(( it's always the same, i'm running towards nothing )) chela

Invité

Charlie se chargea de ranger l'appartement - tout du moins, de le rendre présentable, pour la venue d'Hela qu'elle avait invitée un peu plus tôt dans la soirée. Parfois, elle avait un peu honte de son appartement, car elle aurait aimé recevoir les gens plus dignement. Mais une part d'elle en était fière parce que son chez-soi, aussi minuscule et délabré soit-il, était à elle. Elle qui n'avait jamais rien eu pouvait se payer ce deux pièces minable. C'était minable, mais c'était à elle. Charlie en prenait soin autant qu'elle le pouvait, pour avoir l'impression de contrôler au moins quelque chose dans sa vie. Elle ouvrit les fenêtres pour aérer la pièce, vida le cendrier qu'elle reposa aussitôt sur la table basse et se changea, non pas pour plaire mais parce qu'elle avait envie de se sentir plus à l'aise. Ainsi, elle enfila un t-shirt à l'effigie d'un groupe local et un mini-short qui laissait entrevoir les cicatrices blanchâtres qui parcouraient ses cuisses, les mêmes qui ornaient ses avant-bras. Bien qu'elle n'aimait pas en parler, Charlie ne s'en cachait pas. Les cicatrices étaient depuis si longtemps ancrées dans sa chair qu'elle s'était habituée à leur présence, qu'elles faisaient partie intégrante de sa physionomie.
Charlie alluma machinalement une cigarette en tapotant gentiment sur sa vieille chaîne hifi dont la fréquence diffusait du post-punk, dans le but de faire cesser les grésillements. Elle se remis à aspirer avidement la fumée de sa cigarette et profita des bienfaits de cette accalmie personnelle dans sa vie pour rêvasser, augmentant le son pour masquer les disputes du couple vivant au-dessus de chez elle et du tumulte incessant extérieur typique de Krainz Woods. Elle ne ferma pas la fenêtre pour autant, se laissant bercer par l'agitation environnante, au rythme de The Cure qui fredonnait la chanson A Forest. Elle improvisa quelques mouvements de danse, ondulant sur son canapé.
Elle n'avait pas besoin de faire semblant avec Hela et c'est ce qu'elle aimait dans cette relation. Comme elles n'attendaient rien l'une de l'autre, Charlie n'avait pas à prétendre qu'elle voulait discuter quand elle voulait juste baiser. Elle n'avait pas non plus à faire d'efforts particuliers, comme elle ne cherchait pas à la conquérir. De toute façon, elle n'aurait pas su comment faire. Ça lui semblait presque grotesque de faire la cour, de faire trop d'efforts pour séduire quelqu'un dont elle était persuadée qu'il finirait par partir ou mourir, car tel était son quotidien, sa vie. Imparfaite. Tumultueuse. Salope. Pourquoi trop en faire alors que rien ne dure jamais ? Et dans ses bras elle oubliait un instant qu'elle s'endormirait indubitablement seule, qu'elle brasserait de l'air au réveil en croyant, telle une imbécile, qu'on daignerait rester auprès d'elle.

(( outfit ))voilà une drôle de rencontre qu’avait été celle avec charlie. tout avait commencé dans un bar, quelques verres de trop. les deux jeunes femmes avaient commencé à parler, de tout, de rien. puis hela avait dérivé sur son travail de photographe, de son amour pour les corps dénudés de façon esthétique. et avec leurs verres dans le nez, elles s’étaient toutes les deux échappées pour aller chez charlie. des photos habillées, puis à chaque avec des vêtements en moins. ce putain de corps désirable à souhait. elle avait fini dans sa tenue d’eve devant elle. même si charlie n’était pas une mannequin professionnelle, elle avait des poses magnifiques, suggestives, sans jamais tomber dans la vulgarité gratuite. le teasing parfait. tout ce qu’il fallait pour allumer la petite fleur japonaise. les photos avaient été abandonnées pour un acte des plus sensuels et depuis ? depuis elles avaient recommencé, c’était leur. leur façon de s’échapper de la réalité. relation sans prise de tête, sans engagement, sans émotions et amour. juste l’expression de la sensualité et l’érotisme à l’état pur.

