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 guilty and hostage (intrigue / zamih)

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Samih Scully
Samih Scully

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guilty and hostage (intrigue / zamih)  13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : Toujours défoncé + des traces de piqures sur les bras + une longue cicatrice du flanc jusqu'à la colonne + trèfle irlandais tatoué sur l'épaule gauche + porte toujours un hoodie noir + cohabite avec deux autres personnalités
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MessageSujet: guilty and hostage (intrigue / zamih)    guilty and hostage (intrigue / zamih)  EmptyDim 9 Juin - 1:47

Monsieur, je ne peux pas divulguer ce genre d’informations. Je suis désolée. Sam est accoudé contre le comptoir et pousse un long soupir en faisant tomber mollement sa tête en avant contre le dos de ses mains posées à plat sur le bois. Comme j’vous l’explique, c’est un cas de force majeure. Mon petit frère a disparu. Elle grimace un peu, dans un sourire réellement désolée. Cette fille n’est pas méchante, mais elle l’agace. Elle agace encore plus l’autre qui rugis dans le crâne de Sam. Elle regarde à nouveau le nom et le numéro de compte, puis Sam. Elle ne croit pas à son histoire de “petit frère” et pourtant, Sam répète ça par automatisme. Sans mandat de perquisition je ne peux… pas faire grand chose. Je suis désolée. Mais vous ne pouvez pas accéder au relevé bancaire d’une personne sans son accord. Si votre… frère a disparu, pourquoi vous n’êtes pas aller voir la police ? Sam inspire, il commence à perdre patience, et l’autre lui conseille de mettre un terme rapidement à la discussion, avant que ce soit cette nana, qui finisse par appeler les flics. Les yeux dans le vide, il reste silencieux quelques secondes, avant d’arracher dans un mouvement d’humeur le papier des mains de la nana. C’est bon, laissez tomber. Qu’il marmonne boudeur. Elle lui fait un petit sourire désolé, et puis propose un café. Sam dit non, elle attrape sa tasse et part dans la salle de repos, à droite au bout du couloir. Il n’y pense qu’une seconde après. Mais il n’hésite pas. Il relève la tête, regarde à droite, à gauche. Allez, merde. On fait ça pour les Kids. Sam passe par-dessus le comptoir et se poste devant l’ordinateur de la fille. Il reprend le papier et l’ouvre. C’est un relevé de compte de Cal. Il a retrouvé dans un des cartons du déménagement. Il sait pas comment ça s’est retrouvé dans ses affaires, mais c’était le cas. Et ça a fait tilt dans sa tête. Cal doit bien s’acheter des clopes, de la bouffe, n’importe quoi. Il a sans doute encore son compte en banque et sa carte. C’est comme ça qu’on va le retrouver. C’est comme ça qu’on va rendre le sourire à May, et resouder l’équipe. Il lui faut pas plus de deux minutes pour craquer le code de la nana (il était noté sur un post-it). Le temps de comprendre l’interface, il tape le numéro de compte de Cal. Il imprime l’écran, arrache la feuille de l’imprimante et il a déjà disparu quand elle revient à son bureau, après un petit flirt devant la machine à café avec son patron.

Il prend le temps de regarder le contenu de la feuille imprimée dans un couloir adjacent, entre deux portes de bureau, un endroit qui ne lui ait clairement pas autorisé. Il s’adosse contre le couloir et déplie la feuille avec les mains qui tremblent. Il ne la regarde pas immédiatement. Il se prend un temps, fixe le plafond. Il a peur de ce qu’il va y découvrir. Oh, tu saoules. L’autre le force à regarder. Le compte a été fermé depuis, ok. Le dernier paiement date d’il y a des mois, dans un Mcdo. Sam bug une seconde, sans trop savoir s’il est déçu ou pas. Il fixe la ligne du relevé bancaire un moment. Sans rien voir d’autre que cette absence totale d’indice. Et puis, enfin, il percute. Y a l’adresse du McDo en tout petit en dessous. Belfast International Airport. Il bug. Belfast. Cal est rentré en Irlande. Sa mâchoire se décroche, il ne sait juste, pas quoi faire de l’info. Son cerveau process pas.

La détonation résonne dans toute la banque. Sam sursaute, collé contre le mur. Le silence suit le coup d’feu, et puis des cris dans tous les sens, d’autres coup de feu. Des mecs en chemise sortent des bureaux et tombent nez à nez avec Sam, ils le regardent bizarrement. Instinct de survie, Sam s’échappe en courant. Il faut qu’il sorte d’ici, vite. Il sait pas ce qui se passe, si la détonation vient de dehors ou de dedans, si elle vient d’une prise d’otage ou d’un émeutier dehors. Mais par les temps qui courent, il se pose pas trop la question : ça pourrait être l’un comme l’autre. Tout ce qu’il veut, c’est ne pas se retrouver bloqué ici. Il est suffisamment en vrac comme ça. Alors il tourne à gauche pour rejoindre le hall, il s’arrête dans un couloir avant d’y pénétrer. D’ici, il voit déjà les gars cagouler, AK dans les bras, et les clients agenouillés sur le sol. Il jette un coup d’oeil à la porte d’entrée, les barreaux sont descendus. L’entrée est bouclée. Shit. Qu’il expire dans un souffle. Il part en reculons sur deux pas et, un peu paumé, repars dans un couloir sans savoir où il va. Il se rend pas compte, il comprend pas. Il a un instinct de conservation proche de zéro, il percute pas. Pourtant, quand il allait tourner à gauche et qu’il voit un type cagoulé faire sortir les grands patrons de leur bureau, flingue sur la tempe, il se plaque un bras devant la bouche pour ne rien dire et s’écrase dans un virage pour ne pas se faire repérer. Il ferme les yeux, comme si ça allait l’aider à disparaître. Putain, faut pas qu’ils se fassent repérer. Quand il n’entend plus de bruit, il se penche doucement pour voir si la voie est libre. Il décide finalement de tourner de l’autre côté. Manque de pot, il n’a pas vérifié avant si c’était safe. Il se heurte de plein fouet avec une personne et ils sont pris du même sursaut suivi d’un mouvement de recul effrayé. Il se rend bien vite compte qu’il ne s’agit pas d’un braqueur mais d’une otage, à sa tronche de lycéenne et ses yeux apeurés. Sam reste fixe, devant elle, il la regarde sans savoir quoi faire. Il doit la prévenir de ne pas aller à gauche ? Ouais, peut-être.

Mais il entend un bruit, des pas. Ça vient du couloir de tout à l’heure. Sans doute les braqueurs qui font le tour voir s’ils n’ont rien oublier. Pris de panique, Sam attrape cette fille et l’envoie derrière la première porte qu’il trouve, la suit, ferme la porte derrière lui et se poste dos à la fille, face à la porte, enfin, oreille contre, le coeur qui bat à tout rompre.
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Zaza Molina
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MessageSujet: Re: guilty and hostage (intrigue / zamih)    guilty and hostage (intrigue / zamih)  EmptyMar 9 Juil - 0:35

Mlle Molina ? Elle sourit et se lève, nerveuse. Elle replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille, cheveux qu'elle a pris le temps de lisser ce matin pour paraître plus correcte, plus présentable. Un peu moins sauvageonne latine à la chevelure indomptable. Pourtant, elle déteste avoir ses cheveux lisses, ça lui rappelle trop de mauvais souvenirs. Dans son ancien boulot, ils lui demandaient tout le temps de se les lisser, parce qu'en tant que coiffeuse, ça ne se faisait pas d'avoir une crinière aussi négligée que ça, apparemment. Et elle les a tellement lissé à l'époque, qu'elle les a salement abimé. Ça va mieux maintenant, elle leur fout la paix, elle en prend soin. Et ce matin quand elle a sorti le lisseur, ça l'a ramené en arrière, ça l'a ramené à celle qu'elle était et qu'elle ne veut plus jamais être. Mais elle n'a pas le choix aujourd'hui, elle sait que son dossier ne tient pas la route, ses origines encore moins. Alors elle a tout fait pour paraître sérieuse et crédible. Elle s'est bien habillée, un jean noir et une chemise blanche, comme si elle travaillait dans un bureau elle aussi. Une femme respectable, n'est-ce pas. Et non pas un pur produit défectueux de Detroit. Mais dès qu'elle croise le regard du banquier, elle sent tout son courage l'abandonner. Parce qu'elle a compris déjà qu'elle s'était faite cataloguer et que la bataille était probablement perdue d'avance. Et ça lui fout la haine. Mais elle sourit quand même, l'enjeu est important. Ils se serrent la main et il lui fait signe de le suivre dans son bureau, tout au fond d'un couloir. Elle s'observe dans les vitres des bureaux en marchant et elle ne se reconnait pas. Elle se sent mal à l'aise, pas elle-même finalement. Si MJ la voyait comme ça, elle se foutrait de sa gueule c'est évident. Et elle ne manquerait pas de passer ses mains dans ses cheveux pour y foutre le bordel. MJ n'a jamais aimé sa période lissage de cheveux, ça la mettait en colère à l'époque. Zaza refusait de comprendre avant, mais maintenant ça lui semblait tellement évident. Et à sa place, elle aurait détesté aussi.

