tw - sex drive (arena).

"tu veux quoi? une liste?" Tu sais pas trop, elle veut que tu deviennes un serial killer? Parce que si oui, ça serait le bon moyen. Et en plus, ça t’fait pas rire. Savoir qu’elle a une liste. Tu t’imagines un putain d’parchemin du Moyen-Âge qu’on déroule tout le long du tapis. Non, franchement, ça t’dégoûte de te dire qu’autant de gars lui sont passés dessus.

Et puis finalement, tu réponds à ton tour à sa question. Ça t’fait chier, mais t’as pas vraiment le choix de toute façon. Tu sais qu’elle t’aurait pas lâché, pas avant d’savoir. Une fois par mois. Et p’têtre que tu mytho un peu. Juste un peu. P’têtre qu’on est plutôt sur une fois tous les deux mois. L’truc c’est que ouais, t’en ressens pas le besoin si souvent qu’ça. Quand tu l’as, tu vas baiser une gow qu’tu trouves en boite, mais ça arrive pas souvent. Les meufs, elles t’exaspèrent. T’aimes pas quand elles ouvrent la bouche, quand elles commencent à parler. Elles te saoulent trop facilement pour qu’tu puisses apprécier le moment. Et puis t’sais pas, t’as pas envie d’leur faire plaisir, vu qu’c’est ton besoin ponctuel à toi qu’tu veux satisfaire quand tu baises, tout tourne autour de toi et pas d’elles. "ok, je... pourquoi?" Qu’elle balance enfin, après un lapse de silence bien trop long. "genre, j'comprends pas? une fois par mois? mais... comment tu fais pour pas péter un plomb?" Tu hausses vaguement les épaules. Tu sais pas, c’est la vie, t’es comme ça, y’a pas d’quoi en faire tout un plat. "mais... est-ce que ça veut dire que tu veux le faire qu'une fois par mois avec moi? non, parce que c'est pas beaucoup quand même, ares." T’as même pas le temps de répondre cette fois qu’elle enchaine. "et ça veut dire quoi? que t'es pas attiré par les autres meufs? j'suis ton crush depuis combien de temps en fait?" Tu fronces les sourcils, prêt à bégayer, encore. Parce que là, elle met le doigt sur un vrai sujet. "t’as fait ta première fois à quel âge?" Ah non, finalement, c’est ça, le vrai sujet.

Putain mais encore une fois, tout c’que tu voulais toi, c’était une bonne nuit de sommeil. Et te voilà à bégayer face à ta soeur chaudasse à deux heures du mat’. Nice. "Tu peux m’laisser répondre entre deux aussi, ça serait p’têtre plus pratique si tu veux avoir des réponses à tes questions." L’avantage c’est qu’tu peux en zapper certaines, du coup. "Non ça veut pas dire ça, c’pas pareil avec toi, tu l’sais nan? Tu l’as remarqué, est-ce qu’on Ken qu’une fois par mois? J’crois pas." Et tu t’en plains pas. Juste que t’as du mal à piger comment elle peut t’faire une scène juste parce qu’elle a une envie irrépressible de baiser. Envie qu’elle sait pas contenir. Tu piges pas. "Les meufs me saoulent Athé, elles parlent trop, elles en demandent trop, elles me gavent, c’est tout. Y’a pas à chercher plus loin." Et puis y’a la question de la première fois, à laquelle tu sais qu’t’échapperas pas. "Non mais sérieux? Genre, pourquoi tu veux savoir? Ça change rien à ma fréquence de baise ou au nombre de mes conquêtes." Mais vu son regard, t’as plutôt intérêt à lui donner une réponse convenable. "18 ans." Toi, tu lui demandes pas. Toi, tu sais. Tu sais qu’à ses treize ans, elle a fait la connerie d’offrir son corps de gamine à c’gros pervers dégueulasse que tu buterais bien, tiens.

finalement, peut-être qu'ares a bien fait de lui dire non. comme ça, athéna, elle apprend des choses. elle était convaincue qu'ils étaient au même niveau. qu'ares baisait au moins autant qu'elle, parce que c'est logique, non? en vrai, faut pas la lancer sur ce genre de sujet. c'est la porte ouverte à toutes les interrogations qu'elle a pu avoir ces dernières années. encore plus ces dernières semaines maintenant qu'ils ont commencé leurs activités extra-fraternelles. athéna veut tout comprendre et tout savoir maintenant qu'elle a l'occasion de le faire. et ares, il ne peut se plaindre qu'à lui-même, c'est lui qui a commencé à poser les questions. il fallait pas lui tendre la perche à athéna. athéna reste une fouine, curieuse, surtout quand il s'agit de lui. "Tu peux m’laisser répondre entre deux aussi, ça serait p’têtre plus pratique si tu veux avoir des réponses à tes questions." certes. mais c'est pas de sa faute si les questions viennent les unes après les autres, pas de sa faute si elle a plus de filtre et qu'elles sortent toutes en même temps. mais pas de soucis, elle sait écouter. "Non ça veut pas dire ça, c’pas pareil avec toi, tu l’sais nan? Tu l’as remarqué, est-ce qu’on Ken qu’une fois par mois? J’crois pas." c'est vrai. et putain, elle doit l'user, athé. mais ça va, pour un mec qui baise une fois par mois, il s'en sort bien. en même temps, c'est d'elle dont on parle. satisfaite de la réponse, parce que clairement, une fois par mois? c'était mort. "Les meufs me saoulent Athé, elles parlent trop, elles en demandent trop, elles me gavent, c’est tout. Y’a pas à chercher plus loin." athéna hausse un sourcil: toujours plus. peut-être qu'il est juste pas doué pour les choisir, les meufs. m'enfin, c'plus un problème maintenant, puisqu'elle est là. et qu'il a pas intérêt à en toucher une autre, parce que la vérité, elle le frapperait. sérieusement. mais en attendant, sur les trois questions importantes, il n'a répondu qu'à une seule pour l'instant.

