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 bury a whore (trixia)

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MessageSujet: bury a whore (trixia)   bury a whore (trixia) EmptyLun 5 Aoû - 5:37

ça aurait du être simple. être l’affaire d’un aller-retour, choper la-dite connasse, récupérer son fric, revenir, et ne plus jamais mettre les pieds à détroit. sauf que cette ville putride avait fait de lui son chien, l’attachant, lui donnant de temps à autre un os à ronger mais rien de plus. pas de pognon, pas de brune apprentie voleuse. Rien. rien d’autre qu’un ennui flagrant, lassitude chatouillant les phalanges dans une ville dont il peinait encore à comprendre les rouages. ça lui démangeait de retrouver une place confortable – sa notion du confort se limitant à pouvoir utiliser des mecs en guise de table basse si ça l’en chantait, eux trop pétris de trouille pour se rebeller, et lui bien trop sadique pour s’épargner ce genre de comportement avilissant et inutile. mais ici, pas de table basse, pas de sous-fifres, pas de plancton pour effectuer les basses besognes et sur lesquels passer ses nerfs. parce que c’était ça le problème dans le fond : ses putains de nerfs. pas loin de friser, complètement mis à mal par cette histoire, comme si  une hystérique passait son temps à griffer un tableau noir dans le fond de crâne. cri strident, horripilant, qui se répétait à l’infini et ne prenait qu’une forme. seize-milles dollars. sale pute. il finirait avec un ulcère à l’estomac mais elle, quand il lui mettrait la main dessus, elle aurait bien plus grave à encaisser. quand. il. lui. mettrait. la. main. dessus. beaucoup de si, peut-être, pourquoi pas, bientôt contenu dans cette idée, ça le rendait bileux.
c’était comme ça qu’il se rassurait blue, en faisant des plans sur la comète, fantasmes malsains du moment où il pourrait choisir entre la broyer vivante ou la laisser agoniser. il se lançait alors dans une liste de sévices possibles et imaginables comme d’autres auraient sagement fait mentalement leur liste de course. il ne voulait rien laisser au hasard, et tout ce temps à rien foutre de sa peau, il pouvait le passer à créer l’abécédaire de la torture. il allait finir doctorant en la matière s’il ne la trouvait pas et ça le rendait fou. proche de la névrose. on lui avait balancé quelques noms. quelques gueules. des poufiasses aux profils idéals, réseaux sociaux pas assez fûtés pour dissimuler leur petite vie, mais toutes ces connes qui avaient quitté savannah jusque là l’avaient fait pour des bonnes raisons : le mec qui se casse, retourner vivre chez maman, être mutée… rien qui ne lui disait vraiment rien. qui sont tous ces abrutis qui répètent sans cesse que le monde est petit ? il lui paraissait étonnement vaste. à croire qu’on pouvait lui tirer autant de pognon et se volatiliser. même les meilleurs chiens pisteurs s’étaient arrêtés à un constat : elle avait migré de savannah à détroit. la belle affaire. fallait croire qu’on pouvait être incroyablement stupide et fûtée à la fois. parce qu’il ne fallait certainement pas briller par son intelligence pour croire qu’à savannah on pouvait trouver une enveloppe sous un banc autant blindée et qu’elle ait été déposé là par cupidon, le père noël ou le chien d’ta mère.
il arrivait au bout de ses noms hypothétique et ça ne faisait que condenser l’amertume dont il était fait. le poison qui tord les veines, tue le cœur et donne l’indicible envie de mettre le monde à sac. trixia cunningham. ça sonne comme un nom de catin à son oreille. trix. trixie. tritri. tu vas prendre. la consonne qui roule encore sur la langue vite chassé par un sifflement inopportun. c’est tout ce que lui inspire ce prénom qu’on lui a soufflé parmi d’autre. et il l’a observé, la trixia. aller, venues, rien qui ne puisse échapper à quelqu’un qui n’a rien d’autre à faire de son temps que traquer. trappeur des temps modernes, tapi dans l’ombre des ruelles moites, à attendre. quoi ? personne ne sait vraiment. il suit la biche du regard, se lance distancer, et même perdre parfois. et puis il la retrouve le lendemain, dans l’espoir de capter de quoi elle est faite celle-ci. aucun avis sur le physique, ses pupilles ne le voit même pas. petite, grande, grosse, mince, il s’en contrefout, parce que tout ce à quoi il continue de penser c’est : seize mille dollars, putain.

mais aujourd’hui, le jeu change. fini l’observation digne de national geographic. finie la jolie gazelle qui gambade dans la plaine. à table. il a patienté, sagement, c’est presque risible tout ce temps qu’il passe à attendre depuis qu’il est à détroit, lui qui ne sait même pas prendre son mal en patience le temps qu’on lui serve son café dans un coffee shop. il l’a vu sortir de chez elle. l’œil qui l’a suivi jusqu’au coin de la rue, pour s’assurer qu’elle allait pas faire demi-tour comme toutes ces idiotes qui font trois cent aller-retours avant de vraiment sortir de chez elles parce qu’elles ont oublié la trente-sixième couche de fond de teint, leur barre minceur, leur téléphone ou leurs vernis à ongle.  
il force la porte sans trop se fouler. n’est pas petite frappe qui veut. le nez plissé de sentir une odeur qui n’est pas la sienne, ça l’a jamais vraiment enchanté de rentrer chez les autres. lui son plaisir c’est de les faire pisser le sang. le reste, ça l’emballe toujours moins. pourtant l’entreprise est minutieuse : fouiller chaque recoin de sa piaule, vider le moindre tiroir, sac, boite, rien ne doit lui résister. la haine n’est d’autant plus puissante qu’il ne trouve rien, une fois de plus. mais autant les autres il les a laissé respiré, autant celle-là, elle arrive au mauvais moment, à l’instant où il a consumé toute sa bonté, et contrairement au phoenix elle n’est pas prête de renaître de ses cendres. dans cette désolation ne reste plus que la colère, la rage brute, et l’envie de faire payer à quelqu’un, n’importe qui. le corps abandonné sur une chaise il reprend cette activité de merde qu’il exècre : attendre. magne ton cul tritri, j’ai pas la patience facile. distraitement – et vulgairement – ses doigts jouent avec une de ses culottes. distrayante élasticité de la dentelle qui occupe l’esprit. et puis ça les fait toujours câbler qu’on ait pu toucher à leur tiroir de sous-vêtements, comme si c’était précieux. comme si ça avait de la valeur à ses yeux alors que lui ne rêve de que leur faire cracher leurs molaires dans des glapissements de supplication. jambes étendues, plus à l’aise qu’un pacha en terre conquise, le sourire narquois qui orne ses lèvres lorsqu’il l’entend de l’autre côté de la porte. surprise chérie.
aucun mouvement en sa direction, il ne lève pas quand elle rentre, ne dit pas un mot. attend. encore. sic. contemplation en chien de faïence, au milieu de son œuvre bordélique à souhait. il tend une dernière fois la lingerie comme une fronde avant de relâcher la tension pour la voir sauter dans la direction de l’occupante des lieux. «  trixia, c’est bizarre comme nom tu trouves pas ? ta mère devait pas t’aimer des masses, dans ma tête ça sonne un peu pute slave j’sais pas pourquoi. » pour les présentations, faudra repasser. sa main fouille sa poche pour en sortir un paquet de cigarette. tout va toujours mieux avec un peu de nicotine. clope pincée entre les lèvres, fraise rougeoyante dansante, il inspire une fois. deux fois. expire en direction du plafond comme si soudainement il n’en avait plus rien à foutre de sa présence. de son existence. et pourtant là tout de suite, elle est le centre de son monde. et c’est jamais bon d’être au centre d’un cauchemar vivant. puis ce regard noir aiguisé retombe sur elle. naturellement. « c’était bien, trixia, de trouver du pognon ? t’es pas partie en vacances ? t’as préféré t’acheter des fringues. t’aurais du le placer peut-être. papa t’a jamais dit qu’il fallait être économe pour aller loin dans la vie ? » pourquoi lui demander si c’était elle. inutile. il voulait que ça soit elle, par lassitude de chercher. alors elle allait trinquer la trixia, peu importait ses réponses. «  mais je t’en prie, fais comme chez toi, prends une chaise on va discuter. » et ça le fait rire, il se trouve drôle dans son arrogance feinte. pourtant chaque seconde demande des efforts surhumains pour ne pas lui sauter à la gorge comme un chien errant et lui ouvrir la carotide. ça ferait un joli tableau pourtant. gerbe de vie sur toile d’indigence. «  j’mords pas. » si. et j’adore ça. laisser une trace dentelée, entendre l’autre couiner de surprise. mais il en est pas là blue, il voudrait d’abord qu’elle visse son derrière à une chaise pour faire semblant d’être tous les deux civilisés.
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MessageSujet: Re: bury a whore (trixia)   bury a whore (trixia) EmptySam 17 Aoû - 1:49

