tw - sex drive (arena).

c'est facile de se rappeler pourquoi elle est venue le réveiller à la base, maintenant qu'elle est au-dessus de lui, que les doigts d'ares sont calés entre ses cuisses et que sa main à elle s'occupe de lui. elle aurait pu oublier pendant un moment - même si c'était dur, vu le sujet de conversation -, mais ça revient facilement. et de toute façon, ces derniers temps, elle a envie de lui tout le temps, même quand elle a juste envie de lui envoyer une assiette dans la face. et quand il la replace au-dessus de lui, qu'elle sent son entrejambe contre elle et qu'il dit s'te plait? y a pas moyen qu'elle résiste plus longtemps, pas moyen qu'elle attende une seconde de plus. alors doucement, elle le fait glisser en elle. doucement, elle commence à remuer. et surement qu'ils sont synchros, quand ils soupirent de plaisir dés qu'il est entièrement en elle. putain. elle arrive pas à le quitter des yeux, parce qu'il est beau, quand son visage est déformé par le plaisir. le souffle court, elle gémit au fur et à mesure des ondulations de son bassin et de celui d'ares. et tandis qu'athéna prenait son temps, ares, lui, veut aller plus vite. mais ça la dérange pas à athé, au contraire. il pose ses mains sur ses hanches, accélère le rythme et elle se redresse un peu, commence à perdre pied. c'est trop facile avec lui. trop dans l'instant. et ça s'entend, aux gémissements qui quittent ses lèvres. une de ses mains vient s'accrocher au bras d'ares, serre. jusqu'à ce qu'elle serre un peu plus fort et que ses yeux se ferment. jusqu'au moment où le prénom d'ares quitte ses lèvres dans un souffle et qu'elle se contracte. putain. ouais, c'facile de comprendre pourquoi elle l'a réveillé quand elle vient juste d'en sentir la raison. ses yeux se rouvrent et viennent chercher les siens. et ça s'voit au sourire d'athéna qu'elle est satisfaite. elle a rien à ajouter, posée dans son nuage. avec lui. parce qu'ensemble, c'est mieux.

Comme quoi, elle gagne toujours avec toi, Athéna. Elle était venue par envie, elle sera satisfaite. Même si ça a pris plus de temps que c’qu’elle aurait imaginé, même si vous êtes passés par différents chemins pour en arriver là. Le plus important finalement, c’est qu’elle ait ce qu’elle désire. Assise sur toi, elle entame des va-et-viens qui deviennent vite trop lents pour toi. Parce qu’Athé, elle te met dans tous tes états. Surtout quand ses yeux ne te quittent pas pendant qu’elle gémit. Regards accrochés, sans gêne, toi ça t’plait. Alors t’intensifies les mouvements, tu tapes plus loin, tu tapes pus fort. Et c’est dans ces moments là qu’t’oublies qui elle est. Ce qu’elle est. Pour toi. Dans ces moments là qu’tu te lâches entièrement, te laisses aller à tes envies et tes pulsions. Une main qui quitte sa hanche pour venir la caresser en plus du chevauchement, ses gémissements qui s’intensifient, qui bercent la pièce. Sa main qui agrippe ton bras, ses ongles qui se plantent dans ta peau, serrant de plus en plus fort. Tu sens qu’ça vient pour elle — et si ça vient pour elle, ça vient pour toi. Toi, t’es excité par l’fait de la voir perdre pied grâce à toi. Quand elle jouit ton prénom. Et c’est quand tu sens qu’elle se contracte autour de toi que ça déclenche ton orgasme dans un râle de plaisir. Rapide, intense. Le bout des doigts qui s’est enfoncé dans sa peau. Et quand elle rouvre les yeux, tu la regardes. T’en as pas perdu une miette toi, de ce spectacle. Et quand c’est terminé, quand vous reprenez vos souffles, tu caresses doucement ses cuisses avant d’attraper un sopalin dans ta table de chevet. Ouais parce que quand elle va se relever, tout va couler. Et ça risque de couler sur toi, quoi. Et comme tu comptes pas aller prendre ta douche maintenant puisqu’il est quatre heures du matin, en attendant demain, un nettoyage rapide fera l’affaire. "Tu crois qu’faudrait qu’on mette une capote?" Bon, il est un peu trop tard pour s’demander ça. L’truc c’est qu’tu t’poses jamais la question toi. Puis t’façon, c’est bien connu qu’c’est mieux sans, nan?

