| | | (intrigue) robbery (casey) |  |
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Rosalia Flores- Whisper in my ear -
 |  Sujet: (intrigue) robbery (casey) Lun 10 Juin - 20:13 | |
| « Désolée m’dame mais c’est refusé. » « C’est quoi c’bordel ? » Grommellements des clients qui attendent depuis quelques minutes déjà qu’elle daigne dégager le passage. Mais elle le fera pas. Troisième fois déjà que le pauvre caissier tente de passer sa carte, en vain. « Faut réessayer, ça devrait passer ! » L’homme lui tend la carte, l’air franchement désolé. Rosalia s’en empare avant de la claquer dans la poche arrière de son jean, incompréhension totale et agacement qui se mélange et la font fulminer. Elle laisse ses achats sur le tapis avant de partir à grandes enjambées. Cette carte venait de sa mère – carte à utiliser en cas d’extrême urgence. C’en était une, plus ou moins. Avec tout le tumulte qui régnait en ville, son patron prenait du retard dans le virement des salaires et son frigo était totalement vide. Si sa mère s’occupait de Felix, la brune devait tout de même se nourrir un minimum et elle s’était souvenue de cette carte, confiée à ses seize ans, carte qu’elle n’avait jusqu’alors jamais utilisé. Ça lui aurait pas servi beaucoup – à peine trente dollars, qu’elle aurait rendu à sa génitrice la semaine suivante, quand la situation se serait améliorée. Alors elle ne comprenait pas pourquoi rien n’avait fonctionné – sans doute une défaillance du côté de la banque. Elle a pas tellement le choix, Rosalia, obligation de se rendre à la banque pour débloquer la situation.
Il y a peu de monde quand elle arrive et heureusement – patienter n’aurait fait qu’accroître son énervement. Cinq minutes à peine et la voilà devant une conseillère qui l’accueille tout sourire. « J’ai voulu faire des courses et le paiement est pas passé. » qu’elle se contente d’expliquer avant de tendre la carte. La réceptionniste tapote sur son clavier, semble lire son écran pendant quelques secondes avant de revenir vers elle, un air désolé au visage. « Cette carte n’est plus valide, madame. » La latina fronce les sourcils avant de secouer la tête. « Impossible. Elle vient de ma mère et je l’ai encore jamais utilisé ! » « Le compte a été clôturé il y a presque un an. » Un an. Un peu après avoir appris qu’elle était enceinte. Elle serre la mâchoire, comprend que sa génitrice l’a sans doute jugé trop irresponsable pour avoir une carte sous la main après qu’elle ait appris que sa fille allait être mère à son tour. Probablement qu’elle était censée aller la voir et la supplier, maintenant, pour qu’au passage, on lui explique à quel point elle était mauvaise mère, de celles incapables de subvenir aux besoins de leur famille. Elle a pas le temps de réagir que les portes claquent, cris surpris de clients qui la font sursauter. « TOUT LE MONDE A TERRE ET PAS DE MOUVEMENT BRUSQUE OK ? » La gamine se retourne, croyant à une mauvaise blague, avant de voir quatre types, vêtus d’une cagoule et visiblement armés, qui s’époumonaient à menacer tout le monde encore et encore, méthode probablement inspirée d’un film débile sur les braquages. Elle met du temps à réagir, Rosalia, parce qu’elle est restée un moment persuadée que c’était rien qu’une pauvre blague, sauf qu’elle est trop longue au goût d’un des braqueurs qui se met à la viser. « Putain t’es sourde ? On a dit à terre connasse ! » Et c’est là qu’elle comprend que ça a rien de drôle. Elle s’assoit lentement, regard qui vrille dans toute la pièce pour essayer de comprendre, mais aussi pour voir s’il y aurait pas quelqu’un foutu d’arrêter ces gars avant qu’ils ne déraillent totalement. Elle voit bien les gars de la sécurité s’observer mutuellement, sans doute pour communiquer sur la démarche à suivre, sans doute pour profiter de l’agitation des quatre bandits. Elle détourne le regard, Rosa, peur au ventre qui commence à s’installer quand elle réalise que la situation peut vriller à n’importe quel moment. Il y a comme une boule d’angoisse qui se forme dans sa gorge, respiration qui se veut de plus en plus haletante alors qu’elle réalise qu’elle risque de crever là, sur le sol sale de cette banque après avoir mené une vie plus que moyenne – toutes ses angoisses qui la hantent toujours et qui reviennent la heurter alors que la menace d’un danger imminent se fait trop grande. |
