break up with your girlfriend (arena)

Ouais, ton rêve était un peu sexuel. Bien plus qu’un peu, mais tu comptes pas partager les détails de cette nuit assez… intense. Parce que t’as un peu honte. Parce que tu sais toujours pas d’où ce rêve est sorti. T’as peut-être regardé un porno un peu trop orienté avant d’aller dormir, tu te souvenais plus au réveil, trop perturbé par tes pensées sales. "Comment ça un peu? Ça peut pas être 'un peu' sexuel. Ça l'est ou ça l'est pas." Tu soupires, roules des yeux. "Lâche-moi la veste, Athé." Évidemment qu’elle insiste, tu la connais. Mais pour le coup, t’as vraiment pas envie de lui avouer.

Alors t’essayes de négocier, de détourner son attention, tu fais semblant de passer un marché. Les révélations se méritent, que tu lui dis. "Ça se mérite?" Et faut croire qu’elle est motivée pour obtenir ses réponses, puisqu’elle vient directement t’embrasser. Ses lèvres dévient sur ta joue, puis dans ton cou. Elle te mordille la peau avant de remonter sur ton oreille. "Dis-moi de quoi t'as rêvé, s'te plaît." Tu soupires doucement, fermes un moment les yeux. "Tu vas t’foutre de ma gueule." Et après qu’elle ait promis qu’elle ne rirait pas, tu cèdes finalement — parce que tu sais très bien qu’elle va pas passer à autre chose tant que tu ne seras pas passé aux aveux.

"Ben… genre… c’était chelou ok? J’étais en train de dormir, tu venais me réveiller mais t’étais habillée chelou, genre avec des harnais en cuir et tout, et tu prenais le contrôle, tu voulais pas me laisser faire, t’avais des menottes, tu me faisais te supplier et tout. En gros quoi. Ça te suffit comme explication? Parce que t’auras pas plus, c’est déjà beaucoup trop." T’es limite en train de bouder. Et tu la lâches pour aller nager un peu, tu t’éloignes pas vraiment mais disons que tu instaures une petite distance entre vous, histoire de cacher tes joues qui s’enflamment. T’es pas du genre à rougir, mais c’truc, ça t’embarrasse franchement. C’est pas toi. Pas en temps normal. "Mais ça veut rien dire hein ! Va pas croire que c'est un fantasme inavoué ou je sais pas quoi, c'pas le cas donc chill." Non, le contrôle, tu le gardes bien précieusement. Pas prêt à le donner à qui que ce soit.

ares est devenu fou ou quoi? il a cru qu'athéna allait lâcher l'affaire? pourtant, il devrait mieux la connaitre que ça. évidemment qu'elle veut absolument tout savoir et qu'elle va insister pour arriver à ses fins. ares lève les yeux au ciel et soupire, en guise de réponse, athéna hausse un sourcil, impassible. "Lâche-moi la veste, Athé." pardon? bah non. c'simple. s'il voulait pas qu'elle commence à lui tenir la veste, fallait juste qu'il ne dise rien, mais il a lancé le sujet, il peut pas se plaindre qu'elle veuille savoir maintenant. mais bon, s'il veut qu'elle essaie de 'mériter' l'information, athéna ne dit pas non. donc, elle passe presque immédiatement à l'action. y a ses lèvres qui se posent d'abord sur celles d'ares, puis sa joue pour atterrir dans son cou. elle mord juste avant de finir sa course sur le lobe de son oreille. elle finira par savoir ce qu'elle veut savoir.

