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 back on my bullshit (mickie)

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Dom Riggs
Dom Riggs

Feuille de personnage
back on my bullshit (mickie) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : sourire aussi éclatant que charmeur | toujours bien sappé, porte beaucoup de bijoux (bagues, chaînes, gourmette, une boucle d'oreille) | souvent une odeur de weed qui plane | quelques tatouages | cicatrice au niveau du poumon gauche (poignardé) | constamment en train de se marrer
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j'arrose la tombe de mon enfance mais
rien ne pousse si ce n'est l 'o u b l i

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âge : vingt-huit ans.
statut : aimant à problèmes.
quartier : éternel squatteur, il n'a pas de chez lui mais trouve toujours un canapé sur lequel s'inviter - que ce soit pour une nuit ou pour un mois. le plus souvent, il crèche chez deandre, à mexicantown.
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MessageSujet: back on my bullshit (mickie)   back on my bullshit (mickie) EmptySam 6 Avr - 6:16

J'ai les yeux vrillés sur le ciel. J'voudrais dire que je regarde les étoiles mais on en voit pas vraiment dans le quartier – elles sont étouffées par toutes les lumières artificielles. Au-dessus d'ma tête c'est noir, un peu trop peut-être, je trouve ça plutôt moche. Le goudron est aussi dur que froid dans mon dos, pourtant j'arrive pas à me lever. J'crois surtout que j'en ai pas envie. Ma tête semble prise dans un étau. Ça pulse à chaque endroit qui a été cogné, de mon visage à mon bide, mes os qui accusent encore le coup et l'hémoglobine qui coagule sur ma peau. J'sais pas trop de quoi j'ai l'air. Le goût du sang a envahi ma bouche, et j'devine qu'il encrasse mon nez autant que ma lèvre éclatée. J'crois que ma pommette a déjà commencé à gonfler, j'ai mal aux côtes et ma respiration siffle. Le trottoir m'a éraflé la gueule, les mains, les flancs. La douleur est sourde, diffuse dans mon corps tout entier.

Paraît que j'l'ai mérité.

Je savais très bien ce que je faisais, en allant chez cette fille. Je savais qu'elle a un copain qui fait deux têtes de plus que moi – un copain un peu trop colérique, qu'elle aime rendre jaloux avec le premier con qui passe. J'suis ni le premier ni le dernier à en faire les frais, mais je pensais vraiment que j'pourrais passer entre les gouttes. J'me suis trompé. Il nous a vus et j'ai même pas eu le temps de remettre mes pompes avant qu'il me prenne en chasse.
J'ai pas couru assez vite.

Alors j'suis là, couché par terre en pleine nuit, les chaussettes aussi dégueulasses que trempées. J'sais pas depuis combien de temps il est parti. Peut-être deux heures, peut-être vingt minutes. J'ai juste pas la force de me lever ; j'ai trop mal et ça m'a fatigué d'encaisser tous ces coups. C'est à peine si j'ai le courage de lever le bras pour rassurer les quelques passants qui viennent vérifier que j'suis pas mort. Sûrement que je vais finir ma nuit ici, et que je me traînerai au dispensaire demain. L'hôpital c'est pas une option. Ça l'a jamais vraiment été, parce que chez nous les gens ont rarement une assurance et toutes ces conneries. Vaut mieux que j'dorme là, ou que je continue à fixer le ciel trop sombre jusqu'à le voir enfin s'éclaircir. Je commence presque à trouver que le sol est pas si terrible. Ou c'est juste que la douleur surplombe l'inconfort, j'sais pas trop.

Je tends l'oreille chaque fois que j'entends quelqu'un approcher – on sait jamais, des fois que l'autre enragé ait envie de venir finir le travail. Heureusement, cette fois les pas paraissent trop légers pour que ça soit la brute. J'crois même que c'est plutôt une fille. J'aimerais vérifier, sauf que ça me forcerait à tourner la tête et franchement, ça me demande un peu trop d'énergie. Je préfère rester immobile, surtout maintenant que j'ai trouvé une position qui canalise un peu la douleur. Et puis j'ai l'impression qu'une voix prononce mon prénom, mais j'ai un peu de mal à dire si j'ai bien entendu ou si j'suis juste en train d'halluciner. Un soupir m'échappe alors que je me résigne à vérifier. Finalement j'fais bien, parce que c'est le visage de Mickie que je reconnais sous la lueur des lampadaires. Mon sourire est un peu tordu, teinté de rouge, mais il est là quand même. – Yo, qu'est-c'tu regardes comme ça ? Moi et mon état, sûrement. Ça doit être dans ces moments-là qu'elle se dit que ses darons ont peut-être raison, que j'suis pas un mec fréquentable et que franchement, les Riggs ont jamais réussi à remonter la pente, quel gâchis. J'sais bien ce qu'ils pensent même s'ils nous l'ont jamais dit en face, à mon père et moi. Je vois les relents de pitié ou de désapprobation dans les yeux des Stone, les fois où j'ramène mon cul à l'église. – Tu devrais pas rester avec moi t'sais, tes parents kifferaient pas. Y a un ton moqueur dans ma voix, une lueur taquine au fond de mes yeux. Bien sûr je me fous de sa gueule, parce que je l'ai vue jeune et influençable, je l'ai vue m'éviter quand elle était avec eux et me faire des grands sourires quand elle était seule. J'sais bien qu'elle est plus affirmée maintenant qu'elle a grandi, mais ça m'empêche pas de provoquer gentiment. – En plus tu m'bouches la vue. J'essaie de regarder les étoiles, ok ? Y a un semblant de rire qui naît dans ma gorge, mais je le regrette à la seconde où ça fait vibrer mes côtes. – Aïe, merde, putain. Je grimace, peut-être un peu plus que nécessaire. Avec un peu de chance, elle aura assez pitié de moi pour vouloir m'aider.
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MessageSujet: Re: back on my bullshit (mickie)   back on my bullshit (mickie) EmptyDim 14 Avr - 19:52

Tu déambules dans les rues, ton fameux casque de musique sur les oreilles. Tu t'enfermes dans ta bulle à l'abris des cris, des engueulades, du monde extérieur. Tu as besoin de souffler, d'un peu de solitude parce que c'est pas dans l'appartement familial que tu peux réussir à trouver ton intimité et de la tranquillité. Tes lèvres fredonnent les chansons qui passent, parce que tu ne peux pas t'empêcher de faire autrement. Comme ta mère aime le dire, t'es son petit oiseau chantant. Elle aimerait tellement que tu fasses des études, quelque chose de grand. Ils avaient tellement mis d'espoir sur toi; tellement espérer grand. Toi, t'étouffes en traînant ce poids sur tes épaules. Mais, tu gardes la tête haute; le regard droit. Tes parents, ils ne veulent pas que tu deviennes comme certains de tes frères. Ils ne veulent pas que tu côtoies trop la rue et que tu te retrouves aspirer à ton tour. Qu'est-ce que les gens diraient, si tu venais qu'à sombrer du côté obscur hein? De toute façon, ça parle déjà assez sur les bancs d'église les dimanches. À chaque fois, tu sens les muscles de tes phalanges qui se crispent et blanchissent.