Alors, expliquez-moi, vous êtes venue pour un prêt, c'est ça ? Elle s'installe sur la chaise, se tient droite et demeure calme, polie. — Oui, c'est ça. J'aurais aimé pouvoir emprunter 18 000 dollars- Elle n'a pas le temps de terminer, ni de s'expliquer que déjà, elle le voit grimacer et l'entend claquer sa langue sur son palais en signe de désapprobation. Ça la déstabilise complètement. — Hm, il y a un souci ? L'homme se penche en avant, l'air faussement grave et fixe son écran d'ordinateur. Il finit par répondre. — J'ai vos comptes sous mes yeux, comment est-ce que vous comptez pouvoir rembourser une telle somme exactement ? Vous n'avez rien de côté quasiment. Alors que je ne vois même pas de prélèvement de loyer. Elle sent sa gorge se nouer, mais elle tente de faire bonne figure. — En réalité je verse un loyer à mes parents car je loge toujours chez eux et j'aide d'autres gens de ma famille- Il l'interrompt. — A vrai dire, je vois surtout beaucoup d'achats en ligne. Elle passe sa langue sur ses lèvres, nerveuse. — Peut-être que je pourrais déjà commencer par vous expliquer pourquoi j'ai besoin de 18 000 dollars ? Silence. Il continue de faire défiler le détail de ses dépenses pendant encore d'interminables secondes avant de se pincer les lèvres et de secouer légèrement la tête de gauche à droite. Il finit par soupirer bruyamment et lâche enfin son ordinateur pour se tourner vers elle. Il pose ses coudes en avant sur son bureau et joint ses doigts, la fixant très sérieusement. — A moins que vous me disiez que vous comptez vous lancer dans un business ultra fleurissant et rentable à court terme, je crois que nous allons devoir refuser. C'est le cas ? Vous allez vous lancer dans un business fleurissant ? Il hausse un sourcil, sûr de lui, comme si la réponse était évidente. Comme si elle ne pouvait être que non. Ça froisse son égo. Elle n'en a pourtant pas beaucoup. Elle a perdu son sourire et toute envie de rester polie. Ses muscles se tendent légèrement. Elle se penche en avant aussi et vient poser un poing sur le bureau, contrariée et blessée de se faire expédier de cette façon. Elle sait très bien pourquoi. — Il me semble qu'en principe le déroulement c'est je vous explique pourquoi j'ai besoin d'argent, ensuite vous me proposez différents plans de remboursements, on choisit le meilleur et après vous le soumett- Mais elle se fait brusquement couper par un bruit assourdissant. Elle sursaute et tourne la tête vers la porte fermée du bureau. Elle cligne des yeux tandis que le banquier se lève. Leurs regards finissent par se croiser. — C'était des coups de feu non ?Je- je crois oui. Elle lève les yeux au ciel et soupire, plaintive. Il fallait que ça tombe aujourd'hui, pile quand elle vient. Elle a besoin de ses 18 000 dollars, sinon son oncle ne pourra pas rester à l'hôpital et payer ses soins. Et il crèvera chez lui comme des milliers d'autres pauvres avant lui. Et ça, elle ne peut pas l'accepter. — Restez ici. Ordonne le banquier avant de quitter la pièce.

Au début elle s'exécute, mais ça l'angoisse très rapidement de rester assise ici sans savoir ce qu'il se passe. Elle a besoin de se remettre en mouvement. En cas de danger, l'immobilité peut vite devenir fatale. Elle se lève et s'approche de la porte, coup d’œil à gauche et à droite dans le couloir : personne. Elle se mordille la lèvre, réfléchit à toute allure, pèse le pour et le contre, le cœur battant. Finalement, elle s'élance. Elle quitte le bureau et remonte le couloir sans faire de bruit. Elle tend l'oreille et il lui semble entendre tout un remue ménage venant de l'accueil mais elle n'en est pas certaine. Peut-être que ça vient de dehors après tout et qu'ici, elle ne risque rien. Elle accélère, jetant frénétiquement des coups d’œil derrière elle, ne sachant absolument pas d'où le danger pourrait survenir. Si danger il y a.

Mais alors qu'elle tournait encore la tête pour vérifier, elle se retrouve à percuter quelqu'un de plein fouet. Elle retient un cri de surprise, venant plaquer sa main sur sa bouche pour s'obliger à se taire et elle recule de trois pas, effrayée. Son regard tombe sur un pauvre gars à l'air illuminé et elle ne sait pas quoi en penser. Elle le détaille rapidement, à la recherche d'une arme dans sa main. Ça semblerait logique après tout. Vu son allure il ne travaille clairement pas ici et il a plus la tronche de quelqu'un venu faire un braquage de banque que quelqu'un qui accorde des prêts et gère des comptes bancaires. Mais quelque chose cloche. Il semble tout aussi étonné et dépassé quelle, il n'y a aucune agressivité qui émane de lui et il se contente de la dévisager avec un drôle d'air. Le silence s'étire et devient pesant alors qu'il se jauge mutuellement. Et elle ne peut pas s'empêcher de penser qu'il a des yeux sacrément globuleux. Mais la seconde d'après, des bruits de pas se font entendre, elle se crispe et penche la tête pour voir derrière le garçon. Il ne lui en laisse cependant pas vraiment la possibilité. Il se met en mouvement, l'attrape et l'embarque avec lui. Sans comprendre, elle se retrouve contrainte de le suivre. Sans savoir si elle vient de se faire prendre en otage par un ravisseur ou si au contraire, elle est tombée sur un bon samaritain. Il la jette dans une pièce et il s'y précipite également avant de refermer la porte derrière lui. Il vient coller son oreille à la porte et très vite, elle l'imite, l'obligeant à se décaler pour qu'il lui fasse une petite place. Elle entend les pas qui se rapprochent et elle retient son souffle, sans même savoir de qui elle doit avoir peur à cet instant. Quand les pas se font entendre juste derrière la porte, elle ferme les yeux et ses lèvres se mettent à bouger doucement alors qu'elle récite une prière - c'est comme un réflexe incontrôlable. Et par chance, les pas continuent et s'éloignent. Elle rouvre les yeux et échappe un soupire de soulagement, décollant son oreille elle se tourne et vient appuyer son dos contre la porte, laissant son crâne retomber en arrière, fixant le plafond quelques instants. Puis elle baisse les yeux sur ce qui semble être son nouvel acolyte de galère.

Qu'est-ce qui s'passe au juste ? Qu'elle demande tout bas, un peu anxieuse, bien que surtout totalement dépassée par la situation. Elle se détache de la porte et fait quelques pas, avant de réaliser qu'ils revenus dans le bureau où elle était initialement. Elle fronce les sourcils et contourne le bureau pour venir s'asseoir à la place du banquier, l'écran est toujours ouvert sur son compte. Elle commence à farfouiller dans l'écran, prise d'une envie pour le moins déplacée vu le moment de crise. Et surtout totalement illégale. Elle sent le regard du garçon peser sur elle et elle s'interrompt pour le fixer à son tour. Elle hausse les épaules, stressée. — Quoi ? Je-, ça va, j'fais rien d'mal. Si. Elle aimerait bien en tout cas, mais elle n'a aucune idée de comment procéder et elle ne sait pas combien de temps elle a devant elle. Elle souffle, dépitée et passe une main dans ses cheveux. Le contact lisse sous ses doigts la surprend et elle râle un peu, discrètement avant de se laisser tomber contre le dossier de la chaise. Elle finit par tilter. — Hm, faudrait p't'être appeler la police en fait. A moins que ce soit déjà fait ? Une partie d'elle aimerait bien que non. Histoire de gagner du temps. Et elle crève de honte de penser ça, parce que la vie de certaines personnes est peut-être en danger. Les leurs le sont peut-être aussi. Mais ce ne sont que des suppositions. Alors que son oncle, lui, c'est bien réel ça. Elle vient frotter sa main sur sa bouche, emmerdée face à ce dilemme cornélien.
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MessageSujet: Re: guilty and hostage (intrigue / zamih)    guilty and hostage (intrigue / zamih)  EmptyLun 15 Juil - 8:53

Sam a toujours remarqué qu’on le regardait d’une drôle de manière. Les gens bloquent une seconde quand ils se retrouvent face ça lui, comme si ça crevait les yeux qu’il était un désaxé. Comme s’ils voyaient l’autre. Alors quand ils se retrouvent l’un et l’autre contre cette porte, Sam évite son regard en fixant le vide, un peu gêné par cette proximité, soulé aussi d’avoir dû se décaler de quelques centimètres sur le côté quand elle l’imite en se collant contre la porte. Silence pendant un moment. Il ne glisse à nouveau son regard vers elle que quand il croit distinguer une prière chrétienne. Elle a les yeux fermés et ça lui permet de la détailler quelques temps. Son maquillage qui sonne faux et ses cheveux si lisses, sauf quelques mèches rebelles qui commencent à frisoter. Ses cheveux lui font penser à ceux d’Assia, et comme une vieille réminiscence dont il ne se souvient qu’à moitié, ceux de sa mère. Épaisse crinière brune qui reprend inlassablement sa forme naturelle, peu importe la chaleur du fer à lissé. Il a regardé Assia les coiffer tous les matins, quand ils venaient d’arriver aux États-Unis, comme si elle voulait gommer ses origines en arborant la coiffure à la mode occidentale, et se faire accepter. Il détecte quelques bribes de pieuses paroles. Il connait les prières chrétiennes surtout parce que son codétenu, après la mort de Bobby, était très croyants. Il ne dit rien, surtout pas ce qu’il pense. Elle finit par s’adosser contre la morte, et Sam attend encore quelques instants avant de décoller son oreille du bois. Il garde une main contre la porte, comme pour s’assurer qu’elle ne s’ouvre pas. Qu'est-ce qui s'passe au juste ? Il ne lui accorde pas un regard. Comment voudrait-elle qu’il le sache ? Il a le même taux d’informations qu’elle. Alors il ne répond pas et balaie cette petite pièce du regard d’un air un peu paumé. Faut s’barrer. Ouais, merci, bonne idée. Qu’il ironise intérieurement, essayant de contenir sa gestuelle. Parfois il met le ton dans son visage, à ce qu’il répond à l’autre. Des hausses d’épaules, des soupirs, comme s’il l’avait en face de lui. Il ne s’en rendait pas compte jusqu’à ce qu’on lui fasse remarquer en prison. JJ d’abord puis beaucoup d’autre. Dans l’enceinte de ces murs les faux-semblants se sont envolés, et très vite c’était presque devenu normal de se taper seul la discut’, comme si finalement, c’était pas si grave. Il se pensait captif pendant huit ans à l’époque, il en avait juste marre de faire semblant. Alors faut se réadapter à la vie en société, et ce n’est pas toujours évident.