elle a les nerfs, trixia, lorsqu'elle abaisse la poignée qui la sépare de ce taudis qu'eka ose appeler un appartement. elle a toujours la colère au diapason, la rage comme aura électrique pour cramer ses veines, c'est vrai. mais elle se maîtrise, en permanence. parce qu'elle est la reine des faux semblants, la maîtresse des illusions, capable de faire avaler des couleuvres à n'importe qui, végétarien compris. mais putain, son self control se fait la malle à detroit, parce que rien, absolument r i e n ne se passe comme prévu et sa présence dans ce déchet déguisé en ville la rend dingue. alors il lui en faut peu pour vriller et perdre de sa superbe, dès lors que la belle se sait seule, sans public à séduire, à conquérir. un rien suffit, comme les abus de son patron, qui compense les retards constants de trixia par ... un planning plus que mouvant. elle devait bosser ce midi, c'est sûr, elle l'a noté. sauf qu'il l'a renvoyée chez elle, ce gros con, arguant avec son petit sourire triomphant de bâtard qu'il l'avait décalée à ce soir. la raison est aisée à comprendre, purement lucrative : le soir, les pauvres serveuses de cette cantina décrépie doivent faire le show dans l'uniforme le plus cheap et putassier du monde, un simulacre de tenue salsa qu'aucune danseuse n'accepterait de porter. sauf dans un porno. or, trixia a les courbes idéales pour exciter le chaland, vêtue de ces fringues outrancières : un cul divin, une cambrure à crever, une paire de jambes infinie, et le sourire paresseux, un rien fripon au moment des pourboires. elle est cette bombe nucléaire qui gagne à tous les coups, le parfait package pour attirer les consommations. elle aimerait s'offusquer, lui dire d'aller se faire foutre et jeter son tablier inexistant mais le problème, c'est que pour la première foutue fois de son existence ... elle a besoin de ce job. ça fait mal, de ne plus se faire entretenir, de ne plus mener la belle vie armée d'une carte gold et d'un mec programmé sur le mot le plus divin à ses oreilles : oui. alors malgré des oeillades noires, elle a acquiescé et tourné les talons, trixia, non sans l'avoir assassiné huit fois à l'intérieur de sa boîte crânienne. la vérité, c'est que le shift de ce soir ne vaut clairement pas la pipe goulue qu'elle aurait dû s'abaisser à offrir à ce connard.

mais si elle avait su ce qui l'attendait de l'autre côté de la porte, trixia aurait probablement révisé ses plans. la porte entrouverte ne l'affole pas, tout juste accuse-t-elle l'une des filles aux neurones déficients de cette insouciance méprisable. mais après tout ... qui viendrait voler quoi que ce soit dans ce trou à rats qui pue la misère ? personne. l'immeuble respire la classe ouvrière par tous les pores et même la porte de leur appartement sembler hurler aux aspirants voleurs de passer leur chemin. le long couloir préserve sa bulle encore quelques amères secondes, suffisantes pour que trixia laisse tomber mollement son sac à main avant de rejoindre le coeur du cyclone. "c'est qui la connasse qui a laissé la porte ouverte ?" s'annonce trixia, l'amabilité envolée derrière le suave de son timbre. elle s'avance, prête à enguirlander l'une de ces filles qui ne peuvent pas l'encadrer et la tolèrent seulement parce qu'eka l'accepte. sauf que le salon ne ressemble en rien au bordel habituel, rempli de nanas féroces qui jouent à touche-pipi. non. ses rétines furibondes scannent rapidement le capharnaüm ambiant, les tiroirs renversés qui vomissent leurs merdes sur le plancher délabré et achèvent leur course sur la petite frappe beaucoup trop souriante pour être innocente. c'est le genre d'esquisse qui fleure bon les effluves du danger et te susurre de rester sur tes gardes, un truc instinctif, primitif, qui a toujours échappé à trixia. quand on naît dans la merde, engluée dans du pétrole jusqu'à l'âme, on apprend à s'entourer de bitume comme protection, à s'endurcir et à perfectionner le blindage jusqu'à n'avoir peur de rien, ni de personne. les voleurs suffisamment cons pour rester sur place, elle en bouffe au petit dej, c'est sûr. elle toise l'inconnu sans ciller, le prend de haut armée de toute sa condescendance qui conchie sur le reste du monde, même si elle se balance au bout de la chaîne alimentaire. "que me vaut ce déplaisir ?" ce qui est sûr, c'est qu'il n'a pas été invité par quelqu'un ici. les féminazis qui hantent les lieux détestent tellement son chromosome y qu'elles seraient capable de lui arracher les couilles avec un ciseau à bout rond.

trixia reçoit sa culotte pour seule réponse et laisse le tissu retomber mollement au sol. ok, très bien, c'est un pervers sexuel qui s'est sans doute paluché dans ses sous-vêtements. pas de problème, elle sait gérer. il lui suffit de le faire parler un peu, de lui ouvrir suffisamment la cervelle pour piger son mécanisme interne afin de venir y glisser ses ongles et tout ravager. elle sait faire ça, trixia, caresser les clébards dans le sens du poil pour mieux leur faire oublier qu'elle les conduit tout droit à l'euthanasie. elle s'approche doucement, sans gestes brusques, louvoyant avec son érotisme exacerbé sans risquer de l'agacer. trixia ne quitte pas l'inconnu des yeux, conserve une distance de sécurité raisonnable alors qu'à l'intérieur, tout s'affole. c'est pas la peur qui la guide, pas la panique non plus. mais un calme de fauve qui observe sa proie avant de fondre. elle renverse aisément les rôles, tâche de gagner l'ascendant en calquant sur son minois sulfureux les allures d'alpha qui font toujours ployer. baiser ou se faire baiser, c'est finalement qu'une question d'assurance et à ce jeu-là, trixia a la plus grosse. sauf qu'elle ne s'attend pas à ça. l'inconnu connaît son nom et le premier point n'est clairement pas à son avantage. et putain, elle se décompose, juste une seconde. parce qu'elle en a mené des guerres, et elle sait parfaitement que la première bataille est décisive pour la remporter. "j'sais pas ce que t'as contre les putes slaves, tu ferais mieux d'aller en voir une au lieu de te branler sur des petites culottes." elle est sur la défensive, debout les bras croisés et les muscles bandés dans sa robe de danseuse de salsa un peu salope. il croit quoi, lui ? qu'elle a envie de faire la conversation, d'lui balancer que sa mère est proprement ravagée du bulbe et que là, maintenant, tout de suite, elle ne se souvient probablement plus du nom de sa gamine, emporté par la schizophrénie et remplacé dans ses délires psychotiques par un tas de joyeux surnoms déviés de l'enfer. l'autre con s'allume une clope sans l'éclairer une seconde sur sa présence ici et trixia profite de son inattention pour réfléchir. il lui faut son flingue, lui le fera décamper bien mieux encore que son aplomb de petite conne beaucoup trop reckless pour son propre bien. elle esquisse à peine un pas en direction de sa piaule de toute façon massacrée, que l'autre s'éveille et la fige en plein vol, littéralement.