Tu te retiens, tu ravales ta salive et tu fais comme si tu n'avais pas entendu; mais ça te tue. Tu n'aimes pas qu'on parle des tiens comme ça, tu serais curieuse de voir si ces croyants dans leurs foyers de banlieue sont aussi blanc comme neige. Sincèrement, tu en doutes fort. Personne n'est parfait, chacun possède ces fails et ces démons, c'est la nature humaine. Tes pas continuent de te guider au travers des rues, l'air est frais, mais ça ne t'empêches pas de continuer ton chemin. Ton regard vient à se poser sur une silhouette sur le bord de la rue; tu plisses les yeux en continuant d'avancer et tu le reconnais. C'est le fils Riggs. C'est Dom, il semble être dans un sale état. Du moins c'est ce que tu constates alors que les lumières des lampadaires l'éclair. – Yo, qu'est-c'tu regardes comme ça ? Qu'il te demande dans un sourire maladroit. « J'regarde ta gueule d'amoché…» Que tu souffles sans gêne, pourtant ta voix est douce malgré la teinte légèrement moqueuse qui se faufile. – Tu devrais pas rester avec moi t'sais, tes parents kifferaient pas Tu continues à l'observer, même si au final; il n'a pas tord, tes parents kifferaient probablement pas de te voir là avec lui. Le truc, c'est que t'es plus une gamine à présent. Maintenant, tu fais tes propres choix, tu remarques son étincelle malicieuse au fond des yeux. Cette même étincelle qui te faisais vriller le cœur et retourner le ventre lorsque tu étais qu'une gosse. Ça remonte à tellement longtemps, comme si ça appartenait à une autre époque complètement. – En plus tu m'bouches la vue. J'essaie de regarder les étoiles, ok ? Ah ouais, en plus tu le déranges dans sa contemplation d'étoiles, excellent. Douce provocation encore une fois, qui t'arraches un sourire discret au coin des lèvres. Puis, tu entends ce semblant de rire qui s'échappe de sa bouche et voilà qu'il vient à se plaindre de douleurs. – Aïe, merde, putain. Tu roules des yeux en lâchant un soupir jouant la fille exaspérée alors qu'au final, son comportement de mec stupide, t'amuses plus qu'autre chose. « Tu vois quand on dit des conneries, qu'est-ce que ça peut faire. C'est l'karma.» Tu continues de le dévisager et évidemment, t'es une bonne personne Mickie alors tu ne peux pas juste continuer ton chemin et l'abandonner à son triste sort. « Tu penses être capable de marcher, si tu veux je te ramène.» Il doit avoir forcément une place où squatter c'est le maître par excellence dans ce domaine. Tu viens à lui tendre la main pour l'aider à se relever, tu n'as pas l'habitude de jouer les infirmières, mais pour lui; tu peux bien faire une exception.
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MessageSujet: Re: back on my bullshit (mickie)   back on my bullshit (mickie) EmptyDim 21 Avr - 14:42

– J'regarde ta gueule d'amoché... Je sens presque une pointe de moquerie et je peux même pas lui en vouloir. J'aurais bien haussé les épaules mais vu mon état c'est pas franchement conseillé, du coup j'me contente de recommencer à sourire. – J'sais que tu l'aimes ma gueule. Ma voix a beau être éraillée, le ton charmeur reste le même que d'habitude. Je taquine parce que je sais qu'y a du vrai dans ce que je dis, j'voyais bien sa façon de me regarder quand elle était gamine. Et même si c'est plus pareil maintenant que toutes ces années sont passées, j'fais comme si rien n'avait changé. Comme si j'pouvais toujours la faire défaillir avec un simple sourire. Ça me manque peut-être un peu – tout était plus facile à l'époque. J'me sens presque vieux.

La discussion pourrait être parfaitement normale, si j'étais pas étalé par terre comme un cadavre en plein air. Manque plus que les traits de craie autour de ma carcasse pour compléter le tableau. J'dois être plutôt moche à voir, mais Mickie me sourit alors c'est pas grave. Je me risque même à rire mais c'est peut-être la pire idée que j'ai eu ce soir. Ça, et celle de suivre cette fille chez elle malgré le risque de me faire massacrer. Paraît que j'ai jamais su être raisonnable de toute façon, surtout quand il s'agit de la gent féminine. J'les choisis toujours mal, mais putain je changerais pour rien au monde. Au pire ça m'fera une nouvelle anecdote à raconter à des gens qui lèvent les yeux au ciel. Un peu comme Mickie. – Tu vois quand on dit des conneries, qu'est-ce que ça peut faire. C'est l'karma. Cette fois j'étouffe mon rire en serrant les dents ; j'ai compris la leçon. – Le karma et moi on s'est jamais entendus, t'façon. Pourtant j'ai toujours réussi à l'esquiver plus ou moins bien. Je cours assez vite pour qu'il retombe sur les autres, c'est ma plus grande qualité. Ou mon pire défaut. Ça dépend juste d'où on se place. – Tu penses être capable de marcher, si tu veux je te ramène. J'savais bien qu'elle pouvait pas me laisser agoniser comme ça. Jouer les demoiselles en détresse, ça finit toujours par servir. Le problème c'est qu'elle a pas franchement la carrure d'un chevalier, et que je fais clairement pas le poids d'une pauvre princesse. J'attrape la main qu'elle me tend, mais je suis obligé de m'y reprendre à trois fois rien que pour me mettre en position assise. – J'crois que si je fais plus de dix mètres, j'vais mourir. Et je crèche à Delray en c'moment donc c'est même pas la peine. Beaucoup trop loin pour y aller à pieds, j'suis pas en état de conduire, et j'suis pas sûr qu'elle ait le permis ou une voiture à disposition.

Je me cramponne à elle un peu plus fort, et je tente enfin de me lever pour de bon. C'est dur, ça fait mal, ça prend trop de temps et une fois que j'suis debout je me dis que franchement, ça valait pas le coup. J'étais bien mieux allongé. Maintenant toutes les douleurs se sont réveillées, ça tire, ça pique, ça brûle, j'ai envie de me rouler en boule et de n'plus jamais bouger. Je souffle comme un bestiau en fin de vie, l'oxygène passe mal et mon cœur pompe trop fort.

J'ai l'impression que mes côtes se sont repliées sur elles-mêmes pour m'étouffer.

– Bouge pas sinon j'tombe. J'me tiens à ses épaules, tête baissée, dents serrées. Le temps d'être sûr que mon équilibre est stable, et enfin je lève les yeux pour planter mon regard dans le sien. – On peut aller chez toi ? Le dispensaire est trop loin, elle le sait aussi bien que moi, et l'hôpital on en parle même pas. Elle habite pas loin. J'suis sûr qu'elle a de quoi faire le plus gros des réparations ; au moins désinfecter et me donner un truc pour calmer la douleur. Le problème c'est ses parents, j'le sais, je m'en fous un peu.

