le pire de tes rêve humides.

01_La première bêtise faîte, la première vraie chose qui lui aura valu d'être répudiée, c'était celle de vendre sa virginité sur un site connue pour ce genre de transaction. Même pas l'âge de tenir une bière que la voilà déjà vendant ce que son père considérait de plus précieux. Elle l'aurait bien intitulé vente d'hymen, mais elle était légèrement vulgaire, pas assez pour mettre ce genre de chose. Quand toutes ses camarades de classes faisait des plans sur la comète à savoir qui perdrait naïvement sa virginité avec leur petits amis dans des plans rocambolesque qui allaient bien à leur âge. Valéria n'avait pas envie de se laisser aller à l'émoi adolescent, les premiers baiser mouillé et maladroit. Tout ceci ne lui parlait, de tout ceci elle n'avait pas envie.

02_La deuxième connerie, c'était celle d'avoir quitté père mère et fratrie pour une vie de putain, de catin, de prostituée. Celle de femme de nuit, de femme de jour, de femme de joie. Il n'est pas un moment où elle regrette sa décision. Elle n'avait pas envie d'une vue simple, d'une vie calme, d'une existence sans vague. Elle en aurait crevé. Mourrir à petit feu d'une existence que l'on hait, voilà la pire des prisons. Qu'aurait-il du faire ? Mentir à tout jamais, crever de vieillesse dans les bras d'un mauvais amant qui aurait fait l'affaire pour créer une petite vie bien rangé derrière une barricade blanche, les cernes sous les yeux, les cheveux gras ? Jamais. Elle est partie et elle n'est jamais revenue. Jamais n'en a t-elle eu l'envie. Elle en a fait des conneries, elle en a fait souffrir des gens, mais elle ? oh, jamais.

03_Aberration numéro trois.. Elle a exécuté les projets d'université, de salle de classe, de travail rangé sur la place public, sur le sol crasseux d'un club de srip tease, où elle était le nouveau morceaux de viande que tout le monde avait envie de griller, de consommer, de consumer, jusqu'à ce qu'elle demande grâce. Elle est entrée assez tôt dans le monde de de la nuit et du vice en connaître les ficelles, quelle corde jouer. Elle connaît le sort de certaines des filles, elle n'est pas dupe. La prostituée est une denrée que l'on peut jeter, malmener, humilier, saccager. Valeria elle s'est juré de ne pas être de celle là, aucune de le veut, mais Valeria elle, souillée par un homme frustré ? Elle mérite que cela. C'est une femme dangereuse qui ne joue pas à l'homme. C'est une femme qui joue à la mauvaise fille, et qui excelle dans le rôle de mégère insolente, mais qui divertit qui veut bien lui payer la nuit, le jour, l'après midi. Que ce soit pour le petit déjeuner, le déjeuner, le dîner ou le gouter, tout le monde est toujours d'humeur, à n'importe quelle d'en faire son quatre heure.

04_ Quatrième sottise, sottise quatrième du nom, fut la crime de laisse majesté, le pêché, l'infamie, de celle que tout le monde regrette. Mais dont Valeria se fout, pire, elle n'en absolument rien, rien à foutre. Elle l'a envoyée au casse pipe sans savoir, ou peut être se doutant de ce qui attendait la petite qui avait voulu suivre les pas de la Costa. La vie de catin est une vie dangereuse quand on ne sait pas naviguer dans les hauts troubles. Elle aurait voulu, elle aurait voulu que cela l'empêche de dormir... mais en bonne sorcière qu'elle était, elle avait envoyé l'agneau sacrificiel en pâture au loup. Elle l'avait prévenue, mais l'ingénue a toujours l'impression que jamais rien ne lui envoyer. Olympe, une petite qui avait pu grâce à ce nom accueillir les pires démons à défauts des meilleurs dieux, mais l'erreur fut de rencontrer Valeria, de la croire intéressé par autre chose qu'elle même... Personne ne sait bien ce qui est arrivée à Olympe. Tout ce que l'on sait c'est que personne ne l'a jamais plus revue.

05_ Des balivernes, toujours des balivernes, n'en avons nous pas assez. Baliverne V. Dans une autre vie dans un autre monde, si l'ambition et l'envie de liberté n'avait pas été forte, peut être. Foncièrement libre, incroyablement forte de ses convictions et des certitudes des buts de son existence, elle a préféré laisser le lit froid que les rires et les sourires, les promesses, elle ne s'est pas laissé à se laisser compter fleurette trop longtemps. Dangereux sont les poètes, les troubadours et les ménestrels, mais beaucoup plus forte est celle que sait leur résister. Valeria aura connu l'aube et le crépuscule que ce chacun appelle l'amour sans jamais réellement pouvoir l'identifier comme tels, ni même l'accepter comme ce que c'était. Son nom n'est plus qu'un souvenir qu'elle garde bien précieusement, il avait de beaux yeux, elle s'en souvient avec horreur autant qu'avec une pointe de tendresse.  En lui tournant le dos, elle avait définitivement exécuté le reste de naïveté qui lui restait, en quittant l'appartement elle avait claquer, pour de bon, la porte au nez à de gourdes aspirations.

06_ Impair, impair, les habitudes d'une prostituée, voilà une chose qui n'étonne plus personne. Elle l'a rencontrée à une soirée où elle en accompagnait un autre. Il ne faut pas confondre cela avec un coup de foudre du genre que l'on lit dans les romans à l'eau rose, ou subit dans les films mielleux. Non, banquier d'affaire en séjour dans la crasse ville de Détroit, il venait régler quelque larcins, quelques mauvaises idées, et attraper Valéria en fut l'une d'elle. Sait-il seulement dans quoi il s'embarque ? Pécheresse parmis les pécheurs, elle apportera peine et désespoir à tous marins qui dans ses filets veut bien se perdre. Elle s'est rendue riche, très riche en l'accompagnant, lui offrant ce qu'elle avait offrir. Elle pouvait bien lui demander diamants et autre déraisons, qu'il était capable pour son propre fantasme de la voir baigner dedans. Sombre, sombre histoire de rencontre celle de Valeria et du riche banquier. Jamais là, et pourtant toujours présent, il est l'ombre d'une créature assoiffée d'ambitions et d'argent.

07_ Quiproquo, quiproquo, quiproquo.. difficile à dire rapidement, il semblerait. Il fallait bien que l'on blâme Valeria pour quelque chose de tragique n'est ce pas ? De toute manière, elle avait toujours eu bons dos pour tenir la responsabilité des accidents tragiques, de la mauvaise conduite. Elle n'était sainte, ni nonne, loin d'être une vierge, elle n'avat jamais porté l'étendard d'une quelconque philosophie de comptoir que la belle jugeait comme bien hypocrite. Pour autant, elle ne comprit pas la raison pour laquelle elle fut blâmer pour la mort de sa mère. Celle ci fut terrasser par un cancer foudroyant, diagnostiqué trop tard. Mais plutôt que de blâmer la médecine, et ses représentants, s'aurait été bien trop logique, ou humain... Non, la famille Costa en voulait au diable et en sa représentante en la personne toute trouvé qu'était Valeria. Malgré les jérémiades et les protestations du père, elle assista tout de même à l'enterrement de sa mère, mettant un clou et un point définitif à ses liens avec sa famille. Sans regrets et avec dédain.