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 time for hate (mallie)

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Malcolm Allen
Malcolm Allen

Feuille de personnage
time for hate (mallie) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : Malcolm est sanguin, hyper impulsif. Il réagit au quart de tour et peut passer d'une émotion à une autre, totalement opposée en un rien de temps. + Malcolm a trois doigts tordus, séquelles d'une nuit de breakdown où il s'est explosé les mains contre le mur de sa chambre + Y a comme un odeur d'ammoniaque chez lui, dû au crack qu'il fume.
miss pleureuse 2020
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âge : 21 yo.
statut : célibataire
quartier : delray _ the com
Il squat l'un des petits studios disponibles. Les chiottes sont sur le pallier et la douche n'a pas d'eau chaude est est dans un coin de la pièce. Ca fait environ 12 m2, c'est moche, y a qu'un lit une place et deux places chauffantes de branchée. Il a pris celui-ci car c'est l'appartement voisin de Draxter.

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time for hate (mallie) Empty
MessageSujet: time for hate (mallie)   time for hate (mallie) EmptyMer 22 Mai - 0:07

Quand tout est fracassé autour de moi, je me plante au milieu de mon studio, des mains moites et tremblantes contre le visage. Je mords mes lèvres et puis pousse un long soupir et fais retomber mes bras dans le vide. Tout mon corps implose, tout frissonne. Je balaie la pièce du regard. J’ai retourné tout l’appartement, ça va il fait que douze mètres carré. On paume pas facilement quelque chose dans douze mètres carré. Elle a pas menti. Elle a vraiment fait ça. Mon regard glisse lentement jusqu’à ma commode, où j’ai envoyé son petit mot tout à l’heure. Son “je t’aime trop” qui lacère le coeur. Son “Mais tu vas me haïr pour de bon.” qui se propage dans les veines. Tics nerveux, spasmes rageurs. Je saute sur le bout de papier et le déchiquette entre mes longs doigts noueux, rongés d’angoisse jusqu’au sang. Je pousse un cri coléreux qui fait vibrer toute l’atmosphère. Je me claque les paumes contre mes joues. Une fois, deux fois, trois fois. Nouveau grognement. Je fais couler mes doigts le long de ma peau, mes mains se joignent dans ma nuque que j’étire douloureusement. Je fixe le plafond, tente de remettre de l’ordre. J’me souviens de cette nuit suspendue dans le vide. Je me souviens du temps qui s’arrête, d’un poids qui s’envole, de l’amour qui triomphe de tout. Je me souviens de notre passion compulsive, notre désir obligeant, l’amour qui surpasse tout, même ça, même le crack, même le mensonge. Une chute douce, lascive. Et une chute foudroyante. Le réveil au matin, dans le gaz, groggy de la prise de la veille, des cris et de l’explosion. L’appart vide, et cette solitude absolue qui me saisit, me glace, me paralyse. Comme si elle avait terrassé toute la population en partant, et que j’étais vraiment, et totalement seul au monde. J’ai crisé, beaucoup. Je me suis énervé, j’ai ragé contre elle par sms interposés. Et puis après l’angoisse est revenue. Avec l’envie mordante de m’arracher les tripes. Rien, que dalle pour me calmer. Merde, merde ! Alors j’ai retourné l’appart complètement à la recherche du moindre petit caillou qui pourrait terrasser la peur et rallumer la flamme. Mais je trouve rien. Et me voilà planté là, sans savoir quoi faire. L’heure tourne et j’ai plus d’larmes à verser. Maintenant je m’arrache à coup de dent la peau gercée de mes lèvres, ça fait mal depuis un moment, mais le stress me ronge complètement. J’envisage les possibilités en m’allumant une clope, le regard dans le vide. Ceux qui m’ont fourni la dernière dose, c’était ce putain de Black Crew à la con. Inutile de préciser que j’peux plus compter là-dessus, merci ce con de Nino et ses plans foireux qui nous ont conduit à abandonner le chef de gang dans la forêt. Et honnêtement, là, j’sais pas qui contacter d’autres. Qui contacté qui ne risque pas de me balancer à Drax. Et je fatigue de monter des stratagèmes. J’envoie quelques SMS, et attend les réponses avec impatience, lançant des injures contre mes potes et leur incapacité à répondre à mes textos. J’commence à surchauffer. Bordel de merde. J’me lève et fouille dans la boite en métal que j’planque sous le canapé pour compter le liquide que j’ai. Merde, j’pensais avoir plus. Et quand j’vois que mes potes m’ont toujours pas répondu, j’vrille complètement.

J’crois qu’en fait j’ai juste besoin de m’occuper l’esprit. Et j’crois qu’elle a raison, je la hais pour de bon.

Le cambrioleur aguerri que j’suis réussi à forcer sa serrure sans mal, et quand j’me retrouve au milieu du loft d’Olivia y a mon coeur qui se tord un peu. J’y suis pas retourné depuis la rupture, et ça me semble être y a une éternité qu’on s’envoyait en l’air à même le tapis. J’pousse la porte pour la refermer et pendant une seconde j’ose pas faire un pas. Et en moi y a un truc qui se met à brûler, j’sais pas. J’attrape le premier truc qui me vient sous la main et le balance par terre. Ma respiration s’accélère d’un coup, j’expire une grande bouffée d’air et y a comme un crac dans ma tête. J’arrache tous les tiroirs de sa commode et les vides sur le sol, j’retourne les coussins du canapé. J’vois rouge, y a comme un filtre dans mon cerveau. Pourquoi elle a fait ça putain ? Comment elle a pu faire ça ? Est-ce qu’elle voulait juste me faire du mal ? C’est réussi putain, ça me déchire en deux que t’aies fait ça. Ça fait mal jusque dans mes os. Parce que j’y ai cru cette nuit-là. J’y ai cru putain, quand on se regardait dans les yeux, branché à nouveau sur le même réseau. Et t’es parti pendant que j’dormais. Bordel on est pas dans un putain de film. J’crois que c’est plus une question de vengeance que pour retrouver ma dope. Elle m’a dit qu’elle avait tout balancé de toute façon, elle a aucune raison de me mentir. Mais j’accroche à ce stupide espoir, complètement dans le déni. Et puis ça fait du bien de balancer tous les fringues de son armoire par terre. Si j’avais l’temps, je les découperais aux ciseaux. J’approche de la table, et j’ai une assiette remplie de petites monnaies et d’conneries dans les mains quand j’entends la porte grincer. J’sursaute et me retourne. Forcément, elle est là.

J’bloque une seconde, tétanisé par une colère qui rejaillit dans tout mon corps. J’laisse glisser le contenu de l’assiette sur le sol en la regardant dans les yeux, la seconde d’après j’lâche l’assiette qui éclate sur le sol. C’est gratuit, et juste pour l’emmerde, ouais. Mais c’était ça où je lui envoyais dans la tête. J’suis haletant, comme si elle aspirait tout l’oxygène de la pièce. J’me passe une manche sous l’nez et puis, acerbe, mauvais, j’finis quand même par cracher : Tu vois j’me suis dis, une ancienne camée comme toi, t’allais forcément l’mettre de côté, juste au cas où. J’veux ça lui fasse aussi mal qu’à moi. J’veux qu’elle percute à quel point j’en crève de cette situation. Quit à la détester, autant que ça soit réciproque.
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