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 negativity. (jjay)

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JJ O'Reilly
JJ O'Reilly
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POUR UN SEMBLANT D’HUMANITÉ.


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quartier : delray, dans une vieille baraque immense avec les kids (et un enfoiré de raton laveur), sûrement qu'elle était belle autrefois cette bâtisse, mais aujourd'hui elle tombe en ruine, le toit prend l'eau et y a des trous dans le plancher. mais qu'importe, les propriétaires ont fuit en laissant la plupart des meubles, alors c'est parfait.
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MessageSujet: negativity. (jjay)   negativity. (jjay) EmptyMer 29 Jan - 10:03

Il est 2h du matin quand je rentre à la maison, fatigué et passablement énervé. Il y a eu une descente au bar où je trainais, entouré d'autres gars encore plus alcoolisés que moi. La nuit était festive, j'avais besoin de ce break. Pas de kids, pas de Seven, pas de fantôme de Don, rien, personne, juste moi et des inconnus, juste les bières qui s'enchainent et les conversations futiles. Mais il y a fallu que ça aussi, on me l'enlève. Le boucan des flics qui débarquent, les cris, les trucs brisés, les protestations et le besoin rapide de s'éclipser avant de me retrouver mêler encore à je ne sais quoi. D'ordinaire, j'aurais plus eu tendance à foncer dans le tas, à me révolter avec les autres, à chercher à taper sur de la flicaille. Mais pas aujourd'hui. Je suis encore fatigué de mon roadtrip à Savannah, la plaie cicatrise mal et me pompe pas mal d'énergie. Le chantage avec Seven me stress plus que je ne veux bien l'admettre, ce qui n'arrange rien. Alors, probablement pour la première - et la dernière j'espère - fois de ma vie, je me suis montré raisonnable. J'ai pris la tangente et je suis rentré à la maison.

Le moral un peu au fond des chaussettes. J'ai juste envie de monter me coucher, m'affaler dans le lit à côté de May, la réveiller pour l'obliger à s'occuper de moi un peu. Macha glande devant la télé, j'ai l'impression qu'elle est endormie devant. Je grimpe discrètement à l'étage et m'engouffre dans la chambre de May. Je progresse à tâtons dans le noir, marche sur des trucs, heurte le lit, râle, avant de m'écrouler de mon côté du lit, face contre le matelas, en lâchant un long soupir histoire de me faire remarquer. Le bras droit étendu pour qu'il retombe volontairement sur May - juste pour m'assurer que ça la réveille si le reste ne l'a pas encore fait. Mais mon bras ne rencontre aucun corps. Juste des draps défaits et froids. — ... May ? Que je demande bêtement, par réflexe. Je me redresse sur le lit, finissant à quatre pattes en train de tâter son côté du lit. Mais je dois me résoudre : il est désespérément vide. Je me mets debout sur le lit et le traverse pour descendre de l'autre côté, frustré. Je me dirige vers la porte, manque de heurter le mur au passage et ma main glisse dessus à la recherche de l'interrupteur. Lorsqu'elle le trouve, j'appuie dessus avec une certaine impatience. La pièce s'éclaire, je suis seul dedans. Je serre la mâchoire, encore plus énervé. Déçu aussi. J'avais envie qu'elle soit là, j'ai besoin d'elle putain. Je retourne vers le lit, me met à faire les cent pas pendant que je sors mon téléphone de ma poche pour l'appeler.

Aucune sonnerie.
Je tombe directement sur la messagerie.

Je recule le combiné de mon oreille et observe l'écran, surpris. Je raccroche et réitère, sentant ma patience s'effriter relativement vite. Je pince les lèvres et tente de la rappeler. Une fois, deux fois, trois fois, quatre, cinq et même six. Mais toujours la messagerie. Je ferme les yeux et inspire un grand coup, venant passer mes mains sur mon visage pour m'efforcer à conserver un certain calme. Ce n'était vraiment pas le soir à me faire un coup pareil. Je range mon téléphone et sort de la chambre, claquant la porte derrière moi, ne cherchant plus du tout à rester discret. Je dévale bruyamment les escaliers et fonce au salon, élevant la voix dans le dos de Macha. — Elle est où May ?! Mais la seule réponse que j'obtiens c'est un soupir. Je fais le tour du canapé pour me retrouver face à elle et insiste. — ELLE EST OU PUTAIN ? Macha roule des yeux, exaspérée. Vu la tête qu'elle fait, je viens effectivement de la réveiller en sursaut. J'insiste, répète la même question inlassablement, jusqu'à ce qu'elle en est assez. Elle m'envoie à moitié chier, me dit qu'elle ne sait pas trop, qu'elle a parlé du Bloc il lui semble mais qu'elle n'écoutait pas vraiment.

Je décampe aussitôt. Je grimpe dans la voiture et fonce en direction de Krainz. Mes mains se crispent sur le volant alors que l'adrénaline circule dans tout mon corps, enflammant mes veines et mon esprit fatigué. J'ai du mal à gérer la frustration, la moindre contrariété me met dans tous mes états. Et ça m'énerve encore plus en sachant que pendant ce temps, madame se tape du bon temps dans ce repère de débauchés au lieu d'être avec moi.

L'endroit est blindé et je suis obligé de me garer assez loin. Mais comme je n'ai pas du tout envie de marcher, je remonte la rue jusqu'à me stationner pile devant le bloc, en double-file. La portière claque si fort que pendant un instant, je me demande si elle ne va pas se décrocher. Je m'infiltre dans le Bloc et je réalise soudainement l'ampleur de la tâche. L'endroit est absolument blindé et on y voit que dalle. Ça me décourage pendant trois secondes, les bras ballants le long du corps, presque prêt à faire demi-tour et à rentrer bredouille. Mais la simple projection d'une nuit seul suffit à me remotiver. Alors je m'élance dans la cohue, affronte les effluves de chaleur, de transpiration, d'alcool et de drogues. Les corps excités qui me bousculent - et je leur rend bien - ne font qu'accroitre ma nervosité. Le temps passe, je tourne en rond, je ne la vois pas. Je ne suis même pas sûr à 100% qu'elle soit là. Je suis très probablement en train de perdre mon temps et ça me rend dingue. Il est 3h30 passé lorsque je la repère enfin, je n'y croyais plus. Mais toute cette recherche m'a usé les nerfs et je suis au bord de l'implosion. Le visage rougit par la fureur je m'approche. Mais je pile brusquement en observant une scène des plus dérangeantes. Elle n'est pas en train de sautiller gentiment avec deux ou trois copines. Non, je la vois s'adonner à un corps à corps des plus lascifs avec un parfait inconnu qui semble carrément s'éclater.

Mes yeux s'arrondissent de surprise face à ce spectacle inattendu.
Je me mets à rire nerveusement, déconcerté.
Mais ce ne sont que des prémisses au pétage de plombs.