"Non mais sérieux? Genre, pourquoi tu veux savoir? Ça change rien à ma fréquence de baise ou au nombre de mes conquêtes." athéna le fixe, le lâche pas du regard. les bras croisés, elle attend. il le sait, qu'elle lâchera pas l'affaire. il le sait, qu'elle peut être très casse-couilles quand elle veut quelque chose, encore plus quand il s'agit de lui tirer les vers du nez. "18 ans." oh. putain. ses yeux s'écarquillent. what the fuck? elle ouvre la bouche pour dire quelque chose, puis la referme. la ré-ouvre avant de la refermer. parce que ça veut dire qu'il a fait sa première fois quand elle avait quinze ans. et certes, elle l'a fait pour la première fois à treize ans avec l'autre bâtard, mais elle a re-commencé qu'à quatorze ans et ça veut dire qu'elle a commencé à être plus ou moins active avant lui (enfin, beaucoup (beaucoup) moins que maintenant)? wow. "j'l'ai fait avant toi." ça la perturbe à athé. "c'pour ça que tu sais pas sexter." elle est sous le choc, alors faut pas chercher. les points se connectent au fur et à mesure alors elle pense oralement. s'dit que c'est chaud, à quel point ils sont différents sur le cul. mais ça n'empêche pas qu'il n'a répondu qu'à deux questions sur trois. et elle en a plein d'autres, athéna. "t'as pas répondu pour le crush, ares." parce qu'elle veut pas qu'il se sente jugé par rapport à l'âge de la perte de sa virginité, le choc est parti et il a le droit de l'avoir fait tard. elle, elle sait qu'elle l'a fait trop tôt. avec un gars qui la méritait pas. mais ares était pas là et quand ares est pas là, athé, elle fait de la merde. simple as that. "j'ai une autre question, ares." elle prévient avant de la poser. prépare le terrain, surtout. parce que ça fait un moment que la question la taraude. sans cette conversation, surement qu'elle l'aurait gardé pour elle, mais là? c'est l'occasion parfaite. "t'sais, genre, j'aime bien quand tu me tiens par la gorge pendant qu'on ken? et genre, toi, t'aimes bien aussi. mais genre..." ok, faut croire que c'est au tour d'athéna de bégayer. mais en même temps, la manière dont elle a découvert la chose était franchement pas idéale. obligé, elle va poser sa question d'une autre façon, parce qu'elle va pas y arriver comme ça. "t'as d'autres kinks à part ça?" athéna va droit au fait, du coup. elle veut tout savoir. peut-être qu'ils sont différents sur la fréquence, mais pas sur le reste? elle croit connaitre la réponse, mais visiblement, ares sait être plein de surprises, alors elle préfère demander. juste pour être sûre.

Avec elle, c’est pas pareil. Avec elle, tu sors de tes habitudes. Non seulement parce qu’elle en a envie et qu’tu veux la satisfaire, mais aussi parce que toi, t’en as envie. T’as p’têtre refoulé tout ça trop longtemps pour t’en contenter que de temps en temps. Sauf que ta frangine, elle sait pas s’arrêter. Curiosité piquée, les questions vont toujours plus loin et tu t’demandes jusqu’où elle compte aller comme ça. Ta première fois? À contre-coeur, tu lui donnes l’âge que t’avais. Et ouais, elle fait les grands yeux, bouche bée. L’ouvre et la ferme plusieurs fois d’suite sans jamais parler. Oui bon ça va, toujours plus avec elle aussi. "j'l'ai fait avant toi." "parce que tu crois qu’c’est une fierté de t’être tapée l’autre teubé alors que t’étais qu’une gamine?" Que tu rétorques du tac au tac. Non, c’coup là, tu l’as toujours pas digéré, tu t’souviens très bien du jour où t’as lu sa lettre dans laquelle elle t’expliquait c’qu’elle vivait à l’extérieur, pendant qu’toi t’étais coincé à l’intérieur de l’hôpital psychiatrique. "c'pour ça que tu sais pas sexter." Tu fronces les sourcils. "Hein?" T’as du mal à suivre le cheminement de ses pensées. Toi, t’as jamais réfléchi à tout ça. T’as fait ta première fois l’jour où l’occasion s’est présentée, tu ken quand t’en as envie et basta. L’autre on dirait qu’elle t’fait ton procès.

"t'as pas répondu pour le crush, ares." "j’ai pas à répondre à tout ce que tu me demandes." Sujet tabou. Parce que si elle savait, qu’est-ce qu’elle dirait? Même toi, tu savais pas vraiment. Pas avant qu’ça arrive, le soir où tout a dérapé. A posteriori, on peut dire qu’y’avait des signes. L’fait que t’acceptes aucun de ses mecs, que tu préfères qu’ils crevent plutôt que de te dire qu’ils posent la main sur elle, l’fait qu’quasi toutes tes conquêtes ont les mêmes caractéristiques physiques qu’elle. Elle le sait, tout ça. Elle le sait puisqu’elle a fait la remarque la fois où elle t’a surprise ici. Alors c’était sûrement planqué dans ton inconscient, cette envie. Mais ouais, tu savais pas qu’elle était là avant la nuit où vous avez franchi les limites.

"j'ai une autre question, ares." "encore?" Putain, t’aurais du la baiser au lieu de lui dire non. Ça aurait duré moins longtemps que cette conversation. Ça aurait été moins gênant, aussi. Parce que toi, t’aimes pas t’mettre à nu. Tu parles pas d’tes sentiments, de ce que tu ressens. "t'sais, genre, j'aime bien quand tu me tiens par la gorge pendant qu'on ken? et genre, toi, t'aimes bien aussi. mais genre…" ouais? "t’as d'autres kinks à part ça?" Tu fronces les sourcils. Et tu réfléchis. Parce que non, la réponse te vient pas comme ça. "J’sais pas Athé. J’prends pas l’temps de faire autre chose d’habitude. C’est… Putain mais vraiment, on est obligés d’avoir cette conversation? Parce que c’est gênant." Ouais, t’aimes pas ça, t’es pas à l’aise. "D’habitude j’tire mon coup et c’est fini. J’me casse ou j’la dégage. Tu vois? Donc j’prends pas le temps de faire autre chose, à part l’nécessaire. C’est presque… mécanique, tu piges? Du coup bah, j’garde le contrôle du début à la fin, vu qu’c’est dans l’but de satisfaire mon besoin. Mais y’a qu’avec toi qu’j’prends l’temps, qu’j’ai envie d’aller plus loin, d’faire d’autres trucs. Y’a qu’avec toi que j’peux… expérimenter, s’tu veux. Du coup… j’sais pas si j’ai des kinks. J’en sais rien." Et tu sais pas si c’est la réponse qu’elle attendait. Pour le coup, tu t’es contenté de la vérité. Sans artifice.

