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 J'ai besoin de toi comme d'une infirmière (Janca)

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MessageSujet: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière (Janca)   J'ai besoin de toi comme d'une infirmière (Janca) EmptyJeu 18 Avr - 17:21

J'ai besoin de toi comme d'une infirmière_
@Anca Popescu & Monroe

C’est pas ton jour Monroe, c’est pas ta semaine en fait. D’ailleurs, si on y réfléchit bien, c’est pas ta vie non plus. En ce moment t’es pas bien, t’es tendu, parano, toujours en colère. T’es bien conscient que t’es pas dans ton état normal, encore une fois. Tu sais que c’est dû à cette foutue maladie que tu traînes avec toi depuis toujours, tu le sais mais tu t’en branles. Qu’est-ce que tu pourrais faire de toute façon, prendre des médocs qui t’abrutissent, suivre une thérapie où tu devras payer pour raconter ta vie à un parfait inconnu qui croit qu’il peut t’aider parce qu’il a fait des études et pas toi ? Non. Tu vis avec. De toute manière, ça fait partit de toi, non ? T’es assis dans la salle d’attente du dispensaire de Delray, la gueule en sang, la tête qui tourne et l’estomac au bord des lèvres. On vient vers toi affolé, mais tu repousses tout le monde et tu t’assois en réclamant Anca. On te dit qu’elle est occupée, qu’elle voit déjà quelqu’un d’autre pour le moment mais t’en as rien à foutre, que tu leur réponds. Toi tu veux Anca, rien que Anca. Alors t’attends. T’es prêt à attendre là, le visage tuméfié et dégoulinant d’un mélange de sang et de sueur, les côtes douloureuses et le regard vitreux. Toi tu veux Anca, rien que Anca. Et en l’attendant, t’essayes de te rappeler ce qui vient de t’arriver.

Tu marches dans les rues de Delray, l’humeur noire, le regard perdu. Le poids de l’arme dans ta poche semble augmenter à chacun de tes pas. Ça te démange de la sentir là, enfermée dans ta veste, à l’abri des regards mais à portée de mains. Tu te ballades toujours avec, l’arme dans la poche gauche et la recharge dans la poche arrière droite de ton jean. Comme ça, tu sais que si t’as besoin, il te suffit d’un geste pour te retrouver avec une arme chargée entre les mains. Ça te démange parce que t’aimerais tous les buter, ces enfoirés qui te regardent mal, ceux qui te veulent du mal et tous les autres avec d’ailleurs. Ça te démange parce que t’aimerais retrouver ceux qui ont buté tes parents, ceux qui savent mais qui n’ont jamais rien dit, ceux qui savaient mais qui n’ont rien fait pour empêcher ça. Et puis tu croises la route de ce type, il te regarde de travers et t’aimes pas ça. C’est comme ça que tu te retrouves à foncer sur lui comme un malade, pour un regard de travers. Tu l’agrippes par le col et le plaques contre un mur, puis ton poing vient s’écraser sur sa joue et sur son estomac. Ça le mets à genoux et tu te sens mieux. Puis ses potes rappliquent, tu sais que tu vas dérouiller et tu souris. Tu souris parce que tu sens cette putain de chaleur inonder ton corps, la chaleur de l’adrénaline qui se répand lentement dans tes veines. Ils t’attrapent, chacun un bras et le troisième te frappe deux ou trois fois au visage avant que le bout de sa chaussure ne vienne s’enfoncer dans ton ventre. C’est à toi d’être à genoux. Mais même à terre tu gardes ce putain de sourire sur tes lèvres parce que tu sais que c’est pas terminé. Tu te relèves, ton poing qui vient de nouveau rencontrer son visage, le bruit de son nez quand il se casse et le sang qui en sort presque immédiatement. Son pote s’improvise secouriste et se précipite à son chevet, les deux autres s’occupent de toi. Puis tout est flou jusqu’à ce qu’ils déguerpissent, soutenant leur pote avec la gueule en sang.