Je pose mes mains sur mon visage, mes doigts qui s'enfoncent légèrement dans mes yeux, comme pour m'aider à me réveiller. Quand je les enlève, je m'attendais presque à réaliser que je viens simplement d'avoir une hallucination. Mais non. Ma langue passe brièvement sur mes lèvres et je n'attends pas plus longtemps. Je commence à foncer vers eux, déjà prêt à leur sauter dessus pour faire un carnage ; fauve enragé. Mais je change de plan subitement. J'ai finalement envie d'autre chose que simplement hurler et frapper. J'ai envie de me venger. Je profite du fait qu'elle ne m'ait pas vu pour m'éclipser discrètement. Je sonde les gens autour de moi, à la recherche d'une âme à la dérive. Il y a l'embarras du choix, le Bloc est un putain de repère à junkies. J'essuie deux refus avant de trouver la bonne. Une petite blonde bien alcoolisée, les lèvres exagérément maquillées d'un rouge flamboyant, les cheveux qui collent sa nuque et ses épaules à cause de son corps humide. Elle rentre dans mon jeu, accepte de danser avec moi, je grille un peu les étapes, je suis pressé. Par chance, l'alcool lui enlève toute pudeur et toute retenue. Dès qu'elle se met à se déhancher contre moi, je l'attire plus loin. Je retourne là où se trouve May, pousse les gens pour me frayer un chemin. La gamine devant moi ne comprend pas vraiment ce que je fais, elle s'agrippe à moi et j'entends vaguement qu'elle me parle. Mais avec le brouhaha ambiant, je ne perçois que des bribes et n'y répond pas.

Je me retrouve enfin face à face avec May. La blonde, n'ayant aucune conscience de ce dans quoi je l'embarque se remet simplement à danser devant moi. Mais je ne la regarde pas. Mes yeux sont rivés sur May, attendant que nos regards se captent. Ça y est, elle a relevé la tête et m'a vu. Je la défie du regard, un sourire sournois sur les lèvres, l'air de dire : cheh. Mes mains glissent sur le corps qui ondule contre moi, provocantes. Et j'espère sincèrement que ça lui fait aussi mal que moi lorsque je la vois avec ce type.

Bien sûr, je finirai par gueuler, par lui faire payer. Mais d'abord, je veux qu'elle voit ce que ça fait.
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Meadbh Driscoll
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MessageSujet: Re: negativity. (jjay)   negativity. (jjay) EmptyDim 23 Fév - 23:50

Sortir seule, c’était un peu ta manière de vider ton esprit, sans la moindre arrière pensée, sans te soucier de rien ni personne. Ce n’était pas un acte de rébellion, ni envers les Kids ni envers JJ. Vraiment, c’était juste ta manière de pas de te redécouvrir toi-même, loin de ce qu’on attendait de toi, loin de te soucier de quoique ce soit. Ce n’était pas leur faute, ils n’y étaient pour rien, mais après avoir passé presque six ans en leur compagnie, à tenter d’entrer dans un moule et interpréter ce que l’on attendait de toi, parfois tu ne savais plus ce que tu voulais vraiment, ce que tu étais devenue au fil des années. La Meadbh sage et bien élevée, finalement ciselée par l’éducation de ton père ? La May capricieuse et immature qui avait fait ses dents auprès des Kids ? Ou celle qui avait fini par se façonner au fil des années, comme du verre poli par les flammes. C’était un peu ton cas aussi après tout, tu avais passé l’épreuve du feu.
Ce soir en tout cas, tel avait été ton état d’esprit. Tu ne pensais pas à mal, tu voulais simplement profiter un peu de ta soirée sans te soucier de rien, en particulier pas du retour de Cal. Bizarrement, tu n’avais plus eu la moindre nouvelle à son sujet. En même temps, ce n’était pas non plus de sa faute sur le coup: tu avais refilé le bout de papier avec l’adresse du bar à Samih et Samih, fidèle à lui-même, n’avait pas jugé bon de te faire un debriefing. Tu regrettais un peu de ne pas avoir eu l’occasion d’en discuter avec lui, mais tu connaissais Samih: s’il ne l’avait pas décidé, il ne lâcherait aucune info. Est-ce qu’ils s’étaient au moins vu ? Est-ce qu’ils avaient discuté ? Est-ce que Cal reviendrait ? Sérieusement, c’était tant de questions restées sans réponses et autant de réponses dont tu n’avais pas envie de te soucier ce soir. Cal avait déjà trop longtemps obnubilé tes pensées, tu n’avais pas envie que ce soir encore, il te pourrisse la vie.
Et quand ce n’était pas Cal, c’était JJ qui t’emmerdait. Il ne le faisait pas exprès, clairement pas. Mais tu n’aimais pas quand il te harcelait au téléphone. C’était une de ses manies, quand il tombait sur ta messagerie, il réessayait mille fois jusqu’à ce que tu répondes. Maintenant, tu savais comment faire: tu éteignais le téléphone quand tu savais d’avance que tu n’avais pas envie de répondre. Ça avait été le cas ce soir alors à peine sortie de la maison, tu l’avais éteint avant de filer dans la nuit, sans te retourner ni informer personne de tes plans. Parce que tu n’en avais pas vraiment en fait, tu savais juste qu’il y aurait une soirée au bloc ce soir. Qu’importe ce qui pouvait s’y passer, tu n’avais pas envie de le partager avec lui. Ni avec les autres. C’était simplement ton truc à toi. Une faille dans ton masque. Une fêlure que tu n’avais pas envie de réparer.
En fait, tu faisais même l’inverse. Comme une blessure ancienne, tu y glissais les doigts pour empêcher la cicatrisation, réouvrant encore et encore la plaie avec un plaisir malsain. Le bloc, c’était un peu ta manière de renouer avec le passé sans te soucier du reste, un clin d’oeil à Savannah et cette étrange période que tu avais passée loin de Samih et JJ. C’était un peu ton problème, tu ne retenais aucune leçon, tu n’apprenais rien non plus et finalement, toutes les mauvaises choses finissaient par s’effacer de ta mémoire pour ne garder que les meilleures et à ta manière, tu tentais de les revivre. Ce type avec qui tu dansais en était un parfait exemple: il ne ressemblait à rien, la gueule de travers et le regard sale, tu savais très bien ce qu’il espérait. C’est ce qu’ils s’imaginaient tous, mais dans cette foule, ce n’était pas bien compliqué de disparaître quand les choses tournaient mal. C’était déjà arrivé un tas de fois et au fond, c’était sans doute un peu normal, non ? Ces mecs n’étaient pas là pour l’amour de la musique ! Tu ne valais sans doute pas mieux qu’eux, à laisser miroiter pour rien, mais au moins ta conscience restait tranquille.
Alors pourquoi, quand tu tournais la tête, le type à quelque pas de là ressemblait tant à JJ ? Un message de ton subconscient pour te rappeler que tu n’étais pas si innocente que ça ? Tu n’avais pourtant pas abusé, pas plus que d’habitude. Tu ne prenais jamais rien de trop fort, justement de peur de plus savoir te maîtriser ou reconnaître tes propres limites. Mais peut-être que tu avais bu un verre de trop sans même t’en apercevoir ? Ou avalé un cacheton mal dosé ? Bordel, tu ne t’en souvenais même pas et tu restais un long moment à le fixer. Est-ce que ça avait été trois secondes ? Trois dixièmes de secondes ? Tu n’aurais su dire, mais tu finis par réaliser que ta vision n’avait rien d’une illusion et ce n’était certainement pas le fruit du hasard s’il te fixait lui aussi, avec une impatiente insistance.
Ce n’est qu’à cet instant que tu percutait pleinement, sortant de ton trip vaseux. Si JJ était juste là, devant toi, c’était parce qu’il t’avait cherchée et s’il t’avait trouvée, c’est qu’il te voyait aussi avec ce type et cette seule pensée te tordit les tripes. Il allait te tuer. Littéralement. JJ n’était pas le genre à écouter les explications, dans son esprit il avait déjà sa théorie toute faite et tu n’avais aucune envie de t’y confronter. Ton coeur se mit presque aussitôt à battre plus vite et même plus fort que la musique, appréhension qui ne parvint même pas à se gommer devant son sourire narquois. Et ce n’est qu’à cet instant que tu remarquais la gonzesse qui se frottait à lui sans même réaliser qu’il n’était même pas avec elle. Elle était aussi pathétique que le mec avec qui tu dansais quelques secondes plus tôt.
A présent, tu ne bougeais plus du tout, juste pétrifiée. Tu n’étais même pas jalouse, elle n’était rien. Ni nom ni visage. Non, ce qui te terrifiait à cet instant, c’était de savoir ce qui se cachait réellement derrière son regard bleu. JJ n’avait pas fait tous ces efforts pour te laisser repartir sans explications. Et d’explications, tu n’en avais pas. C’était juste comme ça. Tu n’étais pas prête à ça ! Tu n’avais pas prévu cette situation alors sans réfléchir, tu fis la dernière des choses à faire…tu tentais de disparaître dans la foule, filant à travers les corps sans te retourner.
Comme si ce sursit allait arranger ton cas. Toi-même tu n’y croyais pas.


