(tw: inceste) we can never be friends. (arena)

la colère qui se transforme en rage, jusqu'à ce que les mains viennent frapper le visage de l'autre. première fois et dans sa tête, athéna espère quand même que ce sera la dernière. même dans sa rage, elle sait qu'elle veut pas qu'ils deviennent comme leurs parents. elle veut pas qu'ils se frappent pour résoudre les problèmes. ou pire encore, se frapper sans pour autant les régler. et c'est sa faute, c'est elle qui a commencé, mais c'est lui qui l'a traité de pute. lui qui vient l'oppresser après l'avoir prise par les cheveux en fermant la porte à clé et en la bloquant entre lui et le mur. lui qui bouge pas quand elle le bouscule. et il vient même la tenir aux épaules. pour quoi faire? l'empêcher de s'échapper? pourquoi la retenir? il veut plus d'elle, de toute façon, alors à quoi bon? et elle s'énerve verbalement cette fois, mais ça l'empêche pas de le bousculer encore une fois dés qu'elle l'a fini. elle aime pas se sentir oppressée, encore moins quand elle a autant envie de le frapper. et en guise de réponse à cette énième bousculade, ares la prend par la gorge. "Ouais, tu vaux mieux qu’eux! Tu vaux mieux qu’tout le monde présent sur cette terre! Et le jour où tu t’en rendras compte t’arrêteras de te contenter du premier venu en pensant qu’il est bien pour toi parce que tu t’rendras compte que nan, personne n’est assez bien pour toi. Et y’a jamais rien eu de normal ouais, ça t’étonne que j’veuille du ‘normal’ ? Un truc tranquille ? Parce que j’suis crevé moi Athé, d’avoir une vie comme celle que j’ai. Ouais, normal, ça a l’air cool parfois. Et tant mieux si c’est pas un problème pour toi mais ouais, ça l’est pour moi, pourquoi tu l’acceptes pas? J’pas envie d’vivre caché, j’pas envie d’réfléchir à chaque fois qu’on sort pour éviter d’te toucher ou d’te regarder de travers, j’ai pas envie de garder ça secret ok? Mais on peut pas ne pas l’garder secret, parce que c’est mal, parce que c’est putain d’illégal, parce qu’on pourrait littéralement aller tous les deux en taule pour ça. Pourquoi t’en fais toujours qu’à ta putain de tête? Pourquoi tu m’donnes jamais raison même quand c’est le cas? Tu m’énerves putain à toujours faire les choses comme toi tu les veux sans te soucier de c’que veulent les autres, tu m’gaves, la vérité tu me gaves!" même pas cinq secondes après qu'il ait terminé de parler, elle voit son poing s'approcher. et elle ferme les yeux, l'entend taper juste à côté de sa tête. pendant une seconde, elle a eu peur, mais ça s'envole vite. surement que dans un sens, elle devrait être contente de l'entendre dire ça. surement, ouais. sauf qu'elle est trop en colère pour entendre le raisonnement, bloquée sur ce qu'il a dit avant, bloquée sur la main sur sa gorge qui l'empêche de bouger. "Faut que j'fasse quoi alors, Ares? Que j'finisse seule juste parce que tu penses que personne ne me mérite? C'pas plutôt parce que tu veux que j'sois avec personne? Comme ça j'pars jamais et j'reste avec toi. T'as même pas les couilles de l'admettre." pourquoi elle pense ça? parce que c'est pareil de ce côté. si c'est pas elle, ce sera pas une autre. "Pourquoi j'l'accepte pas? Parce que tu jettes qui tu veux, Ares, mais pas moi." et peut-être que ça sort d'un ton hautain, mais c'est la chose la plus sincère qui est sortie de sa bouche ce soir. il a pas le droit de la rejeter, c'est un fait. et sa main est accrochée au bras d'ares, ses ongles s'enfoncent dans sa peau. elle veut qu'il la lâche. "T'as pas raison. T'as pas raison, parce que tu t'inventes des putain de problèmes. Depuis quand tu veux t'afficher? T'as jamais voulu avant, pourquoi maintenant? Pourquoi tu peux pas juste être heureux? Te contenter de ce qu'on a? Le vrai problème, c'est la putain d'importance que t'accordes au regard des autres." et surement qu'ils se ressemblent en ce moment, le souffle court et le regard sombre. "Mais t'as raison, fais ce que tu veux. Baises qui tu veux. Tiens la main à qui tu veux. Y a pas de problème, tant que moi j'fais rien avec personne, tout va bien, pas vrai? J'suis peut-être égoïste, mais t'es pas mieux." non, y en a pas un pour rattraper l'autre. et ses ongles s'enfoncent de plus en plus dans le bras d'ares, elle veut lui faire mal. "Et si j'te gave autant, lâche-moi putain. J'veux pas que tu me touches. C'est ce que tu veux aussi, non? Qu'on arrête de se toucher. Alors lâche-moi et me touche pas." parce qu'elle pourrait le frapper encore avec sa main libre, mais à quoi bon? pour qu'ils se frappent mutuellement? ça obligera pas ares à la lâcher. et dans un autre contexte, sa main sur sa gorge pourrait l'exciter. mais en ce moment? ça ne fait qu'ajouter de l'huile sur le feu. ça s'voit à sa mâchoire contractée, à l'emprise qu'elle a sur son bras et à son regard plein de haine. y a rien de calme chez athéna et surement que c'est pareil chez ares. alors putain pourquoi il la lâche pas?

