florían and the fluffy harmless observation time

nom_ Nemes — et environ quatre autres virtuellement plus palpitants ;
prénom_ Florían — puis Linzi, °*Marina*°, Hotself et N Astasia ;
âge_ 22 ans — ou 21, 26 et peut-être même 18 et 13 ans ;
nationalité_ Hongroise — puis Thaïlandaise, Italienne, Américaine et Slovène ;
origine_ Hongroise — et Thaïlandaise, Italienne, Américaine puis Slovène ;
lieu de naissance_ Szentendre, HU — puis Chonburi, Palerme, Atlanta et Maribor ;
arrivée à détroit_  Depuis bientôt deux ans ;
orientation sexuelle_ Pourquoi se limiter ? Parce que tout le monde est crade. Florían vit dans un monde à part et bouffe de la pornographie déviante à longueur de journée. Ça lui a foutu le cerveau en l'air. Ou alors il était déjà comme ça et c'est tout à fait compréhensible d'aimer filmer des gens sans leur consentement ;
statut_ Il doit être en couple avec pas moins de 10 mecs absolument persuadés qu'il est une jeune fille ;
occupation_ Parce qu'il est le meilleur, Florían est vraiment très occupé : entre son boulot de vendeur de nuit dans une supérette puis son hobby pour la sextorsion, son génie est constamment sollicité. Puis comme c'est pas assez d'adrénaline pour animer ses passions, il aime bien s'informer sur les petites habitudes des gens, filmer des trucs qui le concernent pas et peut-être même aller voir de plus près ce qui se passe dans ta chambre quand t'es pas là ;
suggestion de groupe_ croco sur la défensive — croco mauvaise graine ;
crédit_ Trainwreck — We need to talk about Kevin

caractère_ Narcissique, mégalomane, décérébré… on pourra nommer comme on veut les défauts de ce perturbateur dépravé, reste qu'il est persuadé que ce sont d'immenses qualités.

Vois bien qu'il aime ça, être Lui : son visage est parfait, il est jeune, grand, plein de lui-même et ne garde pas beaucoup de cicatrices de ses déboires — hallelujah ! 'y a rien d'anormal à réaliser son plein potentiel ; c'est le reste du monde qui tourne pas rond s'il a pas compris à quel point il lui est supérieur.

Ouais, ouais, la Terre a besoin de lui pour se remettre dans le bon sens : il a tout compris, lui, et c'est pas des phalanges, des juges ou des grands papas qui lui apprendront plus de choses. Florían est convaincu d'être dans le vrai et si c'est dégueulasse, laid, violent et crade c'est d'autant plus juste. Il y croit ; ce petit marginal croit fort en ses capacités et en son génie. Un jour, il sera le nouveau PicaDalí et la planète viendra chialer de l'avoir sous-estimé.

Le déni aide bien à lustrer son paraître, puis la vengeance aussi. Il est gonflé de vices et d'égo ; ça part dans tous les sens là-dedans et ça calcule en non-stop des sommes sans sommets — insomnie, délire, ah, merde, pas besoin de cachets : il s'embourbe tout seul dans ses idées et dans le besoin viscéral de plonger de travers jusqu'à ce que ça dépasse par tous les côtés. Les limites ? Si 'y en a chez l'homme, il y croit pas. 'y a que l'ennui, la fadeur, la platitude et le manque d'attitudes qui le rendent au mieux indifférent.

Les psy se plairaient de voir à quel point il peut manquer d'empathie et de bon sens : 'y a pas de culpabilité, pas d'introspection, pas de retour en arrière dans le fond. 'y a pas de problème : il est juste incompris et ça lui plaît. Tous les artistes le sont, à ce qui parait, mais la critique le rend mauvais. Oh, ce sont tous des incompétents et des incapables : il aime pas les experts, il aime pas les amateurs et, par-dessus tout, il déteste l'échec. Ça n'existe pas, c'est des mensonges, on lui veut du mal parce qu'on a compris à quel point il va révolutionner le visuel et l'optique. Les gens vont plus savoir où se mettre quand il aura dévoilé son chef d'oeuvre. Ils seront tous dedans et ça va faire très mal — ce sera par-fait.

Dans la vie de tous les jours, Florían est invivable : faut quand même reconnaître qu'il est venimeux pour rien, même envers son propre reflet ; 'y a qu'en se faisant passer pour des petites filles qu'il paraît encore crédible — il veut qu'on croit en lui, mais on peut pas lui faire confiance : les trois quart du temps, il a plus de facilité à être méchant qu'à fermer sa gueule ; c'est gratuit, parce qu'il aime foutre la merde et que ça l'obsède de voir les autres craquer. Ça lui fout des éclairs sous la peau, ça le fait fantasmer et, plus la désillusion et la chute sont longues, plus ça l'inspire et plus ça le fait bander.