Il l’entend se mouvoir et n’y prête pas attention jusqu’à ce qu’il entende les chaises se déplacer. Là il remarque qu’elle s’installe derrière l’ordinateur, il ne lui lance qu’une œillade, sans chercher plus loin. Et par réflexe, ou parce que l’autre l’y oblige, il attrape la chaise face à elle et la cale sous la poignée de la porte pour la condamner. Enfin il se retourne, et reste planté là un moment à la regarder taper à deux à l’heure sur le clavier, pas très sûre de ce qu’elle fait. Finalement, ses pupilles noires le percutent. Quoi ? Je-, ça va, j'fais rien d’mal. Il hausse les sourcils un peu surpris, sans comprendre une seconde. Et puis répond d’un ton monocorde : J’en ai vraiment rien à faire. Il n’y a aucune animosité dans sa phrase pourtant abrupte. Il veut juste lui signifier qu’il se fiche éperdument de ce qu’elle peut bien trafiquer. Qu’elle vide le compte en banque d’un ennemi ou remplisse le sien grâce à une ligne de code, ça lui va aussi bien. Elle pourrait même être à l’origine de cette prise d’otage qu’il s’en ficherait, tant qu’elle accepte de le laisser sortir d’ici. Alors il regarde autour de lui, prend enfin le risque de faire quelques pas dans la pièce, pendant qu’elle pense soudainement à contacter la police, là encore Sam ne l’écoute que de très loin. Il vient de remarquer dans un coin de porte une caméra de surveillance. Il se doute bien qu’ils ont autre chose à faire que de regarder l’intérieur des bureaux à l’heure actuelle, mais rien n’empêchera de regarder le lendemain les bandes passantes. Il jette un coup d’œil à la fille et sans un mot il grimpe sur une commode posée sous la caméra, attrape le fil et le débranche pour l’éteindre, sans prendre le temps d’expliquer quoi que ce soit. Puis il se laisse assis, les jambes dans le vide sur cette commode. Il ne sait pas quoi faire. Trouve, une, putain, d’issue, de, secours. Ordonne l’autre. Mais Sam trouve ça beaucoup plus rassurant de se planquer ici plutôt que de chercher à fuir. Personnalité stagnante, Sam finira par crever par flemme d’éviter la mort, il en est persuadé. Et ça fait enrager l’autre. Alors pour s’occuper l’esprit il reprend son observation de la nana qui reste derrière l’ordinateur, l’air emmerdée. Alors il sent dans sa poche le bout de papier qu’il a imprimé tout à l’heure. Celui qui le mène jusqu’à Cal. Il a fermé son compte, et peut-être qu’il y aurait encore des choses à apprendre sur sa localisation actuelle. Peut-être que cette banque a des traces du nouveau compte sur lequel a été transféré ses fonds. Il hésite. Et finalement, voyant la nana toujours bloquée, il saute sur ses pieds et s’approche du bureau pour se poster derrière elle. Sans prévenir, il se met à fouiller dans les tiroirs, retourner un peu le bureau autour d’elle, fouiller dans les post-it, finalement il sort d’un tiroir un agenda, et après quelques recherches il le pose ouvert, sous les yeux de la fille, victorieux. Entouré, quelques lettres en majuscules et des chiffres, qui ne veulent rien dire. Par sécurité les banquiers doivent changer leur mot de passe tous les mois. Qu’il explique. Il tapote le code du bout des doigts. Alors ils finissent par le noter, parce qu’ils arrivent pas à le retenir. Il ne sait plus qui lui a filé cette astuce. Assia, il croit, quand elle bataillait pour leur trouver de l’argent par toutes les manières possibles et imaginables. Quand enfin elle a réussi à démarrer le logiciel, il garde entre ses doigts la feuille imprimée et se penche derrière elle vers l’écran, tentant de retrouver ses marques dans le logiciel qu’il a rapidement appréhendé juste avant. Je crois qu’il faut taper ton numéro de compte ici. Et là, à gauche, t’as plusieurs types d’action. Il se tourne vers elle. Qu’est-ce que tu veux faire ? Qu’il demande enfin. ON-S’EN-BRANLE ! hurle l’autre. Mais tout ce qui pourra retarder le moment où Sam sera bien obligé de l’écouter et d’affronter les couloirs remplis de type avec des kalash devient sa nouvelle activité préférée. Bouffon. Merci. Finalement, il pose le relevé de compte de Cal à côté du clavier. Je t’aide pour ton truc, et tu m’aides pour le mien. Tu vois ce compte, il a été fermé. Faut que je retrouve son nouveau compte, c’est sans doute pas dans la même banque, tu crois que c’est possible ? Tu sais que Cal est en Irlande, ça suffit maintenant, on verra ça plus tard. Et pour calmer l’autre, Sam ajoute, dans un soupir : Ensuite, on verra comment on fait pour se tirer d’ici. Il ne parle pas vraiment à la nana quand il dit ça, mais ça n’est pas trop à côté de la plaque, pas assez pour attirer les soupçons en tout cas.
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MessageSujet: Re: guilty and hostage (intrigue / zamih)    guilty and hostage (intrigue / zamih)  EmptyMar 13 Aoû - 21:13

J’en ai vraiment rien à faire. La réponse est un peu brutale, malgré le calme apparent du garçon. Elle le détaille, un peu interloquée. — Oh, euh, ok, cool... Elle fronce les sourcils et l'observe encore quelques secondes, méfiante. Elle n'arrive pas à le cerner et ça l'angoisse un peu. A moins que ce ne soit à cause de la prise d'otage en cours juste à côté, ouais, possiblement, ça joue aussi. Elle se remet à tapoter sur le clavier, essayant de trouver une solution pour passer la barrière du mot de passe. Par intermittence, elle continue d'observer le garçon qui semble tellement déconnecté de la situation. Il est tranquille, un peu à l'ouest, comme si tout était parfaitement normal. Et elle ne comprend pas. Elle ne peut pas s'empêcher de se faire des films, de se dire qu'il est peut-être complice, que tout ça va se retourner contre elle. Et ça l'empêche de se concentrer sur ce qu'elle fait. Lorsqu'elle le voit grimper sur la commode elle s'arrête et le fixe, un peu ahurie, de moins en moins rassurée. Il débranche la caméra et redescend comme si de rien était. Elle entrouvre la bouche, son regard qui passe de la caméra à lui plusieurs fois de suite. Elle finit par refermer la bouche, agréable surprise du bon sens dont il a fait preuve. Et elle espère que ça ne présage rien de mauvais pour elle. Elle bute un peu sur ses mots, et, pas très convaincue malgré tout, elle finit par reprendre la parole. — Hmm, merci, c'était bien vu. Pour la caméra j'veux dire. Qu'elle dit tout en désignant l'engin d'un signe de tête. Elle le fixe encore un peu, dubitative. Décidément, elle ne sait vraiment pas quoi penser de lui. Elle reste en suspend encore quelques secondes avant de secouer la tête et de reprendre ce qu'elle faisait. Mais elle est bloquée. Elle passe une main sur son front puis dans ses cheveux lisses, dépitée. Elle soupire et s'apprête à capituler, ne sachant pas comment passer cette première barrière. Elle a été stupide de croire qu'elle allait pouvoir faire quoi que ce soit. Au même moment, le garçon s'approche et se met à fouiller dans les tiroirs du bureau. Elle s'arrête et pivote un peu la chaise, se remettant à le regarder avec intérêt et curiosité. Il finit par sortir un petit carnet, il le feuillette rapidement avant de le poser sur le bureau, juste sous ses yeux. Là, un code entouré à plusieurs reprises. — Par sécurité les banquiers doivent changer leur mot de passe tous les mois. Alors ils finissent par le noter, parce qu’ils arrivent pas à le retenir. Sidérée, elle ne pipe plus mot et se décale un peu pour le laisser faire. Quand elle voit l'écran se déverrouiller elle n'en croit pas ses yeux. Elle ouvre grand la bouche et son visage s'illumine. Elle se tourne vers lui, les yeux chargés de reconnaissance. — Oh mon dieu, mais ! Putain, j'en reviens pas, t'es génial. Elle rit doucement, quelque chose entre le soulagement et l'émerveillement. Elle doit bien reconnaitre qu'elle ne s'y attendait pas et elle s'en veut de l'avoir jugé si sévèrement. — Je crois qu’il faut taper ton numéro de compte ici. Et là, à gauche, t’as plusieurs types d’action. Elle n'a aucune idée d'où ce mec sort, ni de comment il sait tout ça. Mais elle s'en fout royalement, elle est juste ravie d'être tombée sur lui dans cette galère. Elle n'a pas l'intention de lui poser la moindre question - de toute façon, moins elle en sait et mieux c'est. Gênée dans sa veste étriquée, elle la retire rapidement et la pose plus loin sur le bureau. Elle remonte les manches de sa chemise blanche et défait un bouton pour se dégager un peu au niveau du col, elle a la sensation d'étouffer et elle crève de chaud. Probablement à cause de la peur. Elle obtempère et tape le numéro de son compte rapidement, elle en chialerait presque de joie. — Qu’est-ce que tu veux faire ? Mais sa question la refroidie un peu et à nouveau, elle se met à devenir parano et à imaginer mille choses. Peut-être que c'est un flic sous couverture, peut-être qu'il la teste pour pouvoir la coincer ensuite. Elle déglutit, se maudissant d'imaginer toujours des scénarios improbables. Le temps pour elle de rassembler ses idées et de se calmer, il enchaine et dévoile en premier son plan, de quoi la rassurer sur ses intentions. — Je t’aide pour ton truc, et tu m’aides pour le mien. Tu vois ce compte, il a été fermé. Faut que je retrouve son nouveau compte, c’est sans doute pas dans la même banque, tu crois que c’est possible ? Elle s'interrompt dans ce qu'elle faisait et attrape le papier qu'il a posé, le parcourant rapidement des yeux. Elle hoche la tête quand il lui dit qu'ils verront ensuite comment faire pour se tirer d'ici, ce n'est plus sa priorité à elle non plus. Pas maintenant qu'elle a l'occasion de récupérer l'argent dont elle a besoin. Elle réfléchit tout en lisant avant de lui donner son avis. — S'il a transféré son argent vers un autre compte, il doit y avoir une trace de c'virement quelque part, le nom d'la banque sera peut-être indiqué quelque part. Par contre s'il l'a retiré en liquide, ça va être compliqué. Enfin, encore faut-il qu'il ait créé un autre compte du coup. Elle se racle la gorge, un peu mal à l'aise mais ajoute malgré tout, sur un ton un peu plus hésitant. — J'veux dire, enfin... Genre, s'il veut pas être tracé ou retrouvé, il a peut-être décidé de tout garder en liquide planqué quelque part tu vois ? Elle baisse les yeux, pas très à l'aise avec son insinuation. Mais ça ne lui semblerait pas aberrant, il semble chercher quelqu'un qui a clôturé son compte et avec qui il n'a plus de contact, alors ça lui semble être une option cohérente de se dire que cette personne a peut-être eu envie de disparaitre dans la nature. Et au fond, il n'est peut-être pas très raisonnable d'aider l'inconnu à le retrouver, va savoir ce qu'il lui fera une fois qu'il aura la main dessus. Elle préfère ne pas y penser, elle se fait sans doute des films - encore une fois.