Tu balances ton poing dans le mur, parce que la violence physique, c’est ta façon d’extérioriser. C’est sûrement pas sain, mais ça a toujours été comme ça dans ta vie et c’est pas prêt de changer. Et sur le moment, la douleur qui te traverse la main fait du bien. Elle accapare ton esprit pendant dix secondes. Avant qu’Athéna ne se remette à parler. "Faut que j'fasse quoi alors, Ares? Que j'finisse seule juste parce que tu penses que personne ne me mérite? C'pas plutôt parce que tu veux que j'sois avec personne? Comme ça j'pars jamais et j'reste avec toi. T'as même pas les couilles de l'admettre." Ouais, elle n’a pas tort sur ce point. Tu veux pas qu’elle appartienne à un autre. T’as jamais voulu. Tu l’aimes juste beaucoup trop pour envisager de la partager. "Pourquoi j'l'accepte pas? Parce que tu jettes qui tu veux, Ares, mais pas moi." Ses ongles s’enfoncent dans ton avant-bras, tes yeux plongés dans les siens. "T'as pas raison. T'as pas raison, parce que tu t'inventes des putain de problèmes. Depuis quand tu veux t'afficher? T'as jamais voulu avant, pourquoi maintenant? Pourquoi tu peux pas juste être heureux? Te contenter de ce qu'on a? Le vrai problème, c'est la putain d'importance que t'accordes au regard des autres. Mais t'as raison, fais ce que tu veux. Baises qui tu veux. Tiens la main à qui tu veux. Y a pas de problème, tant que moi j'fais rien avec personne, tout va bien, pas vrai? J'suis peut-être égoïste, mais t'es pas mieux." Et le pire dans tout ça? C’est qu’elle comprend toujours pas. Elle comprend toujours pas qu’t’as pas envie de baiser n’importe qui et d’tenir la main de n’importe qui. Ces envies, elles valent que pour elle. Malheureusement. "Et si j'te gave autant, lâche-moi putain. J'veux pas que tu me touches. C'est ce que tu veux aussi, non? Qu'on arrête de se toucher. Alors lâche-moi et me touche pas." Et tu la toises, la main encore un peu plus serrée sur sa gorge. La rage qui ne t’a toujours pas quitté, même si tu craches moins de venin que tout à l’heure. "Non, j’veux qu’tu sois avec personne, parce que ça a toujours été toi et moi, depuis le début. Ils étaient là, tes gars, pour se prendre les coups de papa et maman à ta place? Ils étaient là, tes gars, quand fallait te raconter des histoires jusqu’à pas d’heure pour que t’évites de les entendre se gueuler dessus? Ils étaient là, tes gars, pour sécher tes larmes quand tu te faisais insulter? Ils seraient prêts, tes gars, à sacrifier leurs vies pour sauver la tienne sans une seule putain d’once d’hésitation?" Et tout ça, c’est des questions rhétoriques. T’attends aucune réponse. Parce que non, ils étaient pas là. C’était toi, qui étais là. Toi qui as toujours été là. Alors l’idée qu’elle puisse un jour te délaisser pour s’enfuir faire sa vie avec quelqu’un d’autre, alors que la seule vie que toi tu connais, c’est avec elle ? Non, tu laisseras pas ça arriver. "Et j’t’ai pas jetée toi. J’ai voulu arrêter le sexe avec toi. J’ai pas fait une croix sur toi, sur notre relation, sur notre famille. C’est toi qui dois toujours jouer les drama queens et tout exagérer. Et tu penses tellement qu’à toi et tes putains d’envies et états d’âme que tu réalises même pas c’que tu dis, tu m’écoutes jamais, j’t’ai déjà dit quinze mille fois que les autres m’intéressaient pas, quand est-ce que tu vas piger que c’est pas avec les autres que j’ai envie d’m’afficher?" Que tu lâches en sifflant, les dents serrées. Et finalement, tu la lâches. C’est soudain, abrupte. Elle a la trace de tes doigts autour de sa gorge et toi, tu recules d’un pas. "J’veux plus te toucher. Et t’as plus intérêt d’me toucher non plus." Et si ça sonne comme une menace… tant mieux.