ares accélère et elle aime ça, athéna. ça s'entend, parce qu'elle gémit un peu plus fort. parce qu'elle commence tout doucement à perdre la tête. mais ares, il ne se contente pas de prendre le contrôle sur vas-et-viens, non, il glisse aussi ses doigts entre eux. la caresse et putain, ça aussi, ça vient jouer dans ses râles de plaisir. ça joue aussi dans sa perte de contrôle. son prénom quitte ses lèvres et même si elle voulait regarder ce qui se passe, regarder comment il la touche, elle y arrive pas. son regard est ancré dans le sien et voir son petit sourire? putain. elle pourrait jouir comme ça. et ça suit pas longtemps après. sa main accroché au bras d'ares, elle plante ses ongles. de plus en plus fort, comme ce qui se passe entre eux. et elle met pas longtemps. ça vient tout seul et elle adore ça, athéna. ses yeux se ferment, seul moment où elle arrête de le regarder. son corps se contracte et putain, pendant quelques secondes, elle pense plus à rien. c'est calme, intense et elle pourrait recommencer encore et encore juste pour arriver à ce moment de félicité. ares la suit, jouit pratiquement en même temps qu'elle. et quand elle rouvre les yeux, elle sourit, athéna. satisfaite et pendant un moment, elle bouge pas de là. reste sur lui, pas capable d'esquisser le moindre mouvement. les mains d'ares caressent ses cuisses, juste avant qu'il attrape un sopalin. elle se redresse, s'essuie. "Tu crois qu’faudrait qu’on mette une capote?" elle fronce un peu les sourcils à sa question, parce qu'en vrai, c'pas un peu tard pour se poser cette question? ça fait depuis qu'ils ont commencé à baiser qu'ils font sans. "euh... j'sais pas, surement? enfin, j'prends la pilule." donc normalement, tout va bien. enfin, si la question c'par rapport à une question de finir enceinte, en soit, c'est censé être efficace. enfin, ça lui a pas fait défaut jusqu'à maintenant. c'est dire. "attends, tu mets jamais de capote?" elle, d'habitude, oui. mais c'est vrai que de base, ils ken pas autant l'un que l'autre. "t'sais qu'en général, la question s'pose avant" qu'elle ajoute en s'foutant un peu de sa gueule, mais c'pas de sa faute s'il cherche un peu.

L’orgasme passé, tu lui donnes de quoi s’nettoyer pour éviter d’ruiner les draps — même si bon, tu sais très bien l’faire tout seul à les tacher de sang à la moindre occasion. Alors elle s’redresse, quitte ton bassin et toi aussi, tu t’essuies un peu avant d’renfiler ton boxer — au moins ça, pour pas dormir totalement à poil. Et puis y’a la question qui t’vient, et qui sort directement de tes lèvres sans aucune réflexion au préalable. Et la capote, dans tout ça? "euh... j'sais pas, surement? enfin, j'prends la pilule." "ah." D’accord. Du coup c’bon, non? "attends, tu mets jamais de capote?" Son ton a l’air pleins de reproches mêlés à de la surprise. "Ben… nan. C’pas mon problème si elles finissent en cloque au pire. C’des meufs, dans tous les cas ça sera à elle de prendre soin du gosse, pas à moi." Et l’fait qu’il pourrait y avoir des gamins avec ton ADN à Détroit sans qu’tu le saches — non, ça t’pose pas de problème. Tant qu’on vient pas t’réclamer des thunes ou des responsabilités parentales (la blague). Et puis pour les MST? La vérité c’est qu’t’y penses même pas. Ta réflexion est nulle, mais tu t’dis qu’tu baises tellement peu comparé à d’autres que la probabilité que ça tombe sur toi est plus basse. Alors non, la capote, ça t’traverse jamais vraiment l’esprit. "t'sais qu'en général, la question s'pose avant" Tu lui lances un sale regard. Elle s’moque, ça s’entend dans le ton qu’elle emploie. "Ha-ha très drôle. C’est pas parce que j’suis pas nympho que j’suis totalement con. Mais faut dire qu’t’as pas eu l’air de t’poser la question non plus, à n’importe quel moment." Tu t’lèves pour aller chercher un grand pansement que tu colles par dessus les points de suture sur tes abdos — histoire qu’ça bave pas sur tes draps pendant ton sommeil. Et tu reviens t’allonger dans le lit. "Tu restes dormir ici ou t’es pas encore assez satisfaite?" Que tu la taquines en reposant les yeux sur elle. T’en reviens toujours pas qu’elle puisse se faire plaisir en solo. C’est un sujet assez tabou, on en parle pas, on sait tous qu’les mecs se branlent mais les meufs? Non, elles sont trop prudes pour aimer ça. "Ça t’est arrivé d’le faire quand j’étais dans l’appart?" Ouais, pour le coup, c’est juste d’la curiosité malsaine. Mais elle t'a posé suffisamment de questions déplacées pour qu'tu puisses en faire de même.