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JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: negativity. (jjay)   negativity. (jjay) EmptyMer 26 Fév - 22:48

La satisfaction de mon entrée ne survient que lorsque je la vois se pétrifier enfin. Il lui en aura fallu du temps, comme si elle avait eu du mal à réaliser que j'étais bien là. Que tout ça était bien réel. Elle me dévisage et il me semble décrypter une certaine appréhension, elle a les traits tendus - pour ce que j'arrive à voir en tout cas. Tant mieux. Qu'elle flippe. Elle a toutes les raisons de le faire. Je m'arrête aussi, laisse la fille devant moi se dandiner encore et encore, je ne lui prête plus d'attention. Mais ses fesses contre mon jean font malgré tout leur petit effet, c'est inévitable. Sauf que ce n'est pas d'elle dont j'ai envie.

C'est de May.

Ma mâchoire se contracte alors que l'impatience me gagne. Mon visage tressaille dans quelques spasmes discrets et nerveux alors que je peine à me contrôler. Je veux que ce soit elle qui réagisse la première, juste pour voir ce qu'elle va faire. Mais l'attente a toujours été une longue agonie pour moi. Jusqu'à ce qu'elle se mouve brusquement. Je me redresse et la regarder faire demi-tour, filer à travers la foule pour y disparaitre.

May adore ça.
Disparaitre.

J'enrage. Je pousse la fille devant moi, si fort qu'elle chute en avant, trop bourrée pour foutre ses mains devant elle et se réceptionner correctement. Mais je ne l'entends pas échapper un cri de surprise, la musique recouvre tout. La musique du Bloc, ouais. Mais surtout la musique de la colère qui pulse dans mes veines et se fracasse contre mes tempes. Trois enjambées, je percute le type avec lequel elle dansait, le repousse violemment en arrière aussi, il trébuche et tombe sur d'autres personnes, provoquant un léger mouvement de foule. Je n'y prête pas attention, je profite de ma taille pour sonder la foule par au-dessus afin de ne pas perdre de vue sa petite tête brune. Elle se faufile aisément, anguille dans son élément. Moi j'y vais en mode bulldozer, quiconque se trouve sur mon chemin se fait expulser brutalement. Je tire, je pousse, semant le chaos sur mon passage. Mais la foule est trop dense, trop ivre aussi, et très vite derrière moi le chemin est de nouveau obstrué, empêchant quiconque de m'identifier vraiment et de me poursuivre pour se venger.

Je gagne du terrain. Plus que quelques mètres. Et enfin, j'arrive à son niveau. Au moment où je l'attrape par derrière pour la soulever, j'ai déjà perdu pied. La jalousie, la colère, la frustration. Elles ont tout envahi dans ma tête, pris le contrôle. Je ne suis plus qu'un automate entre leurs mains dévastatrices.

Le mec aurait pu prendre à sa place. J'aurais pu décharger tout ça sur lui. Le cogner, jusqu'à ce qu'il cesse de résister. Mais elle a préféré prendre la fuite, endossant alors le rôle de la proie. Et comme tout bon chasseur, lorsque la proie est entre mes filets, je ne la laisse plus filer.

Mon bras droit glisse sous ses aisselles, le gauche entoure son ventre. Je l'écrase contre moi, mon torse dans son dos et elle ne touche plus terre. Je serre fort volontairement, conscient de comprimer sa cage thoracique. C'est bien fait. Et je cherche à quitter la foule en furie. Je longe les chiottes, tout est blindé. Une porte avec un panneau issue de secours au-dessus se dessine sur le côté. J'y vais, pivote pour venir appuyer sur la longue poignée avec mon dos et pousse la porte en même temps. Elle s'ouvre facilement et se referme derrière nous dans un grand fracas. On se retrouve dans un couloir isolé, murs noirs, les seules lumières sont celles de chaque bout, au-dessus des portes, qui indiquent les sorties. J'imagine que si on franchissait la deuxième porte, on se retrouverait dehors.

Mais je ne veux pas partir.

Je la relâche subitement en la poussant contre le mur le plus proche. J'agrippe une de ses épaules, enfonce mes doigts entre ses os, comme si je voulais percer sa peau et je l'oblige à se retourner. Ma main la relâche une seconde à peine, avant de venir engloutir sa gorge, si fine dans ma paume si grande. Je la plaque contre le mur et me plaque contre elle. Je serre un peu, pour l'étouffer à moitié. L'affaiblir. Je la toise totalement, la domine et la couvre d'un regard contrarié qu'elle peut deviner entre les ombres marquées qui creusent encore plus mon visage. Je pourrais l'insulter, la recouvrir de mille reproches, ce ne sont pas les idées qui manquent. Mais je suis dans un état second, le corps vibrant d'une excitation vengeresse. Les mots se contentent de tourner en rond dans ma tête, comme pris au piège, incapables de se frayer un chemin jusqu'à ma langue.

Je me penche, embrasse violemment ses lèvres pendant quelques secondes, l'impact est abrupte. Puis je décale légèrement mes doigts pour me laisser la place de venir parcourir la peau de sa nuque avec ma bouche furieuse. J'embrasse un peu, souffle un air toxique, comme annonciateur d'une grande catastrophe. Puis je sors les crocs, mords, comme si je voulais lui arracher les chaires. Je cesse dès qu'elle réagit un peu trop vigoureusement et reviens placer mes doigts à leur position initiale. Ma main libre s'aventure sur ses cuisses dénudées, traine un peu de façon insolente, comme pour bien lui faire comprendre où je veux en venir. Et ce soir, je n'accepterai pas de non.