le problème c'est surement qu'athéna ne veut absolument pas entendre raison. elle a décidé de comprendre ce qu'elle voulait de ce qu'ares veut. ou ne veut pas d'ailleurs. et le fait qu'il ait sa main sur sa gorge et l'empêche de bouger? ouais, ça l'aide encore moins à raisonner correctement. certes, c'est illégal et c'est bien la seule chose qu'elle accepte, mais si personne ne le sait, alors ils ne risquent rien. et depuis quand est-ce qu'ares veut s'afficher à ce point, hein? c'est nouveau ça. et athéna comprend pas. elle comprend pas pourquoi ça entre en jeu dans sa décision de plus vouloir d'elle. encore plus quand il veut pas qu'elle aille avec quelqu'un d'autre. c'est putain d'égoïste et ça la rend folle. alors elle serre, ses ongles sont plantés dans son bras, incrustés dedans et elle sait que si elle décale ses doigts, il aura une marque. elle force exprès pour qu'il saigne. ares resserre son emprise autour de la gorge d'athéna. "Non, j’veux qu’tu sois avec personne, parce que ça a toujours été toi et moi, depuis le début. Ils étaient là, tes gars, pour se prendre les coups de papa et maman à ta place? Ils étaient là, tes gars, quand fallait te raconter des histoires jusqu’à pas d’heure pour que t’évites de les entendre se gueuler dessus? Ils étaient là, tes gars, pour sécher tes larmes quand tu te faisais insulter? Ils seraient prêts, tes gars, à sacrifier leurs vies pour sauver la tienne sans une seule putain d’once d’hésitation?" encore une fois, il doit pas vraiment se rendre compte de ce qu'il dit. certes, c'est lui et elle depuis le début, mais c'est égoïste. "Alors on finit tous les deux seuls, mais ensemble? Et ça veut dire quoi ça, tu veux que j'te dise merci?" non, surement qu'il en attend pas autant et qu'elle exagère, mais c'est le but, non? de tout ce qu'elle dit ce soir. toujours aussi blessée, toujours aussi pleine de rage. alors elle compte pas s'arrêter d'être piquante, même si dans d'autres circonstances, elle aurait réagi autrement à ses propos. surement qu'elle l'aurait pris dans ses bras, mais pas là. là, elle continue juste de le griffer aussi fort qu'elle le peut. "Et j’t’ai pas jetée toi. J’ai voulu arrêter le sexe avec toi. J’ai pas fait une croix sur toi, sur notre relation, sur notre famille. C’est toi qui dois toujours jouer les drama queens et tout exagérer. Et tu penses tellement qu’à toi et tes putains d’envies et états d’âme que tu réalises même pas c’que tu dis, tu m’écoutes jamais, j’t’ai déjà dit quinze mille fois que les autres m’intéressaient pas, quand est-ce que tu vas piger que c’est pas avec les autres que j’ai envie d’m’afficher?" right, mais athéna veut toujours pas entendre, ni comprendre ce qu'il lui dit. pourquoi? parce qu'elle veut que lui aussi, elle et pour ça, elle est prête à tout. alors que lui, juste parce qu'ils peuvent pas être ensemble devant tout le monde, il veut plus d'elle? ouais, elle le sait qu'elle fait pas d'efforts. mais tant pis, elle veut pas en faire. et ares relâche son cou, pression qui s'en va. c'est ce qu'elle voulait. mais en fait non. "J’veux plus te toucher. Et t’as plus intérêt d’me toucher non plus." et ça comme comme une menace, athéna aime pas les menaces. alors elle s'approche, mais reste à distance quand même. suffisamment près pour pouvoir le toucher si elle veut. "J'exagère rien du tout, Ares. Et j'en reviens encore à penser la même chose. Tu veux pas de moi, juste parce que tu peux pas t'afficher avec moi. Juste parce que tu peux pas être heureux avec moi si les autres valident pas tes choix." elle le pointe du doigt et ce dernier le frôle quand elle le rapproche de son visage. "Et tu me menaces, Ares?" et rien qu'à l'entendre, ares doit savoir qu'elle le prend pas au sérieux. incohérente, ouais, mais elle a jamais prétendu l'être de toute manière. "Tu vas faire quoi, hein? Tu vas me frapper?" et c'est mal ce qu'elle fait, à le bousculer alors qu'elle le défit de faire quelque chose contre elle. "Donnant-donnant, non?" qu'elle dit juste avant de mettre sa main autour de sa gorge à son tour. après tout, pourquoi y aurait que lui qui ferait ça, hein? surement qu'elle restera pas là longtemps, sa main, mais c'est juste pour le geste. pour lui montrer qu'elle a pas peur de lui et qu'elle est pas impressionnée par ses menaces. jamais.

T’as toujours été là pour elle. Tout comme elle a toujours été là pour toi. Ça a toujours été vous deux contre le reste du monde. Contre vos parents abusifs et toxiques. Contre les menaces extérieures. Et sûrement qu’tu t’es un peu trop accroché à elle. Pas envie d’la lâcher, jamais, parce que tu sais pas c’que ça serait, la vie sans elle. T’en as aucune idée et en même temps, tu veux pas savoir. Parce que t’es bien, qu’avec elle. C’est tout c’que tu demandes. "Alors on finit tous les deux seuls, mais ensemble? Et ça veut dire quoi ça, tu veux que j'te dise merci?" Et toi, tu fronces un peu les sourcils. Bah… ouais? Tant qu’vous êtes ensemble, ça te va toi. Tu t’en fous d’être ‘seul’. Et non, tu lui demandes pas de remerciements, parce que tout ça, tu l’as fait avec plaisir. Ta priorité numéro un, c’est elle. Mais faut qu’elle s’rende compte que tous ces gars là, ils feraient pas ne serait-ce qu’un dixième des choses que tu fais pour elle. Alors quand elle te quittera, alors qu’elle a l’habitude d’être traitée comme une princesse, pour se retrouver avec un cassos, elle le regrettera bien vite. Mais soit. Tu finis par la lâcher et reculer. Traces rouges de tes doigts sur sa gorge, débuts d’entailles de ses ongles sur ton avant-bras. Vous n’vous toucherez plus. C’est acté.