"Tu vas t’foutre de ma gueule." "Promis, j'rigole pas." et même si elle a envie de rire, elle le fera pas, juste parce qu'elle a promis. mais le truc, c'est qu'elle rigolera probablement pas vu que c'est sur du sexe. "Ben… genre… c’était chelou ok? J’étais en train de dormir, tu venais me réveiller mais t’étais habillée chelou, genre avec des harnais en cuir et tout, et tu prenais le contrôle, tu voulais pas me laisser faire, t’avais des menottes, tu me faisais te supplier et tout. En gros quoi. Ça te suffit comme explication? Parce que t’auras pas plus, c’est déjà beaucoup trop." athéna hausse un sourcil, un peu sur le cul. est-ce que ça veut dire qu'il a envie de ça? il s'éloigne d'elle et elle remarque qu'elle a pas pieds, mais elle flotte quand même. est-ce qu'il est gêné? il a l'air. c'est surement pour ça qu'il est parti. "Mais ça veut rien dire hein ! Va pas croire que c'est un fantasme inavoué ou je sais pas quoi, c'pas le cas donc chill." "J'ai rien dit." ok, elle l'a pensé, mais bon.

athéna nage pour s'approcher de lui. en soit, y a pas de quoi avoir honte? ok, il a rêvé qu'il était sub, mais c'pas grave. ça doit quand même vouloir dire qu'il est un peu into it, sinon il aurait pas rêvé de ça, mais elle va faire comme si. juste histoire de le rassurer le plus possible. "T'inquiètes, Ares, j'préfère supplier plutôt que l'inverse." lui lance athéna, histoire de lui faire comprendre que all is well et qu'elle se fait pas d'idées, même si, ok, elle s'en fait un peu. "T'avais dû regarder du porno sale avant d'aller dormir pour faire un rêve comme ça." histoire de justifier pourquoi il a fait le rêve. et aussi, maintenant, elle est grave intriguée par ce qu'il regarde, mais ça, c'est encore autre chose. "Après si tu changes d'avis sur le sujet, tu sais où me trouver." athéna ne dit jamais non à de nouvelles expériences. encore moins dans ce genre-là. et pour détendre totalement l'atmosphère et lui faire définitivement comprendre que c'pas grave, athéna peut pas s'empêcher d'ajouter quelque chose. "Mais du coup... les menottes tout ça... c'quand tu veux, hein. Sur moi j'veux dire, vu que t'es pas chaud. J'dis ça, j'dis rien." et sans entourer à nouveau ses jambes autour de sa taille, elle passe son bras autour de son cou, flemme de nager alors que lui a surement pieds et surtout, elle a froid quand elle est pas dans ses bras.  

évidemment que t'es toujours prête à faire la fête parce que les règles sont faites pour être enfreintes. alors cette soirée tu ne comptes pas la louper, c'est avec malice que t'as emprunté le passage vers la liberté. l'ombre du couvent qui s'éloigne un peu plus à chacun de tes pas. t'as pensé pendant un instant envoyer un message à ares mais t'as pas envie d'être collante. t'es pas ce genre de fille, ivy. et tu sais même pas trop ce que vous êtes, en tout cas tu l'aimes bien c'est clair. t'aimes passer du temps avec lui, vous vous amusez bien. sauf qu'en arrivant sur place tu te rends bien compte qu'il est aussi capable de s'amuser sans toi. t'as les sourcils froncés et le poing fermé, t'aimes pas vraiment qu'on se foute de ta gueule. vous êtes peut-être pas officiellement en couple mais t'avais senti qu'le courant passait bien entre vous. t'as limite envie d'choper les cheveux à la blondasse pour lui faire comprendre qu'il est pas libre. mais tu t'arrêtes brusquement ; t'y vois pas grand chose mais ce visage tu le connais bien, c'est celui d'athéna. alors tu changes de plan, t'as plus envie de lui attraper la tignasse. t'as surtout envie de prendre des photos, t'as surtout envie de les faire chanter. parce que t'es une fouteuse de merde, ivy. parce qu'on vient de te prendre pour une conne. parce que ce qu'ils font c'est immoral, c'est pas bien. et parce que s'il y a un truc que t'aimes encore plus qu'ares c'est bien créer des problèmes.

Tu lui fais promettre de ne pas s’foutre de ta gueule avant de lui donner un peu plus de détails sur ton fameux rêve totalement loufoque. Tu racontes pas tout — non, ça serait bien trop gênant, puis bon, elle a pas besoin de tout savoir, ça reste ta vie privée — mais suffisamment pour qu’elle s’imagine le tableau global de la nuit torride que t’as passé le mois dernier, tout en étant bien seul.