Enlève ton blouson. Que je lui ordonne. Je veux la sentir plier sous le poids de mes représailles. Et surtout, je veux garder le contrôle de A à Z de cet instant, à défaut de pouvoir la contrôler elle en permanence.
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MessageSujet: Re: negativity. (jjay)   negativity. (jjay) EmptyMar 3 Mar - 22:19

A quoi est-ce que tu t’attendais, à ainsi jouer avec le feu ? Tu ne pensais tout de même pas pouvoir vivre cette petite vie impunément, non ? Et puis, qu’est-ce que ça pouvait bien t’apporter au fond, cet abandon dans la foule quand tu savais que JJ t’attendait au fond de ton lit ? JJ, n’était-il pas ce que tu avais toujours voulu ? Tu n’en savais rien, avant il y avait Eanna pour t’empêcher de laisser ta fascination se muer en fantasme. Mais aujourd’hui, le paratonnerre qu’était Eanna n’existait plus entre vous et il n’y avait plus rien pour te protéger de la foudre de JJ. Rien hormis la foule qui t’englobait massivement à mesure que tu t’enfonçais entre les corps dans le vain espoir d’échapper à la colère du Kid. Colère pourtant justifiée, tu voulais bien l’admettre, mais tu n’avais jamais rien su te refuser, n’est-ce pas ? Tu n’étais pas de celles qui regardaient les bons plats avec regret, ni de celles qui se fixaient la moindre limite. Bien au contraire, tu les brisais les unes après les autres, t’enfonçant chaque jour un peu plus dans les sables-mouvants des mauvais choix. Et malgré cela, tu ne regrettais aucun d’entre eux. Si l’on te donnait l’occasion de changer quoique ce soit dans tes décisions du passé, tu n’en changerais aucune.
Parce que le chaos dans lequel tu vivais avait fini par être ton chaos. Toi qui ne rêvait que de ressembler aux Kids, tu avais fini par en être une sans même avoir à faire semblant. Elle était bien loin l’époque où tu te calquais sur eux pour savoir comment te comporter. A présent, tu n’avais plus besoin de personne pour causer de véritables cataclysmes autour de toi.
Sauf qu’à présent était venu le moment d’en payer le prix et avec toute la lâcheté d’un Kid, tu fuyais.
Sauf qu’il était illusoire que de penser que tu pourrais lui échapper. Il était plus fort et plus malin que toi. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour te rejoindre et avant même de l’avoir vu arriver, te te retrouvais dans les airs. Sensation de déjà-vu qui n’en était pas un, ce n’était pas la première fois qu’il t’empoignais comme une poupée de chiffons, mais comme la première fois, tu tentais de ruer en vain. Il était plus fort que toi et quand bien même, sa rage pulsait dans ses veines. Tu ne pris même pas la peine de crier, personne ne t’aiderait. Personne ne pouvait rien pour toi.

Prise dans l’étau, l’air te manquait et par réflexe, tu cherchais à gonfler tes poumons, mais la lutte était inégale et d’une facilité déconcertante, il t’emmenait loin de la foule. Tu ne voyais même pas par où il se dirigeait, tu n’étais même pas saure d’être déjà venue et lui probablement pas non plus. Ce n’était pas important.
Et quand la porte claqua dans son dos, réduisant la musique à un arrière-plan aux basses vibrantes, l’obscurité vous enveloppa. Ce n’était certainement pas les fins néons des sorties de secours qui allaient vous éclairer et pourtant, malgré le manque de lumière, tu le voyais distinctement. Du moins, avant de te retrouver projetée contre le mur, sa main enfoncée dans la peau de ton épaule comme les serres d’un aigle. Et tel un pantin entre ses doigts, tu ne répliquais plus, persuadée que ce serait pire encore, mais ta respiration haletante trahissait sans mal ton stress. Respiration rapidement amoindrie par sa main sur ta gorge qui t’arracha un hoquet.
Vous aviez beau être ensembles, à cet instant, tu n’avais pas la moindre idée de la manière dont tu finirais ta soirée ni même qui tu avais réellement face à toi. Ce qui était plutôt drôle parce que tu n’avais jamais eu de cesse que de l’encourager, mais à présent qu’il était l’heure d’en faire les frais, tu n’étais pas sure de le vouloir. Tentant d’ouvrir la bouche pour dire quelque chose, son emprise sur ta gorge ne se fit que plus forte encore et tu sentais tes jambes faiblir, tes mains sur la sienne semblaient avoir perdu toutes forces et ta lutte se fit plus molle. Est-ce qu’elle en valait seulement la peine ? Tu ne savais même plus et tu étais perdue dans tes émotions si brutales qu’elles s’annulaient littéralement entre elles. D’une voix étranglée, tu grognais son nom pour qu’il te lâche, mais tu en étais à sa merci. Il pouvait bien faire de toi ce qu’il voulait, tu n’étais qu’un pantin entre ses doigts. « JJ ! » tentais-tu, mais il ne t’écoutait pas, tu n’avais pas droit à la parole ce soir et malgré la douleur de ses gestes brusques, tu ne comprenais pas pourquoi les vrais coups et les cris tardaient tant à venir. Tu ne réalisais pas vraiment que leur absence ne faisait qu’annoncer pire encore. Naïve et innocente, tu t’imaginais que la situation était finalement moins grave qu’il n’y paraissait et tu te raccrochais à cette idée pour reprendre pied et un semblant de contrôle, au moins de tes propres gestes et pensées.
Tu étais restée trop longtemps hébétée par la surprise et tétanisée par la peur de ce qu’il pourrait te faire. Parce que c’est ce qu’il t’inspirait par moment. Toi qui prétendant tant aimer ce frisson, tu étais servie ! Et voilà que tu faisais la fine bouche ! Non, tu ne pouvais pas le trahir comme ça, pas vrai ? Pensées contradictoires et émotions affolées, tu te risquais à glisser tes bras autour de sa nuque. Vaine tentative de douceur alors qu’il s’entrechoquait contre toi comme une masse impatiente. Et impatient, il l’était. Plus qu’il ne l’avait jamais été.

Tu savais bien que sa patience finirait par arriver à son bout et tu devais avouer qu’il s’était montré respectueux jusqu’à présent, il n’avait jamais insisté plus que nécessaire, il ne t’avait jamais vraiment montré son mécontentement et d’une certaine manière, tu t’étais dit qu’il jouait le jeu pour toi. Peut-être qu’il allait baiser ailleurs, tu ne t’étais jamais posé la question et peut-être qu’au fond, ça t’était un peu égal : JJ, tu n’avais jamais eu la prétention de le maîtriser, encore moins de le contrôler. Ta possessivité aurait été bien mal-venue et surtout tu ne t’en pensais pas légitime. Foutu complexe d’infériorité !
Son baiser rageur eut pourtant de quoi te ramener à la réalité et tu grognais un peu sous l’impact, mais docilement, te desserrais les dents, pour rien. Voilà déjà qu’il te dévorait la peau fragile de ton cou, t’arrachant malgré toi un gémissement qui se mua rapidement eu râle de douleur sous sa morsure. D’une main, tu attrapais son pull, ne sachant pas bien si tu le repoussais ou l’attirais à toi, peut-être un peu des deux, perdue entre deux extrêmes, terrorisée par l’inconnu et attirée par le danger. Mais JJ n’en pouvait plus d’attendre, il avait assez attendu et à présent, il l’avait plus de temps à perdre, ses mains sur tes cuisses et sa voix comme une condamnation sans appel.
Et toi, tu ne savais pas, tu avais peu de lui dire, peur qu’il ne te croit pas. Peur qu’il rit de toi. Après tout, pourquoi irait-il croire un truc pareil ? Pour lui prouver ta bonne fois, tu t’exécutais, prise d’un violent frisson alors que tu dévoilais tes épaules nues, mais avant qu’il ne puisse revenir à l’assaut, tu attrapais son visage entre tes deux mains, tentative foireuse d’attirer le regard de la bête, cherchant à trouver quelque chose à quoi te raccrocher. « Y’a que toi JJ ! Tu captes ? Y’a jamais eu que toi ! » Que lui pour forcer les barrières pieusement érigées, que lui pour pouvoir te briser.
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JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: negativity. (jjay)   negativity. (jjay) EmptyJeu 5 Mar - 12:42

La hargne qu'elle a mise pour tenter d'échapper à mes bras dans la foule disparait dès lors qu'on se retrouve isolés. J'imagine que dans les jours à venir, quelques bleus fleuriront sur mes jambes, à cause des coups de pied qu'elle s'est démenée à m'asséner. Mais rien n'aurait pu me faire lâcher. Bien au contraire, plus elle s'était débattue et plus j'avais resserré mon étreinte, sans m'inquiéter du fait que je comprimais sa cage thoracique et que, peut-être, j'empêchais l'air de filtre. Je n'ai jamais su prendre en compte ce genre de paramètres lorsque je fais quelque chose. J'agis et sème derrière moi tout un lot de conséquences qui ne m'intéressent pas. Pas concerné par ce que je peux détruire sur mon passage, laisser en miettes dans mon sillage.