T’avais pas l’intention d’aller te faire soigner, mais t’as su que t’avais pas le choix quand tu t’es relevé et que t’as commencé à tousser pour retrouver ton souffle. Un filet de sang a coulé de tes lèvres, t’as cru que t’allais te décrocher les côtes. T’avais la vue brouillée par un liquide chaud et épais, ton sang. C’est pour ça que t’as marché jusqu’au dispensaire, d’un pas mal assuré, un peu perdu mais le sourire aux lèvres. Tu te sens vivant, et ça fait du bien. Alors t’attends Anca et dès qu’elle arrive enfin, tu te lèves en grimaçant. T’as l’arcade qui te saigne dans les yeux et sur le visage, la lèvre éclatée, les joues rougies par les coups et t’as à peu près certain d’avoir un putain d’hématome qui commence à se former sous ton t-shirt.
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MessageSujet: Re: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière (Janca)   J'ai besoin de toi comme d'une infirmière (Janca) EmptyDim 28 Avr - 17:04

On lui répète qu’elle devrait faire une pause, souffler un peu, respirer, manger un truc. On lui répète qu’elle devrait se ménager, c’est bien beau de vouloir sauver les gens quand on ne se sauve pas sa moi-même. Y a les mots qui rentrent d’un côté et ressortent de l’autre alors qu’elle passe au patient suivant, puis à l’autre, puis à l’autre. Encore. Encore. Ca bourdonne dans sa tête, se concentrer sur le sang qui coule, grosse journée, fusillade dans un coin de north end, plus simple de venir au dispensaire plutôt qu’à l’hôpital, elle court partout pour aider les chirurgiens, poser une perfusion, éponger une plaie, recoudre une entaille, et tout ce pour quoi elle a été formée – si ce n’est plus – pendant ses années d’études. Ca gueule de partout, ça sent l’humidité, les gants qui claquent, finissent au sol, pas le temps de les jeter à la poubelle qu’elle passe déjà au suivant. prend un pause Anca, elle secoue la tête. Pas envie. Pas besoin. Elle est bien comme ça, dans cet état de demie-transe, surement que ce soir quand elle rentrera elle finira juste par s’écrouler sur le lit, dormir jusqu’à demain, recommencer.
Oublier.
C’est sa thérapie à elle, terriblement efficace, que personne ne vienne essayer de la juger. Ils ne sont pas à sa place. Personne n’est à sa place. Parce qu’il y a ces moments de battements, ces moments où elle se revoit penchée sur le corps de Stefan, les larmes qui viennent pas, juste le froid qui l’attaque. Elle se revoit les mains tâchées, les mensonges qui fusent quand les policiers débarquent, elle revoit tout, tout, et encore plus. Alors elle noie le rouge avec un carmin plus profond, plus récent, celui de ceux qui ont besoin de se faire soigner, celui de ceux encore vivants. Anca, pause ! « Après le prochain » de toute façon, après, ça sera l’heure, après il sera assez tard, après elle pourra juste disparaitre jusqu’à demain.