encore une fois, elles avaient prévues une de leur séance shooting. hela s’était faufilée dans le quartier krainz woods, il n’était pas très safe en ce moment, alors mieux éviter de tomber dans un mauvais traquenard. elle était arrivée chez charlie sans soucis. elle avait commencé à circuler chez elle. elle connaissait très bien son appartement à la belle. armée de son appareil photo polaroïd et son appareil plus professionnel. sauf que quand elle la voit danser, mini-short, cigarette au bord des lèvres, elle prend son polaroïd. elle prend plusieurs clichés, captivée par ses mouvements langoureux, presque hypnotisée. après avoir posé les photos sur une table, elle s’approche près d’elle, démarche féline et sensuelle. elle vient se coller à elle, face à elle. elle la prend par ses hanches et suit naturellement ses mouvements. elle vient chiper la cigarette de ses lèvres pour la mettre entre ses propres lèvres, elle tire plusieurs lattes en plongeant ses grands yeux noirs dans les siens, elle sourit mutine.

- t’es sex quand tu danses. elle lui rend sa cigarette avant de venir glisser ses lèvres dans son cou. elle pose quelques baisers sur son épidermes avant de la mordiller, elle se recule d’elle avant de l’observer de haut en bas. ça serait mieux avec des vêtements en moins bébé. elle lui lance un petit clin d’oeil. elle vient retirer son kimono laissant montrer son crop top et son mini-short noir.

@charlie davies

Invité

Ce fut au moment où son regard croisa les clichés qu’Hela venait de prendre d’elle, que Charlie se rendit compte que les mains de la jeune asiatique autour de ses hanches étaient bien réelles. Bien que la jeune fleuriste l’ait préalablement vu se mouvoir dans l’appartement, donner vie à son taudis en virevoltant dans son kimono de pétasse, Charlie n’avait pas tout à fait réalisé ce qui se passait et ce, même si elle s’était elle-même vu se prendre au jeu des photos. Il lui arrivait parfois de se détacher de la réalité, jamais très longtemps et rarement, heureusement. Ceci la préoccupait, évidemment, mais qu’aurait-elle pu faire ? Consulter un médecin alors qu’elle n’avait pas les moyens de changer sa chasse d’eau ?

Charlie se laissa tout naturellement chiper sa cigarette - elle en avait d’autres, car elle aimait l’idée que la cigarette ait été dans sa bouche et qu’elle soit désormais dans la sienne. Même s’il ne s’agissait pas d’un acte amoureux, elle le trouvait terriblement intime. Il ne s’agissait pas d’un joint qui pouvait tourner entre un milliard de lèvres mais d’une putain de cigarette, merde. - t’es sex quand tu danses. Charlie reprit sa cigarette et n’eut pas le temps de laisser son regard s’attarder sur les courbes de la jeune femme que cette dernière déposait des baisers dans ses cou. Charlie étouffa un gémissement lorsqu’Hela lui mordilla le cou. - ça serait mieux avec des vêtements en moins bébé. Charlie observa la jeune femme retirer son kimono, les yeux brûlants de désir. Elle s’avança d’un pas et tira sur la lanière de cuir qui ornait son cou pour l’attirer à elle, jusqu’à ses lèvres. Charlie déposa un baiser furtif, passant les mains sous son crop-top, pressée, enivrée par l’odeur d’Hela, amoureuse de ses yeux en forme d’amandes, de ses lèvres délicates, de ses baisers enflammés. Impatiente, Charlie jeta la jeune femme contre le canapé.