Je la sens fébrile contre le mur, elle demeure muette mais j'entends sa respiration qui se fait plus forte qu'à la normale, un peu précipitée. Et ça se confirme lorsque je me colle à elle, je sens sa poitrine se lever à un rythme irrégulier et rapide. Inconsciemment, je me calque dessus, mais pas pour les mêmes raisons. Ce sont l'excitation et la colère qui me dirigent, comme bien souvent. Je leur cède toujours tout, les laisse me gouverner en pleine confiance. Peut-être que si je payais un peu plus cher les retombées de mes agissements j'y réfléchirai à deux fois. Peut-être.

Elle tente de m'interpeller une première fois, mon prénom qu'elle prononce comme une supplique enragée, un rappel à l'ordre. Mais les bras qu'elle glisse autour de ma nuque semblent dire le contraire, comme un encouragement à continuer, un accord tacite - que de toute façon je lui aurais arraché de force si elle n'avait pas voulu me le donner.

Elle résiste un peu au baiser que je finis par lui imposer, je ne m'en formalise pas, passe à autre chose au moment même où il me semble percevoir un relâchement de son côté. Mes lèvres qui trainent dans sa nuque, pour finalement laisser place à mes dents qui viennent l'agresser - moi aussi je peux la rappeler à l'ordre. Son râle de douleur me fait cesser alors que j'échappe un léger rire silencieux, tâché d'une satisfaction même pas dissimulée. Elle se saisit de mon t-shirt, tire dessus et pourtant je sens comme une légère impulsion qui souhaiterait me repousser en arrière. Je me perds un peu dans ses mouvements, ne les comprend pas et ne cherche pas à le faire.

J'ordonne et elle obtempère, les gestes lents, comme pour retarder le moment. Je l'aide à terminer, titillé par une certaine impatience. Ma main gauche qui vient attraper le blouson, tire dessus abruptement et l'envoie valser derrière pour m'en débarrasser. Je n'ai pas le temps de plonger de nouveau, ses mains m'attrapent au vol et m'arrêtent. Je joue le jeu, le contact est agréable. Mon visage proche du sien, je l'observe, curieux. — Y’a que toi JJ ! Tu captes ? Y’a jamais eu que toi ! Je reste interdit, ne comprenant pas où elle veut en venir exactement. Je finis par plisser le front, un peu agacé. Me visage se recule brusquement alors que l'une de mes mains vient sèchement chasser les siennes. — De quoi tu parles putain ? Que je demande, légèrement agressif. Mes mains choppent ses poignets et je viens les plaquer contre le mur, au-dessus de sa tête. Je me penche sur elle, mon front qui touche le sien dans un signe de confrontation. — Y avait pas l'air d'avoir que moi quand tu frottais ton cul de sale pute sur l'mec. Le mépris dégouline de mes mots, jalousie mal placée, l'insulte est facile. Mes lèvres glissent jusqu'à son oreille, l'effleure, l'embrasse légèrement. — T'allais lui faire quoi si j'avais pas débarqué, hm ? Je relâche ses poignets, mes mains glissent à l'arrière de ses cuisses et je la soulève brusquement, l'incitant à passer ses jambes autour de mes hanches. Mes mains quant à elles terminent leur course sur ses fesses à moitié découverte parce que son short est remonté. Ma bouche s'aventure de nouveau dans sa nuque, embrasse la zone que j'ai mordue comme si je cherchais à atténuer la douleur que j'ai moi-même provoquée. — Tu préfères t'faire souiller par des inconnus plutôt qu'passer du temps avec moi ? Pourquoi ?! Le ton est monté progressivement, en même temps que ma rage. Je décale ma tête en arrière et ma main droite quitte ses fesses pour venir attraper son visage. Je me presse plus fort contre elle pour m'aider à la maintenir à une main, histoire de l'appuyer plus fort contre le mur et l'empêcher de glisser. Mes doigts s'enfoncent dans ses joues, dans une volonté tout à fait consciente de lui faire un peu mal. Je la toise, l'air mauvais. — J'vais devoir t'le faire payer, tu l'sais bien May. Je ne sais pas encore comment, mais je compte bien lui faire regretter. Le champs des possibles est infini et rien ne dit que je ne choisirai pas plusieurs méthodes.
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Meadbh Driscoll
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MessageSujet: Re: negativity. (jjay)   negativity. (jjay) EmptySam 7 Mar - 1:31

