(drax) misery

nom_ Allen. On entend le son des coups et des cris, les murs qui se brisent, les âmes qui se fissurent. On peut sentir l’odeur du sang, l’ambiance violente qui vous écrase les poumons, vous empêche de respirer convenablement. Ce nom, c’est son fardeau à lui, à eux.

prénom_ Draxter pour ta mère, Drax pour ceux qui ont réussi à percer la carapace double-blindé de son coeur. Ça lui donne un air de voyou, ça fait penser à la série Dexter, sauf que lui, il n’est pas un personnage de fiction, il est bien là, bien réel, prêt à tout, prêt à rien.

âge_ 25 ans. Le quart de siècle en poche, l’envie furieuse de continuer ainsi, pas de remise en question pour Drax, ni de crise des 25 ans.

nationalité_ Américain. Les papiers ne mentent pas, du-moins, ils ne sont pas sensés le faire.

origine_ Américaine. Drax n’est pas bête, aucun américain n’est un pur souche, et il sait qu’il y a du sang d’on ne sait quoi qui coule dans ses veines, mais il s’en fiche. Il lui arrive de s’inventer une nationalité lointaine afin d’impressionner la première michto du bar.

lieu de naissance_ Dans le mobil-home de merde de Delray.

arrivée à détroit_ Ses pas n’ont jamais rien foulé d’autres que le bitume de Détroit. Pas faute d’avoir tenté de se carapater d’ici… Au lieu de cela, il se permet de rêver d’évasion, mais ça s’arrête là.

orientation sexuelle_ Hétérosexuel. Mais un affreux besoin d’aller consulter un psy. Les fêlures ne se sont jamais renfermées, les plaies n’ont jamais cicatrisées, elles sont là, bien ouvertes, puantes et béantes. Elles lui rappellent sa condition de gosse aux souvenirs noirs, à la vie bancale, à la mère morte, au père violent. Alors Drax se pourlèche les babines quand il peut dévorer les corps dénudés des demoiselles, mais il ne ressent rien d’autres qu’une envie bestiale à assouvir et un manque d’empathie puissant à l’égard des demoiselles.

statut_ Célibataire. Il ne se donne pas de limite, plus il y en a, mieux c’est. Et c’est un bonheur quand elles restent en dehors de sa vie tout en restant dans son pieu.

occupation_ Roi de la casse. Il a toujours dû se démerder de son propre chef, devoir avancer par lui-même, sans jamais compter sur rien ni personne. Alors forcément,  il est allé dans la mauvaise direction ; il a filé mauvais coton comme on dit.

suggestion de groupe_ C'est un Sans Limite

crédit_strange hell (av et icons)

caractère_
Voyou, Rusé, Prévoyant, Croit beaucoup en son intuition, Un don incroyable pour se sortir des emmerdes, Persévérant,  Séducteur, Charmant, Colérique,  Rancunier, Fier, Autoritaire, Perfectionniste, Belliqueux.

« T’es vraiment un connard, Drax » la voix féminine s’envole dans l’appart’ déjà bien trop vide alors que Drax lui lève son majeur, ne prenant même pas la peine d’user de sa salive pour la demoiselle. Elle claque la porte derrière elle, et Drax se remet tranquillement à jouer à sa PS4, au fin fond de son canap’. Clope au bec, il ne ressent rien : pas de culpabilité, pas de tristesse, peut-être une infime satisfaction d’avoir pu baiser la chienne d’à côté. C’est comme cela qu’il a appris à vivre, se plongeant dans la dure fatalité d’être le portrait craché de papa. C’était sa mère qui lui disait cela, elle le répétait même trop souvent, oubliant les coups donnés de la part du paternel ; et rien qu’à y penser, ça lui fait dresser les poils de ses bras. Il balance des injures contre on ne sait quoi, réveillant Rex qui dormait paisiblement au sol. Dans une colère qui lui était bien trop familière, il balance sa manette contre le mur. Aucune raison à cela, il n’a même pas perdu sa partie « putain » qu’il gueule à tout va, expulsant la rage qui bouillonne sans cesse en lui. Il est comme ça Drax, énervé, en colère, contre tout, contre rien, contre lui, contre les autres. Et ce sale clébard qui ne cesse d’aboyer quand la drogue se balade dans les couloirs, ça recommence, incessamment, Rex aboie comme un fou, prêt à faire ce pourquoi il est né. Le chien-flic aurait pu faire une carrière exceptionnelle, mais il a croisé le regard de Drax qui lui crie « Mais ferme ta gueule ! ». Son déséquilibre émotionnel se fait ressentir quand il pète les plombs, quand il dort pas la nuit parce que y a trop de choses à faire et à penser, trop de choses à prévoir pour ne pas finir entre quatre murs ou entre quatre planches. Rex le regarde de ses beaux yeux de malinois, mais le jeune homme n’y fait pas attention. Faut qu’il sorte, qu’il change d’air, qu’il continue surtout à s’enfoncer dans la vie qu’on lui a toujours prédit.