Sauf qu’elle, elle s’approche à nouveau de toi. "Dégage." Qu’tu balances directement, en reculant encore d’un pas. Mais elle continue d’avancer à ta hauteur. "J'exagère rien du tout, Ares. Et j'en reviens encore à penser la même chose. Tu veux pas de moi, juste parce que tu peux pas t'afficher avec moi. Juste parce que tu peux pas être heureux avec moi si les autres valident pas tes choix." Elle te pointe du bout de son index et il te touche en-dessous des lèvres. À peine, mais suffisamment pour que tu le sentes. "Et tu me menaces, Ares?" Respiration et battements de coeur qui s’accélèrent. "Tu vas faire quoi, hein? Tu vas me frapper?" Deux paires de yeux noirs fixés les uns dans les autres. "Me tente pas, j’pourrais." Elle sait que t’en es capable. "Arrête de jouer les gros durs, tu sais pas te battre, Athéna." Qu’tu rajoutes, parce que c’est presque risible de la voir essayer d’être menaçante — encore plus envers toi. "Donnant-donnant, non?" Et sans précédent, tu sens sa main autour de ta gorge. Et t’as pas mal, mais t’es choqué par le geste. Tu t’y attendais pas. Encore moins venant d’elle. Et toi, on te touche pas comme ça. Alors tu la gifles une nouvelle fois, avant d’attraper le poignet de sa main qui te tient. Tu fais pression dessus, assez pour qu’elle lâche sa prise et que tu puisses lui tordre la main — pas de dommages, juste une petite douleur sur le moment pour pouvoir prendre le contrôle. Dans sa tentative de se défaire, elle se retourne et tu remontes son bras dans son dos pour le bloquer, tout en avançant — ton corps la poussant à avancer également, jusqu’à heurter la commode qui se trouve contre le mur. Poitrine plaquée contre celle-ci, les deux mains retenues maintenant dans son dos. Et ça ressemble drôlement à une scène d’arrestation. Non, c’est pas donnant-donnant. Et tu passes une main par devant, sans grand tact, le bout de tes doigts venant faire pression sur son entre-cuisses par dessus ses vêtements. "C’est quoi qu’tu veux, hein? C’est ça?" Qu’tu craches en accentuant un peu plus tes mouvements effrénés sans pour autant arrêter de l’oppresser contre le meuble, guidé par la rage et le sang qui bouillonne dans ton système. "Tu vas m’faire croire qu’y’a pas quarante mille autres gars qui pourraient t’toucher comme ça?!" Alors putain, pourquoi est-ce qu’elle est obsédée par toi? Pourquoi elle a déclenché c’te foutue guerre, hein?

visiblement, l'idée qu'ils finissent tous les deux seuls mais ensemble dérange pas ares. vu qu'il répond pas. right. évidemment que ça le dérange pas. sauf qu'athéna, ça la dérange. elle veut pas être seule, mais avec lui. pas d'entre deux. pas de demi-mesure. elle peut pas se contenter de ça. pas entre eux. il la lâche et ça l'agace. tout ce qu'il dit l'énerve de toute façon. encore plus avec la menace qu'il laisse planer. il croit pouvoir lui interdire de le toucher? ça marche pas comme ça. quand elle l'a giflé, il l'a giflé. et elle devrait se contenter de ne rien faire alors qu'elle a encore l'impression de sentir ses doigts sur sa gorge? non. c'est mort. athéna s'approche à nouveau de lui. il a peut-être gagné la première manche, mais elle compte gagner la deuxième. "Dégage." et il a beau reculer, elle avance. rien à foutre qu'il soit pas d'accord. elle était pas d'accord non plus pour qu'ils arrêtent, mais il lui a pas demandé son avis. alors elle lui dit à nouveau ce qu'elle pense et le pointe du doigt. doigt qui frôle son visage. athéna le défit. il a pas à la menacer. il a pas à la quitter. "Me tente pas, j’pourrais. Arrête de jouer les gros durs, tu sais pas te battre, Athéna." et alors? il a mis la main sur sa gorge et elle compte bien faire la même chose. et elle voit la surprise dans le regard d'ares quand elle serre sa gorge. pas fort. c'pas le but. c'plus pour le geste, lui montrer qu'elle n'en a rien à foutre de ses menaces. rien à foutre de ses arguments. sauf qu'il reste pas surpris longtemps. y a d'abord une gifle. pardon? et il est plus rapide qu'elle, elle a même pas le temps de réagir, même pas le temps d'être choquée par le geste. ares attrape son poignet et elle serre les dents, tente de le retirer de son emprise comme elle peut. mais ça empire sa situation. bras dans le dos, ares la fait avancer. plaquée contre une armoire. faut croire qu'il aime bien l'empêcher de bouger ce soir. et elle a envie de le gifler en retour. de le frapper au visage plusieurs fois. de le frapper tout court, n'importe où, mais elle peut pas. bras bloqués, impossible de bouger. coincée. encore. "T'es vraiment qu'un connard. M'empêcher de bouger, c'est plus facile que de se prendre des coups, hein." elle tente, juste pour pouvoir rétorquer autrement qu'avec ses mots. mais ça doit pas tellement bien fonctionner, parce qu'elle sent la main d'ares qui passe entre l'armoire et elle pour atterrir entre ses cuisses. "C’est quoi qu’tu veux, hein? C’est ça?" non, pas comme ça. mais ouais, on peut dire qu'en tout premier lieu, c'était le but recherché. "Lâche-moi, Ares." mâchoire serrée, y a la colère qui irradie d'elle et elle se tortille - ou plutôt, elle essaie - pour qu'il relâche sa prise. mais ça marche pas. "Tu vas m’faire croire qu’y’a pas quarante mille autres gars qui pourraient t’toucher comme ça?!" et alors? c'pas intéressant quand c'est les autres. maintenant, avec les autres, elle s'ennuie. mouille pas, l'impression de plus sentir aucune excitation et c'est de la merde. mais elle va pas lui dire ça, pas maintenant. il mérite pas de le savoir. pas comme ça. "J't'ai dit de me lâcher, c'est quoi que tu comprends pas? Arrête de me toucher. J'croyais qu'on devait plus faire ça, que c'est illégal, que t'as plus envie et tout ton blabla de merde." elle se tortille à nouveau, parce que putain, même si athéna n'a pas envie qu'il la touche - pas comme ça, pas quand ils sont aussi en colère, pas maintenant -, elle contrôle pas les réactions de son corps. et quand c'est lui qui la touche, elle réagit toujours de la même manière. "Arrête putain!" parce qu'elle veut pas qu'il voit qu'il l'excite, c'pas une réaction volontaire. et comme elle peut pas bouger ses bras, elle essaie de lui mettre un coup de pied, mais elle a du mal à jauger où il est et elle sait pas où ça a tapé, mais elle sait que ça a touché. sauf qu'elle manque de perdre l'équilibre, même s'il la tient et ses jambes se retrouvent encore plus éloignées l'une de l'autre. fuck, c'était pas le but. "J'veux pas que tu me touches! Lâche-moi!" ouais, parce que c'pas comme si elle pouvait faire autre chose maintenant. lui reste plus que la parole pour essayer de le pousser à arrêter. et ça, c'est clairement pas dit que ça fonctionne.