Le problème dans ta relation avec JJ, c’est qu’aujourd’hui encore, tu ne savais pas quelle était ta véritable place. Entre fantasme et réalité, tu ne savais pas toi-même ce que tu voulais, ce que tu espérais. Ce n’était pourtant pas de sa faute ! Objectivement, il était même plutôt exemplaire comme petit-ami, attachant, câlin et collant. Peut-être parfois même trop à ton goût. Parce que tu n’y étais pas habituée sans doute, parce que toute ta vie, on avait fait que te rejeter, te mettre de côté et t’évincer. Alors quoi ? Pourquoi quand JJ te désirait, tu paniquais ? Et pourquoi par moment, il te terrifiait ? Ce n’était pas ce que tu cherchais ? A croire que tu ne savais plus toi-même ce que tu voulais. Il était où Sam, pour te dire quoi faire ? Pourquoi il n’était jamais là quand t’avais besoin de lui ? Et à mesure que JJ te comprimait, tes pensées devenaient de plus en plus désordonnées.
La respiration s’entrechoquait dans ta poitrine et ton coeur pulsait jusqu’à t’assourdir quand le choc contre le mur t’avait déjà engourdie et surtout, rendue marionnette entre ses mains assassines et ses crocs qui te déchiraient la peau. Même là, tu ne savais pas si tu aimais ou détestais. Un peu comme quand tu le repoussais tout en le retenant. Parce que ta virginité, c’était tout ce qu’il te restait de ta raison, non ? Elle était le dernier vestige de ton éducation et plus intimement, ta famille, aussi mal foutue soit elle. Et après, qu’est-ce qu’il te resterait ? Quelles limites tu franchirais alors ? Tu n’osais imaginer le désastre, surtout te connaissant !
Prise dans tes tourments, tu retirais ton blouson, lentement. Beaucoup trop pour lui puisqu’il se chargea de la fin lui même. Impatienté et agacé. Et après ? Qu’est-ce qu’il te retirerait ensuite ? C’était le moment où jamais pour essayer de le récupérer avant qu’il ne s’emballe et bien inspirée, tu attrapais son visage pour lui délivrer l’information capitale. Celle que tu avais toujours gardé pour toi, celle à laquelle personne ne croirait, de toute manière.
JJ non plus n’y croyait pas, quoiqu’il n’y bitait rien à ce que tu disais, mais au moins, tu retrouvais cette lueur d’enfant capricieux dans ses prunelles, ce regard moins fou qu’avant, mais pas moins dangereux pour autant. Ce regard au moins, tu le connaissais. Cette soudaine agressivité là, tu l’acceptais. « Je dis que… » pas de fin à la phrase, JJ t’avait coupé avant et son front contre le tien n’avait rien de tendre. Ses mots assassins ne t’atteignaient pas pour ce qu’ils étaient, te faire traiter de pute ? Ton lot quotidien par tous ceux qui n’avaient pas eu ce qu’ils voulaient. Surprise pourtant de ressentir une douce tension dans ton ventre au contact de ses lèvres contre ton oreille et son souffle chaud contre ta peau. « Parce que t’es un saint toi ? » Soufflais-tu d’une voix plus basse que tu ne l’imaginais. Sa question te fit pourtant grogner d’impatience plus encore que ses mouvements brusques pour te surélever. « Rien, putain ! T’es sourd ou quoi ? » Tu n’étais pas en position d’être en colère, que ce soit au sens propre ou figuré et pourtant, tu l’étais. Et sans le réaliser, tu te cambrais contre lui, accompagnant ses mouvements. « Qu’est-ce que t’en sais de ce que je préfère ? » Crachais-tu contre sa joue, furieuse qu’il te juge coupable son procès, se faisant juge et bourreau à la fois. Il n’y avait pourtant pas que du faux dans ce qu’il te reprochais. T’avais ce goût malsain pour le pire de ce qui pouvait exister. Peut-être qu’il le lirait dans ton regard, peut-être qu’il verrait qu’à ta manière, t’étais un peu déglinguée aussi. Il avait tout loisir de te sonder, alors qu’il te maintenant le visage, comme un foutu marionnettiste. « Tu vas faire quoi ? M’forcer ? » Tes mots étaient aiguisés, mais dans ton regard dansait autre chose, cette même petite flamme que seuls les Kids avaient au fond de leur âme. Quelque chose en rapport avec le chaos. Tu lâchais alors un petit rire non sans resserrer la prise de tes jambes autour de ses hanches. Alors, qu'allait-il faire ? Parce qu'au fond de toi, tu avais comme l'impression qu'il ne se gênerait pas et dans ta petite tête de piaf, tu avais monté une théorie quand au viol passé d'Assia et à cette instant, la question te brûlait des lèvres.


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MessageSujet: Re: negativity. (jjay)   negativity. (jjay) EmptyMar 17 Mar - 9:40

Parce que t’es un saint toi ? Ça m'agace qu'elle essaye de retourner les choses contre moi. C'est d'elle qu'on parle, d'elle et de ses fesses qu'elle frottait contre un mec lambda. A moins qu'il ne le soit pas ? Peut-être qu'elle le connait bien ? Peut-être qu'elle l'aime bien ? Peut-être qu'elle le rejoint là souvent, qu'elle me trompe avec lui tout le temps ? Cette idée me fait enrager, je me crispe, ma prise autour d'elle qui se resserre. — C'est pas d'moi qu'on parle là. Que j'aboie, frustré. Je n'ai même pas été si aventureux que ça. Faut dire que j'ai été pas mal occupé dernièrement. Mais effectivement, il serait préférable qu'elle ne connaisse pas un certain nom. Si je ne doute pas du fait qu'elle puisse me pardonner tous les noms féminins de l'univers, celui de Seven risquerait de mal passer. Elle ne saura de toute façon jamais rien, ni lui ni moi ne parlera. Secret honteux bien gardé, je préfère tout oublier.

Rien, putain ! T’es sourd ou quoi ? Je m'énerve un peu plus, convaincu qu'elle me ment ouvertement. — Arrête de t'foutre de ma gueule ! Pourquoi tu faisais ça alors, hein ? Je la sens se cambrer un peu, mes mains font pression sur elle, comme si je cherchais à rapprocher son corps encore plus du mien, le fusionner, l'engloutir. — Qu’est-ce que t’en sais de ce que je préfère ? Ricanement contrarié. Mes yeux qui tombent dans les siens, s'y mélangent mépris et rancœur. Je montre un peu les crocs tandis que ma main vient chopper son visage et serre sans précaution, envie ardente de lui brûler la peau là où mes doigts se posent. Laisser une trace, indélébile, la marquer à vie. — C'que je sais, c'est que t'es ici plutôt qu'avec moi. Mon visage s'approche du sien, mes lèvres frôlent les siennes avec provocation, mon souffle acide qui s'écrase sur elle. — En fait, t'es plus souvent ailleurs qu'avec moi. Peut-être bien que moi aussi je suis plus souvent ailleurs qu'avec elle. Mais quand je suis à la maison, je veux qu'elle soit là. Exigence capricieuse d'enfant pourri gâté. J'ai toujours fait tourner le monde autour de moi, mais avec elle ça ne fonctionne qu'à moitié et ça me frustre. Je relâche son visage, ma main se pose sur sa hanche, baladeuse. —  Tu vas faire quoi ? M’forcer ? Je hausse un sourcil, un peu surpris. Elle me fixe, insolente, joue avec le feu, avec moi. Elle risque de s'y brûler plus que quelques doigts. Je grince des dents, les nerfs à bout. — Pourquoi j'aurais b'soin d'te forcer May ? Ma main sur sa peau devient plus entreprenante, elle glisse, effleure, caresse, se faufile dans son dos, sous son haut avant de revenir lentement vers sa poitrine. — Tu veux pas d'moi ? Ma voix baisse progressivement, ma main s'arrête à la naissance de la courbure de son sein. — C'est quoi l'problème ? J'te plais pas ? Tu m'aimes plus ? Je la dévore des yeux, m'attarde plus longuement sur ses lèvres avec de migrer un peu partout ailleurs. Ses pommettes, sa mâchoire, sa nuque, ses épaules dénudées, son buste, puis je remonte jusqu'à son menton, sa bouche encore, et finalement ses yeux. Mon bassin se mouve lentement, dans une légère ondulation pressante. L'envie devient difficile à gérer, la plupart de mes barrières ont volé en éclats, il ne reste plus grand chose pour protéger May du monstre qui m'habite. Je lutte encore, mais le moindre rejet risquerait de tout faire exploser et faudra pas qu'elle vienne se plaindre quand il ne restera plus que des cendres d'elle.
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MessageSujet: Re: negativity. (jjay)   negativity. (jjay) EmptySam 4 Avr - 14:07