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| | Sujet: Re: (intrigue) robbery (casey) Ven 21 Juin - 1:47 | |
| Casey à la banque... si on lui avait dit ça il y a quoi... un an ? Il n'y aurait jamais cru ! Il était pas ce genre de mec, ce genre de personne à avoir un compte, des revenu, de l'argent de côté, c'était bizarre ! Normalement Casey c'était ce merdeux qui avait juste plein de thune sous l'oreiller, du liquide, rien de traçable et qui se débrouillait qu'avec ça. Et pourtant... il fallait croire que les temps changeaient, qu'il devenait plus stable, plus mature... hahaha, non, certainement pas mature ! C'était toujours un couillon de dealeur ! Mais il fallait reconnaître qu'il était plus posé, il était à l'université et il commençait un peu à se gérer comme un adulte et non plus comme un ado. Malheureusement il y avait encore du chemin à faire et Casey... oh Casey ! Il avait toujours du mal à gérer avec les finances, toujours à la limite avec ce putain de loyer à la con, avec la bouffe et avec ces fournitures de merde pour les études. Du coup régulièrement il devait y aller déposer ce qu'il avait pu gagner en vendant sa cam sur le campus et ailleurs. Alors c'était pas énorme mais ça permettait de tenir ! Le seul problème étant... justifier la provenance de ces billets mais par chance on ne l'avait pas encore fait chier avec ça ici, à croire que les employés avaient l'habitude d'avoir entre les mains de la thune de provenance douteuse.
Du coup il faisait la queue calmement, sereinement sans trop vraiment se prendre la tête ou être pressé, nop ! Ça va, il n'avait pas vraiment le feu, il avait un jeu sur son téléphone, bref il avait largement de quoi s'occuper le temps que les autres en face finissent leurs affaires et après il pourrait joyeusement faire ce qu'il voulait. Bref, zéro stress ! Mais ça... c'était sans compter sur l'ambiance de merde qu'il y avait dans cette putain de ville ! Et pourtant niveau merde il s'y connaissait Casey, on ne pouvait pas vraiment dire que là où il vivait c'était le paradis, mais c'était qu'un quartier et quelques uns autours ! Là c'était presque toute la ville... whoa c'était dingue quoi ! Car alors qu'il était tranquillement en train d'invoquer de nouveaux personnages sur son jeu voilà que des mec encagoulés avaient débarqués, armes à la main, sommant à tout le monde de se foutre au sol. « Merde... » avait lâché Casey et ni une ni deux il avait glissé son téléphone et la liasse de billet qui était dans sa poche dans son caleçon. Non car il connaissait la technique des braqueurs de banque, ça finissait toujours pas fouiller les poches des otages et il était hors de question qu'il leur laisse sa thune et son tel ! Non tout ce qu'il avait laissé dans ses poches c'était ses clés et son porte feuille qui avait genre trente dollars, de quoi les distraire de la vraie fortune qu'il avait dans son froc. Il s'était alors foutu à terre sans réfléchir, préférant ne pas attirer l'attention le temps que le braquage passe pour ensuite plus vite reprendre le cours de sa vie. Car ouai, si tout se passait bien ils partiraient vite. Si ils jouaient les couillons à vouloir le coffre fort alors là ça risquait d'être long... Il avait alors croisé le regard d'une jeune femme qui semblait paniqué à côté « Vous inquiétez pas, ça devrait aller vite. » Lui avait-il murmuré pour la rassurer... surtout car il voulait pas d'une meuf se tapant une crise de panique à côté de lui ! Mais tandis qu'un des mecs allait en effet vers les caisses, ordonnant à la pauvre employée de remplir leur sac, comme prévu un des autres commençait à faire le tour des otages, hurlant « Videz vos poches ! Filez vos porte feuilles et objets de valeur ! Allez plus vite