La deuxième gifle qui part, histoire d’rappeler qui est aux commandes ici. C’est toi, ça a toujours été toi, ça sera toujours toi. Elle s’est p’têtre perdue sur le chemin ce soir mais t’espères que ça a été suffisant pour lui rappeler. Et tout de suite après, y’a l’immobilisation qui arrive. Elle a été conne d’avoir dévié sur de la violence physique. Parce que maintenant, vous êtes sur ton terrain de jeu. Et tu sais qu’tu seras plus fort qu’elle, maintenant. "T'es vraiment qu'un connard. M'empêcher de bouger, c'est plus facile que de se prendre des coups, hein." Tu retiens un rire. "Me prendre des coups? Par toi? Laisse-moi rire steup’." Athéna, qui n’a jamais frappé personne? Comme si t’allais avoir mal. C’pas comme si te prendre des coups, ça faisait parti de ton taf au quotidien.

Puis tu glisses ta main entre ses cuisses pour venir franchement la caresser. Les mots coupants, l’agressivité bien présente dans la voix. C’est c’qu’elle voulait, nan? "Lâche-moi, Ares." Elle bougeotte, et ça t’fait que rajouter ton poids contre son dos pour l’immobiliser davantage. Et tu forces, pour lui faire comprendre qu’son obsession avec toi est complètement débile, parce que si c’est juste histoire d’la toucher, tous les autres gars peuvent faire le taf à ta place. "J't'ai dit de me lâcher, c'est quoi que tu comprends pas? Arrête de me toucher. J'croyais qu'on devait plus faire ça, que c'est illégal, que t'as plus envie et tout ton blabla de merde." T’as jamais dit qu’t’avais plus envie. T’as dit qu’c’était illégal et malsain, ouais. Pas qu’t’avais plus envie. "Oh, scuse-moi, tu préfèrerais te faire baiser par un gars qui saurait t’réciter le Kama Sutra en entier? C’con, c’est avec moi qu’t’es coincée." Toujours vexé par ses piques, y repenser ne fait que raviver le feu qui brûle dans tes yeux.

Et elle continue d’se débattre pendant que tes doigts font pression sur son clito à travers son pantalon. "Arrête putain!" Et tu sens ses jambes bouger entre les tiennes, y’a son pied qui tape dans ton genou et tu grognes un peu. C’qui est le plus con, dans l’histoire, c’est qu’elle s’retrouve maintenant les jambes écartées. Après on s’étonne que des mecs comme JJ et toi sont confus. Ça dit non mais ça écarte les cuisses en même temps. Vous êtes censés comprendre quoi? "Le coup d’pied était facultatif, t’aurais pu juste écarter les jambes sans faire ton cinéma." Parce que bien sûr que c’est c’qu’elle veut. Elle te déteste parce que t’as décidé de la priver de ça, justement. "J’veux pas que tu me touches! Lâche-moi!" Sauf que t’écoutes pas, Ares. C’est l’problème, quand t’es énervé. T’entends pas c’qui se passe autour — ou plutôt, tu calcules pas, t’ignores. C’est c’qui est arrivé à l’autre meuf. Y’a la violence qui a pris le dessus et elle a eu beau te demander d’arrêter, t’as jamais écouté. Alors tu dézippes la fermeture qui se trouve sur le côté de sa hanche et tu viens passer ta main dans son pantalon. Il t’faut à peine une seconde pour pousser sa culotte sur le côté et avoir la preuve que tu voulais.

Tu retires ta main, tu la libères de ton emprise, juste le temps de la faire se retourner, bas du dos contre le meuble. Ton autre main, celle qui ne vient pas de visiter son entre-cuisses, vient la chopper par le menton, pouce qui serre sa joue d’un côté et doigts qui serrent l’autre joue de l’autre côté. Le poids de ton bassin contre le sien qui la maintient tout de même prisonnière contre la commode. Et tu la forces à te regarder quand tu lèves ta main libre devant ses yeux, tes doigts encore mouillés. "Ouais, nan, tu veux vraiment pas que j’te touche hein… Vraiment pas." Et tu l’imites, prends exemple sur elle quelques secondes auparavant, quand elle faisait encore la maligne, quelque peu moqueur. "Parce que tu vas faire quoi si j’te touche, hein, Athé? Tu vas me frapper?" Rira bien qui rira le dernier.