JJ n’était définitivement pas un saint, tu le savais depuis le premier jour. Tu l’avais vu, entendu et vécu. Et pourtant, t’étais toujours là, derrière lui à le suivre et le soutenir. Le fuir, un peu aussi, mais tu finissais toujours par lui revenir et te lover contre lui, te relever la nuit pour le servir et toujours partante pour le divertir. Au fond, t’étais pas mieux qu’une marionnette entre ses mains et pourtant, tu ne pouvais t’en prendre qu’à toi-même puisque tu lui avais donné toi-même les ficelles. Ficelles que tu dénouais dans le plus grand des secrets pour aller danser la nuit, sans lui. « Je sais ! » Soufflais-tu à son engueulade, la mine renfrognée de te faire gronder. C’était pourtant mieux que frapper, non ? Sauf qu’il n’y avait visiblement que par la violence que tu percutais, t’étais de ces chiens qui pissaient sur le parquet et à qui il fallait mettre le nez dedans. Tu n’apprenais rien et pire encore, tu ne retenais rien. Il n’y avait qu’à voir ta manie de revenir auprès de Seven, la bouche en coeur avant qu’il ne t’étale toute sa rancoeur. Tôt ou tard, tu causerais la mort de ta bonne étoile !
La colère de JJ n’était pourtant pas déméritée. Tu le savais bien et peut-être que d’une certaine manière, tu l’attendais. Peut-être même qu’au fond, tu le provoquais. Rattrape-moi JJ, avant que je ne m’enfuis. Avant qu’il ne te reste de moi plus que les ficelles inutiles. « Parce que ça m’éclate ! Parce qu’ici j’peux être n’importe qui ! » Et faire n’importe quoi, on connaissait, oui. Et derrière sa colère, tu parvins presque à reconnaître un peu de peine, celle de l’homme blessé, l’égo égratiné. Et tu poursuivais, encore et encore. Tu jetais l’huile sur le feu, enfant capricieuse qui préférais crever dans l’explosion qu’une lente contamination. Ses gestes te font mal, mais tu ne fais rien pour t’en défaire. En fait, vos gestes ne te semblèrent jamais aussi vrai qu’en cet instant, toi la vipère enroulée autour de la gorge du dragon. « Toi non plus, t’es pas souvent là ! » Lançais-tu, le regard perdu dans le sien, le venin au bord de crocs. Approche encore, que je te déchire les lèvres ? Embrasse-moi pour t’enivrer du venin ? « En fait, t’es juste avec moi quand t’as pas trouvé mieux ailleurs ! » reprochais-tu. Te tromper ? Ce n’était pas un problème. Mais tu voulais tout savoir de sa vie et lui ne t’en donnait que des miettes. Comme son départ précipité, à revenir esquinté.
Votre combat n’en avait pourtant plus vraiment l’air, vos mots n’étaient que parade avant les assauts et face à sa question surprise, tu fronçais des sourcils si bien qu’un jour, ils fusionneraient à tes cils. « Parce que t’écoute rien de ce que je dis ! » Et parce que tes mots n’étaient pas clairs. Tu ne savais pas comment lui dire sans passer pour la petite fille de la bande, celle qui n’avait pas encore totalement coupé le cordon. Mais JJ, il avait de quoi te faire perdre la raison, de ses caresses vengeresses jusqu’à s’arrêter à l’orée de ton sein. Sa question te fit pourtant plus mal que prévu. Non, ce n’était pas que tu ne voulais pas de lui. Mais toi, est-ce qu’il voulait vraiment de toi ? Tu resserrais un peu davantage tes bras autour de son cou, réalisant qu’il ne pouvait pas deviner. Tu luttais une cause perdue quand ton corps lui même abandonnait, irradié par la chaleur. Et dans un moment de faiblesse, tu abandonnais ton visage dans son cou, les armes déposées. « Parce que je veux que ça compte autant pour toi que pour moi, JJ ! Y’a eu personne avant toi »
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MessageSujet: Re: negativity. (jjay)   negativity. (jjay) EmptyLun 25 Mai - 14:38

Parce que ça m’éclate ! Parce qu’ici j’peux être n’importe qui ! Je plisse le front, interloqué par cette révélation. Je l'observe dans la pénombre, cherche à comprendre où elle veut en venir mais je n'y arrive pas. Un peu agacé, je demande. — Ça veut dire quoi ça ? T'aimes pas être toi ? T'aime pas être une kids ? Cette simple pensée me contrarie particulièrement. Je me renfrogne et la fusille un peu du regard, comme si elle venait de tous nous trahir subitement. May qui sort la nuit, s'invente une vie, ne parle pas de nous, comme si on pouvait être rayé de sa vie comme ça. D'un claquement de doigts. Ça m'affecte vraiment.

Je lui reproche son absence, et sans grande surprise je me prends le retour de bâton. — Toi non plus, t’es pas souvent là ! Je grogne un peu, mais je ne peux pas décemment pas me défendre sur ce point. Elle a totalement raison. Et malgré mon état de contrariété, j'ai juste envie de la serrer contre moi un peu plus fort pour l'obliger à me pardonner, qu'elle comprenne que c'était pas contre elle. Et que j'étais triste toutes les fois où je suis rentré à la maison et qu'elle n'était pas là. — En fait, t’es juste avec moi quand t’as pas trouvé mieux ailleurs ! Quoi ? Alors celle-là, je ne l'ai pas vu venir. Et ça se voit, la surprise sur mon visage est sincère. Un peu hébété de cette accusation, j'entrouvre la bouche et garde le silence au moins trois secondes avant de grimacer, perplexe. — T'es sérieuse là ? Je suis totalement vexé. — J't'ai choisie May. Et ça, c'est pas rien. — Et j'y peux rien si t'es jamais là quand je rentre à la maison ! Si tu passais pas ton temps dehors à vouloir être quelqu'un d'autre aussi putain. C'est vrai que parfois, j'aimerais bien pouvoir l'emmener partout avec moi, mais j'ai passé trop de temps avec Seven dernièrement, ça a pas mal compliqué les choses. Peut-être que maintenant qu'on est enfin libéré de l'enfoiré qui nous faisait chanter je vais pouvoir dégager plus de temps pour elle. Enfin, si elle en a pour moi, du temps.

Parce que t’écoute rien de ce que je dis ! Je commence à sérieusement m'impatienter. — Bah je t'écoute là ! Explique ! Faut pas la jouer fine avec moi, les sous-entendus, les demi-mots, les sens cachés, je pige jamais. Les choses doivent être dites clairement, sans détours, sinon aucune chance que je percute. Je calme un peu ma colère pour me montrer plus vile, la main qui commence à glisser un peu partout, elle se fait tentatrice, inquisitrice, pour forcer May à ployer plus facilement sous mon insistance. Même si je dois avouer que tout ce qu'elle me dit commence à légèrement me faire déchanter. Je ne suis plus si sûr d'en avoir autant envie. Ça gronde toujours sous ma peau, mais l'orage semble se tasser un peu, s'éloigner lentement. J'ai conscience cependant qu'il suffirait d'un coup de vent pour le faire revenir. Elle frissonne un peu, s'agrippe plus fort et vient même nicher sa tête dans ma nuque. Je la sens relâcher la tension, elle semble enfin s'abandonner entre mes bras et ça me calme presque instantanément. Je la presse plus fort contre moi, ma tête qui vient se poser contre la sienne dans un élan de tendresse au milieu du tonnerre. — Parce que je veux que ça compte autant pour toi que pour moi, JJ ! Y’a eu personne avant toi

Comment ça, personne ?