putain ! » Il avait alors sortit son porte feuille, retirant ses papiers importants avant que le braqueur n'arrive devant lui « C'est bon, vous pouvez bien me laisser ça, c'est chiant à refaire. » avait-il dit sur un ton pas vraiment insolent mais plus blasé qu'autre chose, ce que le braqueur semblait comprendre « Et le tel ? Fais pas genre t'as pas de tel ! » il avait alors roulé des yeux « Bah si. T'as vu ma gueule ? On me l'a déjà piqué il y a deux jours. C'est bon là je commence à plus avoir de thune pour fournir tous les mecs qui me rackettent... » Et le pire c'est que l'explication était passée ! Le mec se tournant à présent vers la jeune femme. « Réfléchissez pas trop, dites vous que ce que vous allez perdre là va éviter de vous prendre des coups. » lui conseilla Casey. |
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| | Sujet: Re: (intrigue) robbery (casey) Mar 9 Juil - 22:09 | |
| C’était comme si la vie s’acharnait un peu – elle pouvait pas s’amuser un peu sans que sa famille ne se mette sur son dos ; elle pouvait pas s’envoyer en l’air sans qu’un gamin pointe le bout de son nez et maintenant, elle pouvait pas faire un tour dans sa banque sans qu’un foutu braquage n’arrive. Sentiment d’être un chat noir qui attire toute la poisse du monde, Rosalia ne veut plus qu’une chose ; tout envoyer bouler, partir loin de cette ville pourrie, de sa famille hypocrite et loin de Felix, qui n’avait rien apporté de bon à sa vie même si cette pensée continuait à la faire culpabiliser. Mais avant de partir, il faudrait encore se sortir de cette situation en vie et sans trop d’égratignure, de préférence, ce qui n’était pas nécessairement gagné, pas alors qu’elle sent l’angoisse la heurter face à qui pourrait éventuellement arriver. La gamine tente de garder pieds comme elle le fait habituellement – fermer les yeux, expirer et inspirer calmement, compter encore et encore jusqu’à ce qu’elle ne pense plus qu’à ça. Et alors qu’elle se concentre sur sa respiration, elle est interrompue, yeux qui s’ouvrent brusquement alors qu’elle se tourne vers l’origine de la voix. C’était qu’un gosse, comme elle. Sauf qu’il semblait bien mieux gérer qu’elle. Il semblait vouloir la rassurer, ce qui était relativement peu efficace. Elle hoche la tête, continue ses exercices de respiration, exercices qui la calment un peu jusqu’à ce qu’un des braqueurs ne vienne jusqu’à eux, réclamant argent et possessions de valeur. C’est l’inconnu à ses côtés qui passe avant elle et Rosalia reste estomaquée par l’aisance avec laquelle il parle au criminel, à croire que c’était quelque chose qu’il avait l’habitude de faire. Elle observe le manège sans rien dire, jusqu’à ce que son tour n’arrive. Encore une fois, l’inconnu tente de la conseiller, ce qu’elle trouverait probablement incroyablement gentil si la situation avait été différente. « Euh ouais, j’sais pas si ça vaut la peine, j’ai genre 2 dollars sur moi et…» Sa voix n’est pas assurée et c’est pas vraiment une façon de défier le braqueur – c’est juste l’angoisse qui la pousse à parler, encore et encore, seul moyen qu’elle a d’évacuer. « Putain mais j’m’en tape de ta vie ! File moi c’que t’as tout d’suite ! » Arme agitée sous son visage comme un rappel de ce qu’elle risque si elle tente de les duper. La gamine attrape d’une main tremblante son porte-monnaie dans son sac et son portable avant de les donner au braqueur, qui passe aussitôt à la personne suivante. Manège qui aurait pu durer un moment si les alarmes ne s’étaient pas soudainement mises en marche. « Putain qui a fait ça ? » Panique et stress qui se lisent dans les voix nerveuses des braqueurs visiblement pris au dépourvu par cet acte soudain d’héroïsme d’un employé de banque encore inconnu. Elle les observe s’affoler, se réunir tout en gardant un œil prudent sur les otages. « C’est normal ça, tu crois ? » qu’elle demande à l’inconnu qui semblait être devenu sa référence en matière de braquage de banque. « T’as l’air de t’y connaître, ça t’es déjà arrivé ? » Murmure alors que la situation ne se prête pas aux échanges de paroles mais c’est tout ce qu’elle a pour garder son calme, Rosa, alors que les braqueurs semblent décidés à bloquer les issues pour empêcher quiconque d’entre – sirènes de police qu’on peut déjà entendre au loin et si ce son aurait du rassurer la brune, elle a plutôt l’impression que c’est l’ingrédient de trop, celui qui fera tourner cette situation au cauchemar. |