encore bloquée et ça amuse pas athéna. tempête en elle. "Me prendre des coups? Par toi? Laisse-moi rire steup’." et le ton moqueur qu'il emploie là? elle a envie de lui faire ravaler. "Alors pourquoi tu m'empêches de bouger? Connard." l'insulte est gratuite vu qu'elle ne peut pas le frapper, faut bien qu'elle fasse autrement. sauf qu'elle comprend assez vite le pourquoi du comment. facile de comprendre quand ares glisse sa main sans délicatesse entre ses cuisses, qu'il fait pression pour la caresser. elle veut qu'il la lâche, vite. qu'il arrête de la toucher aussi. parce qu'elle peut pas contrôler ce qui se passe, peut pas contrôler les réactions que son corps peut avoir. pas quand c'est lui qui la touche. alors elle bouge, essaie de faire relâcher la pression qu'il met sur ses bras. ça marche pas. il est encore plus collé à elle. putain. elle essaie d'argumenter, de faire en sorte qu'il capte que c'est lui, à la base, qui veut plus qu'ils se touchent. alors pourquoi il la retient? pourquoi il la lâche pas? "Oh, scuse-moi, tu préfèrerais te faire baiser par un gars qui saurait t’réciter le Kama Sutra en entier? C’con, c’est avec moi qu’t’es coincée." "Parce que tu comptes me baiser? J'crois pas non." répond athéna sans même avoir à réfléchir. parce qu'il a dit qu'il voulait plus qu'ils se touchent. il lui a bien fait comprendre. et ça changera pas maintenant, pas ici, pas quand elle est coincée contre une putain d'armoire et qu'il l'a autant énervé. alors elle tente de lui foutre un coup de pied et ça marche, elle le touche (sans savoir où), mais y a un effet qu'elle avait pas pris un compte: la perte d'équilibre qui fait atterrir son pied plus loin. et ça, ça veut dire qu'elle vient d'écarter les jambes. pas vraiment le message qu'elle voulait faire passer. "Le coup d’pied était facultatif, t’aurais pu juste écarter les jambes sans faire ton cinéma." et elle a beau lui redire de la lâcher, il la tient toujours aussi fort et sa main continue de faire pression contre son clitoris. elle voulait pas écarter les jambes. et putain, il le sait aussi bien qu'elle. et pendant une seconde, elle s'dit qu'il va s'arrêter, mais non, il s'contente de défaire la braguette du pantalon d'athéna avant de remettre sa main. mais il la laisse pas longtemps. "Va te faire foutre." parce qu'elle croit déjà comprendre où il veut en venir. il la lâche, mais pas longtemps. face à face, mais il appuie sur elle pour qu'encore une fois, elle puisse pas vraiment bouger loin de lui. et ses mains viennent lui bloquer la mâchoire. y a le feu qui brûle dans le regard d'ares et putain, ça doit être réciproque. avec ses mains, elle essaie de forcer pour qu'il retire sa main. elle voit ce qu'il voulait lui montrer: la mouille sur ses doigts. "Ouais, nan, tu veux vraiment pas que j’te touche hein… Vraiment pas. Parce que tu vas faire quoi si j’te touche, hein, Athé? Tu vas me frapper?" elle entend la moquerie dans la voix de son frère et ça l'énerve. il l'en croit pas capable? il croit avoir le monopole de la violence? alors elle lui remet une gifle, de toutes ses forces, prête à en recevoir une en retour. whatever. et elle s'dit qu'il y a qu'une technique qui peut la sortir de là - même si au final, peut-être que c'est pas vraiment se sortir de là qu'elle veut. changement de plan. parce qu'elle a peut-être moins de force physique que lui, mais mentalement, y a moyen qu'elle le baise. dans tous les sens du terme. elle agrippe le bras avec lequel il l'a touché, l'attire contre son visage pour venir lécher les doigts trempés en le regardant dans les yeux. et y a que de la haine dans son regard. puis elle éloigne son bras d'un coup sec, juste avant de poser sa main sur l'entrejambe d'ares. "T'attends quoi? C'est ce que tu voulais, non? T'es parti pour ça, là, pour me baiser, pas vrai?" et elle vient lui tirer les cheveux avec sa main libre, juste pour lui montrer qu'il est pas tout seul à savoir faire mal, qu'elle aussi, elle peut. que le seul moment où elle peut pas, c'est quand ses mains sont bloquées. sans ça, elle l'emmerde. "Mais t'en es pas capable. Parce que c'est illégal, Ares. C'est malsain. Tu vaux mieux que ça, toi." et athéna sait plus trop ce qu'elle cherche, mais surement qu'elle va vite finir par trouver.

Tu la forces à se faire toucher par tes doigts. Parce que c’est c’qu’elle voulait, nan? C’est à cause de ça qu’vous en êtes arrivés là, nan? Parce que t’as décrété qu’valait mieux que vous gardiez vos distances — du moins physiquement parlant. Et tu t’y prends sûrement mal, mais t’espères qu’en la touchant, elle s’rende compte d’à quel point sa réaction est absurde. Parce que si c’est pas toi qui la baises, ça sera un autre. "Parce que tu comptes me baiser? J'crois pas non." Non, tu comptes pas la baiser. T’as dit qu’c’était terminé, vous n’faites plus ça, justement. Pour la première fois de la soirée, vous semblez être d’accord. Sauf qu’ses jambes s’écartent et t’en profites pour balancer une autre remarque. "Va te faire foutre." Qu’elle te répond. Et entre deux, t’as eu le temps de mettre ta main dans sa culotte pour constater ce qui s’y passait.