Elle le regarde quelques secondes et décide finalement de lui accorder sa confiance. Peut-être qu'elle fait une connerie, mais elle a l'habitude, ce ne sera pas la première fois que sa gentillesse lui joue des tours. — Me concernant, j'étais venue demander un prêt pour pouvoir financer les soins hospitaliers d'mon oncle. Sans grande surprise, on m'a dit non. Pourtant, j'ai un travail stable et tout. Faut croire qu'les fringues et les ch'veux lisses n'ont pas fait suffisamment américaine. J'te parie à 100% qu'si j'avais été une petite blanche blonde on me l'aurait accordé ce putain de prêt. Ou qu'ils m'auraient proposé une autre solution en tout cas. Les connards ont toujours de l'empathie pour les petites blanches. Elle échappe un petit tsss contrarié. Ne digérant toujours pas le fait de s'être faite refusée son prêt - et qu'importe si la raison donnée par le banquier était véritablement valable. Elle l'a en travers de la gorge. Elle hésite quelques secondes, se mordant la lèvre inférieure et finalement, elle se tourne vers lui. — T'as l'air de t'y connaître, tu crois que tu pourrais réussir à m'faire le prêt ? J'ai besoin de 18 000 dollars. Et moi pendant ce temps, je m'occupe de voir si j'peux trouver des infos sur la personne que tu cherches. Elle se penche à nouveau sur le papier, cherchant le nom. — Hmm, Cal-... euh, Calbagh ? Désolée si j'prononce mal. Elle se lève et lui cède sa place, attrapant la feuille contenant toutes les informations. Elle va s'assoir sur le siège de l'autre côté du bureau et commence à parcourir les dernières lignes du relevé de compte. Il y a effectivement un gros virement tout à la fin, le compte a été vidé mais bien transféré dans une autre banque. Une série de chiffre et quelques lettres, surement une abréviation du nom de la banque. Elle souffle et sort son téléphone, se mettant à faire des recherches dessus. Au bout de plusieurs minutes, elle finit par trouver le nom d'une banque en Irlande. Elle se redresse et se penche sur le bureau pour s'approcher du garçon, elle lui montre la banque sur son téléphone. — A priori il aurait transféré sa thune dans cette banque à Belfast, ça te semble cohérent ? Elle lève les yeux vers lui, l'interrogeant doucement du regard. — Je vais essayer de les appeler pour en savoir plus. Autant elle n'est pas douée derrière un écran, autant elle a tellement menti et magouillé pour s'en sortir que passer un coup de fil pour tenter de gruger un banquier lui semble totalement être dans ses cordes. Elle se rassoit et s'arrête, relevant la tête vers lui. — Au fait, tu t'appelles comment ? Dans la précipitation elle n'a même pas pris la peine de lui demander. Elle lui sourit gentiment, vraiment contente d'être tombée sur lui. Elle en oublierait presque la prise d'otage.
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Samih Scully
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MessageSujet: Re: guilty and hostage (intrigue / zamih)    guilty and hostage (intrigue / zamih)  EmptyLun 19 Aoû - 14:20

Hmm, merci, c'était bien vu. Pour la caméra j'veux dire. Il ne répond rien, rien qu’un regard d’un quart de seconde. De toute façon il est trop occupé au débat intérieur qui se passe sous son crâne. Si Sam n’est jamais concentré sur rien, c’est qu’il l’est trop pour cacher l’autre sous un faux-semblant de calme, une façade impassible qui le coupe des réalités. Qui le coupe notamment de cette réalité là, celle d’un braquage dont il est otage, enfermé dans cette salle avec une inconnue. Et tout est plus intéressant que de se jeter dans le fausse aux lions. Sam est lâche, il est peureux. Il préfère généralement éviter les problèmes. Et dans la situation actuelle, cette inconnue est moins menaçante que les braqueurs dehors. Il ne fait confiance à personne, mais après quelques minutes d’observation, la nana ne semble pas dangereuse. Une gamine qui se retrouve au mauvais endroit, au mauvais moment. Assez débrouillarde pour oser profiter de cette situation pour régler la sienne, rien d’autre qu’une fille bien qui tente un coup. Alors sa décision est prise. Il se décide à reprendre du mouvement et va l’aider. Aussi bien pour s’assurer quelques minutes de tranquillité en plus que pour clairement faire chier l’autre, et lui rappeler que c’est encore lui qui prend les décisions. Ses journées sont comme des bras de fer interminables. En gagner un, c’est toujours mieux que rien. On verra si t’as gagné quand on se fera descende tous les trois. Rien à foutre, il l’ignore, le déni est plus confortable que ce qui l’attend dehors. Et il se raccroche à l’idée de devoir éclaircir la situation avec Cal pour justifier qu’il ne tente pas de s’enfuir. Alors il l’aide, cette fille, et en deux minutes il a déverrouillé l’ordinateur. Oh mon dieu, mais ! Putain, j'en reviens pas, t'es génial. Qu’elle s’exclame, clairement fascinée par ce qu’il vient de faire. Sam ne la regarde pas, toujours concentré sur l’ordinateur, mais il esquisse un petit sourire gêné et pincé, peu habitué à ce qu’on le complimente de cette façon, un peu fier de lui. Ouais, t’es un putain de héros. Ironise l’autre, gâchant, comme souvent, chaque petite victoire que Sam peut bien décrocher. Il enchaîne alors rapidement, en lui montrant l’interface. Il voit qu’elle est plus à son aise, mais quand il lui demande ce qu’elle veut faire, elle se referme un moment. Sam tourne lentement la tête vers elle un sourcil haussé, attendant simplement qu’elle réponde. Mais il comprend la méfiance, lui-même en a une contre le monde entier, contre son propre sang, contre sa propre personne. Quand on ne peut même pas avoir confiance en soi-même, on passe à un niveau au-dessus de paranoïa. Un genre qui vous bouffe de l’intérieur, grignote vos derniers degrés de santé mentale. Alors il enchaîne. S’il balance ses propres infos, elle sera plus encline à faire de même. Et ça marche carrément. Elle se plonge dans le relevé de compte de Cal sans broncher. Tant mieux, qu’elle règle son problème. Sam la regarde en se pinçant les lèvres. S'il a transféré son argent vers un autre compte, il doit y avoir une trace de c'virement quelque part, le nom d'la banque sera peut-être indiqué quelque part. Par contre s'il l'a retiré en liquide, ça va être compliqué. Enfin, encore faut-il qu'il ait créé un autre compte du coup. Il acquiesce, voyant où elle veut en venir, le regard vague. Il essaye de réfléchir, ce qui n’est pas forcément facile vu la situation. Il tente d’imaginer ce que Cal a bien pu faire, mais la vérité c’est qu’il n’en a pas la moindre idée. Il sait pas pourquoi il s’est tiré à Belfast, il ne sait pas pourquoi il serait partie sans les avertir, sans avertir sa propre soeur. Cal ne l’aurait pas laissé derrière sans raison, et c’est bien la pièce manquante de son puzzle. J'veux dire, enfin... Genre, s'il veut pas être tracé ou retrouvé, il a peut-être décidé de tout garder en liquide planqué quelque part tu vois ? Sam se passe une main sur ses yeux, fatigué. Ouais, ça serait bien son genre. Qu’il marmonne, plus pour lui-même que pour la nana. Les Kids sont à côté de la plaque, à marge de la société depuis trop longtemps. Cal n’est pas un génie, certainement pas quelqu’un qui aime s’emmerder avec quelque démarche administrative. Mais vivre sans compte en banque, c’est compliqué. Cal ne peut pas être en planque depuis un an, faut bien qu’il reprenne une vie normale. Une vie loin d’ici. Une vie en Irlande. Et tout ça semble trop bordélique dans la tête de Sam, et il ne sait pas du tout ce qu’il est en train de foutre. Un silence s’installe, pendant lequel il garde simplement le regard dans le vide.