Y a un gars qui te demande Anca, il est chiant, elle hausse les sourcils, demande à son patient d’attendre un instant avant de passer la tête dans le couloir. Le soupir qui s’échappe de ses lèvres quand elle le voit au fond, assis au fond, la gueule éclatée, merde. « laisse je le prend après celui là, je le connais» le sourire fatigué qui s’étale sur son visage trop pâle, elle remercie sa collègue d’un hochement de tête avant de retourner à son patient, concentration quand elle recoud la plaie, avant de poser le bandage. « Tu viens dans deux jours, pour qu’on surveille ça d’accord ? En attendant tu évite de trop bouger ton bras s’il te-plait, ça ferait sauter les points » le jeune homme lui répond vaguement, déjà ailleurs, Anca qui se retrouve un instant seule dans la pièce, ferme les yeux, respire. Il lui faut quelques secondes pour calmer le tremblement, retrouver une vision normal, reprendre le dessus sur la fatigue, déjà qu’elle sort dans le couloir, se dirige vers celui qui la demande, essaye de garder son sourire droit. C’est difficile
« Monroe, je t’ai déjà dit quoi » elle soupire avant d’attraper le visage du jeune homme, le tourner pour pouvoir observer les dégâts visibles, c’est pas beau. « Tu peux pas empêcher les gens de travailler pour un caprice, la prochaine fois quand la place est libre t’y vas, pas obligé de m’attendre » c’est parler comme à un enfant, alors qu’il est plus âgé qu’elle, plus grand qu’elle, plus impressionnant. Mais y a toujours cette impression qu’il est comme ses frères, les plus jeunes, qu’il a besoin d’être sermonné de temps en temps, car si elle ne le fait pas, qui le fera ? « Je serais pas toujours là tu sais » elle a faillit d’ailleurs, c’est sa première semaine depuis ses trois mois d’absence, à se laisser crever dans une chambre d’hôpital, pour étouffer sa culpabilité.
Elle finit par relâcher son visage avant de lui faire de signe de se lever et de la suivre jusqu’à la salle d’opération, mélange de bric et de broc, une des nombreuses salles qu’ils ont reconverti depuis les années, pour proposer des soins plus ou moins efficaces malgré les ressources limitées. «bois ça et recrache » qu’elle marmonne en lui tendant un verre d’eau, alors qu’elle commence à nettoyer son visage, effacer le sang qui tâche, ça rend tout bien impressionnant, mais elle en a trop vue pour se laisser arrêter par une arcade ou une lèvre pétée. « Il t’es arrivé quoi encore ? Et me dit pas que t’es tombé dans les escaliers » c’est son excuse à elle ça, pour un visage pété, quand Stefan frappait un peu trop fort, j’ai glissé, putain, il peut pas lui mentir, elle le connait trop bien depuis toutes ces années.
Visage dégagé elle commence à palper son visage, les doigts fins qui glissent sur ses joues, son nez, son front, les sourcils froncés, concentrée sur sa tâche. Pas un pardon qui s’échappe de ses lèvres, elle se sait douce, mais pas assez pour empêcher la douleur quand elle atteint le torse, l’abdomen, les côtes. Elle grimace. « Enlève ton t-shirt j’ai besoin de regarder ça. » y a la voix qui tremble, la fatigue qui reprend le dessus, comme une envie de lui hurler d’arrêter de se fracasser, qu’un jour il sera même pas capable de l’appeler pour qu’elle vienne le soigner, qu’un jour il finira par en crever. Comme Stefan. Comme tous les autres. Ca la fait vriller ?
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MessageSujet: Re: J'ai besoin de toi comme d'une infirmière (Janca)   J'ai besoin de toi comme d'une infirmière (Janca) EmptyMar 30 Avr - 18:42