athéna se redresse, s'essuie et fronce légèrement les sourcils quand elle entend la question d'ares. parce que c'est un peu tard pour se poser ce genre de questions, non? elle prend la pilule, donc, en théorie, les risques de grossesse sont moindres. mais elle a dû mal à croire qu'il en utilise jamais, ares. pourquoi? "Ben… nan. C’pas mon problème si elles finissent en cloque au pire. C’des meufs, dans tous les cas ça sera à elle de prendre soin du gosse, pas à moi." ah donc c'des meufs, donc c'est à elle de gérer ce qu'il fait de sa queue? mais il est sérieux? le regard qu'elle lui jette est sombre. impossible de le laisser dire des trucs comme ça impunément. "t'es sérieux? c'pas ton problème? t'es au courant que sans ton sperme, le problème existe même pas? donc en fait, ton argument, il tient pas la route. c'des meufs, qu'il me sort, mais ferme ta bouche." et y a pas que ça en fait. y a pas qu'avoir un gosse qui entre en jeu dans les paramètres de l'utilité de porter une capote. mais quand bien même, ça, c'est un autre débat. et actuellement, ils sont sur autre chose et athé compte pas changer d'angle d'attaque tant que, justement, il n'aura pas fermé sa grande bouche à ce sujet. et heureusement qu'elle est de bonne humeur après son orgasme. d'autant qu'en général, la question de la capote se pose avant l'insertion du pénis. c'est utile de le préciser, ça aussi. "Ha-ha très drôle. C’est pas parce que j’suis pas nympho que j’suis totalement con. Mais faut dire qu’t’as pas eu l’air de t’poser la question non plus, à n’importe quel moment." athéna fronce à nouveau les sourcils, l'observes attraper un pansement tandis qu'elle se lève du lit pour attraper un de ses t-shirts. "ouais, mais la différence, c'que j'fais pas ça sans capote avec n'importe qui, moi. et c'est peut-être con, mais j'te fais confiance. et de toute manière, si j'chope un truc à cause de toi, la vérité, j'te mettrai la misère, donc bon..." ouais et ils savent tous les deux qu'elle en est parfaitement capable, de lui briser les noix sept jours sur sept. c'est une athlète dans ce sport, y a pas de doute. elle se repose dans le lit après avoir enfilé un de ses t-shirts et ares revient aussi à côté d'elle. "Tu restes dormir ici ou t’es pas encore assez satisfaite?" "hm, j'sais pas, j'vais réfléchir." qu'elle répond du tac-au-tac sur le même ton que lui avec un sourire en coin. "Ça t’est arrivé d’le faire quand j’étais dans l’appart?" athéna fronce les sourcils, s'demande où il veut en venir pendant une seconde. et vu que ça parle pas de niquer des mecs, ça doit parler de ce qu'elle fait, elle, dans son temps libre. "bah... ouais. j'sais juste être discrète quand j'en ai envie." la preuve, s'il n'a rien entendu. et sérieux, elle allait pas attendre à chaque fois qu'il bouge ou autre. personne n'a le temps pour ça. "pas toi?" qu'elle demande en fronçant les sourcils, parce que ça serait vraiment bizarre que lui non quand même. c'bon, tout le monde se touche. c'est normal.