Me concernant, j'étais venue demander un prêt pour pouvoir financer les soins hospitaliers d'mon oncle. Sam la regarde à nouveau, sans un mot. Sans grande surprise, on m'a dit non. Pourtant, j'ai un travail stable et tout. Faut croire qu'les fringues et les ch'veux lisses n'ont pas fait suffisamment américaine. J'te parie à 100% qu'si j'avais été une petite blanche blonde on me l'aurait accordé ce putain de prêt. Ou qu'ils m'auraient proposé une autre solution en tout cas. Les connards ont toujours de l'empathie pour les petites blanches. Il esquisse un sourire et se reconcentre sur le compte de cette certaine Esperanza Molina, enfin, c’est ce qui est marqué sur l’écran de l’ordinateur. Il regarde les cheveux de cette fille. Longuement. Il est persuadé que ses boucles naturelles lui vont mieux, mais franchement ça l’intéresse aussi que très moyennement. Y a juste une vague de nostalgie qui traverse son regard. Je vois. Qu’il répond simplement. Le racisme, il en fait les frais depuis sa naissance. Être arabe dans un pays blanc, c’est pas facile, aux Etats-Unis, c’est encore pire. Et la prison lui a fait perdre toute foi en l’humanité. La haine des autres ne lui a jamais empêché de faire un prêt à la banque, sans doute. Mais elle a failli le buter plus d’une fois. L’image de Don lui glace le sang, et la cicatrice qui cisaille son corps en deux le brûle un instant. Mais il est rapidement sortie de ses pensées par la môme qui enchaîne : T'as l'air de t'y connaître… Pas plus que ça. Qu’il corrige immédiatement. Maintenant que t’es superman, va falloir assurer, sinon rien va l’empêcher de te dénoncer aux flics une fois sortie d’ici. Sam inspire profondément, écoutant la suite des explications que cette nana. J'ai besoin de 18 000 dollars. Et moi pendant ce temps, je m'occupe de voir si j'peux trouver des infos sur la personne que tu cherches. Hmm, Cal-... euh, Calbagh ? Désolée si j'prononce mal. Il hésite une seconde, et puis se contente de la corriger en marquant l’accent irlandais, pas évident pour une américaine : Calbagh. Mais elle attend toujours la réponse à sa question. Il sait pas quoi foutre, et l’autre qui lui hurle d’arrêter ses conneries n’est pas là pour l’aider à réfléchir correctement. Il ferme les yeux une seconde, se redresse debout, en se mettant une main sur les tempes pour organiser ses pensées. Si on crève parce que t’as aidé cette conne, j’te jure qu- Que quoi ? Tu vas me tuer ? Il serre les dents, et expire enfin : Ok, j’vais voir ce que je peux faire. Elle lui cède la place sans broncher, en s’installant de l’autre côté de la pièce, le papier entre les mains. Sam met une seconde à s’installer devant l’ordinateur, attrape la souris et tente de comprendre l’interface, surtout, de voir où peuvent bien se trouver ces demandes de prêt. Il n’est pas vraiment concentré, et y a l’autre qui n’arrête pas de bouger la souris par intermittence pour le perturber et ça devient compliqué de le camoufler. Par chance, cette nana a l’air absorbée par le relevé bancaire. A priori il aurait transféré sa thune dans cette banque à Belfast, ça te semble cohérent ? Qu’elle lâche d’un coup. Sam lève son regard par dessus l’écran d’ordinateur. Non, c’est pas cohérent du tout, parce que Cal n’avait aucune foutue raison de les quitter comme ça. Ouais, ça l’est. Qu’il répond cependant, soulé par cette confirmation. Alors il a refait sa vie là-bas hein. Il a laissé derrière lui sa famille ceux qui lui ont tout donné. Il s’est barré putain, comme si de rien n’était. Y a un genre de colère qui monte lui. Alors que la fille lui indique qu’elle va tenter de les appeler, il acquiesce vaguement, d’un air absent. Et puis précise : J’ai besoin… d’un numéro de téléphone. Ou d’une adresse. Chez lui, son boulot… ce que t’auras. Et il tente de se reconcentrer sur le problème de cette fille une seconde. Il a trouvé l’interface des prêts, tente maintenant d’y comprendre quelque chose, et quand il ajoute une demande il est rapidement bloqué par des stades de validation, des numéros de dossier à fournir et des signatures de toute part. Pour dire la vérité, il ne cherche pas beaucoup plus loin. Et finit par se poster, le coude sur le bureau la tête dans la paume d’un air soulé en naviguant dans l’interface de la banque, écoutant surtout comment s’en sort la fille à l’autre bout de la pièce. Et vu que ça semble prendre un temps fout, l’autre finit par en avoir marre. Tu m’emmerdes ! Qu’il s’impatiente.

Je me redresse et me craque les doigts, m’éclaircis la gorge et m’approche de l’écran pour mieux me concentrer. Rapidement, j’comprend que ça va pas être possible, son prêt à l’autre pleurnicheuse-bouhou-le-monde-est-raciste. Alors je cherche une autre solution. J’pense à pirater un compte, voler le fric de n’importe qui d’autre pour le transférer sur le sien. Un virement, c’est plus simple. Mais peut-être bien que la gosse va paniquer si j’fais ça et commencer à tout déballer au premier flic qu’elle croise par peur de se faire pincer. J’sais pas comment couvrir ses arrières, juste comment transférer du fric d’un compte A à un compte B. J’hésite. Mais elle me coupe dans mes réflexions. Au fait, tu t'appelles comment ? J’hésite même pas une seconde quand j’répond pour nous deux : Seán. Le prénom du père de Sam est le premier qui m’vient, et même si le risque est faible, autant lui éviter d’avoir notre identité, rien que Sam, trop risqué. Finalement j’pousse un long soupir. Bon, ton histoire de prêt, ça va pas être possible, c’est relou t’as un tas d’trucs à valider. Mais apparemment, j’peux t’avoir une carte de crédit d’vingt milles balles que tu recevras par la poste d’ici quelques jours. Vive le système bancaire ricain pas vrai ? Ma façon d’parler semble la déstabiliser, mais j’ai pas l’temps d’faire semblant d’être Sam. Ce gars est juste trop lent. Mais vu le regard qu’elle me lance, Sam se met à paniquer. Bordel, mais non elle nous a pas gri-

Sam la regarde un moment et tente un genre de petit sourire gêné et puis s’éclaircit la gorge avant de s’affaisser à nouveau derrière l’écran. Il est un peu perdu, il sait ce qui s’est passé, l’autre l’a laissé voir, mais c’est toujours flou, pas net, il sait pas vraiment où il en est. Il cligne plusieurs fois des yeux et se masse nerveusement le front. Ok, semble qu’il est parti sur une carte de crédit. Ça ira… tu sais la carte de crédit ? Mais il n’a pas le temps d’enchaîner, il n’a pas le temps d’attendre la réponse. Parce qu’à nouveau des coups de mitraillettes se font entendre, des coups de feu qui font trembler tout le bâtiment. Sam sursaute et lâche la souris de l’ordinateur, paralysé par la peur.

Ok, ça suffit les conneries. On va dire que ça ira. J’envoie la demande de carte, la valide dans la seconde, et me lève subitement. Maintenant faut se tirer d’ici.
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Zaza Molina
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MessageSujet: Re: guilty and hostage (intrigue / zamih)    guilty and hostage (intrigue / zamih)  EmptyVen 20 Sep - 16:27

Calbagh. Ses yeux s'arrondissent très légèrement alors qu'elle affiche un sourire crispé. — Hm, ok... Qu'elle dit, pas très convaincue. Elle n'est vraiment pas certaine de pouvoir le redire correctement si nécessaire. Déjà qu'elle a encore tendance à avoir un accent trop marqué latino quand elle parle américain, mais alors si maintenant en plus il faut qu'elle s'invente un autre accent, ça devient vraiment compliqué. Espérons que ça passera et qu'elle aura l'air crédible malgré tout. Et lorsque le garçon lui dit qu'il est d'accord pour l'aider aussi, elle sourit de plus belle, ravie. Chacun se met à sa tâche et il ne lui faut pas longtemps pour voir qu'il a bien fermé son compte et transféré son argent dans une autre banque. Décidément, le mec semblait se donner beaucoup de mal pour ne pas être retrouvé. Ca l'embête de plus en plus d'enquêter sur lui et elle prie intérieurement pour que le type qu'elle est en train d'aider ne soit pas du genre à se payer un billet pour l'Irlande pour aller faire la peau à qui que ce soit. Elle s'en voudrait à vie que quelqu'un soit mort par sa faute. Mais elle s'en voudrait encore plus que son oncle ne puisse pas obtenir les soins nécessaires pour s'en sortir. La famille avant tout. Elle se penche sur le bureau en lui expliquant la situation et en lui demandant si ça pouvait lui sembler logique. — Ouais, ça l’est. Il n'a pas l'air ravit. Elle se racle la gorge et se laisse retomber en arrière dans son siège, l'observant sans rien ajouter. — J’ai besoin… d’un numéro de téléphone. Ou d’une adresse. Chez lui, son boulot… ce que t’auras. Elle inspire un grand coup tout en regardant son écran de téléphone, là où sont affichées les coordonnées de la banque en question. Elle se pince les lèvres et hausse les épaules. — Ok, j'te promets rien parce que ça risque de n'pas être évident mais je vais essayer. Et pleine de bonne volonté, elle copie/colle le numéro de la banque dans son téléphone et appelle. Une femme décroche et Zaza s'élance.