le.
pognon.
un courant alternatif, glacé, s'invite le long de son échine et glisse paresseusement contre sa colonne vertébrale voluptueuse. bordel de merde. à l'intérieur, tous ses signaux sont au rouge écarlate et tout lui hurle de nier. il ne peut rien prouver, personne ne le peut, elle n'a été qu'une ombre, des phalanges câlines contre une liasse de billets envolés depuis belle lurette. beaucoup ont fondu à l'hôpital pour les soins de sa mère, le talon d'achille qu'elle refuse de posséder tant elle la hait, sans réussir à la laisser tout à fait crever. et puis le reste ... il a bien fallu vivre. non, survivre, sans la carte bien garnie de kurtis et ses cadeaux par milliers. ce pouilleux n'a manifestement aucune idée de combien ça coûte, de parader avec une sylphide comme elle à son bras. malgré un coeur qui bat la chamade et menace de crever sa poitrine opulente pour venir s'échouer au sol, trix joue son plus bel atout : elle-même. menteuse de compétition depuis l'enfance, elle connaît par coeur les partitions de ses traits, de ses courbes et après l'évidente surprise, authentique mais tout à fait acceptable, elle décide de rejeter en bloc les accusations. et putain, c'est facile, accoutrée comme ça, de ce tissu merdique qui râpe le toucher pivoine de sa peau, dans cet appart à chier et dans cette ville mouroir. "j'ai aucune foutue idée de ce que tu racontes." affirme trixia, l'oscar au bout des doigts, avec juste ce qu'il faut de détresse dans son timbre chaud pour parfaire le rôle de la nana bonne et un peu trop conne qui ignore absolument tout du scénario qui se joue devant ses yeux éplorés. elle le fixe, d'ailleurs, cherche à faire naître un peu de sel à ses pupilles mais c'est difficile, parce que ce à quoi elle pense, c'est avec quoi elle pourrait bien l'égorger pour en finir avant qu'il ne soit trop tard. mais l'inconnu n'a pas l'air tout à fait dupé par son numéro de demoiselle en détresse. y a peut-être trop de défi dans son regard, une lueur acide d'envie d'en découdre qu'elle peine à effacer parce que trixia est entrée en mode instinct de survie. et c'est con, parce qu'elle n'aime même pas sa vie, la vie encore moins. mais à l'instant où elle est menacée, elle découvre à chaque fois une rage intrinsèque qui la pousse à s'y raccrocher férocement. elle baisse les yeux un instant pour éviter de tout faire capoter, comme une putain de victime incapable de soutenir le regard de son agresseur, et en rajoute une couche. "je vis dans un taudis et je bosse dans un trou à rats. j'ai pas de fric, ça me semble plutôt évident." le sous-entendu insultant est équivoque, à peine dissimulé derrière ses mimiques faussement apeurées. elle n'a pas peur trix, elle est sur ses gardes, convaincue de pouvoir la lui mettre à l'envers. son seul problème ? si l'on occulte sa gueule de psychopathe à la shining, il pourrait être séduisant et c'est toujours plus difficile de prendre l'ascendant sur les rares qui boxent dans sa catégorie. la domination physique, aussi incontestable qu'inconsciente fonctionne toujours. sauver sa peau avec son cul, remporter une joute verbale de sa bouche plutôt que de ses mots, easy. la beauté est un passe-droit universel et il fonctionne d'autant plus avec ceux qui sont dépourvus de ce don injuste par essence.

petit colon de pacotille, le drapeau planté dans son salon, il lui demande de s'asseoir avec un petit rictus détestable qui lui donne envie de lui arracher avec les dents. trixia ne sait même pas qui elle maudit le plus. lui, pour venir chier sur sur destin detroien déjà parfaitement nauséabond, seven pour avoir envoyé son mec en prison causant absolument tous ses tourments ou ces viper hystériques et misandres incapables d'être là lorsque trixia a besoin d'elles. c'est exactement pour ça, qu'elle a rejoint ce gang de nanas dangereuses, abonnées aux cassages de gueules en règle, en s'inventant une agression fantôme. enfin, pas tout à fait. elle l'a été, à plusieurs reprises, mais jamais pour son cul et encore moins gratuitement. le fait est que trix se fiche parfaitement de leurs combats, de l'égalité entre les femmes et les hommes et de toutes ces conneries de gonzesses qui n'ont pas de vrais problèmes à gérer pour se consacrer aux grands idéaux qui ne changeront pas le monde. elle a fait semblant, justement pour assurer sa propre sécurité en s'octroyant des gardes du corps gratis. et voilà qu'elles se font la malle, le seul jour où elle aurait désiré leur présence. génial. merci les meufs. c'est là que l'idée du siècle l'effleure : gagner du temps. l'une des grognasse va bien finir par rentrer, moins désarmée qu'elle, et elles pourront faire la peau de ce type qui a essayé de la violer, version officielle. voilà, parfait. gagne du temps trixia, allez.
aussi, elle refuse de s'asseoir. elle ne s'exécute pas, reste campée sur ses talons à le dominer de toute sa hauteur alors qu'elle l'invite poliment à dégager. "on n'a rien à se dire, c'est une regrettable erreur. je sais pas qui t'es, je veux pas savoir, tu peux encore partir, je te dénoncerai pas." elle joue la carte de la nana sympa, de la victime conciliante qui a tellement la trouille qu'elle est prête à promettre monts et merveilles en échange d'une fuite de son agresseur. la vérité, c'est que l'autre ne lâche absolument rien, aucun indice, et que sans connaissance sur lui, elle opère à l'aveugle, tire quelques ficelles, observe le résultat et poursuit son expérience empirique. mais il ne cède rien et son infinie patience de fauve s'étiole un peu parce qu'elle n'a pas l'impression de jouer la bonne carte. finalement, trixia se retrouve assise en face de la silhouette haïe qui précise ne pas mordre, dans une ironie plus que mordante. tout chez lui appelle à la méfiance tant il est aisé de déceler la violence en filigrane sur ses muscles qui roulent un peu trop sous sa peau, de lire le magnétisme animal qui danse dans ses rétines ténébreuses. rien pour l'impressionner, trixia n'en est pas à son premier sociopathe même si elle n'a jamais traité avec un mec aux allures de ted bundy auparavant. sam a l'air fou, littéralement cinglé, mais conserve un air de chien battu qui attendrit, jj ressemble à un putain d'enfant croisé hooligan et seven à un attardé rebelle en manque de sommeil. lui, à un mannequin abercrombie cannibale et le mélange n'a rien de rassurant. alors trix presse un autre mécanisme, essaye de quitter le rôle de la demoiselle en détresse pour rejoindre à son tour le domaine des serial killers. bien sûr, elle, elle serait charles manson, la voix sirupeuse qui enivre et conduit aux pires folies sans que jamais la pulpe de ses doigts ne se teinte de pourpre. "moi en revanche, je mords. la dernière personne qui a eu le malheur de m'irriter, je l'ai plantée. quand je l'ai laissé, il était en train de retenir ses intestins qui dégueulaient sur le trottoir." c'est exagéré, malgré ses gémissements agaçants, disproportionnés, samih ne tenait pas ses tripes puisqu'elle a choisi de le blesser de façon superficielle, davantage pour l'intensité dramatique que par volonté de lui nuire. mais la force de son récit, c'est le fond de vérité qu'elle insuffle toujours à ses mensonges : elle a véritablement planté samih il y a une semaine. la lame est toujours teintée du pourpre séché et elle porte fièrement la trace de ses doigts en étendard sur son cou de cygne. comme un majeur levé bien haut qui confirme sa résistance prodigieuse, son statut de divinité plus que de victime.
et lorsqu'elle fixe l'inconnu, elle a les prunelles incandescentes désormais, l'appel de la violence qui l'excite toujours et l'envie d'en découdre avec le monde entier, vengeance originelle contre la vie qui la baise par tous les trous depuis sa putain de naissance. elle est civilisée, trixia, conte les horreurs sanglantes comme des promesses licencieuses et laisse une porte de sortie. "je n'ai rien pour toi. pars avant qu'il ne soit trop tard." déesse miséricordieuse qui accorde l'immunité à cet être égaré dans sa grande mansuétude. trixia qui se nimbe d'aplomb et d'assurance plutôt que d'armure, trixia a l'ego gigantesque qui pense toujours pouvoir danser avec les ennuis et les faire disparaître, de l'ombre d'un sourire à l'orée d'un décolleté.
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MessageSujet: Re: bury a whore (trixia)   bury a whore (trixia) EmptyMer 21 Aoû - 17:41

