbra Marshall- Whisper in my ear -
| Sujet: Re: ( maria josé ) Mer 29 Mai - 18:27 | |
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| Sujet: Re: ( maria josé ) Mer 29 Mai - 20:32 | |
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| Sujet: Re: ( maria josé ) Mer 29 Mai - 21:35 | |
| Il manque deux Kurt dans l'encart ! |
| | | Malcolm AllenFeuille de personnage : Malcolm est sanguin, hyper impulsif. Il réagit au quart de tour et peut passer d'une émotion à une autre, totalement opposée en un rien de temps. + Malcolm a trois doigts tordus, séquelles d'une nuit de breakdown où il s'est explosé les mains contre le mur de sa chambre + Y a comme un odeur d'ammoniaque chez lui, dû au crack qu'il fume. miss pleureuse 2020
| Sujet: Re: ( maria josé ) Jeu 30 Mai - 14:39 | |
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| | | Meadbh DriscollPire qu'un CRS avec le taser
| Sujet: Re: ( maria josé ) Jeu 30 Mai - 14:51 | |
| Je compatis si fort, c'est dramatique |
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| Sujet: Re: ( maria josé ) Jeu 30 Mai - 15:19 | |
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| | | Samih ScullyFeuille de personnage : Toujours défoncé + des traces de piqures sur les bras + une longue cicatrice du flanc jusqu'à la colonne + trèfle irlandais tatoué sur l'épaule gauche + porte toujours un hoodie noir + cohabite avec deux autres personnalités papi pédo
| Sujet: Re: ( maria josé ) Ven 31 Mai - 10:28 | |
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| | | Nino ErnaezFeuille de personnage : L'allure maigrichonne mais les muscles tendus de nervosité, un sourire à décrocher des coeurs et parfois, dans son ombre, une petite poule qu'il promène en laisse. judas
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| Sujet: Re: ( maria josé ) Ven 31 Mai - 13:24 | |
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| | | Samih ScullyFeuille de personnage : Toujours défoncé + des traces de piqures sur les bras + une longue cicatrice du flanc jusqu'à la colonne + trèfle irlandais tatoué sur l'épaule gauche + porte toujours un hoodie noir + cohabite avec deux autres personnalités papi pédo
| Sujet: Re: ( maria josé ) Ven 31 Mai - 13:37 | |
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| | | MJ VelascoFeuille de personnage : Des cheveux toujours mal coiffé d'un demi-chignon de traviole, des traces de bagarre partout, un accent à couper au couteau, un anglais vraiment bof, un papillon de nuit de tatoué sur une fesse - Whisper in my ear -
| Sujet: Re: ( maria josé ) Mar 4 Juin - 12:06 | |
| Ohlala quelle fiche de fou, c'est de l'art, non c'est la main de Dieu. Je valide. |
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| Sujet: Re: ( maria josé ) | |
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| | | | ( maria josé ) | |
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