La vérité c'est qu'on pourrait essayer de me traîner chez quelqu'un d'autre. J'connais un tas de gens à North End qui ont l'habitude de me dépanner – souvent malgré eux – et au pire y a toujours mon père quelques rues plus loin. Mais c'est chez elle que j'veux aller. Peut-être parce que je la trouve jolie, ou peut-être juste pour le goût du défi. Avec ses parents dans l'équation ça donne l'impression que c'est interdit, et y a rien de mieux que briser les règles. J'veux voir si je peux la faire fauter, si elle aura assez pitié pour prendre le risque de se faire passer un savon. Alors j'en rajoute une couche, grimace de douleur qui tire sur mes traits abîmés, mes doigts qui s'agrippent à elle comme à une bouée de sauvetage. J'lui sors mon plus beau regard suppliant. – S'te plaît Mickie, c'est chez toi l'plus près et j'ai trop mal là. Je marque une pause, déglutis difficilement, comme si une vague de douleur m'obligeait à me taire. Je ne mens qu'à moitié : j'ai réellement mal. Mais ça reste stable, supportable tant que je bouge pas trop et que je peux l'utiliser comme appui. J'suis pas à l'agonie, mais je fais comme si. – Promis tes parents capteront rien. S'te plaît.
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MessageSujet: Re: back on my bullshit (mickie)   back on my bullshit (mickie) EmptyMer 1 Mai - 4:31

– J'sais que tu l'aimes ma gueule. Qu'il te lance avec son ultime sourire et son air charmeur. Tu détournes légèrement le regard, avec ton air de "et puis quoi encore". Pourtant, au fond de toi; tu le sais, qu'il sait. T'étais une gamine en manque d'attention qui voulait toujours passer son temps coller aux baskets de ses frères, être avec les plus vieux. Maintenant, t'es plus cette gamine; les temps changent et vous avez changés aussi. Tu te demandes sincèrement qu'est-ce qu'il l'a fait pour passer quasiment mort sur le côté de la rue comme ça. Toutefois, tu ne poses pas de questions parce que ça ne te regarde pas.– Le karma et moi on s'est jamais entendus, t'façon. Ah ouais, pour ça tu ne peux pas dire le contraire. Avec le nombre de trucs que t'as entendu de tes frères à propos de situations et d'histoires où le karma n'était pas de leurs côtés, ils pourraient pratiquement écrire un bouquin entier. « Ouais ça, je sais..» Que tu souffles du bout des lèvres simplement, en guise de constatation. Telle une bonne samaritaine, tu lui proposes de le ramener gentiment à son domicile où du moins l'endroit actuel où il squatte. Tu peux bien faire ça pour l'aider quand même, tu as des bonnes valeurs et surtout une conscience morale, tu t'en voudrais de le laisser comme ça dehors. Le pauvre gars, il doit se reprendre à trois fois avant de s'installer en position assise. Définitivement, la route risque d'être longue et ardue, tu vas devoir t'armer de patience à son égard.  – J'crois que si je fais plus de dix mètres, j'vais mourir. Et je crèche à Delray en c'moment donc c'est même pas la peine. Sur le coup, tu jettes un regard sur la rue déserte autour et tu te pinces les lèvres. Finalement, tu ramènes ton attention sur lui alors qu'il essaie une tentative pour se lever. Il se cramponne à toi, tu le perçois grimacer et souffler comme un animal à l'article de la mort. Quant à toi, tu serres les dents pour tenter de demeurer sur tes deux jambes. T'es pas un squelette, mais tu n'es pas hulk non plus et il est vachement lourd.– Bouge pas sinon j'tombe. De toute façon, tu ne comptais pas vraiment aller loin; tu n'es pas en posture pour t'éclipser, tu voulais l'aider, maintenant tu dois assumer jusqu'au bout. Finalement, tu rencontres ces prunelles foncés et y'a ces paroles qui tombent; – On peut aller chez toi ? Tu as sûrement mal entendu, c'est pour cette raison que des secondes s'écoulent, tu te dis que tu lui laisses assez de temps pour se reprendre et rectifier le tir. Le problème, c'est qu'il semble hyper sérieux. « Non.» Que tu prononces simplement, tu ne peux pas le ramener chez toi. Si tu avais ton appartement, la question ne se poserait même pas; mais là, tu vis encore sous le toit parental et si tes parents apprennent ça, il est pas mieux que mort. Ton visage est sérieux, tu ne comptes pas changer d'idées. Accepter cette idée, serait littéralement du suicide. Puis, voilà que tu le vois grimacer de douleur; bon sang, tu te sens déjà faiblir. Tu dois te ressaisir et vite. – S'te plaît Mickie, c'est chez toi l'plus près et j'ai trop mal là. Tu secoues à nouveau de gauche à droite la tête, même si au final; ta demeure est pas si loin d'ici. Tu penses à tes parents, t'imagines le pire comme à chaque fois. Tu l'entends déglutir, alors qu'il continue de s'accrocher à toi pour ne pas chuter. Ton air sérieux disparaît un peu, il a déjà gagné, mais ces paroles t'achèves et te font flancher. – Promis tes parents capteront rien. S'te plaît.

Un soupir s'extirpe d'entre tes lèvres et tu fronces les sourcils. « Ouais.. okay.. c'est bon! Arrête de me faire ces yeux de chien battu.» Pourquoi ça marche à chaque fois hein? Pourquoi t'es aussi faible face à lui. Tu as beau être une femme à présent, à croire que certaines choses ne changent pas complètement. Tu reprends ton air sérieux pour le coup et tu le mets en garde; « Si tu fais le moindre bruit, je m'occupe de t'achever c'est compris?!» Tu essaies de te montrer menaçante pour le coup. Tu doutes que ça fasse un quelconque effet, mais tu le préviens quand même. À nouveau, tu roules des yeux lorsque tu vois son maudit sourire qui se glisse sur sa gueule de faux caïd amoché. Ouais, parce que toi; tu le sais que Dom c'est pas un caïd, que c'est un mec bien; il a juste pas eu tellement de chances. Tranquillement, tu te met en route. Le corps brièvement recourbé et tes mains présentes pour le supporter comme tu le peux. Ça fait des lunes qu'il n'est pas retourné chez toi, maintenant la plupart de tes frères et sœurs sont partis de la demeure familiale pour créer leurs propres nids, du coup il n'avait plus vraiment de raisons pour venir. Ça t'as fait drôle au début de ne pas voir sa tronche de manière quotidienne, puis doucement tu as continué ta petite vie en parallèle. Vous finissez par arriver, tu souffles en apercevant la façade de l'immeuble. La soirée est froide, t'entends des aboiements de chiens en background, c'est ton quotidien. C'est ton quartier et tu n'imagines pas être ailleurs qu'ici. « Me lâche pas, on arrive..» Que tu souffles, tu as aussi le cœur qui pompe et les jambes en feu. T'es définitivement pas en forme, ça c'est clair. Vous entrez dans l'immeuble et marchez dans le long corridor. Finalement, tu t'arrêtes toujours avec lui accroché à toi; devant la porte de ton logement. Tu lui lances un dernier regard sérieux pour lui signifier de se la fermer, puis tu déverrouilles la porte d'entrée. Tu pries pour qu'il n'est pas d'objects au sol rendant vos déplacements compliqués. Les lieux sont plongés dans la noirceur, encore heureux de ne pas retrouver quelqu'un assoupit sur le canapé. La télévision est toujours allumée, ce qui créer une légère luminosité et camoufle un peu le bruit maladroit de vos pas.  Tu sens ta tension artérielle augmenter alors que tu prends la direction du petit couloir. Heureusement, tu possèdes maintenant ta chambre seule, étant l'une des plus vieilles à encore demeuré là. C'est la seule requête que tu demandais, puis tu l'as finalement reçue. Tu le fais entrer et l'aide à s'asseoir sur ton lit. Bon sang, tu peux enfin souffler. Tu viens à fermer doucement la porte de ta chambre pour ne pas éveiller personne et tu allumes ta lampe de chevet, c'est là que tu constates les dégâts. Peut-être que tu n'avais pas remarqué plus tôt en pleine rue. « Ceux qui t'ont fait ça, t'ont pas manqués..» Que tu commentes dans un murmure, tu te pinces doucement les lèvres. « Je vais aller chercher de quoi désinfecter tout ça.» Voilà que tu joues l'aide-soignante maintenant. Tu fais quelque pas pour t'éclipser et refermer derrière toi. Pénétrant dans la salle de bain tout près, toujours en essayant de faire le moins de bruit possible. C'est juste là, seule dans cette petite pièce noire que tu réalises qu'il est là, amoché. Mais qu'il est là surtout dans ta chambre. Bon sang, tu l'as tellement espéré ce scénario à une époque où tu étais une adolescente avec les hormones en ébullition. Tu prends une bouffée d'oxygène et tu chasses ces souvenirs de ton esprit pour revenir dans ta chambre avec la trousse en mains. À nouveau, tu te faufiles dans la pièce et referme derrière toi. Puis, tu t'approches déposant la trousse sur ton lit et tu t'agroupis devant lui sortant le nécessaire pour panser ces blessures.