Maintenant qu’elle est de nouveau face à toi, tu lui fais confronter la réalité. Tes doigts sont mouillés, preuve de son envie, son excitation. Et t’en profites pour te moquer un peu d’elle, reprenant le même ton et les mêmes mots pseudo-menaçants qu’elle a utilisé un peu plus tôt. Alors? Elle va te frapper? C’est limite si t’attends pas que ça, pour avoir une raison de lui en mettre une en retour. Et en temps normal, tu l’aurais jamais frappée. Pas elle. Et tu t’en voudras certainement demain matin. Mais pour l’instant, tu te préoccupes pas de tes potentiels états d’âme. Aveuglé par la colère qu’elle a su faire naître en toi. Et ouais, au final, elle te gifle encore. Plus fort cette fois, à tel point qu’tu ressens le besoin de bouger la mâchoire pour la faire craquer.

Et contre toute attente, avant même que t’aies pu répliquer, elle agrippe ton bras et vient foutre tes doigts mouillés dans sa bouche pour les lécher avant d’te relâcher sèchement. Et l’prochain truc que tu sens, c’est sa main sur ton entrejambe. Et tu serres les dents. "T’attends quoi? C'est ce que tu voulais, non? T'es parti pour ça, là, pour me baiser, pas vrai?" Sa main libre qui se perd dans tes cheveux pour les tirer en arrière. Les choses ont pris un sacré tournant et tu mentirais de dire que tu t’y attendais. "Mais t'en es pas capable. Parce que c'est illégal, Ares. C'est malsain. Tu vaux mieux que ça, toi." Tu grinces des dents et tu siffles : "Lâche." Et si elle veut pas obéir, tu vas la forcer. T’attrapes son poignet et tu retires sa main de ton entrejambe — c’était ça, ta première préoccupation. Pas envie d’réagir à son contact, pas envie qu’elle le sente. Même si l’problème, c’est qu’si ça arrive, contrairement à toi, elle, elle le verra.

Et t’avances de plusieurs pas, ton mètre quatre-vingt dix la forçant à reculer. Torse contre sa poitrine, elle finit à nouveau par heurter le bord de la commode de plein fouet. Et sûrement qu’elle aura un bleu suite au choc dans les jours qui viendront. Tu t’en fous, c’est pas ton problème. Et elle continue de te tirer par les cheveux, mais toi, tu reposes ta main sur sa gorge sur laquelle t’appuies pour lui couper la respiration. Et non, t’appuies pas sur les côtés, t’appuies au milieu. "J’t’ai dit de me lâcher." Tu réitères la demande initiale. Et c’est p’têtre trop facile d’utiliser ta force contre elle. En même temps, chacun ses atouts. "C’était plus drôle quand tu voulais pas." Qu’t’avoues même. P’têtre qu’si elle avait continué à te dire non, t’aurais continué à la pousser un peu plus loin. Histoire d’la faire chier. Histoire d’la dégoûter de toi aussi, peut-être un peu. Histoire qu’elle n’ait plus jamais envie qu’tu la touches, pour de vrai. Mais maintenant qu’elle a initié la chose de son côté, ça n’a plus la même saveur. "Tout l’monde peut t’faire mouiller. Tout l’monde peut te baiser. Mieux qu'moi en plus, à en croire c'que tu dis. Alors fous-moi la paix." Et est-ce que ces ‘tout le monde’, tu leur casseras la gueule? Sûrement, ouais. Mais c’est comme ça qu’ça a toujours fonctionné, tu comptes pas changer de mode opératoire.

de nouveau face à ares, athéna s'dit qu'une seule chose: s'il croit qu'elle va le laisser faire, c'est mort. surement qu'elle aimerait bien au fond, mais peut-être qu'elle lui en voudrait trop après. et elle veut pas ça, pas avec lui. cela dit, ce qu'elle fait, c'pas vraiment mieux. d'abord, athéna lui met une gifle, de toutes ses forces. elle lui a dit, que c'était donnant-donnant. et putain, cette gifle, il la mérite. puis elle lèche les doigts trempés d'ares - nouvelle stratégie adoptée - juste avant de virer son bras de devant son visage. rien à foutre qu'il lui tienne la mâchoire, ça l'empêchera pas de faire ce qu'elle veut. cette fois, la main d'athéna vient caresser son entrejambe. athéna provoque, tellement qu'elle lui agrippe les cheveux aussi. il croyait quoi? qu'elle allait se laisser faire docilement? non. "Lâche." "Non." sans aucune hésitation, réponse immédiate. à chaque fois qu'elle lui a demandé de la lâcher, il a refusé, l'a pas fait. mais il attrape le poignet d'athé et retire la main de lui-même. tant pis, elle lâchera pas ses cheveux alors.