Ceci étant, une fois que t’as balancé le scoop, tu t’éloignes un peu et remets les pendules à l’heure : ça ne veut rien dire. Pas de fantasmes chelous inavoués, pas d’envies cachées, rien du tout. "J'ai rien dit." Y’a pas eu besoin qu’elle le dise, tu la connais suffisamment pour savoir ce qu’elle pense la plupart du temps.

Elle nage à nouveau vers toi, mais toi, tu n’bouges pas. Sourcils froncés, la ride qui entrave ton front normalement lisse. "T'inquiètes, Ares, j'préfère supplier plutôt que l'inverse." Tu roules un peu des yeux. "Tu mens, t’aimes pas supplier. T’aimes autant contrôler que moi, j’le sais." Dans la vie de tous les jours, du moins, elle est comme ça. Indépendante, elle aime prendre ses propres décisions, faire ce dont elle a envie et surtout pas ce que les autres attendent d’elle. Alors tu t’dis qu’au lit, elle doit être comme ça aussi. C’pas comme si vous aviez eu beaucoup de temps pour explorer vos sexualités, votre sexualité à deux, avant que tu n’y mettes un terme. Vos ébats restaient plutôt classiques. Comme tous les ébats que t’as pu avoir, en fait. Rien de jamais très réfléchi avec toi. Rien de très excentrique non plus. Enfin, quoique… y’a eu c’qui s’est passé avec JJ entre temps, mais tu préfères faire comme si ça n’avait jamais existé.

"T'avais dû regarder du porno sale avant d'aller dormir pour faire un rêve comme ça." Ouais, sûrement. Tu t’en souviens plus trop, en réalité. Le souvenir du réveil a totalement effacé celui de la veille. "Après si tu changes d'avis sur le sujet, tu sais où me trouver." Tu grimaces de façon très explicite, p’têtre un peu même de façon exagérée. Non, non et non. Elle te dominera pas, ça va pas la tête? Genre tu la laisserais faire? Ceci dit, tu t’es réveillé avec une trique quasi impossible à faire partir, alors… Ouais mais non. Non.

"Mais du coup... les menottes tout ça... c'quand tu veux, hein. Sur moi j'veux dire, vu que t'es pas chaud. J'dis ça, j'dis rien." qu’elle dit en s’enroulant à nouveau contre toi, jambes autour de ta taille, bras autour de ton cou. Tu fronces un peu les sourcils. "Pourquoi j’voudrais faire ça?" Déjà, faudrait en acheter. Et puis, pourquoi tu voudrais l’immobiliser? C’un peu le principe d’un viol non? Et tu voudrais pas la compter parmi tes "victimes". "J’ai pas envie de t’empêcher de faire quoi qu’ce soit." Ou p’têtre y’a un truc, un concept, qu’tu saisis pas derrière tout ça.

Tu sembles voir un flash qui te fait tourner la tête vers les bords du lac. Mais t’aperçois au loin un couple qui se prend en selfie et tu te dis que c’est ça que t’as vu. Ta parano te joue parfois des tours, et sûrement que la drogue n’aide pas à calmer tout ça. "Ça t’dit qu’on sorte?" Toujours c’sentiment d’insécurité qui semble planer au-dessus de ta tête. Alors tu la lâches et tu rejoins rapidement la terre ferme, sauf que… Non, p’têtre que vous avez dérivé en nageant sans vous en rendre compte. Alors tu marches un peu autour de l’endroit, mains qui cachent ton entrejambe. Tu trouves un petit tas où y’a son mini sac à main et ton porte-feuille, ton iPhone, tes clés… Mais y’a pas tout. "Euh… Athé… j’crois qu’on a un problème." Tu te retournes vers elle, qui est toujours dans l’eau. "Nos fringues sont plus là." C’est quoi cette soirée de misère? D’abord la coupure de courant, puis le vol de fringues? Le pire, c’est qu’c’est vraiment pour la blague, puisque vos affaires importantes n’ont même pas été volées. Mais à la limite, t’aurais préféré qu’on t’pique ton portefeuille plutôt que ton jean. Parce que maintenant, qu’est-ce que vous faites, hein?