@Dom Riggs pardon pour l'attente et je me suis un peu emballée. back on my bullshit (mickie) 2187954130
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Dom Riggs
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MessageSujet: Re: back on my bullshit (mickie)   back on my bullshit (mickie) EmptySam 11 Mai - 21:37

– Ouais ça, je sais.. J'aime pas sa façon d'me dire ça. On dirait presque qu'elle est dépitée ou même désolée, à me donner raison comme si le karma était la pire des putes, comme si c'était la fatalité. Peut-être qu'y a un peu de vrai. Mais j'préfère me dire que c'est qu'une vaste blague, ravaler tout ce qui fait mal et ne garder que le reste. C'est pour ça que j'le dis en me marrant. Pour ça que j'aimerais qu'elle se marre avec moi, au lieu de me regarder avec ces yeux-là – j'me sentirais presque comme un clébard abandonné. Elle sourit pas, alors moi j'le fais pour deux.

Le karma est une pute c'est vrai, on pourra jamais rien y changer.
Mais j'fais en sorte qu'il soit ma pute.

Pour l'instant c'est plutôt moi qui ai l'air d'en être une, à moitié crevé sur le trottoir, même pas foutu de me redresser tout seul. J'sens Mickie qui tangue un peu sous ma poigne, sous mon poids. Elle a du mal à me soutenir alors que j'me cramponne, et je crois bien que c'est un miracle qu'aucun de nous n'ait perdu l'équilibre. J'ai mal de partout, l'impression d'être un meuble en kit qu'on aurait monté à l'envers, prêt à m'effondrer à la moindre secousse. La seule chose qui me console, c'est la perspective d'atterrir chez elle. Mais j'vois tous mes espoirs s'envoler quand je pose la question, quand elle me fixe comme s'il y avait un bug dans la matrice. Et puis le couperet tombe. – Non. C'est simple et sans émotion, aussi tranchant qu'une foutue lame. Y a comme un point final dans sa voix, un mur qui s'érige entre elle et moi. Mais il en faut plus que ça pour m'arrêter. J'profite un peu de la situation – quitte à me faire défoncer, autant que ça serve à quelque chose – et je mime une vague de douleur intense, histoire d'attirer un peu plus sa pitié. Regard suppliant, voix un peu plus basse que la normale, c'est calibré au millimètre près, chorégraphie répétée trop de fois depuis des années. Je sais parfaitement ce que je fais. Et j'peux voir la seconde exacte où elle bascule enfin. Son masque sérieux s'estompe, ses prunelles s'adoucissent malgré elle. Son soupir annonce ma victoire. – Ouais.. okay.. c'est bon ! Arrête de me faire ces yeux de chien battu. J'me retiens de sourire, continuant de jouer celui qui a trop mal pour exprimer quoi que ce soit. – Merci Mickie. J'ai l'air sincèrement reconnaissant. J'le suis un peu, au fond, mais intérieurement c'est la fierté qui surpasse tout le reste. J'ai réussi à la faire céder, et en cet instant précis, c'est la seule chose qui compte pour moi. On a beau être plus vieux tous les deux, j'ai pas perdu la main. – Si tu fais le moindre bruit, je m'occupe de t'achever c'est compris ?! Je hoche le menton, une main qui quitte Mickie pour venir se coller à ma tempe dans un salut militaire. – Chef oui chef. Mes doigts reviennent rapidement à leur place, sagement campés sur son épaule pour maintenir mon équilibre un peu précaire. L'ombre d'un sourire plane sur mes lèvres éclatées. – T'façon si tu le fais pas la première, j'crois bien que ton daron s'en chargera. J'imagine d'ici la gueule de monsieur Stone s'il me trouvait dans la chambre de sa fille chérie à cette heure, dans cet état. Je ravale un rire de justesse – j'suis pas sûr que mes côtes le supporteraient.

Je me retrouve à moitié appuyé sur elle, un bras passé autour de ses épaules, l'autre replié autour de mon torse, mes doigts vaguement accrochés à un pan de la veste de Mickie. On avance difficilement, je boîte un peu, et chaque pas me rappelle douloureusement l'emplacement de chaque os qui constitue mon squelette. J'pensais pas en avoir autant. J'aimerais continuer à faire des vannes stupides, mais je suis trop concentré sur ma respiration pour y arriver. Alors on avance en silence, mes dents qui se serrent par moments, quand ça fait trop mal. J'suis à deux doigts de demander une pause quand elle me devance. – Me lâche pas, on arrive.. C'est pas trop tôt. J'avais même pas reconnu son immeuble, les yeux vrillés sur le bitume. Un soupir de soulagement m'échappe et je resserre un peu ma prise sur elle, pour lui donner du courage, ou lui en prendre, à ce stade je sais plus vraiment. Je m'en fous un peu. Tout ce que je veux, c'est me poser et ne plus jamais bouger.