@Hela Takahashi

(( outfit )) douce addiction qu’était celle du désir à l’état brute. charlie est belle, elle l’envoute avec ses mouvements. assez pour qu’elle lâche son appareil pour venir se mouvoir contre la brune. elle se prête au jeu de la séduction hela. elle aguiche charlie, elle vient échanger un contact très intime en venant lui prendre sa cigarette entre ses lèvres pour tirer quelques latte avant de remettre entre les minces lèvres de la belle fleuriste. une forme de provoc, une forme de drague, baiser indirect en quelque sorte. elle la complimente, une habitude avec son métier, pour plaire au client n’est-ce pas ? c’était une habitude à laquelle elle ne faisait même plus attention. déformation professionnelle. elle la tease, elle embrasse son épiderme brûlant et le mordille. elle savait que ça ferait de l’effet à charlie.

le résultat escompté arrive vite. attrapée par le chocker charlie la tire vers elle. les doigts se font taquins et curieux. elle frémit, gémit doucement au contact de la pulpe de ses doigts sur son épiderme. mais la belle se montre impatiente. dans un geste brutal et empressé il finit sur le canapé. elle la lèvre, elle avait l’habitude de supporter un brin de violence, le boulot l’y obligeait. elle vient attraper ses fesses pour l’attirer vers elle. elle la regarde dans les yeux, sourire aguicheur au coin des lèvres. il déboutonne son short et le fait glisser le long de ses jambes. puis sans crier, elle repose ses mains sur ses fesses et la fait venir sur le canapé. hela ne tarde pas à se mettre à califourchon sur elle, elle domine. elle vient retirer son propre crop top, révélant un soutien-gorge en dentelle noire.

- passons aux choses sérieuses ma belle.

@charlie davies

Invité

Charlie aimait la brutalité, non pas qu'elle aimait particulièrement la violence, elle ne savait pas faire autrement. C'était sa normalité ; la baise brutale, l'absence de manières ou de subtilités. Elle avait fini par accepter bon nombre d'excentricités parce qu'elle voulait plaire, satisfaire, sans jamais se demander si elle aimait réellement ce qu'elle faisait, sans jamais se forcer toutefois. Charlie s'enorgueillissait de ne dépendre de rien ni de personne, d'éviter les déceptions et les montagnes russes, même si elle rêvait secrètement d'être aimée, pour ce qu'elle était et non pas parce qu'elle ouvrait les cuisses.
Takashi lui reprit sa cigarette une nouvelle fois, telle une provocation lascive et dangereuse - Charlie brûlait d'envie de lui sauter dessus et dû se contenir pour se maîtriser. Je mords à l'hameçon. La jeune fleuriste jeta le mégot encore brûlant dans le cendrier, s'empourprant comme une adolescente lorsqu'Hela la complimenta, ses mots caressant son être tout entier. Bien qu'elle n'avait aucunement la prétention de croire en une quelconque forme de sincérité, ses paroles lui réchauffaient le cœur, et elle se fichait bien que ces mots furent ou non employés pour la forme. L'espace d'un instant, elle se croyait aimée.

Charlie se laissa dévêtir, gémissant lorsqu'Hela l'attrapait par le postérieur pour l'attirer vers elle, avant de la renverser pour la chevaucher. Ainsi, elle se sentait inférieure, dominée et n'appréciait guère ce sentiment qui lui donnait l'impression de perdre le contrôle. Mais elle oublia bien vite ses principes lorsque ses yeux s'attardèrent sur la parure en dentelle qu'Hela venait de dévoiler en retirant son crop-top, celle-là même qui gonflait sa petite poitrine. L'espace d'un instant, Charlie eut honte de ses propres sous-vêtements en coton qui, non sans mettre en valeur sa féminité, étaient bien loin d'être aussi sexy que les siens. Ils étaient à l'image de ce que la fleuriste pensait d'elle-même, basiques. Elle se demanda une nouvelle fois ce qu'Hela pouvait bien lui trouver et se préparait à ce que cette nuit soit la dernière. Rattrapée par son désir, chassant les sombres pensées qui l'habitaient, les mains parcourant le corps de Takashi avec fermeté, Charlie enfouit son visage entre les seins de la jeune nymphe, dégrafant son soutien-gorge d'une seule main pour découvrir ses tétons adorables. - passons aux choses sérieuses ma belle. C'est toi qui est belle, pensa-t-elle en la dévorant des yeux.

@Hela Takahashi

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