Oui, bonjour madame, je vous appelle car j'aimerais un renseignement concernant un virement sur un compte au nom de ... Calbagh Driscoll.
Bien sûr, vous avez le numéro du compte s'il vous plait ?
Arf, non, je ne l'ai pas. Je vous explique, Cal est mon compagnon et nous avons changé de banque récemment et je ne trouve pas les papiers de votre banque. Je n'ai que les anciens.
Hm, très bien madame, je vais regarder. [...] Alors, j'ai bien trouvé le compte de votre compagnon mais il est le seul bénéficiaire de ce compte ?
Oui, oui, nous ne sommes pas mariés encore donc nous avons des comptes séparés. Je suis en train de faire la procédure pour transférer mon compte également chez vous. Ce sera plus simple pour faire compte commun plus tard. On se marie en Février !
Qu'elle lance avec un enthousiasme parfaitement feinté.
Oh, félicitations alors ! Malheureusement je ne peux pas vous transmettre d'informations sur son compte, il faudrait que ce soit lui qui nous appelle directement.
Oh non, vraiment c'est impossible ? J'ai juste besoin de savoir s'il a bien reçu le dernier virement de son travail ? J'ai tenté de retirer aujourd'hui pour acheter quelques courses et le retrait a été refusé. J'suis vraiment embêtée, je dois absolument racheter des couches et des petits pots pour notre bébé et je vous avoue que là je n'sais pas quoi faire. Il a des soucis avec son employeur dernièrement et... j'ai peur qu'il ait été viré et qu'il ne me l'ait pas dit.
Elle se met à sangloter au téléphone, jouant le rôle à fond. La dame au téléphone demeure embarrassée, ne sachant pas trop comment gérer la situation.
Je vous en prie, je ne veux connaitre aucune donnée sensibles, j'ai juste besoin de savoir s'il a touché son dernier salaire, je ne comprends vraiment pas pourquoi je n'ai pas pu retirer.
Elle négocie encore quelques secondes, avant que la jeune femme, sûrement touchée par ses sanglots et sa situation ne finisse par céder. Et c'est comme ça que Zaza apprend que son "compagnon" a bien été payé au début du mois et que la femme lui donne même le nom indiqué sur le virement.
Oh mon dieu, je suis tellement soulagée ! Merci beaucoup madame, vraiment, je vous remercie pour votre compréhension. Oui, à vous aussi une bonne journée, au revoir.

Zaza raccroche enfin, toute souriante et victorieuse. Elle se dépêche de taper sur son téléphone le nom qu'elle lui a donné, suivi de Belfast et observe les résultats. C'est le nom d'un restaurant qui ressort. Elle attrape un bout de papier, note le nom, le numéro et l'adresse. Puis elle se lève et vient poser le papier à côté du clavier. Dès qu'elle croise le regard du garçon elle explique. — Apparemment, il travaillerait là-bas. Elle est contente d'avoir pu l'aider et elle espère sincèrement qu'elle ne vient pas de condamner à mort quelqu'un. Elle souffle, soulagée que cet entretien téléphone ce soit enfin terminé. Elle n'était pas très sereine malgré tout. Elle se laisse retomber dans le siège et prend quelques secondes pour réaliser tout ce qui est en train de se passer. La situation est surréaliste et elle peine à digérer toutes les informations. Elle secoue la tête et se reprend, reportant son attention sur le garçon. Remarquant qu'elle ne connait toujours pas son prénom, elle finit par lui demander et hoche la tête quand il lui répond brièvement. Il ne demande rien en retour mais elle décide de ne pas s'en offusquer, après tout vu la situation elle peut comprendre que ça ne l'intéresse pas plus que ça. — Et pour moi, tu t'en sors ? Qu'elle demande finalement, un peu hésitante. Il répond aussitôt, devenant tout à coup assez froid et expéditif. — Bon, ton histoire de prêt, ça va pas être possible, c’est relou t’as un tas d’trucs à valider. Mais apparemment, j’peux t’avoir une carte de crédit d’vingt milles balles que tu recevras par la poste d’ici quelques jours. Vive le système bancaire ricain pas vrai ? Elle le dévisage, perplexe et soudainement très mal à l'aise. Tellement que ça lui coupe la chique. Il tourne la tête vers elle et son regard non plus n'a plus rien à voir. Elle fronce les sourcils, ne comprenant pas ce revirement de situation. Et subitement, il change à nouveau d'attitude, la déstabilisant encore plus. Il redevient calme et un peu amorphe, comme au départ. — Ça ira… tu sais la carte de crédit ? Elle cligne des yeux et secoue légèrement la tête, préférant chasser tout ça de son esprit. C'est sûrement rien, il doit être nerveux, elle le comprend. Elle ouvre la bouche pour répondre, mais elle se fait devancer par un bruit de mitraillette. Elle sursaute, ses mains qui se crispent sur les accoudoirs du siège et par réflexe elle se retourne pour regarder en direction de la porte, le cœur battant. Elle déglutit avant de tourner à nouveau la tête vers Sean, les yeux remplis d'appréhension. — On va dire que ça ira. Elle hoche frénétiquement la tête de bas en haut et répond précipitamment. — Oui ! Oui, ça ira très bien. Un peu tremblante elle se lève pendant qu'il termine la manipulation  et se rapproche de la porte pour venir coller son oreille dessus, afin de voir si elle entend des bruits de pas dans le couloir. Mais rien. Quand Sean la rejoint, elle trouve le courage d'ouvrir prudemment la porte et de jeter un coup d’œil dans l’entrebâillement. Son cœur cogne si fort qu'elle l'entend raisonner dans tout son corps, le sang qui pulse contre ses tempes. Elle déglutit et finit par ouvrir la porte un peu plus en grand pour y passer sa tête histoire de vérifier de chaque côté du couloir. La voie est libre. Elle ouvre la porte en grand et sort la première. Elle chuchote à Sean. — Y a forcément une issue de secours quelque part. Faut la trouver, ou trouver un plan de l'étage. Y en a forcément un quelque part. C'est une règle de sécurité, et les banques ne plaisantent pas avec ça généralement. Elle commence à remonter le couloir dans un sens au hasard et aperçoit finalement un de ces fameux plans. Malheureusement, pour l'atteindre il faut passer devant un couloir perpendiculaire. Elle s'en approche, à pas de velours et s'arrête au bord du mur. Elle passe une tête discrètement et elle est aussitôt prise d'une sueur froide alors qu'à l'autre bout du couloir justement, un mec armé passe rapidement. Elle se décale aussitôt pour ne plus être visible, le cœur au bord de l'implosion. — Ok, mauvaise nouvelle, ils ont l'air de rôder dans les couloirs. Ils doivent être en train de vérifier que y a plus personne. Elle souffle, les jambes un peu flageolantes. Elle repasse la tête, encore plus prudemment. Il n'y a plus personne. Elle en profite pour rapidement passer de l'autre côté et s'arrête devant le plan. Et c'est avec désespoir qu'elle constate que la sortie de secours est à plusieurs couloirs d'ici. Elle grimace, dépitée et de plus en plus inquiète. Les cris qui proviennent de l'accueil n'aident pas vraiment à la rassurer. Elle fait signe à Sean de la rejoindre et pointe la sortie de secours du doigt sur le plan. — Elle est là, et nous on est là. Elle lui lance un petit regard inquiet, se demandant s'il gère mieux la situation qu'elle. Elle l'espère, parce qu'elle est vraiment à deux doigts de paniquer totalement. Et tout à coup, des voix se font entendre au bout du couloir, signe que des gens s'approchent. Ni une, ni deux, elle attrape le poignet de Sean et le tire derrière elle, se mettant à courir pour quitter leur couloir et en rejoindre un autre, tout en prenant soin de s'engager dans la bonne direction pour regagner la sortie de secours. Maintenant, y a plus qu'à prier pour qu'ils ne tombent sur personne.
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Samih Scully
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MessageSujet: Re: guilty and hostage (intrigue / zamih)    guilty and hostage (intrigue / zamih)  EmptyMer 9 Oct - 14:20

Apparemment, il travaillerait là-bas. Je glisse mes yeux jusqu'au bout de papier qu'elle pose devant nous. Le pic de colère est fulgurant. J'attrape d'un geste rageur l’adresse. Je sais que Sam se sent mal d'y penser, moi, j'ai juste envie de lui refaire le portrait à Cal pour lui apprendre à lâcher tout le monde pour devenir un serveur minable dans un resto minable dans cette ville minable à des milliers de kilomètres de nous. J'enfonce le papier dans ma poche et tente de paraître impassible quand j'réponds d'une voix trop sèche : Génial ! Mais paraître impassible, c'est pas mon truc, c'est celui de Sam. Moi ça se lit sur ma gueule ce que je pense, et là, quand elle me demande où ça en est pour son problème d'emprunt, j'peux pas retenir mon air soulé d'avance ni mon ton condescendant. Ça semble la déstabiliser d'un coup. Dans le fond, peut-être que l’effet que je peux lui faire me plait. Peut-être le fait qu’elle détecte ma présence, qu’elle déteste vraiment ma présence me fait plaisir. Et Sam, ça le fait baliser. Il tente minablement de reprendre le contrôle, mais c’est à chaque fois plus compliqué pour lui de le faire, chaque fois plus facile pour moi de switcher. J’suis plus fort que lui, faut qu’il se mette ça dans le crâne. De toute façon, les mitraillettes me donne raison. Les coups d’feu paralyse la nana, pendant que j’accepte sa demande de carte de crédit. Elle reprend tout de même du mouvement et je la guette méfiant. Je fais rouler la chaise de bureau en arrière et parcours rapidement des yeux le bureau, ouvre un tiroir, et trouve ce que je cherche. J’attrape un grand ciseau que je tiens fermement comme une arme, pendant que la nana, Esperanza, passe une tête dans l’entrebaillement de la porte. J’me poste derrière elle et passe mon bras devant elle pour lui mettre dans les mains les ciseaux, et même si elle est surprise, j’insiste en chuchotant à son oreille, pendant qu’elle vérifie que la voie est libre : Prends ça. De mon côté, j’enfonce une main dans la poche de mon jean et sort le couteau papillon que Sam a toujours sur lui et l’ouvre, prêt à dégainer à la moindre occasion.