Quand elle finit par m'asseoir sur un lit, je lâche un petit râle de douleur, mon corps qui proteste face à cet énième changement de position. Je réalise trop tard que la porte n'était pas encore fermée, mais j'ai pas été assez bruyant pour que ça soit vraiment un problème. Je crois. – Ceux qui t'ont fait ça, t'ont pas manqué.. Faut croire que la lampe de chevet rend les dégâts plus impressionnants que la lueur jaunâtre des lampadaires. Au point qu'elle pense qu'ils étaient plusieurs sur moi – ça m'arrache un sourire. – Y en avait qu'un. Mais il faisait deux fois ma carrure et au moins une tête de plus que moi. Je faisais clairement pas le poids, et puis de toute façon, j'ai jamais été doué pour me battre. Mon truc, c'est plutôt l'esquive. – C'est moins impressionnant d'un coup, hein ? J'suis pas du genre à rouler des mécaniques ou en tous cas pas là-dessus, j'm'en fous d'avoir l'air con parce qu'on m'a fracassé. Ça arrive. Surtout à Detroit. Surtout à moi. Alors je rigole doucement, mais ça se transforme vite en plainte étouffée. – Je vais aller chercher de quoi désinfecter tout ça. J'me contente de la regarder s'en aller, avant de profiter de son absence pour faire un peu l'étendue des dégâts. J'crois que ma pommette a sérieusement enflé, j'ai l'arcade ouverte et la lèvre fendue, du sang séché sous le nez. Y a des plaies superficielles un peu partout sur mes bras et mes mains, l'un de mes tibias a l'air d'avoir pris un sale coup, et mon dos fait si mal que j'ai l'impression qu'une moissonneuse-batteuse m'est passée dessus. J'soulève mon t-shirt taché de sang, repère des égratignures en pagaille sur mon torse mais rien de sérieux, ou en tous cas pas en apparence. Ce qui m'inquiète c'est plutôt la douleur dans mes côtes, qui entrave ma respiration. Doit bien y en avoir une ou deux de fêlées, voire même cassées. Fait chier.

La porte s'ouvre pour laisser réapparaître Mickie et je lâche mon t-shirt, observant la trousse qu'elle vient poser près de moi avant de s'accroupir. – Alors madame l'infirmière, tu crois qu'il va falloir amputer quelque chose ? J'fais attention à baisser le volume de ma voix, histoire qu'elle puisse rien me reprocher. – Vas-y en douceur quand même, faudrait pas que j'réveille tout le monde en gueulant. Mon sourire a presque quelque chose de moqueur. Et puis je détourne le regard pendant qu'elle sort son attirail, jetant un œil dans la pièce. Je reconnais deux-trois babioles ici et là, vieux souvenirs de l'époque où j'venais traîner avec ses aînés. Mais tout ça c'est trop loin maintenant, j'ai l'impression que c'était une autre vie. – Heureusement qu'tu partages plus ta chambre maintenant. Ça aurait été compliqué. J'me demande si j'aurais quand même pu réussir à la faire céder, ou si elle m'aurait laissé agoniser sur le goudron toute la nuit. Mes yeux se fixent sur elle comme si je cherchais la réponse quelque part sur son visage, et finalement j'suis tellement absorbé dans mon observation que j'en oublie mes interrogations inutiles. Elle est jolie Mickie, même si elle me fait mal, le désinfectant qui vient brûler mes plaies. Mais derrière la douleur y a comme une étincelle au creux de mes entrailles ; c'est chaud, ça fuse et ça finit par prendre toute la place. Elle n'a plus quinze ans, mais j'me demande si je lui fais toujours le même effet. Et ça devient comme un défi personnel, un pari avec moi-même. Je souris alors qu'elle s'applique à la tâche et je lance une main derrière ma nuque, essayant d'agripper le col de mon t-shirt pour le tirer. La douleur me coupe un peu dans mon élan, mais si je forçais, je pourrais sûrement y arriver. Sauf que j'ai pas envie. – J'ai l'bide atteint aussi. J'crois même que j'ai une côte pétée, j'sais pas. Je grimace, feignant une nouvelle tentative d'ôter mon t-shirt. J'échoue – évidemment – et je finis par soupirer en laissant retomber mes bras mollement, l'air défaitiste. – Tu peux m'aider ? J'ai beau faire la moue, la lueur au fond de mes yeux est étincelante. C'est qu'un jeu. Dangereux peut-être, sûrement, mais c'est trop tard pour reculer. Dans ma tête, la partie est lancée.
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MessageSujet: Re: back on my bullshit (mickie)   back on my bullshit (mickie) EmptyLun 13 Mai - 18:28

Dans la pénombre de ta chambre, simplement éclairée par la lumière de ta lampe de chevet, tu joues les infirmières. Tu panses ces blessures avec précaution, avec une certaine douceur aussi. Le syndrome de la maman de substitution qui prend le dessus, un rôle que tu joues encore avec les plus jeunes pour aider ta mère qui en a déjà plein les bras. Tu apprends qu'un seul lui a fait ça, ça t'arrache une légère grimace. Toi qui déteste la violence, tu as la sensation que ta vie n'a été peinte que de ça. Tu as trop vue de violence, tu as été témoin d'actes dégueulasses. Avec les années, tu t'es doucement renforcie; créer une sorte de carapace pour t'empêcher de ressentir cette douleur, beaucoup trop empathique. Malheureusement, ta carapace n'est pas complètement étanche, il y a des fissures ici et là. Les fissures sont assez grandes pour faire pénétrer la violence. Doucement, tu nettoies les plaies visibles. – Alors madame l'infirmière, tu crois qu'il va falloir amputer quelque chose ? Doux sourire qui vient s'immiscer contre tes lèvres pulpeuses. Ton regard charbon que tu relèves doucement pour croiser le sien, puis voilà qu'il enchaine, véritable moulin à paroles. Comme avant, ça n'a pas changé ça! – Heureusement qu'tu partages plus ta chambre maintenant. Ça aurait été compliqué. Bon dieu, c'est déjà compliqué alors que tu ne partages plus ta chambre; t'imagines même pas si ta sœur devait dormir juste à côté. « Suicidaire ouais..» Que tu réponds d'une voix basse comme une douce confession. Ouais, littéralement suicidaire. Parfois, tu t'arrêtes dans tes gestes sentant les muscles de son visage se crisper un peu. Forcément, ça doit picoter un peu et la sensation ne doit pas être hyper agréable, malheureusement tu n'as pas le contrôle là-dessus. « Pour l'amputation, j'crois que t'es sauf.. » Tu marques une pause avant de reprendre, cette fois-ci avec un air un peu plus malicieux sur le visage; « Par contre, si tu continues de dire des conneries, je vais peut-être devoir t'amputer la langue, genre juste au cas où pour pas réveiller le paternel.» Tu te pinces doucement les lèvres te retenant de sortir un rire. Ton regard qui se repose sur les blessures, puis le silence qui tombe et voilà qu'il essaie de tirer sur son t-shirt pour le retirer. – J'ai l'bide atteint aussi. J'crois même que j'ai une côte pétée, j'sais pas. Ça t'arraches une grimace, il a vraiment passé un sale quart d'heure. À nouveau, il tente de refaire le même mouvement pour retirer son t-shirt et tu remarques bien que c'est peine perdue.– Tu peux m'aider ? Tu fais mine de ne pas l'avoir entendu sur le coup. Tu joues l'infirmière ultra-occupée, mais au final t'as le cœur qui pompe et une chaleur qui t'envahis; bordel de merde. Tu arrêtes venant à jeter les cottons usagés dans la poubelle tout près, puis tu croises ces prunelles et tu vois cette étincelle dansante au fond de son regard. Comme une énorme flamme qui danse. « Je dois vraiment tout faire..»