athéna a du mal à y croire. elle a toujours pensé qu'ares l'avait fait avant. et elle sait pas pourquoi d'ailleurs, mais c'est comme ça. peut-être parce que ça lui semble logique, vu que c'est son grand-frère, tout ça tout ça. mais non. c'pas le cas. et pendant plusieurs minutes, elle en revient pas, athé. "parce que tu crois qu’c’est une fierté de t’être tapée l’autre teubé alors que t’étais qu’une gamine?" pardon? c'est quoi cette agressivité? et en plus, elle a pas dit ça comme ça. c'était juste un constat, parce qu'elle est surprise et qu'elle s'y attendait pas. "mais ta gueule." athéna était conne à l'époque, comme il a dit, c'était qu'une gamine. trop naïve. "et commence pas à faire genre j'devrais avoir honte, ça va m'énerver." beaucoup moins stupide qu'à l'époque et certes, elle sait qu'on peut la traiter de salope. mais en même temps, elle baise qui elle veut. lui, il se prive pas de faire de la merde, d'aller cogner des gens quand ça lui chante et elle dit rien, bah voilà. c'pareil pour elle et le sexe. "Hein?" déjà, c'à peine s'il comprend ce que ça veut dire. sexter. c'est drôle comme activité. mais bon, athéna a cru comprendre que ce sera pas dans leur futur. c'pas grave. athéna sextera pour deux dans leurs conversations. whatever.

il n'empêche qu'athéna a posé d'autres questions et qu'elle attend toujours les réponses. "j’ai pas à répondre à tout ce que tu me demandes." pourquoi il veut pas lui dire depuis quand il a un crush sur elle? remarque, tant mieux, comme ça il pourra pas lui demander ce qu'il en est pour elle. parce qu'elle sait pas trop, en vrai. ça allait et venait, traversait son esprit à l'occasion, mais elle s'disait que c'était rien. le déni, une grande époque. puis même si ares ne répond pas à cette question, elle en a d'autres. vraiment, fallait pas lui donner cette chance à athéna, parce qu'elle s'y accroche. et ça se voit, qu'elle s'arrêtera pas tant qu'elle aura pas eu tout ce qu'elle voulait. que tant qu'elle ne saura pas tout ce qu'elle veut savoir, elle continuera. "encore?" pas la peine d'utiliser ce ton-là. c'pas ça qui va la stopper dans sa lancée. et ouais, encore, parce qu'il y en a encore un tas et surement qu'elle les posera pas toutes, mais elle veut lui poser les principales. c'est important. pour elle.

athéna sait ce qu'elle aime et ce qu'elle aime pas, quand il s'agit de sexe. elle sait ce qu'elle veut, ce qu'elle veut pas, comment elle aime, bref, elle a exploré le sujet un bon nombre de fois pour savoir ce qui lui plait. et surement qu'elle sait pas encore tout, mais bon, elle en sait déjà pas mal. mais elle veut savoir ce qu'ares aime. même si elle a déjà sa petite idée. parce que ça se sent. "J’sais pas Athé. J’prends pas l’temps de faire autre chose d’habitude. C’est… Putain mais vraiment, on est obligés d’avoir cette conversation? Parce que c’est gênant." athéna sourit, aime bien le voir gêné. c'est drôle, parce que ça arrive jamais, normalement. "s'te plait." qu'elle dit en faisant la moue pour l'encourager à parler. il réfléchit, ça se voit à sa tête. "D’habitude j’tire mon coup et c’est fini. J’me casse ou j’la dégage. Tu vois? Donc j’prends pas le temps de faire autre chose, à part l’nécessaire. C’est presque… mécanique, tu piges? Du coup bah, j’garde le contrôle du début à la fin, vu qu’c’est dans l’but de satisfaire mon besoin. Mais y’a qu’avec toi qu’j’prends l’temps, qu’j’ai envie d’aller plus loin, d’faire d’autres trucs. Y’a qu’avec toi que j’peux… expérimenter, s’tu veux. Du coup… j’sais pas si j’ai des kinks. J’en sais rien." elle hoche la tête quand il lui demande si elle voit ce qu'il veut dire. ouais, elle comprend. mais quand bien même, dans ses propos, ça se voit qu'il y a un truc qui ressort. et clairement, elle non plus, elle pensait pas avoir cette conversation ce soir. à la base, elle avait juste envie de baiser. mais oops. "c'est-à-dire tu gardes le contrôle?" parce qu'il y a mille et une façons de le faire et elle est curieuse, athé. il en a trop dit ou pas assez et là, ça penche surtout vers la deuxième option, pas assez. "et c'quoi que tu veux faire avec moi?" elle sait que bientôt, il va vraiment en avoir marre de ses questions. qu'il va bientôt l'envoyer chier, mais tant qu'il parle encore, elle gratte. "j'sais que j'te saoule à faire ma curieuse, mais genre... j'ai envie de savoir. on n'en a jamais parlé avant et j'sais que t'aimes pas en parler en plus. alors... juste cette fois et promis, après, j'arrête." juré.