Pas b’soin de capote, si y’en a une qui s’trimballe ton gosse quelque part, elle avait qu’à prendre la pilule. Toutes les meufs prennent la pilule aujourd’hui t’façon, nan? Y’a pas trop d’risques que ton ADN court les rues de Détroit. "t'es sérieux? c'pas ton problème? t'es au courant que sans ton sperme, le problème existe même pas? donc en fait, ton argument, il tient pas la route. c'des meufs, qu'il me sort, mais ferme ta bouche." Tu roules des yeux sans pour autant lui donner de réponse, de matière à s’énerver davantage. Vous pensez clairement pas de la même façon et elle t’a suffisamment pris la tête tout à l’heure pour relancer la partie. No way. Tu préfères te lever pour aller panser ta plaie, et elle te suit pour enfiler un t-shirt à toi. Petit sourire sur tes lèvres de la voir comme ça. Sourire qui disparaît bien trop vite. "ouais, mais la différence, c'que j'fais pas ça sans capote avec n'importe qui, moi. et c'est peut-être con, mais j'te fais confiance. et de toute manière, si j'chope un truc à cause de toi, la vérité, j'te mettrai la misère, donc bon..." T’hausses un sourcil. "Depuis quand c’est con de me faire confiance? Tu veux faire confiance à qui d’autre dans ta vie?" Non parce que t’es bien l’seul sur qui elle peut compter, de jour comme de nuit, à n’importe quel moment, pour n’importe quoi. Elle a plutôt pas intérêt à s’voiler la face — vous vivez à Détroit, personne peut compter sur personne ici. À part vous deux. La preuve, même Seven est devenu un enculé, alors qu’tu pensais avoir trouvé l’frère que t’as jamais eu en lui. La loyauté, ça vaut plus rien ici. Finalement, elle se rallonge dans le lit et tu la rejoins, lui demandant si elle dort avec toi ou pas. "hm, j'sais pas, j'vais réfléchir." C’qu’elle peut être chiante quand elle s’y met. La vérité, c’est bien une meuf ça. Et puis finalement y’a une question déplacée qui t’vient en tête. "bah... ouais. j'sais juste être discrète quand j'en ai envie." Ah. Ben ouais, nice job, parce que t’as jamais capté. "pas toi?" "Bah nan. Imagine tu rentrais dans ma chambre à c’moment là?" T’attendais qu’elle soit sortie, pendant qu’elle était avec ses potes ou au taf. Tu te rallonges correctement, sur le dos, bras derrière la tête sous l’oreiller. "J’peux dormir maintenant? Ou t’as encore des requêtes avant que j’y retourne?" Petit sourire amusé quand tu tournes la tête vers elle pour savoir si elle a encore besoin de toi pour autre chose.

pas de réponses de la part d'ares. et c'est surement mieux qu'il la ferme, parce que le connaissant, il allait surement dire d'autres conneries qui allaient continuer d'énerver athéna. et le truc c'est qu'athéna est toujours chaude pour s'embrouiller avec lui. tout particulièrement quand un tas de trucs qui n'ont pas de sens quittent ses lèvres et qu'il a le culot d'être sûr de lui. ouais, vaut mieux qu'il se taise s'il veut récupérer un semblant du sommeil qu'il vient déjà de perdre. athéna enfile un de ses t-shirts avant de repartir se poser sur le lit. "Depuis quand c’est con de me faire confiance? Tu veux faire confiance à qui d’autre dans ta vie?" athéna lève les yeux au ciel juste avant de le regarder, la tête penchée sur le côté. parce qu'elle a pas dit ça comme ça. c'était pas dans ce sens-là qu'elle l'a dit. athé soupire en le fixant, s'dit que quand il a décidé d'être relou, lui aussi, il est doué. ça aussi, ça doit être un truc de kaiser. "t'es fatiguant quand tu t'y mets, c'est chaud." parce qu'il sait très bien qu'elle lui fait confiance, alors pourquoi il cherche? c'juste que quand il dit qu'il est pas responsable de ce qui arrive à la meuf après qu'il l'ait ken, bah forcément, ça inspire pas des masses. mais bref, passons. c'est surement mieux qu'il joue au curieux, au moins, ça change le sujet de la conversation. et évidemment qu'elle s'est déjà touchée alors qu'il était là. "Bah nan. Imagine tu rentrais dans ma chambre à c’moment là?" athé le regarde, s'dit que pour une fois, ares a un bon argument, mais... "bah tu fermais la porte à clé. ou t'attendais que je dorme... j'sais pas, j'ai pas le temps d'attendre, moi." la preuve, il l'a jamais surprise. suffit juste d'être douée dans l'art de la discrétion. de savoir y faire aussi, ça aussi, ça joue. "J’peux dormir maintenant? Ou t’as encore des requêtes avant que j’y retourne?" "non, j't'autorise à dormir." qu'elle répond avec le même sourire que lui. parce que ça y est, elle aussi est fatiguée. et elle rigolait, tout à l'heure, elle va dormir avec lui. athéna pose sa tête sur le torse d'ares, s'colle à lui, fait quand même attention de pas poser sa main sur son pansement. "bonne nuit, débile" c'est affectueux et athéna, après avoir fermé les yeux, elle met pas longtemps à sombrer.