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| | Sujet: Re: (intrigue) robbery (casey) Sam 20 Juil - 23:57 | |
| Non mais sérieux, fallait que ce soit le jour où il avait décidé de passer à la banque pour déposer son argent qu'un braquage devait tomber... Casey aurait pu râler en disant qu'il était maudit mais en réalité... en quelques mois passé dans cette ville il avait finir par comprendre que ça allait avec. En effet il était là depuis peu et il avait déjà subit deux braquage dont un où il avait tout perdu. Donc ouai il commençait à avoir l'habitude, surtout si il regroupait ça avec ses expériences passées à New York même si comparé à ici ça arrivait presque jamais. Du coup il avait prit ça avec calme, il avait caché ses objets de valeur, à savoir son tel, ainsi que son argent dans son caleçon pour s'assurer que ces connards ne mettent pas la main dessus et puis il avait décidé d'attendre, mode chill, se disant que le plus docile il se ferait et le plus vite se casserait ces braqueurs. Enfin... docile... à peine avait-il été abordé qu'il avait provoqué ! Mais c'était le genre de personnes qu'il avait côtoyé toute sa vie, il savait comment leur parler, les mots à dire pour pas se prendre un coup de crosse dans la gueule. Et le pire ? Le pire c'est que ça avait marché, gagnant sa tranquillité, évitant les fouilles de force, la survie par le culot en somme !
Et Casey, bonne âme, avait tenté de prodiguer quelques conseils à la jeune femme d'à côté qui ne semblait vraiment pas à l'aise avec toute cette situation. En clair obéir, lui filer tout ce qui était à vu et dans les cachettes évidentes et ne pas tenter de protester. Le truc malheureusement... c'était que Casey lui avait montré le mauvais exemple, la voyant tenter de sauver ses biens en leur répondant elle aussi, mais elle n'avait pas la langue aussi entraînée que la sienne, elle n'avait pas son assurance et surtout elle ne savait pas que quand on en venait à braquer une banque deux dollars c'était toujours deux dollars. Donc forcément l'autre avait commencé à s'énerver, agitant son arme devant sa tronche. Et Casey l'aurait sans doute défendu, protesté tout ça... si c'était un couillon suicidaire ! Non il avait juste observé la scène en silence, un air blasé sur le visage. « Je vous avais dit de faire ce qu'il disait. » avait-il alors murmuré à sa voisine une fois les braqueurs passés à l'otage suivant. Mais d'un coup, alors que Casey avait commencé à réfléchir sérieusement au fait de piquer un somme quitte à être allongé le temps que ça se termine, voilà que les alarmes se mirent à sonner, poussant le jeune homme à relever la tête et à froncer les sourcils « Mmmh... pas vraiment... enfin si il y toujours des cons pour tenter de jouer les héros mais... sérieux ? Pas d'alarme silencieuse ? C'est quoi cette banque de merde ? » Genre ouai, ils cherchaient vraiment la merde dans cette ville, ils voulaient exciter et rendre fous tous les braqueurs ! Car voilà, ce qui aurait pu être réglé en quelques minutes allaient prendre des heures car déjà les braqueurs commençaient à se barricader dans la banque. Casey avait alors soupiré avant de dire « C'est la quatrième fois... et je suis là depuis trois moi, c'est fou... Et normalement ça va vite mais quand un con décide de sonner cette putain d'alarme tu peux être sûr que ça va prendre des heures et des heures... » Ils étaient pas sortit de l'auberge... « Allez que tout le monde se rassemble ! Plus vite que ça ! » avait alors hurler les braqueurs, les réunissant au centre de la pièce avant de les pousser à se rallonger au sol. Il avait alors braqué son arme sur chaque caméra avant de les faire sauter une par une en tirant dessus. « Bon toi là ! Tu me trouves c'est qui le connard qui a déclenché l'alarme. Et toi tu me suis. » avait finalement ordonnée le leader, parlant à un de ses collègues puis à un employé de la banque qu'il avait emmené vers le coffre, les laissant sous la surveillance des braqueurs restants. |