Je ne réagis pas immédiatement, parce que je ne capte pas tout de suite. Faut le temps que je traite l'info et que j'assimile que oui, elle dit bien ce que je crois qu'elle dit. Je fronce les sourcils, déboussolé. Ça me semble juste impossible. Et pourtant, ça expliquerait le fait qu'elle repousse le moment avec moi depuis aussi longtemps. Je décolle ma tête de la sienne et recule un peu le haut de mon buste pour l'obliger à quitter sa cachette et à affronter mon regard. — C'est vrai ça ? Que je demande, sceptique. Je plisse un peu les yeux, comme si je cherchais à la sonder pour déceler le vrai du faux dans ses mots. L'attitude qu'elle affiche en permanence semble me crier qu'elle ment. Mais cette façon très pudique qu'elle a eu de se refuser à moi l'air de rien depuis des mois, elle, me hurle l'inverse. Je baigne dans la confusion la plus totale. — Pourquoi t'as rien dit avant alors ? J'pige pas ? C'est vrai ça, c'est suspect quand même, non ? Et en même temps, j'ai beau retourner le truc dans tous les sens, je ne vois pas ce que ça lui apporterait de me mentir. Mais je saisis pas pourquoi elle m'a caché ça. A moi. J'suis son mec quand même, j'ai le droit de savoir ce genre de choses. — Y a quoi d'autres encore comme ça que tu me caches putain ? Est-ce que y a au moins un truc que je sais en fait ?! Je me fiche bien qu'elle soit vierge, mais j'ai l'impression que c'est la soirée des révélations cachées depuis une éternité et ça commence à me gonfler. Je la relâche brusquement, me souciant assez peu de savoir si elle se réceptionne correctement ou pas. Je me défais de ses bras, comme s'ils étaient subitement devenus toxiques. Toutes traces d'envie ont subitement disparu. Je m'éloigne, recule jusqu'à heurter le mur derrière moi, me retrouvant donc à deux mètres d'elle peut-être. Je croise les bras sur mon torse, boudeur.

Tu m'dis jamais rien en fait. Tu m'fais même pas confiance. C'est à s'demander c'que je représente pour toi.

Comme toujours, je réagis de façon égoïste, parvenant à ramener l'attention sur moi alors qu'elle vient de se livrer. Mais je suis trop heurté pour prendre ça en compte. Tout ce que je constate, c'est qu'elle mène la vida loca dans mon dos, ne me raconte jamais rien et je commence à sérieusement me demander pourquoi elle sort avec moi. J'suis quoi pour elle ? Le mec un peu chelou qui pimente sa vie quand elle s'ennuie ? Qu'elle aille se faire foutre. J'suis pas le bouffon de sa petite cour.
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Meadbh Driscoll
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MessageSujet: Re: negativity. (jjay)   negativity. (jjay) EmptyJeu 2 Juil - 15:03

Vous n’arriviez décidément pas à vous entendre, mais tu ne faisais pas franchement preuve de bonne fois, vexée d’avoir été prise la main dans le sac et agacée sans raison, sans doute par pur esprit de rébellion. Parce que oui, JJ sortait beaucoup, mais toi aussi. Vous n’étiez pas meilleur l’un que l’autre, mais ça t'écorcherait la langue de l’admettre alors tu préfèrais tout lui mettre sur le dos plutôt que d’admettre que tu faisais n’importe quoi. De vous deux, il avait les épaules les plus larges, il finirait bien par s’en remettre ! A sa question, tu restais pourtant un moment outrée, la bouche ouverte qu’il puisse sous-entendre que tu n’aimais plus ta famille alors qu’ils étaient tout pour toi ! “Dis pas de conneries ! J’suis plus loyale que n’importe qui, sauf que vous avez tous vos petites histoires ou bizarrement, j’suis jamais incluse alors m’emmerde pas si je vis ma vie à côté pendant ce temps !” grognais-tu, sur la défensive, pas vraiment certaine que l’argument soit réellement recevable, mais tu le tentais quand même, dans le doute. Dans la foulée, tu lui renvoyais la balle, lui non plus n’était pas souvent là et quand il l’était, subitement il exigeait ta présence ! Non pas que passer du temps avec lui té dérangeait, ce n’était clairement pas le cas, JJ s’était même montré adorable de bien des manières, mais tu voyais bien que son esprit n’était pas complètement vers toi. Tu finis d’ailleurs par le formuler à voix haute, taisant néanmoins le nom qui planait encore dans ta tête. Eanna.
La moue boudeuse, tu le regardais droit dans les yeux. JJ t assurait pourtant t’avoir choisie, mais l’aurait-il fait si elle était restée ? Qu’en serait-il de toi si elle rentrait ? Bizarrement, tu ne donnais pas cher de votre couple et ça t’attristait, même si tu en étais en grande partie responsable. Tu avais tellement l’impression de n’être qu’une passade, une occupation, que tu ne faisais rien pour t’investir. Peut-être aussi qu’une infime partie de toi était restée à Savannah. Tu ne savais pas trop, mais quelque chose t’empêchait de vivre pleinement votre histoire. Voilà par toutes ces pensées, tu le regardais en perdant de ton mordant. Prête à capituler. “j’y peux rien…” soufflais-tu, n’ayant pas la force à poser cette question à laquelle tu connaissais déjà la réponse.
Le sujet dévia lentement sur les raisons de ce blocage, ce détail qui vous empêchait de vivre pleinement votre relation = l’absence de contact physique. Sur ce point, tu ne pouvais pourtant qu’admettre à quel point il s’était montré patient. Il n’avait jamais insisté, jamais cherché à te forcer et tu avais apprécié. Quoique, tu n’étais même pas certaine d’avoir vraiment réalisé son effort. Non, toi tu t’étais simplement imaginé qu’il allait voir ailleurs. Au fond, tu n’en savais rien de sa fidélité, ou non ? Arbitrairement, tu l’avais imaginé infidèle, sans même chercher à le comprendre ! Au fond, tu l’avais condamné avant même de lui faire son procès. Et un peu honteuse de ta propre attitude, tu te nichais dans le creux de son cou, soufflant cette vérité que tu avais tant de mal à admettre. Celle que personne n’avait jamais envisagée.
Plutôt que s’adoucir, tu le sentis pourtant se raidir et bien vite, il t’obligea à affronter son regard. Regard que tu soutins avec difficulté, non pas que tu lui mentais, mais tu trouvais ça soudain...ridicule ? dépassé ? Tu ne savais plus trop. “Oui c’est vrai” confirmais-tu d’une voix mal-assurée, affrontant son regard sceptique, suspicieux. Comme si tu allais lui mentir à ce sujet ! Haussant des épaules, tu soupirais. “J’en sais rien ! J’comptais rien dire du tout en fait et attendre le bon moment” celui qui rendrait l’instant beau ? Celui où tu serais assuré qu’il penserait pleinement à toi et non pas à tout ce qui lui parasitait l’esprit ? Et peut-être qu’à force d’attendre, ça avait finit par se cristalliser dans ton esprit, tu ne savais pas trop.
Sans crier gare, JJ te laissa retomber et tu manquais de t’éclater la tête au sol, ne parvenant à te réceptionner sur tes pieds que grâce à un miracle, sans doute. Furieuse, tu lui lançais un regard noir. “J’en sais rien, t’as déjà demandé quelque chose peut-être ?” crachais-tu, à nouveau venimeuse. Vexée surtout qu’il réagisse ainsi quand il aurait mieux fait d’être flatté d’être le seul. Soudain prise de colère, tu le fusillais du regard alors qu’il se mit à bouder, mécontent. Levant un doigt vers lui, tu explosais à ton tour. “Mais tu me fais chier, putain ! Je te dis que je voulais que ça représente quelque chose et toi, t’es juste vexé de pas avoir été mis au parfum !” Bon, peut-être qu’il n’était pas complètement dans le faux, mais tu étais en colère qu’il ramène tout à lui quand il avait eu l’occasion de te montrer qu’il était meilleur que les autres. Au fond, peut-être que tu étais juste déçue, peut-être que tu l’avais juste trop idolâtré. Tu t’éloignais à grands pas avant de te retourner. “Tu sais quoi, peut-être que tu méritais pas en fait. Peut-être bien que ce sera pas toi le premier alors, puisque t’en as tellement rien à cirer !”
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