In Hell I'll Be In Good Company - Jaaziel

nom_Spence prénom_Miguel. Et non, son vrai prénom n'est pas Jaaziel, sa daronne ayant eu la fabuleuse idée de lui donner un prénom lancé à l’hôpital où elle l'a accouché. Jaaziel c'est son blase depuis qu'il est dans le détroit, peut-être d'un peu avant déjà. âge_27 ans nationalité_hispano-américaine par défaut origine_ américaine. Sa mère l'a probablement conçue du côté de New-York puisque c'est là qu'elle-même a grandi. Son père ? Sans doute un de ses nombreux amants. Un allemand il paraît, peut-être un touriste avec de l'argent et des rêves à donner. lieu de naissance_ du côté de Torreón, au Mexique arrivée à détroit_ Il avait quatorze ans quand il est arrivé dans ce trou paumé, bien qu'il ne lui a pas tout de suite paru plus paumé qu'ailleurs. Il aurait pu choisir de ne pas suivre sa mère cette fois-ci, ni ce nouveau beau-père, mais il en fut autrement. Trop jeune pour choisir et pas encore assez de mordant pour fuir, il s'est adapté sans suivre. Pour sur, il a pris des coups, on a voulu l'influencer, mais ça l'a forgé et rendu plus enragé que jamais. Merci sa mère, de lui avoir déjà appris à en voir de toutes les couleurs avant de venir sombrer ici. orientation sexuelle_Hétérosexuel, la tête haute. Pansexuel, planqué. L'important c'est que ce soit lui qui prend, n'importe quel corps, se fichant bien des formes de la chair. Il voudrait assumer sans risquer, alors il s'affiche avec des femmes cisgenre même quand ses désirs cherchent autrement. statut_Sans respect, le célibat lui est fortement conseillé. Ultra-possessif et dominant, un ou une partenaire serait sa chose à ronger jusqu'à la moelle. Il le ou la détruirait. Il n'a jamais su trouver les mots pour excuser son agressivité verbales, parfois ses coups retenus, ni ses sentiments constamment refoulés.  occupation_Certainement pas travailler, avoir un patron et entrer dans une case bon genre. Ce n'est pas un fainéant, il peut très bien passer ses journées à construire, faire de la mécanique ou prévoir de voler. Les braquages lui permettent en effet de se faire de l'argent, et quelques livraisons aussi de temps en temps. Lorsqu'il était en prison il passait pourtant du temps aux activités salariales proposées. Souvent à la bibliothèque ou à la laverie, en bricolage parfois aussi, la détention l'a obligé à se ranger durant un temps sous des ordres pour des raisons qui lui sont propres (sauver sa vie, partiellement...)suggestion de groupe_Crocos mauvaises  grainescrédit_Uh

caractère_

Jaaziel : rendu hardi par Dieu, Dieu fortifie.

Peut-être est-ce vrai, si l'on en croit cette vie qui ne lui a jamais fait de cadeau.

C'est une assurance et une fierté qui transpire dans son attitude. Il est un mur dur à abattre, un pilier qui ne fléchit jamais, pour une force nerveuse aussi virulente qu'un tir d'arme à feu. C'est un gueulard sans ressentiment, un meneur de foule qui ne craint ni l'autorité, ni la violence. Loin d'être un connard malgré tout, Jaaz' est surtout porté par une soif de révolution plus forte encore que sa propre survie. Fervent défenseur, Robin des bois à la gueule cassée, il crache à la figure du riche pour mieux plaindre la basse société.
Il ne se laisse pas faire, c'est sur. Il répond et ne se laisse pas embarrassé. Le déstabiliser serait d'ailleurs un jeu dangereux, tant il ne gère pas facilement ses émotions. La colère et la rage font partis de lui.

Lorsqu'on regarde plus loin, c'est un bon ami. Loyal, protecteur et donneur de courage, il apprécie les bonnes âmes et n'est envers ses potes aucunement rancunier. Ça fait parti du jeu pour lui, de se prendre la tête avec un proche et probablement de se taper pour un désaccord. Il y aurait plus important qu'une prise de tête désorganisée, la dispute par la douleur l'aide à oublier. Mais s'il y a trahison par contre, il sera bien moins conciliant. Son degré de vengeance varie selon le mal occasionné.

Jaaziel est empli de principes qui lui sont propres. Braquer une personne, cogner, tuer ou torturer ne lui ferait rien s'il estime que la victime est un enfoiré, mais lever la main sur une mère et son enfant le rendrait malade de remords. On ne dirait pas, n'est-ce pas ? Quand il déambule avec ses putes favorites, qu'il baise avec violence et se mêle aux bagarres de bar... Il faut bien le fréquenter pour savoir qu'il est bien plus que cela.

Maladroit, il ne se rend probablement pas compte du mal qu'il peut faire.

Il est capable d'envoyer promener une conversation compliquée, ou de faire du rentre-dedans à coups d'injures et de prestances si quelque chose l'a contrarié. Sa possessivité et ses airs de meneur jouent énormément. Il assume mal d'être rabaissé, souillé, tout comme il ne supporte pas d'être trahi. C'est un extrême chez lui traduit assez bien le pourquoi il est autant révolté par ce système dont les inégalités, le racisme et tous les lèches-boules de la société marketing ou politicienne, le rendent fou.

Le travail, un patron, une femme et une maison ? Très peu pour lui si ça ne va pas dans le sens de ses convictions. Il préfère l'inconfort plutôt que de se faire « prendre » par un patron, des banques et des crédits. Peu docile, Miguel n'est au final qu'un chien de rue qu'il ne faut pas brusquer. Un peu comme les clébards qui le suivent à longueur de journée, ses deux chiens et ses plus proches amis.