Enfin on s’engouffre dans le couloir. Y a forcément une issue de secours quelque part. Faut la trouver, ou trouver un plan de l'étage. Y en a forcément un quelque part. Oui oui, merci machine. Je me contente d’un sourire crispé et d’un hochement de tête vif, faisons ça, c’est pas comme si on avait beaucoup d’autres alternatives. Cela dit, elle prend immédiatement les devants et se lance en avant. Je reste immobile une seconde, la regardant s’éloigner, sourcils haussés, un peu impressionné. Je la pensais moins courageuse que ça. Si c’était encore Sam, il serait en boule sous le bureau et attendrait de se faire flinguer. Finalement je trottine sur quelques pas pour la rattraper, le poing serré autour du couteau. À chaque pas, j’ai l’impression de trainer un boulet de cent kilos, le corps déchiré entre l’envie de Sam de reculer et mon envie d’avancer.

On s’arrête net à un croisement. Je me plaque contre le mur à ses côtés luttant contre les spasmes discrets qui secouent mes membres. Heureusement la gosse est occupée et passe une tête rapidement. Vu qu’elle revient aussi sec et que j’entends clairement son coeur qui bat à toute vitesse comme un marteau piqueur, je garde le silence et me contente de la regarder. Ok, mauvaise nouvelle, ils ont l'air de rôder dans les couloirs. Ils doivent être en train de vérifier que y a plus personne. Qu’elle annonce doucement. L’énervement commence vraiment à monter. Sans dec. que je chuchote. J’ai juste envie de foncer dans le tas. Juste envie d’arracher la première arme qui se trouve et d’être le terroriste qui flingue tout le monde. Ouais, ça serait bien ça. Flinguer tout le monde. Me barrer loin d’ici. Et alors qu’elle profite d’un moment d’accalmie pour traverser le couloir, je reste sur place quelques secondes de plus, le visage fermé par la rage, le regard fuyant vers cette allée. J’vais les chopper en premier. Voilà ce qui va se passer. Mais elle me fait des signes et j’me résigne à la suivre. On se poste tous les deux devant le plan qu’elle m’explique comme si j’étais un débile. Du coup je ne le regarde qu’une seconde et commence à regarder autour de moi, me contenant de plus en plus difficilement. Elle est là, et nous on est là. Nos regards se croisent, je dis rien de particulier, blasé de la situation. De toute façon on n’a pas le temps de se lamenter sur la localisation pourrie de cette sortie de secours. Des bruits se font entendre et elle m’entraîne rapidement avec elle, ce qui m’énerve passablement, la suit cependant sans rien dire jusqu’à ce qu’on arrive dans un couloir adjacent. Je profite que nos pas ralentisse pour retirer d’un geste brusque mon poignet de sa main en sifflant entre mes lèvres : Lâche-moi, tu veux ? J’suis pas son gosse, et franchement, je m’en sortirais mieux si elle n’était pas dans mes pattes, même si elle n’est pas si faiblarde que ça, j’ai horreur qu’on m’oblige à faire quoi que ce soit, déjà que je supporte ça toute la journée avec Sam et ses décisions merdiques, c’est pas pour qu’on m’emmerde une fois que je suis en contrôle. On avance doucement, retombe devant un plan que je zieute rapidement pour m’assurer qu’on soit toujours dans la bonne direction. Maintenant faut tourner à droite. Je passe une tête et m’aperçoit qu’un type y fait le guet, dos à nous. Sans doute surveille-t-il l’une des entrées ou sortie. Ça veut dire qu’on chauffe. Ça veut aussi dire que celui-là, il risque pas de décamper aussitôt. Alors que la fille allait m’imiter je la plaque doucement contre le mur pour l’empêcher de regarder. Reste-là. Que j’articule en chuchotant à peine. Je lui pose le couteau contre les lèvres pour l’inciter à m’obéir et la fixe de nos grands yeux, autoritaire. Je continue en articulant et essayant de faire le moins de bruit possible. Fixe devant toi. Tu-ne-bouges-pas. Moi je sais ce qu’il me reste à faire, mais j’ai pas confiance en elle, j’ai confiance en personne sur ce coup. Je prends un pas de recul en retirant le couteau de ses lèvres, lui lance un dernier regard avant d’inspirer un bon coup et je m’engage dans le couloir.

Tout mon corps déborde d’adrénaline alors que j’avance prudemment, sans me faire repérer sur quelques pas. Dans mes veines vibre ce genre d’anticipation douce-amère. J’ai hâte, j’en ai envie. Tout se mélange dans ma tête, cette putain de situation, Cal et son poste de serveur dans ce resto de merde à Belfast, et la dizaines d’autres choses que j’ai dû sagement avaler, que Sam a enterré au fond de lui. D’ailleurs, désolé Sam. Mais tu t’en souviendras pas. Et là, c’est presque de la légitime défense.

Je saute derrière le type, une main sur sa bouche, la lame contre sa gorge. Mon coeur se met à battre à toute vitesse. J’hésite pas trois secondes. Je tranche sa gorge d’un coup sec en étouffant ses hoquets et en reculant doucement pour le faire tomber en douceur sur le sol. La satisfaction est absolue, comme un grand soulagement. J’aurais un sourire jusqu’aux oreilles si je n’étais pas aussi concentré. Il pèse soudain une tonne, et j’ai les mains gorgées de sang. Qui coule de sa gorge, qui filtre à travers ses lèvres tétanisées. Je profite d’un renfoncement pour y déposer le corps et espérant que la nana n’a et pas regardé, et ne le remarquera pas. Ni une ni deux, j’essuie le couteau contre son jean et lui arrache son flingue de la ceinture. Je lui jette un dernier regard et lui lance enfin un sourire victorieux. Eh ouais, connard, c’est moi le plus fort. L’effet de surprise, ça marche à tous les coups. Le truc, c’est de ne pas hésiter.

Si vous vous posez la question, non, c’est pas la première fois.
Y en a eu d’autres, en prison.
Avant ça.
À l’adolescence.
Enfant.

Laisser crever papa Sean sur le parquet du salon, c’était la première, peut-être. Je sais pas si ça compte. À l’époque, Sam me connaissait même pas. Bref, accroupi devant le type, j’expire enfin et essuie comme je peux mes mains sur lui. Environ présentable je me redresse, donne un coup de pied dans les yeux pour ne pas qu’il dépasse et revient doucement vers l’embranchement où j’ai laissé Esperan-truc. C’est bon, la voie est libre. La sortie est juste à gauche. Je prends quand même la peine de chuchoter, en jetant des coups d’œil à gauche et à droite. Faut pas oublier que les autres sont en train de faire le tour des bureaux. Alors, je la presse en la tirant par l’épaule : Allez, faut pas traîner. Et je prends sa suite.

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Zaza Molina
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MessageSujet: Re: guilty and hostage (intrigue / zamih)    guilty and hostage (intrigue / zamih)  EmptyMer 4 Déc - 11:59

Prends ça. Elle sursaute en moitié quand il lui glisse les ciseaux entre les mains. Elle écarquille les yeux, observe l'objet une seconde avant de remonter son regard sur lui, des points d'interrogations pleins les yeux. Et ça ne s'arrange pas quand elle le voit sortir un couteau. Elle commence à sérieusement se poser des questions sur lui. Un peu impressionnée, elle n'ose rien dire et se contente de refermer ses doigts fermement autour des ciseaux et lui lance quelques regards inquiets en biais. Elle décide de prendre les devants, se disant qu'elle leur évitera peut-être un massacre, le mec n'a clairement pas l'air net. Il lui avait pourtant semblé sympa au départ, faut croire que du moment où il avait eu ce qu'il voulait il n'avait plus voulu s'embarrasser de son masque.

Elle tente malgré tout de rester sympa, après tout il sont ensemble contre une horde de criminels visiblement bien armés et prêts à tirer. Alors autant oublier les soudaines mauvaises manières de Sean, de prendre sur soi et de rester soudé. Une fois qu'ils seront dehors, ils pourront se séparer et s'oublier mutuellement. S'ils arrivent à sortir d'ici vivants. Mais Sean n'y met vraiment pas du sien pour le coup. Il tire la tronche et semble ne pas supporter la moindre chose que Zaza prononce. — Sans dec. Qu'il marmonne sur un ton sec et désagréable. Zaza le regarde en coin, les lèvres pincées. Il commence à sérieusement l'irriter. Et si elle ne craignait pas de se faire descendre à chaque seconde, elle prendrait probablement le temps de le confronter. Quoi que, faudrait aussi qu'il lâche son couteau avant, parce qu'il ne la rassure franchement pas avec ça à la main. Elle comprend bien la nécessité de pouvoir se défendre en cas de besoin - et encore il faudra que les ennemis soient suffisamment proches, sinon c'est peine perdue. A moins qu'il soit lanceur professionnel de couteaux.

Elle l'agrippe gentiment pour l'inciter à la suivre rapidement et s'il se laisse faire dans un premier temps, ça ne dure pas longtemps. A peine s'arrêtent-ils qu'il se défait brusquement de son emprise, comme si son contact était insupportable. — Lâche-moi, tu veux ? Zaza ramène sa main vers elle dans un mouvement vexé et elle le détaille de haut en bas avec un petit air dédaigneux. Elle finit par inspirer bruyamment tout en roulant des yeux, exaspérée par ses manières. Comment a-t-il pu passer d'un mec un peu éteint, un peu mollasson mais au demeurant plutôt gentil, à... ça ? Plus le temps passe et plus elle a l'impression d'avoir manqué un épisode, un évènement clé qui expliquerait tout. Elle se résigne finalement à se dire qu'il est probablement juste taré, comme les trois quarts des habitants de cette ville infernale. C'est dommage, elle l'avait trouvé plutôt cool au début.