Tu relèves même pas sa remarque concernant sa première fois. Elle était débile, elle était beaucoup trop jeune pour laisser un cassos la souiller comme ça. Et ouais, parfois, tu sais te taire. Parce que là, tu sais que si tu dis un truc, tu vas l’énerver – parce qu’elle sait que t’as raison et qu’elle est en tort – vous allez vous engueuler et ça va partir en couilles. Et toi, tu veux pas de ça. Pas maintenant. Pas ce soir. Et elle te reparle des sectes. Tu piges qu’après coup, ce qu’elle a voulu dire. "J’suis pas contre essayer." Même si c’est pas dans tes habitudes. Mais en même temps, ça fait vingt-trois ans que tu connais Athéna et coucher avec elle n’était pas dans tes habitudes non plus. Pourtant, t’y arrives plutôt bien, tellement qu’ca en est devenu naturel. Le truc avec Athéna, c’est qu’elle est curieuse. Et maintenant qu’elle a lancé le sujet, tu commences à comprendre qu’elle compte pas s’arrêter de sitôt. Bien déterminée à connaître tous tes petits secrets sur ta vie intime. Vie qui le mois dernier encore ne la concernait pas, vie dont elle est aujourd’hui l’unique composant. Parce que pourquoi t’aurais besoin de qui que ce soit d’autre quand tu l’as, elle? Elle finit par te demander ce qui te fait tripper. Et toi? La vérité, tu sais pas. T’en sais rien, parce qu’à part les préliminaires basiques et le moment fatidique de l’acte, toi, tu fais pas grand chose. La baise comme besoin primaire et basta, tu cherches pas l’osmose, le partage, le plaisir mutuel. Qu’elles crient ton nom ou pas, tu t’en fous bien – ça fait gonfler l’égo mais c’est pas ce que tu cherches de base. Et parler de ça, ça t’fout mal à l’aise. Tu trouves ça gênant. Parce que t’es clairement pas au même niveau qu’elle. Et p’têtre que t’as un peu… honte? T’appréhendes qu’elle sache la vérité, parce que p’têtre, elle s’dira qu’c’est pas assez pour elle. Qu’elle a connu mieux ailleurs. Et ça, t’aurais du mal à le supporter. Parce que t’es censé être la meilleure option pour elle. Toujours. C’est l’rôle de ta vie, en tant que grand frère. "s'te plait." qu'elle dit en souriant, petits yeux de chien battu pour t’amadouer. Alors tu cèdes — pas parce que son numéro marche mais parce que tu sais qu’elle n’abandonnerait pas avant d’avoir une réponse. "c'est-à-dire tu gardes le contrôle?" Tu soupires. "J’ai fait un an de taule parce que j’ai pas voulu écouter quand une meuf m’a dit ‘non’, Athé." C’est à c’point, que tu gardes le contrôle. Mais tu sais qu’c’est pas ce qu’elle voulait dire. "J’sais pas en vrai. J’t’ai dit, d’habitude, les meufs m’attirent pas, m’intéressent pas. Si j’baise, c’est pour moi, pas pour elles. Du coup en général, j’veux pas les voir. J’veux pas voir leurs têtes. La levrette, c’mon mode opératoire." Comme un crime, ouais. Déformation professionnelle. Mais t’façon, elle l’a vu, comment tu baisais, Athé. La fois où t’as ramené la blonde à l’appart. Doggystyle dans ton pieu, son visage enfoui dans les draps. "et c'quoi que tu veux faire avec moi?" Tu roules des yeux. "j’sais que j'te saoule à faire ma curieuse, mais genre... j'ai envie de savoir. on n'en a jamais parlé avant et j'sais que t'aimes pas en parler en plus. alors... juste cette fois et promis, après, j'arrête." Quand elle est agréable, c’est d’jà plus facile de lui parler. Pas quand elle est agressive et sur la défensive comme tout à l’heure. "J’sais pas." Tu dis beaucoup qu’tu sais pas, là, mais c’est la vérité. C’comme si t’étais presque novice sur le sujet. T’as encore pleins d’choses à découvrir. "J’ai toujours envie d’faire ce que toi t’as envie qu’je fasse." Nouvelle sorte d’altruisme qui te surprend. "Pour te satisfaire, toi. C’comme si j’m’en foutais de moi. Et j’crois qu’tu pourrais m’demander n’importe quoi que j’le ferai." Parce que tu ferais tout pour elle, sans réfléchir. Même sous les draps. Ou ailleurs, s’il le faut. N’importe quoi, n’importe comment, n’importe où.

"J’suis pas contre essayer." y a athéna qui penche la tête sur le côté quand elle l'entend dire ça. qu'il veut bien essayer. vraiment? et rien qu'à la tête qu'elle doit faire, avec son petit sourire en coin et son regard de braise, ça se voit qu'elle est bien contente de l'apprendre. de base, athé aime bien recevoir des textos sales à l'occasion, mais alors des textos sales d'ares? "cool. j'prends note. ça sera fait." autrement dit, maintenant qu'il l'a dit, c'est trop tard pour revenir en arrière. et ouais, elle avoue, ça lui fait plaisir qu'il ait envie de tester des trucs avec elle. même si elle a toujours du mal à croire que sur au moins un sujet, elle est en avance sur lui. mais même s'il a commencé après elle, ça empêche pas ares de savoir y faire. c'pas un novice non plus en la matière. athéna, elle pourrait arrêter l'interrogatoire maintenant. pourrait se dire que c'est bon, elle en sait assez, qu'il est temps de passer à autre chose, peut-être même le laisser dormir, mais non. déjà qu'elle se contient, faut pas lui demander de s'auto-censurer non plus. et à chaque fois qu'il répond à une de ses questions, y a une autre qui surgit par rapport à ce qu'il vient de dire. cercle vicieux, mais putain, athéna lâche pas l'affaire. besoin de le comprendre, parce qu'ils savent déjà tout l'un sur l'autre sur tous les autres points. alors pourquoi pas sur ce point là aussi? "J’ai fait un an de taule parce que j’ai pas voulu écouter quand une meuf m’a dit ‘non’, Athé." alors, ça, c'était pas vraiment le sujet. et elle sait, qu'il a fait un an de prison pour ça, elle s'en souvient. c'était pas génial, d'ailleurs. mais ça arrivera plus, donc n'en parlons plus. "J’sais pas en vrai. J’t’ai dit, d’habitude, les meufs m’attirent pas, m’intéressent pas. Si j’baise, c’est pour moi, pas pour elles. Du coup en général, j’veux pas les voir. J’veux pas voir leurs têtes. La levrette, c’mon mode opératoire." "c'pas désagréable une levrette." ça sort tout seul. et c'est con, de baiser des meufs qui l'attirent pas. genre, qu'elles l'intéressent pas, ouais. mais qu'elles l'attirent pas? c'est dommage, pour lui surtout. mais athéna continue avec ses questions, sait qu'il va vraiment falloir qu'elle arrête à un moment. mais c'est juste cette fois. juré qu'après elle le lâche. "J’sais pas." il sait pas ce qu'il veut essayer/tester/faire avec elle? elle, elle a déjà des idées. mais c'pas le moment de les préciser. "J’ai toujours envie d’faire ce que toi t’as envie qu’je fasse. Pour te satisfaire, toi. C’comme si j’m’en foutais de moi. Et j’crois qu’tu pourrais m’demander n’importe quoi que j’le ferai." oh. elle s'mord la lèvre, athé. un peu surprise, elle avoue. genre, il aurait pu dire plein de trucs qui lui aurait pas cloué le bec comme ce qu'il vient de dire vient de le faire. "je... ok. mais genre, tu me satisfais déjà maintenant, hein. j'm'en lasse pas d'ailleurs." ouais, ça se voit, elle venait pour ça, à la base. mais bref. "et si toi t'as envie de tester quelque chose que t'as vu ou quoi, surtout, hésites pas. genre, vraiment." parce qu'en vrai, il en faut beaucoup pour la choquer. et tant que ça inclue pas des fluides corporels dégueulasses, c'est jouable. "et genre j'avoue que ça me fait grave plaisir. donc, j'te laisse tranquille." obligée de le dire, même si de toute façon, ça se voit à sa tête. toute contente, athéna. "en plus, j'suis trop mouillée pour continuer." ouais, toute cette discussion l'a pas calmé. et elle manque trop de filtre pour ne pas le préciser. alors c'est surement pour le mieux que sa curiosité ait été satisfaite.