Que tu articules, tu t'amuses un peu de la situation; moyen pour toi d'essayer de te détendre. Tu te redresses doucement venant à t'appuyer sur tes genoux et tes doigts viennent se glisser sur le tissu au bas de son t-shirt. Puis, tu le lèves doucement; tu sais que ça ne seras pas très agréable. C'est pour cette raison que tu souffles un léger; « Désolée..» Tu l'aides à lui sortir les bras et finalement le passer par dessus sa tête. Tu te pinces les lèvres alors que tu vois les couleurs sur sa peau, sur la zone de ces côtes. C'est pas hyper joli et en même temps, tu as l'impression de voir une toile avec ces couleurs sur sa peau foncée. En tout cas, tu ne te souvenais pas qu'il était autant musclé que ça. « Je crois que t'auras pas le choix d'aller passer des radios à l'hosto.» Que tu signales, tu sais que ce n'est pas dans son plan. Par contre, tu sais aussi que tu ne peux rien faire de plus que de soigner les blessures superficielles. Doucement, tu laisses les doigts de l'une de tes mains glissées contre sa peau et tu t'aventures dans la zone sensible où les couleurs sont plus voyantes. Pas besoin de faire une énorme pression que tu le vois grimacer alors forcément il va devoir se faire évaluer et soigner par des professionnels. « Ouais, j'crois que t'as une côte de fracturé.» Verdict qui tombe comme si t'étais une spécialiste, mais en même temps; ce n'est pas la première fois que tu vois des ecchymoses, tes frères aussi; ils en ont eu des couleurs sur la peau. Tu sens les frissons parcourir sa peau alors que tes doigts viennent à s'immobiliser et que tu croises son regard à nouveau. Ton air devient quelque peu plus sérieux et tu retires ta main. Tu ne veux pas tomber dans ce piège stupide, tu sais pertinemment qu'il a entamé un jeu entre vous. Tu dois rester la tête froide et ne pas te faire aveugler, comme une pauvre débutante. Le truc c'est que tu n'as plus quatorze ans, mais qu'il te chamboule toujours autant voire peut-être même plus, tu sais qu'il peut utiliser ça pour obtenir ce qu'il veut. « Tu sais tellement ce que tu fais..» Que tu mentionnes, tu sais qu'il a tout calculé et probablement qu'il a planifié son plan à partir du moment où tu l'as remarqué dans cette rue déserte.  « Mais j'suis pas comme ces filles que tu peux avoir dans ton lit, à grand coups de sourires et encore moins à jouant la victime.» Paroles que tu lui murmures tout bas pour ne pas réveiller la maisonnée, mais en même temps; ton timbre de voix est relativement franc, tu dois te ressaisir et rapidement avant qu'il n'est plus de retour possible en arrière. Malheureusement, la partie semble déjà lancée; trop d'actes ont déjà été posées.
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Dom Riggs
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back on my bullshit (mickie) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : sourire aussi éclatant que charmeur | toujours bien sappé, porte beaucoup de bijoux (bagues, chaînes, gourmette, une boucle d'oreille) | souvent une odeur de weed qui plane | quelques tatouages | cicatrice au niveau du poumon gauche (poignardé) | constamment en train de se marrer
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MessageSujet: Re: back on my bullshit (mickie)   back on my bullshit (mickie) EmptySam 1 Juin - 17:01

– Suicidaire ouais.. Ça m'fait sourire. Parce que même en sachant ça, j'aurais sûrement tenté ma chance quand même. Pas que je sois suicidaire, mais un peu kamikaze sur les bords, peut-être. Jusqu'à ce que le danger soit vraiment imminent. Là y a plus personne : j'me barre toujours en courant. – Pour l'amputation, j'crois que t'es sauf.. Par contre, si tu continues de dire des conneries, je vais peut-être devoir t'amputer la langue, genre juste au cas où pour pas réveiller le paternel.  J'vois bien qu'elle se retient de rire, et mon sourire s'élargit un peu plus alors que je la quitte pas des yeux. – Naaan, tu serais trop triste si j'pouvais plus te dire que t'es jolie. Y a pas le moindre doute dans ma voix – comme si c'était un fait avéré, comme si elle l'avait dit elle-même. C'est presque un peu arrogant, mais pas d'la mauvaise façon. Je joue juste la carte de celui qui sait qu'il lui plaît.

Je joue toutes les cartes que j'ai en fait, à jouer celui qui souffre terriblement, à demander de l'aide pour retirer mon t-shirt. Je sais pas pourquoi je le fais. C'est plus fort que moi, un automatisme foireux ou un besoin irrésistible de jouer, l'envie de tester les limites qu'elle tente de poser. J'aime trop les franchir pour accepter de m'y plier. – Je dois vraiment tout faire.. J'ai gagné. C'est tout ce qui compte, quand ses doigts agrippent le tissu et tirent doucement, quand j'la sens faire attention, quand ses mains effleurent ma peau. Ça compense avec le tiraillement qui m'arrache une grimace, au moment de lever les bras, étirer le torse. La douleur est bien réelle. Mais tant qu'elle s'occupe de moi, je m'en fiche un peu. – Désolée.. J'me contente de serrer les dents alors que je suis enfin libéré de mon carcan, le canevas de mes blessures qui s'affiche à la lueur de sa lampe de chevet. – Je crois que t'auras pas le choix d'aller passer des radios à l'hosto. J'me mets à rire doucement, parce que dans tous les cas, j'irai pas. J'ai pas d'assurance, ça coûte trop cher, c'est pas envisageable. J'irai peut-être faire un tour au dispensaire au cas où, mais c'est tout. Mais j'ai pas le temps de lui dire ; mon rire s'étouffe quand sa main s'aventure au niveau de mes côtes. Ça fait plus mal que je l'aurais cru. Il m'a vraiment pas loupé, l'enfoiré. – Ouais, j'crois que t'as une côte de fracturée. Mon sourire revient alors que je hausses les épaules. – C'pas la première fois. Ni la dernière. – Y a rien à faire à part mettre de la glace, faire attention et attendre que ça passe. T'inquiètes, je gère. À force de me faire rattraper par mes ennuis, je sais m'occuper de mes blessures, ou au moins les plus récurrentes. Ça vaut quand même pas l'attention de Mickie et sa main sur mon ventre, que j'voudrais voir rester là indéfiniment. Mais elle a pas l'air du même avis. La tension est palpable, quand elle la retire prestement, son regard qui se fait un peu plus sévère.

Moi, je continue de sourire.