du petit lait. l’entendre maugréer sans se douter ce qui l’attend dans son minable salon, c’est du petit lait dont il se délecte syllabe par syllabe. et pour cette joie délicieuse il peut tolérer d’incarner le rôle de la connasse qui a laissé la porte ouverte. menu détail dans ce chef d’œuvre qui va se jouer, mieux que n’importe quel putain de film hollywoodien. il se fait même la réflexion que ça pourrait le faire bander s’il y avait pas une sombre histoire à coup de plusieurs milliers de dollars. il se raconte bon prince, généreux, raffolant des surprises party. c’est un mec bien blue, il aime organiser des petites fêtes sans prévenir personne, mais pas de celles qu’on filme pour faire le buzz sur les réseaux sociaux et tirer des larmes de crocodiles. non, plutôt des fêtes qui provoquent des grimaces, au plaisir de voir le visage des autres se grimer de peur, d’incertitudes et d’hésitations. c’est son passe-temps favori et ça tombe bien parce qu’il a un peu que ça à faire depuis qu’il est ici. alors il distille son amusement, face à cette âme furibonde dont le regard transpire une amabilité qui ne doit pas être loin d’égaler la sienne. ça dessine le pire des sourires sur son visage, celui de la satisfaction carnassière, celui du mec qui se réjouit à l’idée que ça peut pisser le sang à tout moment parce que les entrevues propres et bien tirées ça ne l’a jamais vraiment emballé. il se croit tout-puissant le cul sur sa chaise comme un trône royal à la hauteur de cette ville merdique, pense qu’au mieux il s’agit d’une de ces excitées des ovaires qui gueulent non au patriarcat pendant leurs réunions pyjama bimensuelles mais qui n’ont clairement pas le courage d’aller plus loin. qui s’énervent, font du bruit d’un rien mais qu’on rappelle vite au respect avec un coup de laisse. c’est l’erreur du mâle, de se croire nécessairement supérieur, traiter l’autre sexe comme de la merde, au mieux des êtres sans intérêt manipulable, au pire des objets créés uniquement pour assouvir leurs besoins. alors même s’il est pas là pour la baiser ses deux obsidiennes la déshabillent vulgairement. c’est presque une politesse de rigueur dans ces quartiers à l’odeur de précarité. ça brouille les pistes, ça repousse les présentations en bonne et due forme pour savoir qui a la plus grosse. il joue, comme un gamin qui vient de voler un nouveau jouet et prend un plaisir pervers à la lenteur tout en sachant qu’il va le briser. le rendre rompu, en miette, sans même l’air désolé. ça laisse presque entendre qu’il pourrait être manipulable par une simple perspective humide, de sexe consenti ou non. mascarade dans laquelle il se perd un instant, il en a rien à foutre de son corps, le pognon prime sur tout même sur la libido. à la loi du plus fort l’argent pulvérise toutes ses autres aspirations. déplaisir. le terme est si fade comparé à tout ce qu’il pourrait lui faire subir s’il lui prend l’idée saugrenue de résister. de jouer à la guerrière. mais ça atteint pas son sourire, non, ça le creuse au contraire. déplaisir. ça roule sur sa peau, ça transpire d’un avant-goût intéressant, choix de vocabulaire presque providentiel puisqu’il sait plus que tout que lui va y prendre du plaisir à lui niquer sa journée. enfin c’est ce qu’il croit et pour l’instant, il est fier de cette idée. il pourrait répondre, la répartie en guise de préliminaire aiguisé, la langue qui claque bien avant le poing mais il se retient. s’accule tout seul, patiente. rien de pire qu’un connard souriant.

elle affiche un air de salope, ça le déçoit presque, qu’est-ce qu’elle espère ? il la trouve plus plaisante le regard noir, la colère au bord de ses pulpeuses, crispée d’une rage qu’elle contient mais son bon sens ou ce qu’il en reste lui susurre d’attendre. elle a l’air d’une météo changeante. de ces folles gouvernées par leurs hormones qui passent de la pluie au beau temps en un claquement de doigt. il a pas masse de respect pour la gente féminine blue, mais pas tant par sexisme mais plutôt parce qu’il a du respect pour à peu près personne si ce n’est son divin ego. un blaireau avec un service trois pièces subiraient tout autant ses pensées acerbes, les veines remplies en bonne partie par de l’acide citrique au lieu de l’hémoglobine. « franchement pas convaincu. j’en ai une sous les yeux et elle ferait même pas bander un puceau. » puisqu’ils en sont à ce stade poli où la véracité n’a pas vraiment sa place, il s’amuse. faut pas se mentir, il lui trouve des airs de cruches avec sa robe merdique, tout droit sortie d’un magasin de déguisement. il est presque trop aimable, à se contenter de pincer le filtre de sa clope alors que ses doigts le démangent de défigurer cette connasse qui ose se foutre de lui. alors il occupe l’esprit, se divertie en imaginant des façons douces et délicates de lui faire comprendre qu’elle serait bien plus agréable si elle gardait ses pulpeuses scellées – ou si elle les occupait d’une façon bien plus plaisante qu’en déversant sa bile facile.

il est presque déjà lassé de son nouveau jouet avant d’avoir pu en tirer quoique ce soit mais non. elle lui offre le meilleur, suffisait d’être patient blue. elle ne s’arrête pas, elle se fige. et ça c’est putain de délicieux. orgasme visuel de voir qu’il lui inspire autre chose que le spectre du pervers qui se soulage dans de la dentelle putassière : la surprise. il jubile. ricane sur sa chaise, l’attitude masculine jusque dans l’avachissement calculé, fausse indolence alors que chaque fibre musculaire n’attend qu’un ordre pour bondir. toujours un plaisir de sentir l’odeur âcre de l’inquiétude, peu importe sa source. elle nie, évidemment, elle vaut pas mieux que toutes les autres qu’il est allé visiter avant elle. avec leurs grands yeux de biche larmoyants, à essayer de tirer de son âme obscure un relent de pitié inexistant. faut prendre son mal en patience avec cette hystérique-là, elle est lente à dérouler son petit scénario mais il le tolère parce qu’il est pas dehors, à attendre dans la météo du moment, debout sur ses deux pieds. ses billes roulent exagérément dans leur niche. «  tu peux faire plus original. donne-toi un peu plus. c’est fade. » il croise les bras comme un impresario qui juge une actrice amatrice lors d’une audition, se joue des mimiques du mec pensif, tape sa clope pour faire tomber la cendre au sol de la pire des manières. dédaigneux, moqueur, ça le caractérise tellement bien que c’est écœurant. il dégueule les mauvaises intentions, le salopard qui attend son heure pour jouer la plus belle partition. ils pourraient tous les deux recevoir un oscar mais certainement pas pour le même titre. les problèmes ne viendront que lorsque le batônnet se sera consumé jusqu’au filtre, le repoussant dans son ennui morne, l’obligeant à occuper son manque de patience autrement. « parce que c’est marqué sur ma gueule que je touche du pognon moi ? allez prends-moi pour un con je t’en prie, brille pour ton intelligence trixia la putain. c’est tellement pas ta meilleure carte présentement. » sa tête ballotte mollement pendant que sa langue claque contre son palais pour marquer sa désapprobation. comme si elle avait besoin de rajouter ça à ses chefs d’accusation. pas grave, qu’il se raconte, la fête n’en sera que plus folle après. regrettable erreur. ça provoque un râle sourd de lassitude, il envisage de plus en plus de se lever pour voir quel bruit pourrait bien faire son crâne contre une de ces cloisons de merde. sérieux. regrettable. fallait que la dernière de sa liste ait bouffé un dictionnaire de formules de politesse. je vous siérais de bien vouloir sortir votre cul de mon humble demeure. ça le débecte plus que tout, ces fausses attitudes débordantes d’une politesse qui ne collent ni à l’un ni à l’autre. ça pue l’hypocrisie des quartiers qu’il n’envie pas. « mais t’es trop gentille dis-moi. mère thérésa du trottoir, quelle veine j’ai aujourd’hui. franchement, merci. » si elle pose pas son cul rapidement, il va la mettre à genoux il s’en fait la promesse sale. mais puisqu’elle veut jouer connement au théâtre, il arrose ses remerciements d’un rire jaune, métallique, qui trahit son impatience grandissante. allez trixia, fais un effort. « à qui tu pourrais me dénoncer ? ta bff ? ton plan cul de demain ? tes coloc gouines et un peu vénères de la vie ? sois un peu sérieuse, les flics se déplaceront jamais pour toi. » c’est même pas un combat, à peine les prémices de l’échauffement, chacun rôde à distance raisonnable de l’autre, espère flairer le danger que représente l’altérité sans y risquer tout de suite une main dans la gueule du loup. il a tendance à les sous-estimer les femmes, blue, parce qu’il en a pas franchement croisé qui mérite de l’intérêt mais aussi parce qu’elles lui paraissent tiédasses la plupart du temps, juste bonnes à offrir leur corps quelques temps avant de les jeter. mais celle là il lui reconnait une lueur, un truc. clairement pas ce qu’il qualifierait d’intelligence non, mais plutôt la sauvagerie de ceux qui ont été élevé au milieu des chiens, à genoux dans la merde depuis toujours, qui pensent avoir tellement souffert à leur naissance que plus grand-chose ne les fait frémir. ses sourcils s’arquent, l’acteur s’amuse de son faciès. il siffle une feinte admiration. « ça alors. tu l’as planté. putain je me sens pas bien pour lui. vraiment. » même pas utile de se demander si elle dit la vérité, dans le fond ça lui fait ni chaud ni froid que cette connasse prétentieuse tire toutes les ficelles imaginables dans l’espoir de le faire retourner de là d’où il vient. mais ça l’amuse, impossible de nier. elle revêt toutes les attitudes de la terre pendant que lui termine sa clope sans même avoir pris la peine de se présenter : si c’est pas beau ça ? il opine du chef, pensif. elle a des couilles pour une femme, faudra peut-être vérifier que ça soit pas encore un de ces putains de transgenre à la recherche d’une identité inexistante. « t’es au courant que je vais m’éclipser parce que tu me racontes des jolies histoires ? c’est un sacré paquet de fric que t’as pris honey, ça vaut beaucoup plus que tes anecdotes sympas autour d’une bière, on est bien d’accord ? »