Tu lui expliques qu’en général, tu prends tes meufs par l’arrière pour éviter d’avoir à voir leurs gueules. Et c’pas qu’elles sont moches, hein. C’juste que… y’a un truc qui manque, à chaque fois. Et tu mettais pas l’doigt dessus jusqu’à présent. Mais maintenant, tu sais. L’truc qui manquait, c’est qu’c’était pas Athé. Pâles copies, mais c’était jamais celle que tu voulais. Probablement pour ça qu’tu voulais pas voir leurs têtes. Parce que de dos, les cheveux blonds et lisses qui retombent, elles lui ressemblaient suffisamment pour qu’tu puisses t’imaginer autre chose que la réalité. Mais ça, tu t’retiens bien de lui dire. T’en as déjà dit assez là, non? Elle est toujours pas satisfaite? "c'pas désagréable une levrette." Tu hausses vaguement les épaules. Non, ça l’est pas. Mais avec Athé, t’as du mal. Parce qu’Athé, tu veux la voir. Tu veux voir ses yeux se retourner, ses lèvres s’entrouvrir, le plaisir lui déformer les traits, la transpiration perler sur son front. Tu veux tout voir de ce spectacle, parce que c’est beau, putain. Et savoir qu’c’est toi qui lui fais autant d’bien, c’est la cerise sur le gâteau. C’ton seul but, en même temps. "je... ok. mais genre, tu me satisfais déjà maintenant, hein. j'm'en lasse pas d'ailleurs." Petit sourire qui étire tes lippes. C’est toujours cool d’entendre ce genre de choses. "et si toi t'as envie de tester quelque chose que t'as vu ou quoi, surtout, hésites pas. genre, vraiment." Que t’as vu? Ton sourire en coin amusé parle pour toi. Parce qu’elle s’imagine que tu mates du prono à longueur de journée? "et genre j'avoue que ça me fait grave plaisir. donc, j'te laisse tranquille." Elle a le visage illuminé, les yeux qui pétillent, le sourire qui confirme ses dires. Et toi, tu secoues un peu la tête en riant discrètement. Elle est pas possible c’te meuf. Dans tous les cas, tu retiendras que t’as réussi à la faire taire pour la première fois de votre vie commune. Tu sais pas trop comment t’as fait ça mais tu l’as fait — grande fierté. "en plus, j'suis trop mouillée pour continuer." "ah ouais?" Question rhétorique. Tu te rallonges, tête sur ton oreiller, une main coincée derrière ta nuque. Ton autre main vient chercher l’une des siennes pour jouer avec ses doigts. "Et toi alors? Tu m’as pas dit c’que t’aimais." Ok, elle est satisfaite. C’est bien. Mais toi aussi t’es curieux. Et visiblement, elle doit avoir une réponse de kinks plus détaillée que la tienne. Qui sait, p’têtre que tu pourrais lui faire plaisir, finalement. Parce que, faut voir la vérité en face : c’est pas maintenant qu’tu vas dormir tranquillement.

athéna a l'impression d'avoir reçu une pluie de mots doux gratuits d'un coup. et en vrai, c'pas qu'une impression. ça se voit à sa tête qu'elle est toute contente. parce que ça fait plaisir. parce qu'elle a baisé un paquet de types, mais qu'y qu'avec ares qu'elle se sent aussi bien. l'entendre dire qu'elle peut lui demander n'importe pour qu'elle soit satisfaite? putain, surement qu'il y a mieux comme déclaration, mais dans la tête d'athéna? chaud de toper ça. et rien que pour ça, elle arrête avec ses questions. mélangée entre l'envie de le ken doucement et de le ken sauvagement pour le remercier?! faut vraiment qu'elle se calme, athéna, mais c'pas de sa faute s'il arrive à l'exciter en deux-deux. pas de sa faute s'il est grave mignon et qu'elle sait qu'elle est et sera toujours la seule à en être témoin. ça a l'air de le faire rire, à ares, la réaction d'athé. normal en même temps, si c'était le genre de meuf qui rougit facilement, surement qu'elle l'aurait déjà fait, c'est dire. "ah ouais?" elle hoche la tête positivement en guise de réponse. ouais, elle est mouillée de ouf. ça aussi, c'est de la faute d'ares. et de la sienne aussi, à trop vouloir parler de cul, forcément que ça allait lui donner d'autres idées. ares se rallonge dans son lit, sa main vient chercher celle d'athéna et elle le rejoint, s'allonge à côté de lui après avoir relevé l'oreiller pour être plus à l'aise. a reposé le téléphone d'ares sur la table de chevet, aussi. "Et toi alors? Tu m’as pas dit c’que t’aimais." ah, visiblement, elle n'est pas la seule à être curieuse. doigts qui caressent les siens, athé se mord la lèvre. elle aurait dû s'y attendre, à cette question. après tout, elle l'a cherché. "hm, déjà, tu sais que j'aime avoir ta main sur ma gorge." ouais, on a vu où ça les a mené la première fois. y penser aide pas à la calmer, clairement. "et genre, y a des trucs que j'ai test vite fait, mais pas trop. genre avec toi? j'm'en fous, tu peux m'demander n'importe quoi, j'suis chaude. parce que j'te fais confiance, tu vois? j'sais que si on baise et que tu me fais 'mal', j'vais kiffer. et j'sais que si j'te dis d'arrêter, tu le feras." avec les autres, c'était pas la même. jamais complètement sereine pour exploiter les trois quarts de ses envies correctement. avec lui? elle doute de rien. et ouais, elle connait son antécédent, celui qui l'a mené en prison. certes. mais avec elle? il s'arrêterait. "mais bref, pour répondre vraiment à la question, j'aime bien plein de choses. comme le fait que t'aimes bien avoir le contrôle de la situation, comme tu disais. d'où ma curiosité." comme dans le salon, la première fois et qu'il a 'repris le contrôle de la situation', ça l'avait excité de ouf à athé. "j'aime bien être attachée aussi, c'pas mal ça, mais j'ai jamais été trop en profondeur là-dessus pour la raison que j't'ai donné juste avant." ouais, elle veut pas que n'importe quel bouffon l'attache au pieu. elle est pas conne non plus. et bien entendu, tout ça, c'pas tout le temps. mais ça pimente parfois. "et y a surement d'autres trucs, mais là tout de suite, c'est ce qui me vient. ça te va comme réponse?" bavarde, mais faut pas trop la lancer. puis, si quelque chose d'autre lui vient plus tard, elle s'privera pas de lui dire, à ares. "t'es plus fatigué?" qu'elle demande en fronçant les sourcils, parce que peut-être qu'il veut juste dormir maintenant. elle, elle a pas trop envie après cette conversation, mais bon. elle saura faire avec. si elle aime bien le faire chier de manière générale, ce soir, elle a pas (ou plus) envie de lui casser les couilles. alors elle demande, au cas où.