ares avance, la force encore à reculer et putain, ce rebord lui fait mal quand elle le percute. peut-être même qu'un gémissement de douleur sort de sa bouche. mais elle le lâche pas. rien à foutre d'avoir mal, ça pourra pas être pire que ce qui se passe à l'intérieur de toute façon. et elle s'attendait à ce qu'ares remette la main sur sa gorge, mais pas à ce qu'il serre comme ça. normalement, il serre les côtés. normalement, ça appuie pas là. pas avec lui. "J’t’ai dit de me lâcher." normalement il l'empêche pas de respirer. elle se répète dans sa tête que c'est ares, qu'aussi énervé soit-il, il fera rien de plus. il appuiera pas plus et s'il appuie plus, ce sera pas au point où elle pourrait finir inconsciente. elle s'dit qu'elle lui fait confiance. mais putain, pourquoi elle panique autant alors? "C’était plus drôle quand tu voulais pas." et peut-être que ce n'est pas une bonne idée, de tirer les cheveux d'ares encore plus fort quand il finit sa phrase. et quand elle avale sa salive, la pression de la main d'ares sur sa gorge fait encore plus mal. elle a envie de lui dire de la lâcher, mais elle a du mal à parler. elle aimerait bien mais elle sait que ça va lui faire encore plus mal et que les sons sortiront peut-être pas. "Tout l’monde peut t’faire mouiller. Tout l’monde peut te baiser. Mieux qu'moi en plus, à en croire c'que tu dis. Alors fous-moi la paix." non, tout le monde peut pas la faire mouiller. plus maintenant, en tout cas. y a toujours que lui qu'elle veut. "Tu m'fais mal" et ça sort doucement, même si la lueur de défi dans son regard est toujours présente. alors pourquoi elle relâche pas ses cheveux? parce que c'est son seul moyen de défense en ce moment. parce que putain, c'pas souvent qu'on l'a agrippé par la gorge comme ça. et les quelques fois où c'est arrivé, y en a une où c'était son père et la dernière en date c'est quand un fils de pute a essayé de la violer. autrement dit, pas ses meilleurs souvenirs. et peut-être qu'il y a une larme involontaire qui s'met à couler le long de sa joue, peut-être que son maquillage part avec. athéna peut pas être sûre, c'pas sur ça qu'elle est concentrée. "Lâche-moi" et elle lui lâche les cheveux. "Arrête, s'te plait" et elle sait même pas si ce qu'elle dit est vraiment audible. parce qu'elle a pas envie de le supplier maintenant, mais ouais, elle veut qu'il arrête. elle veut de nouveau pouvoir respirer correctement. et là, elle y arrive pas. et vu ce qu'il lui a dit avant, peut-être qu'il va trouver ça drôle. peut-être que ça va lui faire plaisir qu'elle lui demande d'arrêter maintenant. et elle vient attraper la main d'ares qui est sur sa gorge, plante ses ongles. "S'te plait." plante ses ongles plus fort. et peut-être que c'est pas la bonne stratégie, mais tant pis, elle veut juste qu'il la lâche, peu importe comment.

Ça fonctionne pas comme ça, chez toi. Toi, t’as le droit d’être violent et de prendre ce que tu veux par la force. Mais faut surtout pas que les autres agissent de cette façon envers toi. Parce que tu peux très vite perdre ton sang froid. Et Athéna, elle s’apprête à en faire les frais — vraiment, cette fois, pour la première fois. Main qui lui serre la gorge pour l’empêcher de respirer. Enfin, c’pas vraiment ton but, mais disons que ça lui complique la tâche, suffisamment pour lui faire peur, tu te dis. Et plus elle tire sur tes cheveux décolorés, plus tu resserres ta prise. Et tu craches, tu siffles comme un serpent venimeux le fond de ta pensée. Elle n’a pas besoin de toi pour le sexe. Elle peut se taper qui elle veut qu’ça sera pareil. En plus elle t’l’a suffisamment répété ce soir — t’es pas à la hauteur. Alors qu’elle aille trouver c’qu’elle cherche ailleurs. C’est c’que t’as voulu lui dire la semaine dernière déjà, quand t’as décidé de mettre un terme à votre relation malsaine. "Tu m'fais mal" Les flammes de l’enfer qui brûlent dans tes yeux. Tu comprends pas comment vous avez pu en arriver là. Elle et toi contre le monde, hein? Plus tant que ça visiblement, puisque vous essayez limite de vous entretuer maintenant. "Lâche-moi" qu’elle demande en te lâchant enfin les cheveux. Et c’est là qu’tu vois la larme qui a laissé une trace sur sa joue. "Arrête, s'te plait" qu’elle réclame encore, sa main qui vient attraper ton poignet. "S'te plait." Et finalement, tu la relâches. Doucement, tu desserres ta prise jusqu’à retirer ta main. Et tu vois les traces rouges de tes doigts sur son cou. Et tu réalises. Tu prends conscience de c’qui vient de se passer, de ce que tu viens de faire. Comme si tu sortais d’une transe, tu revois les gifles et les gestes violents. Et tu viens frotter la larme sur sa joue avant de te reculer pour aller jusqu’à la porte. "J’te comprends pas des fois." Qu’tu lâches simplement dans un souffle avant de lui tourner le dos. Tu la déverrouilles la porte et tu finis par quitter la chambre. Tu la laisses là, assise sur le meuble, la braguette de pantalon ouverte, le maquillage mouillé et le cou abîmé.

Dans le couloir, tu choppes un verre d’un gars qui passe — il proteste, tu lui fais un doigt — et tu traces ta route jusqu’à la dernière pièce, aka la salle de bain. Tu rabats la porte derrière toi et tu retires tout de suite ton t-shirt — l’impression qu’tu vas étouffer. T’allumes le robinet, tu te mouilles le visage et puis tu te laves les main. Tu frottes avec le savon, encore et encore. Comme si tu pouvais effacer les gestes qu’t’as eu envers elle. Le truc c’est que vraiment, tu mentais pas quand tu disais qu’tu la comprenais pas. Toi, t’es persuadé qu’t’as fait ce qu’il fallait faire en mettant un terme à c’que vous faisiez. Tu comprends pas pourquoi ça l’énerve autant, tu comprends pas pourquoi une des seules fois où t’es responsable, elle est pas d’accord avec toi et te fais une crise. Ni l’un ni l’autre est dans son état normal, ce soir. Et pour l’instant, t’as préféré t’éloigner d’elle parce que t’as un peu trop peur de c’que tu pourrais lui faire. Tu le regretterais probablement au réveil.