mais la vue qu’elle offre est divine. ça le met toujours un peu sur les dents ces tempéraments de feu, insoumis naturels qui appellent à la violence que d’un regard, le menton levé avec cet air de défi perpétuel. prêts à cracher sur la vie ou la causalité, mais certainement pas à baisser le nez pour acter leur soumission à plus fort ou plus violent qu’eux. et merde, ça lui plait, elle gagne du temps sans effort cette conne et elle a même pas besoin de faire glisser sa robe jusqu’aux chevilles pour ça. le mégot est réduit à trois fois rien entre son pouce et son index, c’est le sablier version 2k19, la cendre comme métaphore des grains de sable. ça sonne la fin des présentations. elle demande à ce qu’il dégage pour la …troisième fois ? quatrième ? il compte même plus tellement c’est redondant. rébarbatif. il force sur ses cuisses, se remet debout, jette un coup d’œil des plus noirs à son hôte du jour. « tu bouges pas ton cul. moi je vais visiter, ça fait un moment que je t’attends. » le ton moins aimable, plus mordant, plus agressif, bien plus proche du tumulte interne qu’il contient comme un barrage sur le point de céder. il déambule presque oisif, ça ne duperait personne mais c’est jamais inintéressant. toute l’attention focaliser sur elle jusqu’à sa respiration, pour s’éviter des mauvaises surprises, perdre l’ascendant. il la contourne, pianote distraitement un meuble en passant, tend l’oreille pour surveiller le reste de l’immeuble. ça vit bien en meute ce genre de hyènes. rien qui ne l’intéresse vraiment. « et c’est quoi ton job pour te saper comme ça ? strip teaseuse ? » il revient dans son dos, laisse sa main glisser à sa gorge, laissant planer le doute entre caresse déplacée ou début de festivité. ses doigts remontent, se calent juste sa maâchoire, la forcent à lever le nez vers lui en renversant la tête. « j’aimerais beaucoup rire avec toi, t’as l’air fraîche et joyeuse mais là on parle de plus de seize-mille dollars poufiasse, alors j’ai rien contre toi mais si tu t’expliques pas je vais perdre en capital sympathie. » il pourrait l’étrangler, régler le problème, c’est pas avec son emploi minable qu’elle remboursera quoique ce soit. la prise se fait plus ferme, plus persuasive, mais il se retient, ronge son frein. lui, ce qu’il apprécie, c’est quand ça due. et puis subitement, comme un chat qui en a assez de jouer avec sa souris, il tue. mais il en est pas là blue, il se raconte qu’elle va être futée et arrêter de se foutre de sa gueule. « tu sais très bien de quoi je parle. je sais que tu étais à savannah, et tu t’es tirée avec mon fric, et tu vois, j’apprécie pas. et à en croire ta vie de merde t’as tout flambé. qu’est-ce que t’en as fait ? c’est ton unique chance. »
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MessageSujet: Re: bury a whore (trixia)   bury a whore (trixia) EmptySam 28 Sep - 1:31

la mauvaise surprise prend des allures de cauchemar bien réel lorsque trixia réalise que le parasite est là pour rester. qu'il ne va nulle part, le cul vissé dans sa cuisine comme un petit roi, et qu'il entend bien la saigner à blanc. à la bonne heure putain. elle regrette l'absence des gouines enragées qui, au-delà de la détestation qu'elle cristallise, rêvent suffisamment de se la faire pour ne pas la laisser se faire découper en morceaux par une paire de couilles appartenant au lucifier originel, le patriarcat. gagne du temps, danse autour de lui, papillonne comme une épileptique en alternant bâton et carotte, caresse et violence. quelque part, elle se doute de l'incourtoisie totale de cette visite, du fric qui rôde dans le silence des non-dits. il n'a pas l'air d'un total pouilleux, d'un clochard malingre ou d'un toxico en manque de drogues. il n'ambitionne pas de lui dérober quoi que ce soit, car malgré le bordel ambiant, rien ne semble manquer. non. il désire un truc bien plus personnel et trixia a beau prétendre ne pas le comprendre, gagner du temps pour trouver le meilleur angle d'attaque, elle n'est pas assez conne pour ignorer totalement sa présence ici, avec ses allures de caïd jamais rassasié et le feu de la violence qui baigne son regard qui capitule pas. mais elle occulte ses instincts, préfère le confondre avec un tordu qui éjacule dans les dentelles d'innocentes demoiselles. "à d'autres. je ferais même bander un eunuque." le présent de vérité général balancé aussi sèchement qu'un coup de fouet. elle est lasse de sa petite gueule d'amour qu'il promène comme un roi en territoire conquis, lasse du mystère qu'il fait de lui-même juste pour l'empêcher de mordre au bon endroit et soûlée de patauger dans le brouillard, sur le qui-vive, à tenter d'éviter les mines sans même savoir dans quelle guerre elle a atterri. alors forcément, que trix ment, utilise ses plus beaux talents pour feindre ignorer tout de lui. et la réaction lui arrache l'envie d'en découdre ou plutôt de lui enfoncer copieusement sa clope dans la rétine, au lieu d'être témoin de sa faculté innée à faire grimper ses nerfs en déversant ses sales cendres partout. mais trixia qui change de stratégie à chaque minute, tire sur les cordes en cherchant le gros lot, décide de ne plus rien lui donner. elle accuse ses railleries (presque) bon enfant, sent le soufre de la menace s'éloigner à mesure qu'ils s'égarent en palabres presque civilisées. la preuve ? il ne cille qu'à peine, alors qu'elle essaye de le bouter hors de chez elle. les questions sur son identité brûlent ses lèvres charnues mais elle résiste : témoigner une once d'intérêt aux flammes qui dorment dans son genre ne fait que déclencher l'incendie en encourageant les braises. qu'il reste cet inconnu privé d'âme ou d'histoire, sur qui elle n'a pas de prise, certes, mais qui demeure un fantôme aisé à oublier. seul le fric semble lui offrir une substance, une contenance. y a sa voix qui se modifie de façon imperceptible lorsqu'il l'évoque, le danger qui affleure juste sous son épiderme et tout un infime body langague qui témoigne de l'importance. il serait prêt à tout pour du blé et trixia décide de lui mordre les flancs : "ce fric est à moi. je l'ai trouvé et je ne compte pas te le rendre alors je me répète, mais casse-toi." ils ont beau être assis sagement, chacun d'un côté de cette table miraculeusement encore debout, mais toute politesse est morte et enterrée. trixia le fixe avec une insistance farouche, renouvelée et une volonté absolue de ne rien céder. pas encore. pas toujours. toujours prête à se battre pour arracher le simple droit d'exister.