T’as enfin l’impression qu’ton interrogatoire est terminé. Qu’elle a eu les réponses qu’elle voulait à ses questions. Et tant mieux, parce que franchement, parler, c’est pas trop ton fort. Parler tout court, de base. Alors parler de ça? De trucs aussi intimes? Non, t’étais clairement pas à l’aise, alors t’es bien content qu’elle soit assez satisfaite pour décider de clore la conversation. Enfin, toi, tu lui retournes la question. Parce que jusqu’à présent, c’tait une conversation à sens unique. Elle a appris pleins de trucs sur toi, mais toi, t’as rien appris sur elle. Bon, tu savais déjà quelques trucs — comme l’âge de sa première fois, eurk —mais ses préférences, tout ça? Non, t’en sais rien. Alors tu t’rallonges à ta place, lui attrapes la main pour jouer avec ses doigts — besoin d’la toucher, d’la sentir contre toi. Le calme après la tempête, comme d’hab. Et elle aussi, elle s’allonge à tes côtés. "hm, déjà, tu sais que j'aime avoir ta main sur ma gorge." Ouais, tu sais. C’est comme ça que tout a commencé. Cette fameuse nuit où t’as voulu t’enterrer dans le déni et blâmer tes actes sur la drogue pour la première fois d’ta vie. "et genre, y a des trucs que j'ai test vite fait, mais pas trop. genre avec toi? j'm'en fous, tu peux m'demander n'importe quoi, j'suis chaude. parce que j'te fais confiance, tu vois? j'sais que si on baise et que tu me fais 'mal', j'vais kiffer. et j'sais que si j'te dis d'arrêter, tu le feras." Tu te mords l’intérieur de la joue. L’truc, c’est qu’tu veux pas lui faire mal. Peu importe dans quel contexte. Parce que franchement? Tu t’en voudrais. Culpabiliserais. Qu’elle kiffe ou pas. T’aurais trop peur d’dépasser les limites. Tu t’dis que tu serais incapable d’lever la main sur elle, d’lui faire vraiment mal. Mais qu’est-ce que t’en sais en fait, putain? Quelques années en arrière, tu t’sentais incapable de buter quelqu’un, et maintenant, t’attends avec impatience qu’on t’le demande. "mais bref, pour répondre vraiment à la question, j'aime bien plein de choses. comme le fait que t'aimes bien avoir le contrôle de la situation, comme tu disais. d'où ma curiosité. j'aime bien être attachée aussi, c'pas mal ça, mais j'ai jamais été trop en profondeur là-dessus pour la raison que j't'ai donné juste avant. et y a surement d'autres trucs, mais là tout de suite, c'est ce qui me vient. ça te va comme réponse?" "Ouais, ça me va." Et tu dis rien d’plus. Intègres tout ça. Parce que c’est nouveau pour toi. L’avantage, c’est qu’avec les kidnappings que t’as fait, tu sais attacher les gens. Ça aura juste pas la même saveur quand tu l’feras sur Athéna. "t’es plus fatigué?" Tu poses sa main sur ton torse, la fais descendre doucement sous les draps jusqu’à ton boxer — en évitant ta plaie, parce que bon, on va éviter de faire resauter les points une deuxième fois. Tu guides sa paume sur ton entrejambe avant de la regarder et d’secouer négativement la tête. "Nan, j’suis plus fatigué."

évidemment, la curiosité d'athéna a été assouvie, mais c'était logique qu'ares lui pose la question en retour. main dans la sienne, elle s'allonge à côté de lui et elle commence à parler. pas vraiment gênée. parce que ça la dérange pas de parler de ça avec ares. au contraire, comme ça, il est au courant et s'ils peuvent faire des trucs dans le futur? ouais, ça lui pose aucun problème de lui dire ce qu'elle aime. d'autant que c'est en lui qu'elle a le plus confiance, alors s'il y a bien une personne avec qui elle a envie de faire du sale, athéna? c'est bien ares. "Ouais, ça me va." tant mieux. et athéna, il l'a mise de tellement bonne humeur qu'elle est prête à arrêter de le saouler et le laisser dormir. même si, vraiment, elle, dormir là ça va être chaud. sauf qu'il semblerait que cette conversation l'ait réveillé, à ares. semblerait que ça lui ait donné des idées aussi. il pose la main d'athéna sur son torse et, doucement, l'amène jusqu'à son entrejambe. oh. "Nan, j’suis plus fatigué." ça, c'est pas la peine de lui redire deux fois, à athé. y a un sourire en coin qui apparait sur son visage. juste avant qu'elle se morde la lèvre et s'approche de lui. "tant mieux, parce que j'ai pas du tout envie de dormir." qu'elle lâche, le ton de sa voix suggestif à souhait. et la main qu'il a glissé plus bas se referme, entreprend des vas-et-viens. regard planté dans le sien, y a que quand elle vient chercher ses lèvres qu'elle le quitte des yeux. et l'envie se sent dans chacun de ses mouvements, dans la façon qu'elle a de l'embrasser avec vigueur. elle lui mord la lèvre inférieure avant de reculer son visage et croiser son regard. putain. "touche-moi" elle se moque d'où, veut juste sentir ses mains sur elle. elle veut le sentir contre elle aussi. elle le veut tout court. sa tête se glisse dans le cou d'ares, lèvres et dents qui se mélangent et qui vont encore laisser des marques. sa main n'a pas cessé son manège avec l'entrejambe d'ares. athéna aime bien le chauffer, meilleure activité de tous les temps. surtout quand c'est efficace.

