(arena) loathe entirely.

Sûrement qu’ta plus grande peur dans c’t’histoire, c’est de devoir retourner en taule. Parce que t’as passé qu’un an là-bas, mais putain, un an, ça t’a largement suffit. Pas envie de plus. Pas besoin de plus. Et p’têtre que t’es moins rancunier envers tes parents qu’Athéna, parce que t’as vécu bien pire en prison qu’avec eux en grandissant. À côté, t’prendre des gifles ou des coups de poing, c’était bidon. "Ils le feront pas, Ares." Tu hausses vaguement les épaules. Et Athéna doit sentir que t’es pas vraiment convaincu puisqu’elle enchaine sans attendre : "Sans même que j'tente de les manipuler, ils le feront pas. Parce que ça voudrait dire que papa peut pas régler ses problèmes tout seul. Ça voudrait dire avouer au monde entier que son propre fils l'a poignardé et qu'il l'a laissé faire. Peut-être que tu vois pas les choses de la même manière que moi, Ares. Mais j'te jure, t'en fais pas." Ouais, vu comme ça, c’est pas totalement délirant non plus. La fierté chez les Kaiser, on connait. "Et si jamais ils ont cette idée en tête, j'te jure qu'ils le feront pas quand même. Fais moi confiance, tu retourneras pas en prison pour lui. J'te promets." Tu la regardes pendant quelques instants sans rien dire, sans réagir. Comme pour imprimer ses paroles. "Ok." Que tu finis par répondre, tout simplement. Mais elle sait qu’avec toi, pas b’soin de douze mille mots. Et puis, tant qu’tu l’as elle, il peut rien t’arriver, hein? Tu viens poser ta main sur sa nuque et tu attires son front jusqu’à tes lèvres pour lui donner un baiser. "Joyeux Noël quand même, Athé." Et désolé qu’ça ait du se terminer comme ça. Mais t’avais pas vraiment l’choix. Et tu te recules, appuies ton dos contre les toilettes pour qu’elle continue tes points de suture tranquillement avant de pouvoir aller au lit.

athéna préfère ne pas poser de questions. si ares avait voulu entrer dans les détails, il l'aurait fait. et pour qu'il le dise de cette manière, c'est que ça doit être grave. et peut-être que c'est plus simple pour tous les deux de faire comme si. la vérité, surtout, c'est qu'athéna n'a pas vraiment besoin d'une confirmation sur ce qu'elle pense. y a que quelques choix qui s'offrent à elle concernant ce qui a pu se passer. connaissant son frère, elle sait très bien qu'il voudra pas développer, que ça pourrait l'énerver et de toute façon, elle veut pas lui faire penser à des choses qu'il a l'air de vouloir oublier. mais dans tous les cas, elle laissera pas ses parents le remettre en prison. certainement pas. quitte à être la pire des connasses, ils le toucheront pas. pas comme ça. elle sent le regard d'ares sur elle quand elle a fini de parler. et elle fait pause pour que son regard lui confirme ce qu'elle a dit. qu'elle rigole pas là, qu'elle est putain de sérieuse et qu'elle fera tout ce qu'il faut. "Ok." athéna hoche la tête, rajoute rien à ça. y a la main d'ares qui vient se poser sur sa nuque et elle ferme les yeux quand il attire son front contre ses lèvres. "Joyeux Noël quand même, Athé." elle sourit en croisant à nouveau son regard. le genre de sourire qui n'est pas rempli de joie, mais qui est quand même là. "Joyeux Noël à toi aussi, Ares" et une chose est claire: ils méritent tous les deux mieux que ça, mais de toute façon, c'est la dernière année que ça se passe comme ça. ils remettront plus jamais les pieds là-bas. et les années prochaines ne pourront qu'être mieux. elle se remet à panser ses plaies tandis qu'il ferme les yeux. et ça met peut-être plus longtemps que prévu, mais au moins, il aura pas de cicatrices moches et il aura plus à y repenser. tant mieux. "Viens, on va dormir." et ares la suit et elle s'dit qu'il ira mieux demain. mais elle, elle va avoir un tas de trucs à faire. et si ça peut lui éviter d'être dans la merde, ce sera avec plaisir.

- rp terminé -