| | | | Rosalia Flores- Whisper in my ear -
| | Sujet: Re: (intrigue) robbery (casey) Dim 18 Aoû - 22:31 | |
| « J’ai paniqué, ok ? Quand j’panique, j’dis n’importe quoi. » qu’elle murmure, se justifiant alors qu’au fond, ça n’est pas réellement nécessaire. Ce n’était pas comme si Rosalia le connaissait ou avait quoi que ce soit à lui prouver. Mais c’était plus fort qu’elle, à croire qu’elle n’était pas qu’une idiote qui risquait sa vie en essayant de l’ouvrir un peu trop. Elle était loin de ces héroïnes sûres d’elles en toutes circonstances que l’on pouvait voir dans les films. Rosa, elle est plutôt du genre à paniquer, à se disperser pour finalement empirer son cas. Ça avait toujours été comme ça alors rien d’étonnant à ce qu’elle ne sache pas comment agir encore une fois. La situation ne s’arrange pas, bien au contraire. Un pseudo héro a visiblement activé l’alarme, ce qui n’a pas tardé à déclencher une réaction en chaîne. Les braqueurs s’agitèrent, panique qui semble monter davantage encore quand les gyrophares des voitures de police se font entendre. La latina les regarde s’affoler, cherchant conseil auprès de celui qu’elle semblait considérer comme un spécialiste. Elle fronce les sourcils – son quatrième braquage en trois mois ? Elle savait que Détroit craignait mais n’avait pas forcément réalisé l’ampleur du problème. Sans doute parce qu’elle a passé la majeure partie de sa vie choyée, surprotégée par une famille qui voulait son bien en l’étouffant et en l’empêchant de sortir. Faut croire que si ça l’avait toujours ennuyée, ça avait tout de même eu du positif, comportement qui avait eu le mérite de conserver chez elle une certaine naïveté. « J’vis ici depuis toujours et ça m’est jamais arrivé ! » L’étonnement manifeste dans sa voix mais ça ne va pas plus loin, aussitôt on leur intime de rejoindre le reste des otages au milieu de la pièce, ventre au sol. Rosalia obtempère sans rechigner, ayant bien compris que se plaindre n’apportait rien en dehors de risques inutiles. Elle sursaute quand les coups de feu retentissent dans la banque, mains qui tremblent alors qu’elle sent les otages autour d’elle aussi fébriles qu’elle ne l’est. Les braqueurs s’organisent différemment, s’agitant à nouveau. « Psst. » La gamine lève un peu la tête, croise le regard d’un type devant approcher la quarantaine. « Ils sont paniqués, on devrait tenter quelque chose. » qu’il dit à l’ensemble des otages présents autour de lui, à voix basse. Elle secoue la tête vivement, peu convaincue par l’idée proposée par l’homme. « Non, non, non. Vous l’avez dit vous-même, ils sont paniqués, à la moindre connerie ils vont tirer ! » La peur qui s’immisce, se fait son chemin au creux de son ventre. Elle sait que ça va dégénérer si l’homme réussit à convaincre les autres otages et, égoïstement, elle ne tient pas à faire partie des éventuels dommages collatéraux. « Regardez-les ! Ils se sont séparés et ils sont tous trop occupés, c’est notre chance d’agir ! » Elle secoue à nouveau la tête, effrayée à l’idée qu’il se lance réellement. « Putain mais vous voulez crever ou quoi ? » Elle contient difficilement le son de sa voix, voix tremblotante alors qu’elle regarde les autres otages qui semblent réfléchir à cette proposition sérieusement. Elle se tourne alors vers le jeune homme à côté duquel elle est depuis un bon moment désormais. « Mais dis-lui, toi, que c’est une mauvaise idée ! » A croire que sa parole avait forcément plus de valeur que la sienne, qu'il réussirait mieux qu'elle à les dissuader d'agir. |
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| | Sujet: Re: (intrigue) robbery (casey) Mar 27 Aoû - 23:02 | |