mais le bourreau de bas-étage aussi, a décidé que le premier acte était révolu. privé de sa clope, l'impatience du fauve grogne et le pousse à l'action. il se lève et jamais trixia n'a suivi du regard un vulgaire mâle avec une attention aussi accrue. elle suit le moindre de ses gestes, dans l'expectative, prête à bondir, à rugir, à mordre, à fuir, à se battre, elle ne sait pas encore. mais c'est qu'une provocation supplémentaire et les phalanges ne pianotent que sur le meuble, pas encore sur sa peau. "non, danser pour des sous-merdes aux physiques ingrats qui rêvent de me gicler dessus, ça m'intéresse pas." elle provoque trixia, cherche à entretenir la diversion, la distraction, à défaut de le choquer. mais surtout, elle noie le poisson, discrètement. se fend d'un sourire polisson, le genre d'esquisse qui appelle à la baise et sert juste à envoyer de la poudre aux yeux avec laquelle t'aveugler à l'aise. parce qu'elle ne répond rien, n'offre aucune information complémentaire alors que trix ignore tout de lui. ça tombe bien, elle entend conserver ce facteur inconnu farouche et ne compte pas engager la conversation avec ses allures de bombe à retardement qui attend le moindre battement de paupière pour exploser. qu'il explose, qu'il essaye, ça la fera vriller comme une tarée et il n'est pas prêt de la tapisser de peur. ils sont nombreux à avoir essayé de la soumettre, de la briser et aucun n'y est parvenu. trixia est cette engeance toxique, la mauvaise graine qui pousse malgré tout, s'épanouit, étend ses racines si loin qu'elle suce le sang des autres terres jusqu'à les assécher. et il semble du même acabit, lorsqu'il noue enfin le contact tant appréhendé, tant attendu... désiré (?). sa présence derrière elle, pesante, lui tire un frisson auquel elle s'abandonne aisément, suffisamment tordue pour voir autre chose dans cette proximité qu'une mise à mort programmée.

ses mains chaudes, aussi brutales que la rage (mal) contenue qui vibre sous l'épiderme, glissent contre sa gorge et son pouls s'accélère au passage de ses phalanges. ce n'est pas le désir qui l'électrise, mais l'adrénaline qui grimpe, intrinsèquement liée à la violence qui lui plaît beaucoup trop. il colonise sa peau et elle ne montre aucun signe pour se défaire de son emprise, la glorieuse connasse qui provoque toujours trop, s'adapte au pire et se marre de ce qui ferait se chier dessus les grognasses qu'elle a toujours méprisées. faibles. "si tu comptes m'étrangler, essaye de ta caler sur les hématomes existants, ça gâcherait mon aesthetic sinon." et surtout, c'est suffisamment pénible à estomper à défaut de les camoufler... ce qu'elle refuse, trixia, particulièrement fière de se balader munie des signes extérieurs de la survivante impossible à annihiler. sa voix ronronne, elle s'amuse beaucoup trop de la situation, oscillant entre rage et stratégie. il cherche le contact sans les poings, prend son pied à distiller une tension grandissante et elle, ruine sagement son jeu, sale môme ravie de balancer des coups de pied dans la fourmilière. la vérité, c'est qu'il aurait déjà dû la clouer au mur et qu'il ne l'a pas encore fait. et plus il fait durer les préliminaires, plus sa crainte disparaît, remplacée par l'assurance qu'elle peut le retourner, lui aussi. ça lui coûtera probablement une pipe goulue, mais pour seize mille balles, c'est un faible prix à payer n'est-ce pas ? surtout qu'elle compte bien la dévorer au sens propre s'il s'égare sur ce terrain-là, offrir à ses canines affamées le plaisir d'émasculer leur premier connard, au lieu de les mettre à genoux en s'y glissant. l'inconnu s'installe sagement contre sa mâchoire et force sa nuque longiligne à s'étirer en arrière. "quel capital sympathie, au juste ?" elle gagne du temps, trixia, réfléchit en lui adressant une esquisse qui pue le sarcasme et le dédain. elle se fout littéralement de sa gueule, le cataloguant direct du côté des faibles menés par leurs queues, sa catégorie préférée. sa façon d'la déshabiller du regard, de chercher le contact pour la faire frissonner, d'lui rappeler qu'elle lui doit un paquet de fric ... ça pue le contrat à solder au pieu et c'est un domaine qu'elle maîtrise avec le doigté d'un chef d'orchestre, derrière la répulsion cachée, organique, la frigidité qui s'estompe seulement lorsque la violence s'en mêle. mais il ne déconne plus, un changement s'opère dans le timbre de sa voix, un truc métallique, froid, détaché, qui rappelle trixia à l'ordre, jamais mieux guidée que par son instinct de survie biaisé, baisé. le genre qui rêverait de crever pour en finir avec une vie de merde mais qui refuse qu'un autre lui impose son trépas. qui se démène pour vivre malgré son indifférence profonde, juste pour le plaisir de déplaire, de résister, de continuer à dresser un majeur bien haut à l'adresse du monde. alors elle change de fusil d'épaule, abandonne le mensonge pour l'aveu à demi-mot. "lâche-moi et on pourra parler. d'où je suis, ce n'est clairement pas ton meilleur profil." souligne-t-elle, la provocation facile, factice.
trixia recouvre sa liberté de mouvement, mais pas bien davantage. elle est toujours assise sur cette chaise inconfortable dans cette cuisine de merde, loin de son flingue et encore davantage de cette somme d'argent évaporée. "ce n'est plus ton fric à partir du moment où il a été déposé. n'importe qui aurait pu s'en saisir, mais j'ai été plus maligne. alors si tu veux vraiment faire payer quelqu'un, t'as qu'à commencer par l'abruti qui a cru avoir trouvé la planque idéale sous un banc public." aucun affect dans sa réponse, mais de la rage, presque de la fureur d'être accusée à la place du vrai coupable. il lui reproche d'avoir saisi une opportunité tissée par les siens, c'est une connerie sans nom et elle ne devrait pas être punie pour ses facultés d'initiative. trixia n'a rien d'un gangster et pourtant, elle a réussi à les dépasser, à les doubler parce qu'ils ont pris la confiance. elle joue à un jeu dangereux, la belle, à pousser l'inconnu dans ses retranchements. mais elle sait parfaitement ce qu'elle cherche à faire... le noyer dans sa colère, celle qu'elle a aperçu dans ses yeux noirs, celle qui gronde partout en lui et menace de la submerger. parce que pendant que la haine lui monte aux yeux, trixia a le loisir de tendre son bras comme un fouet pour se saisir de la pauvre bouteille d'eau qui trône sur le bois. elle l'attrape entre ses phalanges fébriles, la brise sans réfléchir sur le coin de table avant de se souvenir de sa qualité discutable : son arme entre les mains n'effraie personne. quelque part entre le verre et le plastique ou toute autre matière périssable et douloureusement de mauvaise facture que l'on ne fabrique dans ce mouroir à ciel ouvert. la frustration l'emporte et elle soupire trixia, convaincue que le destin s'acharne sur sa divine personne sans aucune raison. mais elle est lancée, et n'abandonne pas son objectif : lorsqu'une menace se présente sans aucun recours, il convient de l'éliminer de façon radicale. elle n'a jamais tué quelqu'un, trix, c'est à ça qu'elle pense durant la seconde infinie que dure son geste. jamais. ce n'est pas faute de l'avoir désiré, parfois ardemment ... et il est temps de briser le quatrième mur, le frein purement humain qu'elle devrait avoir dépassé depuis longtemps, à chaque fois qu'elle s'est battue pour sa vie, littéralement. alors elle s’exécute dans une impulsion sauvage, primitive. c'est elle ou lui. elle le sait. elle n'a rien à lui offrir, il piaffe d'impatience. d'un geste plutôt maîtrisé, trixia au sourire dopé par la beauté du chaos s'applique à creuser une drôle d'esquisse contre sa gorge. la même qui règne sur ses propres traits de poupée maléfique, chucky en nettement plus sexy. elle sent quelque chose s'ouvrir au creux de son ventre, un tambour lancinant frapper un tempo sourd, profond, contre sa culotte. comme un coeur qui bat, à l'idée de dévisager son chef d'oeuvre sanglant. le souffle court, trix est à ça de gémir d'extase, avant que le fantasme ne s'estompe sous les coups de la réalité : le low cost à ses écueils. et sa bouteille ne tranche rien, surtout pas les épidermes, elle n'a pas glissé, ouvrant une fente béante à baiser, à laquelle se raccrocher pour l'ouvrir davantage et le respirer. non. seules quelques griffures, plus ou moins profondes, plus ou moins espacées, un massacre cranté qui se tâche vaguement de pourpre avec une langueur paresseuse décevante. elle écarquille ses opales immenses trixia, la peur viscérale se substituant à la torpeur de violence et de plaisir mêlés.