– Tu sais tellement ce que tu fais.. Elle voit clair dans mon jeu, mais ça l'empêche pas de rentrer dedans. Je vois bien qu'elle avance sur un fil – et je compte bien être la bourrasque qui la fera basculer. – Mais j'suis pas comme ces filles que tu peux avoir dans ton lit, à grand coups de sourires et encore moins en jouant la victime. Ouch. Elle a beau murmurer, sa voix est aussi tranchante qu'une lame. Pourtant ça suffit pas à m'atteindre, pas vraiment. Tout ce que je vois, c'est encore plus de raisons de jouer. – Tu m'prends pour qui, Mickie ? Mon sourire est retombé, mes yeux sont plus sérieux quand ils viennent se plonger dans les siens. Je me cale sur elle et la teneur qu'elle donne à la conversation ; rien de plus qu'un vulgaire imitateur. – J'ai pas envie d't'avoir dans mon lit. C'est ferme. Tellement qu'on ne perçoit qu'une franchise dérangeante dans ma voix, dans mes mots. Pourtant c'est qu'un sale mensonge. – T'es la p'tite sœur de vieux potes, c'est tout, j'te verrai jamais de cette façon là. Je marque une pause, histoire de donner du rythme à ma performance. – Puis t'es qu'une gamine. C'est pas vrai, et de toute façon, tant qu'elles sont majeures j'me fous de l'âge qu'elles ont. De dix-huit à soixante ans, je prends. Mais elle a pas besoin de le savoir, et puis j'la connais depuis si longtemps que ça reste plausible. J'ai qu'à faire croire que je refuse de voir la femme qu'elle est devenue. – J't'ai demandé de l'aide parce que j'te fais confiance, et je sais que tu laisserais pas quelqu'un en galère comme ça. T'es une fille bien. Cette fois c'est sincère. Je savais qu'elle m'aiderait, mais mes intentions n'ont jamais été totalement pures. Peut-être que je devrais m'en vouloir, de jouer ce jeu-là avec elle, mais j'pense pas à mal. C'est qu'une distraction. Un défi, aussi. – Mais si c'est c'que tu penses de moi, ok. Je soupire, faisant mine de me lever, sourcils froncés et traits tirés. Comme si j'étais déçu. Même profondément vexé. – J'vais pas abuser de ton hospitalité. Ça sonne trop sec, ma main qui se referme sur le t-shirt qu'elle vient pourtant de m'ôter, mes jambes qui tanguent un peu quand je fais un pas en avant. La vérité, c'est que j'suis même pas sûr de pouvoir arriver jusqu'à la porte d'entrée sans m'étaler par terre. J'espère qu'elle me retiendra avant que j'sois obligé de pousser la comédie jusqu'au bout. – J'crois que t'as trop écouté c'que tes parents racontent sur moi, en fait. Je secoue doucement la tête, mon regard qui évite soigneusement le sien alors que je boîte difficilement en direction de la porte. – J'pensais que t'étais assez grande pour oublier ces conneries et arrêter d'te plier à tout ce qu'ils demandent. Faut croire que j'me suis trompé. C'est de la provocation. Je cherche un peu la merde, j'le sais – j'le fais exprès. Je veux voir ce qui se passe, si je la titille, si je tire un peu sur les cordes sensibles. J'espère juste qu'elle va pas se mettre à crier et me jeter par la fenêtre. Faudrait pas que mon jeu se retourne contre moi.
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MessageSujet: Re: back on my bullshit (mickie)   back on my bullshit (mickie) EmptySam 15 Juin - 18:54

– Naaan, tu serais trop triste si j'pouvais plus te dire que t'es jolie. Tu sens les pommettes de tes joues s'enflammer. T'essaies de garder un semblant de contrôle et heureusement, tu y arrives. En même temps, ce n'est pas la première fois qu'on te balance des compliments à la figure non plus. Toutefois, venant de lui ça créer un impact plus grand chez toi, même si tu te voiles la face et que tu ne l'assumes pas entièrement; c'est la vérité. Tu soulèves doucement son t-shirt pour contempler l'ampleur des dégâts causés. Tu prononces le verdict comme si t'étais une vraie infirmière alors qu'au final, t'es rien de ça. Mais, t'as tellement été témoin de scènes violentes, t'as tellement vue et revue encore tes frères revenir amochés que t'es presque devenue familière. Dom, il a toujours son air décontracte sur le visage, comme si ça ne l'affectait pas le moins du monde. De toute façon, tu sais pertinemment que ça ne risque pas d'être la dernière fois qu'il va se retrouver dans ce genre de situation. La scène devient soudainement un peu plus étrange, tu dois obligatoirement te ressaisir, tu ne dois pas sombrer. C'est pourquoi, tu prononces ces paroles de manière tranchante, malgré qu'elles soient à peine murmurées. – Tu m'prends pour qui, Mickie ? Sa question te surprends un peu, mais tu réalises avec son air sérieux que tu l'as piqué à vif. Tu ne prononces rien, qu'est-ce que tu peux dire. Que c'est un véritable tombeur et que tu as peur de tomber naïvement dans ces filets, comme une pauvre fille. Comme toutes ces filles qui gravitent autour de lui.– J'ai pas envie d't'avoir dans mon lit. Ça le mérite d'être clair, ton air sur ton visage demeure impassible, pourtant à l'intérieur; tu as la sensation que de détruire un peu. Comme si ça chaque parole qu'il prononçait, ça venait à te chambouler un peu plus. – T'es la p'tite sœur de vieux potes, c'est tout, j'te verrai jamais de cette façon là. Un autre coup en pleine gueule, bordel Mickie, tu t'attendais à quoi au juste? Ton regard charbon qui ne le délaisse pas pourtant, continuant de demeurer ancrer dans son propre regard. Ton myocarde qui se sert maladroitement comme un pauvre con et tu te maudis intérieurement de réagir de cette façon, malheureusement tu ne sembles pas avoir le contrôle. Puis t'es qu'une gamine. Bam, le coup final qu'il t'assignes et qui vient plus frapper ton pauvre orgueil de femme qu'autre chose. Habile des mots, Riggs c'est exactement où frapper et où ça peut faire mal. – Mais si c'est c'que tu penses de moi, ok. Il tente de se lever et toi, tu fronces les sourcils alors que tu demeures toujours muette. Il est vraiment sérieux là? Il va vraiment partir comme ça après avoir fait une scène, bon dieu. J'vais pas abuser de ton hospitalité. Toujours le regard froncé, tu aurais presque envie de rire; tu as littéralement la sensation d'être témoin d'une scène de soap opera américain, le truc hyper cliché et caricatural. Tu te redresses et l'observes sans bouger, bientôt tes bras viennent se croiser contre ta poitrine. Il ne semble pas avoir fini de tourner le couteau dans la plaie, de te provoquer. – J'crois que t'as trop écouté c'que tes parents racontent sur moi, en fait.