| Elle avait paniqué ? Ouai bah à ce rythme elle allait en avoir des raisons de paniquer car ces mecs allaient finir à cran. Pourtant ça aurait été si simple, il aurait juste suffit de les écouter, de se laisser faire et de pas faire chier et voilà, il seraient déjà loin ! Mais non, c'était impossible qu'un groupe complet se laisse totalement faire. « Bah t'as du bol ! Ou en tout cas tu traînes pas assez dans les petits bouibouis. Puis j'ai un talent pour attirer les voyous aussi. » avait-il répondu avec un ton toujours aussi détaché, pas inquiéter plus que ça par la situation malgré le fait que ça sentait à empirer. Enfin bon, c'était pas la faute de cette fille, la pauvre subissait son premier braquage et en soit elle avait fini par obtempérer, mais disons que leur situation ne s'arrangea pas franchement quand un autre des otages décida de jouer les héros en activant l'alarme et genre... la vraie putain d'alarme bien audible ! Pas l'alarme silencieuse quoi. Bref... ça commençait à tourner au vinaigre quoi. Du coup ils avaient tous été rassemblés tandis que les braqueurs s'organisaient pour trouver le coupable de l'alarme et aussi pour gérer les divers issues avec les flics qui arrivaient et bien vite ce fut un coup de feu... un qui ne faisait que prouver que jouer les héros ça servaient à rien car un héros n'en était un que car il mourrait à la fin. Et du coup c'était aussi un parfait indice de la gravité de la situation dans laquelle ils se trouvaient à présent.
Mais les gens ne comprennent rien ! Quand ils voient quelqu'un faire le con ils veulent eux aussi faire les cons ! Enfin... Casey n'était pas vraiment le meilleur exemple pour se plaindre de ça. En effet, quand il fallait reproduire une bêtise ou foncer tête baissé il était le premier et on ne pouvait pas dire qu'il avait un parfait instinct de survie, surtout quand il était question d'un pari. Mais avec des criminels disons qu'il était un peu plus intelligent car à la base des mecs comme ça ça avait composé la moitié de son entourage à New York. Bah quoi ? Tout le monde ne vivait pas dans de beaux quartiers ni même des coins tranquilles ! Donc oui entendre les autres parler de prendre le dessus sur les braqueurs... disons que Casey visualisait très bien la suite, c'est à dire une balle pour la tête de chacun ! « Non mais vous êtes tarés ? Vous avez bien entendu ce qui est arrivé au dernier qui a voulu jouer aux héros en allumant une simple alarme ? Vous espérer accomplir quoi ? » Il fallait faire preuve d'un peu de bon sens ! Mais il fallait croire que c'était pas quelque chose qu'on avait à Détroit... ni ailleurs ! « Et faire quoi ? Attendre jusqu'à ce que ça devienne la guerre ouverte avec les flics et qu'on se fasse tuer dans le feu croisé ? Là on a nos chances. » Casey avait envie de le frapper ce mec, il en avait tellement envie... « Ouai donc à la place tu préfères tenter ta chance toi même... toi, le quarantenaire ventru, sans arme ni expérience et qu'a jamais vu le canon d'une arme de près ? Ouai t'as tout à fait tes chances contre des mecs qui ont qui ont des limites assez basse pour braquer une banque et tuer un otage de sang froid en si peu de temps... Alors vas y, éclate toi et tout ceux qui voudront le suivre je leur souhaite bien de la chance. » avait-il dit avec le ton le plus sarcastique du monde. Non car ces mecs c'est eux tous qu'ils allaient faire tuer, pas juste eux. « On est pas dans Die Hard... et aucun de vous n'est flic, si ? » |
| | | | Rosalia Flores- Whisper in my ear -
| | Sujet: Re: (intrigue) robbery (casey) Ven 20 Sep - 22:16 | |