La conversation meurt doucement. Tout a été dit — du moins, pas tout, mais suffisamment. Beaucoup de vérités ont fait surface ce soir, quelques confessions intimes sur l’oreiller et c’est déjà assez pour une seule nuit. L’truc, c’est que t’étais fatigué, de base. Pas envie d’baiser, pas du tout. Mais là, parler, ça t’a réveillé. Forcément. Et parler d’tout ça, même si t’es pas l’gros queutard auquel elle s’attendait, bah… ça réveille des trucs en toi. L’envie d’elle, l’envie d’la voir exécuter ses désirs, d’la satisfaire. Parce que c’est un peu l’but de ta vie, finalement — lui faire plaisir. La rendre heureuse. Peu importe la manière dont c’est fait. Et là, t’as compris ce qu’elle voulait. Alors tu guides sa main jusqu’à ton entrejambe, par dessus le tissu de ton boxer. Elle se rapproche de toi, allongée sur son flanc alors qu’toi t’es encore sur le dos. "tant mieux, parce que j'ai pas du tout envie de dormir." Sa poigne qui se referme, paume qui se frotte contre ton membre, geste qui fait directement accélérer les battements de ton coeur. Et t’es partagé. Entre l’envie de lui faire l’amour et de la baiser sauvagement. Parce qu’elle a réveillé tes envies tout en ayant une conversation sérieuse dans une atmosphère intime. L’pire? C’est qu’t’es pas sûr d’avoir déjà ‘fait l’amour’. À personne. Jamais de sentiments en jeu. Mais tu l’sais que là, y’en a. Tu l’sens quand elle vient t’embrasser. C’truc bizarre, l’impression d’te sentir à la fois plus fort et plus faible. Ta lèvre coincée entre ses dents, tu passes ta langue dessus quand elle la libère pour reposer les yeux sur toi. Et t’as la chaleur qui monte, qui s’propage dans tes veines. "touche-moi" T’aimes bien quand elle dit ses envies. Quand elle réclame. Son visage disparaît dans ton cou, tu sens ses dents torturer ta peau. Tes mains l’attrapent par les hanches pour la ramener par-dessus toi. Tu lui retires son haut et son soutien-gorge sans plus attendre pour poser tes mains dans son dos. Mains qu’tu remontes, t’explores, tu caresses. C’pas des gestes rapides, tu prends l’temps comme tu l’as jamais pris avant. L’temps d’la toucher, d’mémoriser chacune de ses courbes. Jusqu’à remonter sur ses flancs et envelopper sa poitrine. Une main qui la quitte pour venir l’attraper par la nuque et la ramener contre tes lèvres pour lui offrir un baiser lascif. Langues qui se mêlent, souffles qui se perdent. Ouais. T’as jamais vraiment fait ça, toi. Mais clairement, ça t’déplait pas. Loin de là.

athéna est bien contente qu'ares ne soit plus fatigué. à la base, c'était pour ça qu'elle venait - le réveiller et baiser. et finalement, ça a peut-être pris un peu de retard vu la conversation qu'ils ont eu, mais ça la dérange pas à athé. elle a appris des choses et honnêtement? c'pas plus mal. peut-être que ça lui évitera de péter un câble quand elle le reverra commenter l'insta d'une meuf. ouais, c'est mieux, qu'ils aient discuté de tout ça. et le fait que ça l'ait réveillé, c'est un plus. alors sa main se fait un malin plaisir à venir se refermer sur son entrejambe et à caresser de bas en haut. et si elle n'avait pas tant envie de l'embrasser, y aurait surement pas que sa main, plus bas. mais avant toute chose, elle veut sentir ses lèvres contre les siennes. les battements de son coeur s'accélèrent tandis qu'elle mord sa lèvre inférieure, le voit passer sa langue dessus quand elle recule. putain. athéna veut sentir ses mains sur elle. vite. en attendant, elle glisse son visage dans son cou, embrasse et mord la seconde d'après - parce qu'elle aime bien voir les traces qu'elle a laissé, après. ares l'attrape et la met au-dessus de lui, lui retire son haut et son soutient-gorge rapidement. et ares fait ce qu'elle lui a demandé: il la touche. mais c'pas comme d'habitude. c'est moins rapide, moins pressé, plus posé. la respiration d'athéna s'accélère, regard braqué dans celui d'ares tandis que ses mains la parcourent. elle frisonne, veut pas qu'il s'arrête. encore moins quand ses mains se posent sur sa poitrine. encore moins quand il la fait redescendre vers lui pour l'embrasser et savourer le moment. rarement aussi doux. mais il peut l'être plus souvent, ares, ça lui va bien aussi. et ça lui plait, à elle. même si elle est pas vraiment habituée. souffle court quand leurs lèvres se séparent et qu'elle croise son regard. et pendant quelques secondes, athéna s'éloigne pour retirer son jean et sa culotte, parce que ça va les gêner et qu'elle veut plus de barrières entre eux. juste sa peau contre la sienne. elle revient au-dessus de lui, fait attention à ne pas toucher sa plaie et à en rester le plus loin possible. elle veut pas lui faire mal sans faire exprès. quand bien même, ses lèvres viennent quand même se poser sur son torse, venant parcourir des terres qu'elle commence à connaitre par coeur, mais qu'elle se lasse pas de redécouvrir encore et encore. par la même occasion, elle lui enlève son caleçon, penchée au-dessus de lui. et sa main reprend la place qu'elle a laissé y a pas si longtemps, revient caresser son entrejambe. athéna aussi prend son temps, tant qu'elle le peut encore, parce qu'elle sait qu'elle tiendra pas longtemps avant de vouloir plus.