putain. il va la détruire, c'est sûr.
tuer ou être tuée semblait être sa seule chance de salut et elle l'a gâchée. son unique porte de sortie vient de la stupeur de l'autre, l'étonnement qui lui offre un maigre sursis. surprise, connard, tu l'as pas venue venir celle-ci hein ? alors trixia renverse violemment la chaise pour bondir comme une gazelle. la logique voudrait qu'elle sorte de l'appartement, mais c'est sa chambre qu'elle choisit, comme l'héroïne totalement conne des films d'horreur mais pour une raison tout à fait différente : là-bas repose son flingue. son plus tendre souvenir et sa plus belle malédiction. elle l'a si souvent tenu entre ses phalanges comme un allié qu'il fait partie d'elle, une extension de son âme salie, froissée, de sa violence, de ses espoirs déçus. mais il est aussi son fardeau, cette arme qui n'a jamais servie. pas contre son connard de géniteur, pas contre ce connard de jj, freinée dans les deux cas par une forme d'intimité, les liens distendus derrière la haine. bien sûr, si c'était à refaire ... elle n'hésiterait pas. flinguerait le dos de son père comme un lâche, comme il le mérite, au lieu de lui laisser la chance de la lui mettre à l'envers à nouveau. bien sûr, elle exploserait la sale face de rat de jj avant qu'il ne détruise la sienne. alors peut-être que cette confrontation indésirable est finalement une chance. celle de briser la malédiction. trixia se sent de lui trouer la peau. elle ne la connaît pas, il est plus que prêt à lui faire cracher ses poumons par la bouche. il n'y a pas d'affect, rien du domaine de l'intime entre eux. ce sera facile. et ensuite, une fois libéré de ce poids, le flingue sera comme un deuxième palpitant entre ses phalanges. il n'hésitera plus, jamais.
trixia claque la porte comme un maigre obstacle et déchante en voyant sa table de nuit renversée, dégueulant un contenu inutile et aucune arme. putain. il a fouillé ici aussi et une enclume colérique s'écrase contre son ventre, encore plus lourdement, lorsque les pas se rapprochent. "mon flingue. rends-le moi !!!" s'époumone trixia de son timbre d'impératrice qui exige comme si elle était en position de négocier quoi que ce soit, comme si ce vol intime était plus important que sa propre vie, plus proche d'un viol que d'un menu larcin et putain, la voilà capable de lui arracher la carotide avec les dents pour récupérer son bien. sauf que la porte s'ouvre à la volée sur une silhouette qui exulte la même rage qu'elle, les même muscles bandés et les os prêts pour la collision. elle reste droite trix, atomise ce qui en elle rêve de fuir face à la perspective d'une fin certaine. de toute manière, le sommier mord ses chevilles, coupant toute esquive. mais dans la violence comme dans les mensonges ou la séduction, le bluff règne en maître : alors elle conserve sa stature féroce même si elle en libère la perspective d'une luxure sale partout sur elle, le cul comme drapeau rouge à agiter devant le taureau fou. "si tu me tues, tu peux dire adieu à ton fric et t'auras juste perdu ton temps." note trix, éternelle prédatrice drapée dans des allures de victime vulnérable. elle anticipe un rapprochement aux allures de collision, ajoute l'air de rien la plus tangible des vérités, malgré une once d'empressement dénotant le caractère d'urgence, une carte à jouer avant que la main ne soit vide. "et si tu m'abîmes trop, j'aurais beaucoup plus de mal à me montrer persuasive pour le récupérer." l'onctuosité lascive des syllabes qui roulent le long de ses pulpeuses ne ment pas. et pourtant, ce n'est même pas forcément à ça qu'elle fait référence. mais la séduction est organique, présente partout en filigrane et si trixia ne possédait pas ce physique de succube, elle est convaincue qu'il lui serait beaucoup plus difficile de servir ses propres intérêts, toujours, de mentir, de calculer, de manipuler. de baiser le reste du monde. elle se donne l'air de maîtriser la situation, de gérer l'inconnu sans grand mal alors qu'elle a le corps à l'agonie, le supplice de ses traits maintenus en cage sous l'épiderme : le bluff sous l'appréhension des premiers sangs, la fébrilité sous l'excitation.
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MessageSujet: Re: bury a whore (trixia)   bury a whore (trixia) EmptySam 28 Sep - 19:28

c’est presque du badinage, ils s’égarent et même lui définit difficilement si ça l’amuse ou si ça le fait chier, enfant capricieux qui a vite fait de se lasser de ses jouets alors même qu’il ne l’a pas encore brisé. pour une pute elle a au moins le mérite de pas se coucher facilement, elle gagne du temps, et il se croit bon prince, de la laisser courir en oubliant la laisse sur laquelle il ne tardera pas à mettre un coup cruel. ils se leurrent à deux dans des directions opposées, se bercent d’illusions, parce que lui aussi il verrait bien étrangler cette poufiasse, non sans peut-être lui avoir arraché la langue, pour toutes les conneries qui bavent de ses pulpeuses qui ne devraient pas connaître d’autre travail que sucer avec dévotion une queue – mais certainement pas la sienne, il y tient trop pour la foutre dans une antre aussi dangereuse, conscient que même édentée c’est le genre de demeurée qui tente le tout pour le tout, émasculation gratuite et laborieuse mais non moins déterminée. jamais trop endormi blue, il guette cette sombre conne, l’esprit aiguisé, pour ne pas la laisser le baiser une nouvelle fois. plutôt crever de se la faire mettre à l’envers par une prostituée qui sort de son cours de salsa vu sa tenue dégueulasse et parfaitement adapté au mauvais goût qui inonde cette ville toute entière. ça brûle dans le fond de sa pupille haineuse, derrière ses sourires et son repos nonchalant, animal prêt à éviscérer l’autre mais elle distrait, elle meuble le temps, parce qu’en vérité ici ou ailleurs il est pas le plus occupé du monde en ce moment. sombre connard sur les dents qui traînent sa carcasse, carcasse qui hurle tous les jours pour avoir sa dose de violence et de sang sans jamais vraiment être satisfaite. il faut que quelqu’un paye, ou plusieurs personnes, pour essayer d’épancher cette haine furibonde mais il n’ignore pas complètement que c’est une source qui n’est jamais vraiment à sec. tout est lent, si lent. trop lent. il aurait peut-être effectivement du se branler dans sa lingerie, ça lui aurait au moins offert un peu de contentement dans ce qui semble s’annoncer comme une énième rencontre insipide. jusqu’à ce que.
consécration.
elle est assez conne pour cracher. abandonner sa position tiédasse de victime éplorée. reconnaître qu’elle a trouvé le fric. ça rallume ce brasier interne qui tombait en désuétude et en braises éventées. putain. la pupille se contracte, la mâchoire se serre, doux fantasme de pouvoir lui infliger toute sa colère mutée en douleur, fondre sur son corps et la frapper jusqu’à ce que ses os cèdent, peu importe qu’elle supplie ou rie – parce qu’il la soupçonne d’être bien assez siphonnée pour aimer ça – sentir sa main entre ses phalanges et tout anéantir.
son.
putain.
de.
pognon.
il fulmine, stocke pour plus tard cette fureur qui ne demande qu’à jaillir en haine propice à la violence gratuite – gratuite à considérer que plus d’une dizaine de millier de dollar ça ne vaut pas un clou. «  tu vas souffrir » qu’il siffle entre ses dents serrées, promesse qui pourrait passer pour stupide dans une bouche habituée des mensonges, mais pas blue. ravi d’aller écrire son nom en ecchymose sur un corps qui ne plie pas comme il le désire. contact nucléaire, qui se promet de se réaliser. ça tourne dans un coin de son crâne étriqué, comme un lion en cage qui n’en peut plus de sa pénitence. c’est donc bien elle. il se garde d’afficher sa surprise. il était censé le savoir après tout. sa liste de course de l’enfer reprend de plus belle, un cran supérieur. l’étranger n’est pas suffisant. elle mérite d’être donnée aux chiens, de devoir rembourser chaque putain de centime avec son corps face à des mecs affamés qui ne lui laisseront pas une seconde de répit, il veut la voir souffrir, supplier pour crever, et se voir mourir lentement, si lentement qu’elle regrettera de sentir la vie s’agripper à ses tripes. il rêve de lui faire mal, un mantra qui lui colle à la peau comme la fièvre. elle tient le cap, garde farouchement son territoire comme si elle pouvait espérer avoir la main alors que tout ce qu’elle peut se vanter de tenir de ses ongles plantés c’est sa fierté débordante qui l’aveugle. oh trixia, je vais trouver un châtiment à ta hauteur. la langue alourdit dans la bouche il mâche sous envie de lui cracher son triomphe. t’aurais jamais du faire d’aveu poufiasse.