| Ca allait dégénérer d’un moment à l’autre. Tous les ingrédients étaient réunis pour, en tout cas. Des braqueurs opportunistes qui comblent leur manque d’expérience par une impulsivité dangereuse ; l’alarme activée par un employé bien trop téméraire ; des otages qui se prennent subitement pour des héros capables de déjouer les plans d’hommes armés. Peut-être qu’ils auraient pu avoir une chance, s’ils étaient moins nombreux. C’était évident qu’à la moindre tentative de rébellion, les criminels feraient feu. Ils étaient bien trop nerveux pour qu’une autre option soit réellement envisageable. Alors, elle essaye, Rosalia. Elle veut les dissuader, empêcher un éventuel bain de sang qui ferait plus de victimes qu’autre chose. Et quand elle voit que personne semble réellement accorder d’importance à ce qu’elle dit, elle cherche Casey du regard. Elle sait pas tellement pourquoi elle s’imagine qu’il aura plus de succès. Peut-être parce qu’il a l’air plus à l’aise avec les inconnus qu’elle. Peut-être parce qu’elle est bien trop angoissée, au point de plus savoir quoi faire pour empêcher ce désastre imminent. Elle observe l’échange, jetant un coup d’œil aux braqueurs encore présent dans la pièce de temps à autre. Son ton est moins paniqué que le sien et elle voit bien qu’il réussit à installer le doute chez les otages qui avaient prévu de suivre le pseudo héros. Quand il finit, elle s’empresse d’en ajouter une couche pour éviter que l’autre ne parle à nouveau. « Et puis merde, qu’est-ce qu’on en a à foutre s’ils volent le fric ? C’est une banque, ils sont assurés pour ça alors qu’ils se servent ! Ça vaut pas le coup de prendre des risques pour ça. » Elle voit certains hocher la tête tandis que d’autres semblent encore hésitants. Le quarantenaire, lui, semble fulminer, toujours aussi impatient de jouer le héros. « Ce sont des criminels, ils peuvent pas faire ce qu’ils veulent comme ça, faut les en empêcher ! Et tant pis si j’suis seul. » Elle fronce les sourcils, Rosa, ne comprend pas comment on peut être aussi stupide et suicidaire. Sans doute que son esprit de survie est inexistant. Tout le monde se tait quand un braqueur approche. Elle regarde le sol, Rosalia, craint ce qui va suivre. Elle a bien vu que le type compte pas lâcher l’affaire et ça se confirme trop rapidement à son goût. Soudain, le type s’élance, s’empare des jambes du criminel qui passe près d’eux, tire dessus ce qui le fait tomber. Tout va trop vite et alors qu’il se penche vers lui pour récupérer l’arme, un coup de feu raisonne. La brune sent son cœur se stopper sous l’effet du choc – elle est même pas sûre de ce qu’il vient de se passer. Puis finalement, le criminel pousse le corps de l’otage sur le côté et celui-ci remue sur le sol, appuyant sur sa jambe en poussant des cris de douleur. « Putain putain putain. » qu’elle lâche en voyant le sang quitter la plaie. « Putain le prochain qui bouge, ça s’ra entre les yeux c’est compris ? » Pas un bruit dans la salle. « Vous, occupez vous de lui. Vous faites pas d’idée, j’vous garde à l’œil. » qu’il dit en indiquant leur petit groupe. Mains tremblantes, Rosalia se redresse, regarde les autres otages, perdue. « Euh je.. Enlevez votre veste. » qu’elle dit au blessé. Probablement trop inquiété par la douleur, il ne réfléchit pas avant de lui donner sa veste de costume. Aussitôt, elle appuie sur la blessure avec celle-ci, ce qui lui arrache un gémissement de douleur. « Je.. J’sais pas trop ce qu’on peut faire d’autre ! » qu’elle dit à Casey, aux autres otages. Elle entend une voix venant de l’extérieur, sans doute la police aidée d’un mégaphone et qui cherche à les contacter après le coup de feu mais elle y prête pas trop attention, trop inquiétée par la situation tendue qui, elle l’espère, n’escaladera pas davantage. |
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| | Sujet: Re: (intrigue) robbery (casey) Ven 15 Nov - 17:57 | |
| Il en fallait toujours un... toujours un pour vouloir jouer les héros dans ce genre de situation, même si c'était totalement suicidaire. Et presque à chaque fois c'était les vieux. À croire qu'ils se croyaient encore à la guerre ou une quelconque autre connerie de vieux comme ça. Et bordel ce que ça pouvait blaser Casey... il en avait marre des gens qui savaient pas quand il fallait la fermer et pas s'attirer plus d'ennuis. Bon ok c'était un peu hypocrite de sa part car il était le premier à chercher la merde quand il fallait mais bordel... il avait quand même un minimum d'instinct de survie ! Il ne se lançait que dans des