Sa main qui te touche, ses lèvres qui viennent chercher les tiennes avec avidité. Non, t’es clairement plus fatigué. Tout c’que tu veux maintenant, c’est la toucher. La sentir contre toi. Et parfois, quand t’es loin et qu’tu penses à elle, tu t’dis que putain, c’est malsain. Qu’vous devriez pas. Tu t’demandes même à quel moment ça a pu basculer d’ce côté là. C’comme si la raison reprenait le dessus sur toi. Sauf que dès qu’t’es avec elle, la folie s’installe à nouveau, s’enlise dans tes veines et t’arrives pas à rester loin. T’arrives pas à mettre un terme à tout ça. Parce que c’est juste trop bon. Et qu’de toute façon, toi et Athéna, vous n’formez qu’un. Jamais l’un sans l’autre, duo inséparable. Ta poigne qui la ramène par-dessus toi, tes mains qui caressent son dos après lui avoir retiré les tissus faisant office d’obstacles. Vous n’vous quittez pas des yeux, le silence seulement brisé par le bruit de vos souffles. Main qui vient caresser ses seins, l’autre qui la rapproche de toi par la nuque. Baiser qu’elle interrompt pour se reculer. Hm? Ah, elle se déshabille. Entièrement. Puis elle revient par dessus toi, ses lèvres partent à l’aventure sur ton torse — p’têtre que t’aurais dû mettre un pansement sur ta plaie? Et elle te retire son boxer, aussi. L’excitation qui grimpe en flèche quand les idées de la suite t’arrivent en tête. Elle remet sa main au travail, Athé. Et toi, tu guides une main entre vos corps pour glisser tes doigts entre ses jambes, vérifier qu’elle est aussi chaude que c’qu’elle t’a dit quelques minutes plus tôt. Pas d’mensonge, t’esquisses un petit sourire. Un doigt, puis deux, puis l’impatience qui pointe le bout de son nez. Tes mains qui agrippent ses hanches pour la faire s’asseoir sur ton bassin, pour lui faire comprendre c’que tu veux dans un souffle. "S’te plait, Athé." Ouais. Toi aussi il t’arrive de réclamer.

elle demande pas grand-chose, athéna, juste de le sentir contre elle. et si elle pourrait encore se dire qu'ils devraient pas faire ça, ça fait un moment qu'elle a arrêté. elle n'a ni envie de s'arrêter, ni envie que ça redevienne comme avant. au final, y a pas grand-chose qui a changé. ils sont toujours frères et soeurs et même s'ils font des trucs qu'ils devraient pas faire, elle s'en fout, parce qu'ils sont bien comme ça. sentir ses mains sur elle? elle aime ça et elle veut pas qu'il arrête. elle veut que ça continue. perdue dans l'instant, répond à son baiser quand il vient l'embrasser. l'instant d'après, elle retire ses fringues. reste pas loin de lui trop longtemps, vient parcourir son torse avec ses lèvres. épargne sa plaie, fait attention à ne pas la toucher. se redresse pour replacer sa main sur son entrejambe. et son sourire revient, même s'il était jamais vraiment parti, quand ares glissent ses doigts entre ses cuisses. elle s'mord la lèvre, remue le bassin en adéquation avec les mouvements d'ares. et sa main à elle continue ses caresses. elle veut plus, mais ça l'empêche pas de faire la moue quand il retire ses doigts. et ares pose ses mains sur ses hanches, cale athéna juste au-dessus de son bassin. "S’te plait, Athé." et c'est agréable de l'entendre supplier, il lui en faut pas plus. pas capable d'attendre plus longtemps. mais ça l'empêche pas de prendre son temps, athéna le fait glisser en elle tout doucement. ses mouvements sont mesurés, les vas-et-viens sont lents, mais putain. les mains appuyées sur le haut du torse d'ares, elle peut pas s'empêcher de le regarder, souffle saccadé mélangé aux soupirs de plaisir. lui et elle, y a rien de mieux.

Tu viens toucher voir si elle est aussi mouillée que c’qu’elle prétendait. Et t’es content quand tu constates que c’est l’cas. Tes doigts sont trempés de la preuve de son excitation et tu la caresses un peu avant de venir glisser tes doigts en elle. Juste histoire de la préparer, même si tu penses pas vraiment qu’elle en ait besoin. Elle a l’air prête, Athé. Et toi aussi, tu l’es. Parce que l’embrasser, c’est cool. La toucher, c’est bien. Mais la posséder, c’est encore mieux. Et c’est ça qu’tu veux. La douceur rapidement remplacée par l’avidité. Tu la cales sur toi, la fais glisser sur la longueur de ton membre calé entre ses cuisses. Des frottements, mise en bouche de ce que tu réclames par la suite. Parce que oui, tu réclames, Ares. T’as pas peur de demander c’que tu veux. Avec Athé, c’est pas une exception. C’est juste que la plupart du temps, tu suis le mouvement, sans vraiment savoir ce que tu veux. Tu suis ses envies à elle. Mais là, tu sais qu’tu la veux, qu’tu veux la sentir autour de toi. Et elle accède à ta requête, s’empale lentement mais sûrement sur ta longueur, un râle de plaisir qui s’échappe de tes lèvres, ses mains à plat sur ton torse. Elle monte et descend doucement, t’as l’impression qu’elle savoure, les yeux plantés dans les tiens. Ici, à deux, dans votre bulle. Comme si rien n’pouvait vous atteindre. Parce que rien d’autre n’existe. À part vous. Vous deux. Libres. Tranquilles. Ses souffles s’accélèrent, tu lèves un peu le bassin quand elle s’assoit entièrement sur toi pour taper plus loin, qu’elle te sente au plus profond. Et puis au fur et à mesure, c’est tes mains sur ses hanches qui prennent le contrôle de ses va-et-viens, rapides, secs, claquants. Et tu sais qu’tu vas pas tenir longtemps, tu la sens trempée sur ta longueur, ça t’fait de l’effet. Mais c’pas grave, vous pourrez remettre ça demain. T’façon tu devais dormir, de base. Tu regrettes pas l’moment, en tout cas.