elle et son regard de baise se heurte à l’indifférence glacée derrière ses sourires de con. il mime le crétin qui se laisserait guider par sa queue, parce que c’est toujours plus intéressant d’être ce simple d’esprit dont les ambitions sont avalées par un désir bassement mécanique, contenté de deux-trois va-et-vient comme si cela pouvoir pourfendre le manque de tout ce blé volé. elle est pas la première à essayer, à se dire qu’écarter les cuisses pourrait bien être une solution de facilité, pénitence rapidement achevée de miaulements surfaits pour faire jouir plus vite et laisser le type repartir défoncé à ses hormones et sa stupidité. mais non. pas cette fois, aussi bonne soit-elle avait ses airs de chatte en chaleur. pas que ça ne lui dise rien, elle pourrait lui filer une crampe sévère, mais plutôt qu’il ne raisonne plus qu’en chiffres, alignements de compte en négatif avec la perte d’une enveloppe qui ne lui appartenait même pas directement et qui pourrait lui coûter encore plus cher s’il retournait à savannah sans. «  pourtant tu devrais commencer à envisager de danser comme une salope si tu veux que ça ne soit pas ton propre sang qui te gicle à la gueule. » guttural grondement qui prévient comme un animal qui s’apprête à mordre si on continue de chatouiller ses limites. et pourtant il est tranquille jusque là, relâchement feint quand tout l’organisme n’attend qu’un fragment d’approbation pour ruer.
jamais elle ferme sa gueule. il lutte contre l’exaspération qui monte comme la chaleur qui le gagne. comme si la ramener lui offrait une illusion de pouvoir. peut-être qu’il devrait lui rappeler qui mène la danse présentement avec que son sang vient frapper (lui aussi cherche les emmerdes ?) contre la pulpe de ses doigts. «  il te reste pas assez de pognon pour t’acheter de quoi refaire ton aesthetic ? » connement il croit la posséder juste parce que sa main pourrait broyer son larynx sans trop se fouler. parce qu’il s’imagine qu’elle a plus beaucoup de cartes à abattre si ce n’est celle de sa langue toujours trop emmerdante – qu’il envisage sérieusement de lui trancher, elle pourra se trouver un autre talent que les pipes goulues. « ce même capital qui fait que tu peux encore parler au lieu de chialer la gueule sur la gazinière. » il pourrait lui cracher à la gueule tellement elle l'insupporte, digne d'une putain de gamine écervelée, bercée trop proche du mur, à l'insolence écœurante qui ferait rouler des billes même un paraplégique baveux. elle le déchire entre milles contradictions et si ça lui fait gagner du temps ça joue clairement pas en sa faveur. ça élimine un peu plus sa patience inexistante, souligne ses défauts qu'il a certainement pas besoin qu'on lui rappelle. il pourrait flatter son épiderme avec une envie libidineuse s'il y avait pas tout ce merdier. mais non. elle mérite de souffrir. et peut-être même de crever. « mon meilleur profil c'est celui que t'as du mal à distinguer entre ta morve, ton sang, et tes larmes, mais je t'en veux pas d'être ignorante, tu sais pas encore. » il lui ferait volontiers pisser du sang par les yeux s'il en avait seulement les moyens à la hauteur de ses ambitions de tortionnaire. parce qu'elle remue pas le couteau dans la plaie, à ce stade elle brasse comme un foutu cuistot et ses blancs en neige. plaie béante qui suppure l'absence de fric, la faute, l'impardonnable, et l'horrible sentiment de se voir nargué par une putain déguisée en manque de son shoot d'adrénaline ou d'hormone. c'est peut-être ça qui lui manque dans sa vie de gouine grégaire : une bonne trempe qui sent la testostérone, la violence du mal qui installe sa suprématie sans discuter, sans négocier. elle pavane comme une poule de compétition, parce qu'elle se croit intelligente, ou bonne, ou bien les deux avec son ego ambitieux ; et lui reste là une foutue plante verte qui végète, qui calcule, mais il est peut-être temps de faire autre chose que de la photosynthèse et échanger des banalités stupides. « il est mort. ce blaireau est mort. mais il a chialé un peu au début. donc t'es en tête de liste cunni'. » quelque part entre la plaisanterie et l'envie d'en finir elle le prend de court, c'en est presque beau. 5/10 pour le style mais 2/10 le choix de l'arme qui n'aide qu'à faire bouillir son sang. l'instinct de survie en berne depuis toujours, il aime courir sur le fil blue, jouer la vie ou la mort en divers instants pour le plaisir de remporter la manche et retenter sans cesse sa chance. le plastique atteint la chair mais ne suffit pas à le baigner de son propre sang, les pupilles rivées sur elle plus intensément que jamais dans ce pourrait être une délicieuse tension sexuelle (sic) s'il avait pas présenter envie de la passer au laminoir vivante. il est sidéré qu'elle ait tenté sa chance, persuadée qu'elle était une parfaite potiche inutile mais certainement pas de ces joueuses de poker désespérées. et sa gorge égratignée laisse monter un grondement sourd de bête qui en a assez de jouer. qui a pris ombrage de cet énième affront. elle a mordu la ligne à défaut d'avoir su mordre sa jugulaire. « cours pouffiasse. » qu'il articule comme si ça lui demandait des efforts surhumains le temps que la surprise se désagrège entièrement et lui rende la pleine possession de ses instincts sanguinaires.

et derrière ses airs de neurasthénique en robe outrancière, elle sait saisir sa chance, bondit comme la proie condamnée qu'elle est qui enclenche en lui ce besoin primal de se placer en chasseur. excédé par une porte qui se claque à son nez il mugit, l'insulte, se branle royalement d'être l'incarnation de la fureur bruyante qu'il en a marre de jouer au plus con avec une fille de joie écervelée. la porte vole sous la colère brutale, le regard fou, la veine qui palpite, il touche le fond, s'enfonce dans la lave du réacteur atomique de sa haine. à peine si les mots parviennent à gagner son oreille derrière le battement affolé du sang dans son organisme, le coeur dans les tympans, la raison aux oubliettes. son fric qui le tenait tant en respect est presque perdus dans les nimbes de son esprit noyé dans le ressentiment. les lippes pincées, le naseau dilaté il la toise dans l'encadrement de la porte, crépitant de cette énergie qu'il rêve de passer brutalement sur son corps mais qu'il retient pendant qu'elle tente de négocie. « tu t'es cru à marrackech avec un marchand de chameaux trixia ? » question rhétorique, parce qu'il suppose qu'elle se fout de sa gueule, que le deal est nul et non avenu parce que jamais elle ne récupérera le moindre centime. « comme si tu t'infligeais une vie aussi minable avec de l'argent à la banque. » il sait pas pourquoi il tente encore d'échanger des mots quand des coups lui parleraient bien plus. d'une enjambée il la rejoint et la corps n'attend pas plus longtemps pour s'exprimer, laisser partir son poing dans sa délicatesse mâchoire - s'il la lui démonte, sera-t-elle moins encline à vouloir le mordre s'il abuse de sa bouche de suceuse ? la violence unique sexe, rien à foutre des préceptes féministes, il traite d'un pied d'égalité tous les enfants de putain qui essayent de le baiser. non content de l'envoyer valser sur son matelas fatigué le prédateur se jette sur elle, le frisson de la domination bien trop bandante qui va se loger jusque dans sa dernière lombaire. trop heureux de s'installer elle, de la toiser de sa hauteur, de bloquer son bassin de tout son poids pour lui rappeler que putain quoi qu'elle en dise elle gère rien du tout dans l'instant présent. une main vient saisir sa mâchoire, les phalanges qui s'enfoncent sans merci dans ses joues pour faire ce qu'il veut de sa tête comme une vulgaire poupée gonflable.« ton flingue ? » ça le fait rire grassement alors que sa main va chercher ladite arme dans la ceinture de son jean dans son dos. il l'admire comme un nouveau jouet qui le fait se sentir puissant puis dans ce plaisir pervers il enfonce le canon entre les pulpeuses de cette connasse qui aurait mieux fait d'être sage dès le départ. « t'aimes ça salope ? réfléchis deux minutes et donne moi une vraie raison de pas laisser ton peu de cervelle se répandre dans tes draps crasseux. » et pour appuyer tout le sérieux de cette offre délirante il enlève la sécurité de l'arme pour lui rappeler que ça peut faire mal.
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