J'ai besoin de toi comme d'une infirmière_
@Anca Popescu & Monroe

Anca, elle se rend pas compte de ce qu’elle représente pour Monroe, elle est comme sa bouffée d’oxygène quand il dérape, comme son antidépresseur quand tout lui échappe. C’est pour ça qu’il ne veut qu’elle, parce qu’aussi étrange que cela puisse paraître, il lui fait confiance. Pourtant, le brun fait partie de ces types qui n’accordent pas si facilement leur confiance. De nature méfiante, il ne se lie pas aux autres, enfin plus, depuis bien longtemps. Il fut un temps où il était encore un gamin normal, un peu colérique, légèrement impulsif et provocateur, bagarreur quand il le fallait mais il était normal, de ceux qu’on ne craint pas. Aujourd’hui, il n’a plus rien de cet enfant innocent, il est devenu dangereux, violent pour un rien, il est devenu ce qu’il a toujours méprisé, une sorte de monstre guidée par la colère et la haine, la rancœur et le chagrin, la culpabilité et le désir d’oublier. Mais dans tout ce flou, il y a Anca. Elle est belle Anca, elle sent toujours bon et elle est si patiente que parfois, il culpabilise de lui faire subir tout ça, Monroe. Surtout quand elle s’avance vers lui, les yeux fatigués mais le sourire scotché au visage, comme ce soir. Alors il baisse la tête tandis qu’elle le réprimande, comme un gamin qu’on aurait pris sur le fait. Il se laisse faire quand elle l’examine et grimace quand elle sert un peu trop fort sa mâchoire. — Mais j’veux personne d’autre que toi. J’veux pas que le vieux Robert pose ses grosses mains toutes grasses sur moi. En réalité, il est même pas sûr qu’il s’appelle Robert, ça doit plus être un truc genre Flinn ou Carlos, mais les prénoms n’ont jamais été son fort alors bon. C’est sur un ton mêlé de reproches et de tristesse que Monroe laisse échapper. — Parce que tu comptes partir ? Il a pas envie qu’elle s’en aille la brune, et il a presque envie de lui dire qu’il aura toujours besoin d’elle, mais il se contente d’ajouter. — Tant pis, j’me recoudrai seul, j’utiliserai des agrafes. Tout pour ne pas lui montrer que ça l’inquiète et qu’il a pas envie qu’elle disparaisse de sa vie.

Et puis vient le moment de se remettre debout encore une fois, et ses côtes lui font un mal de chien. Il obéit sagement et la suit jusqu’à une salle qui pue l’antiseptique, non sans avoir lancé un regard noir au gros Robert qui ne voulait pas l’appeler tout à l’heure. Et puis commence le travail, un mélange de douleur et de bien-être, panser ses plaies à vifs, lui permettre de ressentir autre chose que la culpabilité ou le chagrin, la douleur physique pour remplacer la torture mentale qu’il s’inflige. Il grimace parfois, d’autres fois il sourit, il sait plus trop où il en est. Sûrement qu’il a un peu trop bu. Sûrement qu’il aurait pas dû fumer autant. Sûrement que le parfum d’Anca lui monte un peu à la tête. Un petit ricanement qui s’échappe de ses lèvres quand elle l’interroge, il est tiraillé entre lui mentir et tout lui avouer. Mais au final, à quoi bon mentir, elle le sait Anca, elle est pas stupide, bien au contraire, et des gueules cassées, elle en voit tous les jours. — Me suis battu, qu’il finit par avouer. Aucune fierté dans sa voix, mais aucune culpabilité. Rien, en fait. Rien que le vide. Une voix blanche, comme s’il ne s’était rien passé. — Ils étaient quatre, j’ai perdu. Ça lui fait même pas mal d’avouer ça. — Mais j’ai eu l’temps d’lui péter le nez quand même. Un nez pour une ou deux trois côtes, c’est valable, non ? Il hausse les épaules, ce qui le fait grimacer. Non, c’est pas valable du tout. Il la laisse lui palper le visage sans bouger, fixant ses petits yeux noisettes. — Tu vois, c’est à cause de ce genre de demande que je laisserais jamais Robert s’occuper de moi. Il sourit mais passe tout de même son t-shirt par-dessus sa tête, non sans grimacer. — Oh bah merde alors, qu’il souffle quand ses yeux descendent vers son abdomen. Le regard qui va chercher celui d’Anca et cet éclair qu’il y voit passer mais qu’il ne parvient pas à identifier. Et puis Monroe redevient Monroe. — J’peux aussi enlever le reste si y’a besoin. Ce sourire qui vient fendre ses lèvres tandis qu’il se rassoit. Parce qu’il est sérieux sans vraiment l’être, Monroe. Parce qu’il la veut sans vraiment la vouloir, Anca. Parce qu’il pourrait la détruire en dépit de l’aimer, et au fond, c’est pas ce qu’il veut. — Si tu promets de pas m’faire trop mal, j’pourrais te raccompagner chez toi après si tu veux. Proposition à double-sens sans vraiment l’être. — Les rues sont pas sûres la nuit. Et j’en sais quelque chose.
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