Ils progressent prudemment et la sortie n'est plus très loin. Le cœur de Zaza cogne dans sa poitrine face à l'impatience, elle n'a qu'une hâte : se tirer d'ici. Ne plus craindre de se prendre une balle dans le dos ou un coup de couteau parce que l'autre n'aurait pas apprécié un truc. C'est au tour de Sean de prendre les devants, et alors qu'ils allaient s'élancer dans un nouveau couloir, il change brutalement les plans. Il la plaque soudainement contre le mur et Zaza se crispe aussitôt. Ses doigts se tendent autour du ciseau dans un réflexe instinctif. — Reste-là. Elle ouvre la bouche, prête à protester mais il la coupe dans son élan en venant poser la lame du couteau sur ses lèvres. Elle en perd sa voix et blêmit légèrement, prise de court. Son sang ne fait qu'un tour et ses palpitations redoublent. Le regard qu'il pose sur elle n'a rien de rassurant. Il ressemble à un fou échappé d'un asile. Peut-être bien que c'est le cas.Fixe devant toi. Tu-ne-bouges-pas. Elle ne comprend pas pourquoi il lui dit ça. Il la relâche et disparait dans le fameux couloir. Elle réalise alors qu'elle était en apnée pendant tout ce temps. Elle reprend une grande inspiration un peu tremblante et vient passer le revers de sa main libre sur sa bouche, comme pour se débarrasser de la sensation froide de la lame. Elle s'agite un peu, s'efforçant de reprendre ses esprits rapidement. Et elle s'en veut de ne pas avoir su réagir. D'être restée bêtement plantée là, à le regarder, à obéir, bien sagement. Ça ne lui ressemble pas vraiment. Mais l'appréhension et le fait de faire face à une situation encore inconnue l'avait comme paralysée. Comme si son cerveau n'avait pas su quoi faire, ni quels ordres donner à son corps.

Mais très vite, des bruits bizarres attirent son attention. Elle ne réfléchit pas, oublie l'injonction de ne pas bouger et elle passe discrètement une tête dans le couloir.

Elle n'aurait pas dû.

Sa réaction est immédiate. Elle recule brusquement, de plusieurs pas, jusqu'à se heurter à un autre mur. Le dos et les mains plaqués contre, elle est devenu livide, la bouche grande ouverte, les yeux exorbités. Elle reste quelques secondes comme ça, avant de se mettre à paniquer totalement. Elle vient poser ses mains sur sa bouche pour s'empêcher de crier et elle se met à sangloter à moitié, complètement choquée. Ses jambes flageoles et elle doit se retenir au mur pour ne pas s'écrouler au sol. Elle renifle, se met à regarder partout autour d'elle, cherchant une issue. Mais y en a pas. La seule issue est dans la direction opposée et elle ne peut pas y aller sans passer vers Sean. Putain, Sean. S'il revient et qu'il la trouve dans cet état il va comprendre, c'est sûr. Et elle sera la prochaine sur sa liste. Complètement morte de peur, elle trouve malgré tout le courage de retourner à sa place, exactement là où il l'avait laissé. Elle essuie ses yeux le plus fort possible pour tout faire disparaitre et tente de masquer son état de détresse et ses tremblements. Elle attrape les ciseaux autrement, pour pouvoir s'en servir efficacement en cas de besoin. Même si elle doute fortement du fait d'en être capable, contrairement à lui qui semble ne pas hésiter. Elle ravale un dernier sanglot, les yeux clos, cherchant désespérément à se sortir de la tête ce qu'elle vient de voir. Pourquoi a-t-il fallu qu'elle tombe sur un putain de psychopathe tueur ? Comment a-t-il pu passer du mec qui l'aide à se choper une carte à celui qui ouvre des gorges ? Elle se refile une gifle mentale pour s'obliger à rester neutre alors que de nombreux sanglots viennent se coincer dans sa gorge, formant une boule douloureuse. Tout son corps lui hurle de se mettre en mouvement et de prendre la fuite, et il est difficile pour elle de lutter contre un instinct aussi fort. Mais elle y parvient et juste à temps, car Sean réapparait brusquement. Elle sursaute à moitié, le bras qui tient les ciseaux se crispe douloureusement, mais elle ne bouge pas plus. Son regard se pose immédiatement sur ses mains qui sont pourtant immaculée. Elle relève les yeux aussitôt vers les siens, espérant qu'il n'interprète rien de travers. — C’est bon, la voie est libre. La sortie est juste à gauche. La voie est libre. Le naturel déconcertant avec lequel il le dit lui fait froid dans le dos. C'est vraiment un malade. Comme dans les reportages à la télé. Il n'a rien à voir avec les voyous de Detroit et pourtant dieu sait que cette ville renferme de sacrés monstres. Mais Zaza n'a jamais eu peur des zonards. Sean, c'est différent. Il ne rentre pas dans les cases qu'elle connait. Elle n'a aucun repère, aucun moyen d'anticiper ses réactions, aucune assurance sur le fait qu'elle n'est pas la suivante. Alors quand il pose sa main sur son épaule pour la tirer, elle perd tous ses moyens, complètement apeurée. Elle échappe un petit cri bref et aigüe et sans réfléchir la main qui tient les ciseaux part en avant, de toutes ses forces. Elle sent le tissu mou se déchirer légèrement sous l'impact et s'enfoncer dans le ventre du garçon. Rien de très profond, il s'agit de ciseaux après tout et non pas de couteau. Elle relâche l'objet aussitôt, choquée de sa propre réaction. Elle recule de plusieurs pas, ses mains qu'elle vient placer devant sa bouche sans la toucher pour autant. Elle relève les yeux vers lui et ce qu'elle voit dans son regard la terrorise. Elle n'attend pas de savoir comment il va réagir, elle recule encore de quelques pas, une tendue vers le mur qu'elle effleure, comme pour s'aider à garder l'équilibre alors que tout semble tourner trop vite autour d'elle. L'instant d'après elle, elle a fait demi-tour et pris la fuite. Elle oublie la discrétion et la sécurité, parce que les braqueurs et leurs flingues lui semblent soudainement bien moins effrayant que Sean. Elle fonce vers là où il lui a indiqué que la sortie était et, par chance, ils ne s'étaient pas trompés. La porte de secours est juste là, pas surveillée. Du moins, elle devait probablement l'être par le mec que Sean a éliminé. Elle pousse la porte comme une furie, la porte claque contre le mur extérieur dans un énorme vacarme et se referme bruyamment et rapidement derrière elle. Et Zaza court, court et court encore, avec un seul souhait : mettre un maximum de distance entre elle et cet endroit. Entre elle et lui. Et quand elle réalise subitement qu'il connait son nom et son prénom, qu'il a eu accès à son dossier, qu'il a peut-être même vu son adresse, elle se met à chialer instantanément, tout en continuant de courir. Il va la retrouver. Il va la crever. Elle et toute sa famille peut-être même.
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Samih Scully
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MessageSujet: Re: guilty and hostage (intrigue / zamih)    guilty and hostage (intrigue / zamih)  EmptySam 21 Déc - 17:48

Je fais pas tellement gaffe à son air terrorisé quand je reviens la chercher. Pourquoi elle aurait peur de moi, après tout ? Je suis le chevalier blanc qui vient de nous offrir un ticket de sortie de cette merde. Tout-puissant après mon shoot d'adrénaline, j'ai la gentillesse de lui indiquer la sortie. Nos regards se croisent une seconde, je me méfie pas, je vois pas le coup venir. Et pourtant il se déchire le bide d'un coup sec, vif, apeuré. Putain ! Que j'expire sans trop contrôler le volume. Je la lâche immédiatement et recule de deux pas jusqu'au mur d'en face où je m'écrase contre. une main contre mon ventre. La douleur est intense, mais elle est vite remplacée par une colère infinie. Mon regard se baisse jusqu'à ma main, je la décolle lentement de la plaie, ça saigne.

Cette salope m'a planté. J'expire bruyamment et remonte tout de suite mes yeux sur elle, lui envoyant mille éclairs. La mâchoire contractée, y a que quelques mots acides qui filtrent entre mes lèvres tremblantes de rage : Alors toi… Je vais la buter. La buter putain ! Et dire que je l'ai aidé avec son putain d'histoire de chialeuse pour sa putain de carte de crédit. Ma respiration s'accélère pendant qu'elle accuse le choc de cette agression. Une meuf tout à fait normale, une meuf normale qui se met à poignarder des bonnes âmes comme moi. Si Sam n'avait pas été assez con pour essayer de parler avec elle aussi. Arg, putain ! Et j'ai mal ! PUTAIN ! Et quand je la vois qui commence à prendre la tangente je me mets à ricaner d'un air pas rassurant. Ouais, ouais, c'est ça. Casse-toi Esperanza. Je lui lance un dernier sourire carnassier en appuyant un peu plus sur la plaie douloureuse. Caser son prénom c'est juste pour lui rappeler que je connais tout d'elle, jusqu'à l'adresse où elle va recevoir sa putain de carte de crédit qu'elle a eu grâce à moi. J'espère que tu cours vite. Que je rajoute. Et c'est même pas pour l'impressionner. Parce que vraiment, si je l'attrape elle subira le même sort que notre ami entrain de se vider de son sang par la carotide dans le couloir d'à côté. Salope, sale pute, connasse ! Les filles, on peut jamais leur faire confiance. Elles vous plantent, elles vous abandonnent, elles vous brisent le cœur.

Alors Esperanza Molina, du joli quartier de Mexicantown, elle se tire. Et je la regarde bien partir en m'imaginant la rattraper et lui planter mon canif dans la nuque. Je prends quelques secondes en plus parce que le coup de ciseaux m'a quand même affaibli. Doucement, le retire ma main et soulève mon t-shirt pour regarder les dégâts. La plaie n'est pas profonde, juste ensanglantée. Je devrais pouvoir arranger ça. Avec un peu de chance, et pas mal d'héro, Sam ne s'en rendra même pas compte, ou posera pas de question. Je replace doucement le t-shirt par dessus ma plaie et me remets à appuyer dessus pour stopper l'hémorragie. Je lance ma tête en arrière contre le mur, regarde le plafond, soupire bruyamment. Mais des bruits de pas attirent mon attention, je penche doucement ma tête sur le côté. Merde, les preneurs d'otage. J'expire un juron et me décolle du mur en grimaçant, puis, trottine douloureusement vers la sortie.
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