Ah ouais, c'est vrai que t'as longtemps écouté tes parents alors qu'il parlait de Dom Riggs et sa famille, par contre t'as rapidement compris en grandissant que Dom Riggs était un tombeur de ces dames. Tu as souvent été témoin de scène où tu le voyais avec tes filles différentes, pas besoin de tes parents sur ce coup pour voir la vérité, la réalité. – J'pensais que t'étais assez grande pour oublier ces conneries et arrêter d'te plier à tout ce qu'ils demandent. Faut croire que j'me suis trompé. Tu le vois s'approcher de la porte et ton cœur augmente de cadence, bordel avec son monologue mélodramatique, tu avais presque oublié que s'il franchissait cette porte, il risquait de se faire tuer et toi avec. Surtout si le daron décide d'apparaître comme par enchantement, tu as parfois la sensation qu'il a des oreilles bioniques. Tu te diriges vers la porte pour lui barer la route. « Qu'est-ce que tu fous?» Que tu lui souffles, tu gardes ton regard dans le sien un instant et tu soupires détournant brièvement le regard avant de dire; «C'est bon, t'as fini ta crise de gonzesse?» Tes prunelles qui scrutent les siennes avec attention, tu ne comptes pas le laisser franchir cette porte, malgré tout ce qu'il a pu te balancer à la gueule en peu de temps; tu tiens à demeurer en vie encore longtemps. Tu n'as pas envie qu'il fasse le con, puis tu sais pertinemment qu'il a fait exprès pour que tu le retiennes; par sa douce provocation. Tu lui fais signe de retourner s'asseoir sur ton lit, puis le silence s'installe finalement. « Je vais chercher de la glace pour ta cote..» Que tu prononces finalement, puis tu sors délicatement de ta chambre pour te rendre à la cuisine. Tu as tellement l'impression de marcher sur un champ de mines. Tu choppes un truc de glace dans le congélateur et tu retournes dans ta chambre. « Mets ça dessus, ça va te soulager un peu.» Que tu mentionnes simplement, puis tu t'occupes de refermer la trousse et de ranger le matériel. T'en profites pour être de dos à lui pour dire; « J'ai pas besoin de mes parents pour savoir que t'es un tombeur, j'ai des yeux pour le voir et me faire ma propre opinion.» Évidemment, tu ne peux pas t'empêcher d'en rajouter une couche, impossible pour toi de demeurer complètement muette et de passer à un autre appel, ce n'est pas toi.
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MessageSujet: Re: back on my bullshit (mickie)   back on my bullshit (mickie) EmptySam 22 Juin - 16:45

C'est que du vent. Je parle et je parle et je parle et je pense pas un mot de ce que j'raconte, mais je me perds dans ma performance, tellement habitué à vivre mes mensonges que ça éclipse tout le reste. Mickie dit plus rien. J'crois bien que je l'ai blessée, mais j'arrive plus à m'arrêter. Ses yeux sont plus noirs que jamais, et même si son visage se veut impassible, je décèle quelques spasmes ici et là. Tout mon discours stupide ne la laisse pas indifférente – j'le sens. Peut-être que j'ai atteint son ego, écorché sa fierté, mais dans le fond quelle importance ? Si ça la fait réagir, ça vaut le coup. Tout ce que je veux c'est tester, jouer, et si pour ça faut tout faire exploser j'm'en fiche. C'est ce qui me plaît le plus. Quand ça gueule, quand ça part dans tous les sens, quand je contrôle plus rien. Alors je pousse le vice encore et encore, j'parle de ses parents, je la rabaisse au rang de petite fille conditionnée, jolie poupée écervelée. C'est pas ce que je pense d'elle, mais j'fais comme si. Mon corps tangue en direction de la porte, je balance toutes les cartes que j'avais dans la manche, et j'attends.

Y a presque une montée d'adrénaline à l'idée de la voir vriller.
Mais Mickie aime trop faire l'inverse de ce que je voudrais.

Pas de scandale ni de grands éclats, pas même une once de colère dans l'air. J'suis un peu déconcerté. – Qu'est-ce que tu fous ? J'arque un sourcil alors qu'elle vient me barrer la route, s'interposant entre la porte et moi. – Bah j'me casse, ça s'voit pas ? D'ailleurs, si tu pouvais t'enlever du milieu... Je joue au con, la dévisageant avec un peu trop de sérieux. Ça sonne faux. On sait tous les deux que j'suis même pas capable d'arriver jusqu'à la porte d'entrée, alors prétendre m'en aller, c'est juste ridicule. Mais j'le fais quand même. – C'est bon, t'as fini ta crise de gonzesse ? Elle me toise avec une telle intensité que j'ai l'impression d'être passé aux rayons X. Peut-être bien qu'elle peut voir mes os ou mon cerveau, peut-être même qu'elle peut lire ce qu'il s'y passe. Ça m'fait sourire légèrement, un haussement d'épaules qui vient accentuer ma désinvolture. – J'fais pas de crise, un peu en fait, même si c'est juste de la comédie, j't'explique les choses, c'est tout. T'es vexée ou quoi ? J'te mens, surtout. Et j'suis pas vraiment désolé si je t'ai blessée, mais j'peux faire semblant si tu veux.

Elle me pointe le lit et mes lèvres s'étirent un peu plus en coin. J'me fais docile et j'obtempère en silence, grimaçant un peu en m'asseyant sur le bord du matelas. – Je vais chercher de la glace pour ta côte.. Elle disparaît rapidement et je tends l'oreille, un peu inquiet à l'idée que ça puisse réveiller ses parents. Je suis à peu près sûr que son père me sortirait de là à coups de pied au cul, et j'suis pas trop en état d'encaisser le moindre impact de plus. Heureusement pour moi, Mickie est aussi discrète qu'une souris et elle revient en un temps record, armée d'un paquet sorti du congélateur. – Mets ça dessus, ça va te soulager un peu. Je m'exécute, toujours muet, me crispant un peu au contact trop froid sur ma peau. Pendant qu'elle range tout, je m'allonge doucement sur le dos, calant les coussins de façon à surélever un peu ma tête pour pouvoir l'observer. – J'ai pas besoin de mes parents pour savoir que t'es un tombeur, j'ai des yeux pour le voir et me faire ma propre opinion. Finalement elle a mordu à l'hameçon, fallait juste lui laisser le temps de réagir. Je ravale un sourire, mes yeux toujours fixés sur elle. – J'suis pas un tombeur. C'est surtout moi qui tombe, en général. Trop vite, trop fort, et ça s'finit jamais bien. Mais du coup les filles s'enchaînent et j'sais bien la réputation que ça me donne – la vérité c'est que je fais tout pour forcer le trait, histoire qu'on continue à parler de moi. – Et puis t'façon, qu'est-c'que ça fait ? J'ai jamais essayé de te draguer, que j'sache. Avant, elle était beaucoup trop jeune. Et maintenant, je préfère plutôt jouer au chat et à la souris avec elle, à la complimenter sans jamais tomber dans le flirt pour de bon, à tourner autour du pot pour faire monter la tension. – J'vois pas pourquoi t'es sur la défensive comme ça, à te sentir obligée d'me dire que t'es pas une fille facile et toutes ces conneries. C'est quoi l'problème là ? J'ai fait quoi ? Je sais très bien ce que j'ai fait, ce que je continue de faire. J'suis totalement de mauvaise foi, et dans le fond ça m'amuse. Mais je reste trop sérieux pour qu'on puisse le deviner. – J'sais pas c'qui s'est passé dans ta tête Mickie, mais j'ai toujours été réglo avec toi. Absolument pas. – Qu'est-c'qui t'a fait croire que j'voulais te mettre dans mon pieu ? Un tas de choses sûrement – ça fait un moment que je dissémine des indices, sans jamais être assez franc pour qu'elle puisse être sûre de ce qu'il en est. J'donne un peu mais jamais assez, je joue au chaud-froid, et comme c'est dans ma nature on dirait juste que j'me comporte pareil avec tout le reste de la planète. Sûrement que ça finira par se retourner contre moi ou partir trop loin, mais j'aime trop m'amuser avec elle pour abandonner. J'veux voir jusqu'où je peux aller. Peut-être aussi que j'veux la faire céder lentement, l'éloigner de ces airs de fille sage qui lui collent à la peau depuis qu'elle a quinze piges. C'est une fille bien Mickie. Trop pour moi, sûrement.
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