batailles ou le pire qui pouvait lui arriver c'était de finir à l'hosto, pas de se prendre une balle dans la tête ! Et le problème avec ce genre de « héros » à deux balles c'était qu'ils faisaient aussi tuer les autres à la fin et c'était chiant surtout pour une situation qui aurait pu se finir en quelques minutes si personnes n'était venu faire chier. Enfin bon... au moins la nana qui avait été involontairement sa partenaire depuis le début du braquage commençait à se révéler en faisant enfin preuve d'un peu de caractère et en ayant des mots plein de sens surtout ! Et ça Casey il ne pouvait qu'y sourire, même si malheureusement les mots c'est bien beau mais les cons ça restaient cons quoi qu'il arrive et l'autre là... il était pas prêt de lâcher l'affaire « Mais ferme un peu ta gueule putain avec tes principes de pépé ! Ouai c'est pas bien, mais non c'est pas juste des délinquants. Ils vont pas juste te braquer avec leurs armes en te menaçant, ils vont te descendre sans plus se poser de question comme le mec qui activé l'alarme et comme nous si tu continues à faire de la merde. Alors tu vas rester ici bien tranquille et tu vas pas faire chier. » avait alors râlé Casey, lui qui était chill depuis le début mais qui commençait franchement à en avoir ras le cul là. Et si il sentait que le mec avait encore beaucoup à dire ils furent au moins coupé par l'approche d'un des braqueurs, limite Casey le voyait lui comme son héros pour avoir fait taire ce débile par sa seule présence.
Enfin ça... c'était ce que Casey avait espéré ! Car non l'autre n'avait pas pu se tenir à carreau, c'était genre au dessus des moyens que son petit pois-chiche lui accordait. Le mec s'était jeté sur le braqueur, tentant de le désarmer pour sans doute retourner son arme contre lui. Et ouai, peut être bien qu'il aurait pu réussir... mais là il avait surtout bien foiré son coup, un détonation se faisant entendre puis son corps gémissant repoussé sur le côté par le braqueur qui avait été beaucoup plus chill qu'il ne l'aurait pensé vis à vis de tout ça, leur ordonnant de s'occuper de lui et qu'il flinguerait le prochain qui bougerait. Casey avait alors soupiré... putain, ce qu'il aurait aimé qu'il lui tire en effet entre les deux yeux au lieu de s'arrêter là, au moins ça aurait tenu les autres à carreau. Et Casey comptait bien le laisser couiner le mec si c'était pas pour sa camarade qui avait décidée d'être la volontaire pour le soigner, ce qui aurait pu être cool si elle était pas totalement en mode panique et sans la moindre idée de ce qu'elle devait faire. Alors nouveau soupire mais pas contre elle, juste contre cette situation qui n'en finissait pas de s'empirer. Il s'était alors rapproché en lâchant un « C'est pas vrai... » appuyant sur les mains de Rosalia pour lui faire comprendre d'appuyer plus fort, même si l'autre couinait, avant de retirer la ceinture du type d'un geste agile et rapide. Putain... est-ce qu'il avait dû faire trop de garrots pour devenir si bon ou c'était à force de désaper des mecs ? Sans doute un peu des deux. « Bon tant qu'à faire autant passer le temps en faisant un petit cours. » avait-il dit avant de pousser légèrement Rosalia pour récupérer la veste plein de sang, la pliant bien avant de la remettre sur la blessure « Voila, t'essaye de faire en sorte que ça ressemble un minimum a une compresse et tu appuie fort. » et il voulait qu'elle le fasse là. Du coup, une fois les mains libres, il avait fait passer la ceinture autours de la jambes, serrant ainsi la veste « De là tu fixes avec ce que tu peux et surtout tu serres fort. Généralement au dessus de la plaie comme ça tu coupes la circulation en passant. Et voilà, tu sais comment faire un garrot d'urgence ! Crois moi, c'est un savoir plus utile qu'on ne le pense. » fin de la leçon. Et maintenant ils étaient marrons car les négociations... il voyait pas comment ça pouvait bien finir, aucun flic laissait se barrer des braqueurs et les braqueurs se laisseraient pas capturer. |
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