athéna n'a aucune raison de se moquer de son frère. au contraire, c'est plutôt flatteur de se dire qu'il rêve d'elle. de se dire qu'il pense à elle jusqu'à dans ses rêves. et c'est encore mieux quand les rêves en question sont dans ce genre-là. "Tu mens, t’aimes pas supplier. T’aimes autant contrôler que moi, j’le sais." répond ares en roulant des yeux et athéna hausse un sourcil. certes, dans la vie de tous les jours, elle aime bien quand les choses sont sous contrôle. elle aime bien réussir à prévoir ce qui peut se passer ou réussir à prendre une mauvaise situation et la tourner à son avantage si besoin. mais... dans la vie normale. pas forcément sexuellement parfait. "Pas sexuellement parlant, Ares. Sinon, j'apprécierais pas autant me faire choke par exemple. Certes, j'te demande de le faire, mais à quel point tu peux ou vas serrer, c'est hors de mon contrôle tu vois? C'est ça qui rend ça excitant. C'juste que j'te fais suffisamment confiance pour savoir que tu vas pas me tuer, mais l'idée que tu puisses..." elle hausse les épaules avec un fin sourire aux lèvres juste avant de se rapprocher complètement de lui. elle sait qu'il a toujours autant de mal à comprendre qu'elle aime ça, mais obligé, ça finira par rentrer dans sa petite tête.

ceci étant dit, athéna préfère quand même préciser que si, un jour, il décide que ce serait sympa d'essayer de faire ce qui s'est passé dans son rêve, elle ne dit pas non. puis... en vrai, s'il a été consentant dans son rêve, il le serait très probablement dans la vraie vie, c'est juste qu'il préfère rester dans le déni parce que c'est plus simple pour lui d'assimiler la chose. c'est compréhensible. "Pourquoi j’voudrais faire ça? J’ai pas envie de t’empêcher de faire quoi qu’ce soit." athéna sourit face à la tête qu'il affiche, l'air, encore une fois, de ne pas comprendre tous les propos qui sortent de la bouche de sa soeur. ah. une éducation sexuelle qui reste toujours à améliorer. "Parce que ça te laisse l'opportunité de faire ce que tu veux? Puis, si j'suis consentante, y a pas de problèmes." faut toujours préciser que le consentement, c'est important. même si, de base, si ares viole des meufs c'est probablement parce qu'il aime bien le fait que la meuf en face ne soit pas consentante justement. mais bon... c'facile de faire semblant sinon. suffit juste de demander. et ça éviterait peut-être à des meufs d'avoir des soucis.

"Ça t’dit qu’on sorte?" demande ares et ça s'voit que c'est pas vraiment une question. il a pas l'air à l'aise, toujours pas serein. athéna hoche la tête, mais attend qu'il soit sorti pour que ses fringues soient plus proches. juste histoire de pas être à poil devant tout le monde, même si, en soi... ça lui pose pas vraiment problème. elle a été exposé dans tout detroit, alors bon, c'est rien que personne n'a jamais vu. "Euh… Athé… j’crois qu’on a un problème." "C'quoi le problème?" "Nos fringues sont plus là." "Comment ça nos fringues sont plus là?" athéna sort de l'eau, rejoint son frère et voit qu'il reste tous les biens de valeurs. quel genre de voleur vole des fringues et pas le portefeuille et/ou le téléphone? "C'bizarre." athéna comprend pas le principe. enfin, sauf si c'est pour faire une farce vraiment nulle, l'intérêt est à zéro. "Y a quelqu'un d'autre qui se baigne? Fin... j'veux dire... On peut prendre les affaires de quelqu'un d'autre vu qu'il y a plus les nôtres, on va pas se balader à poil..." athéna essaie de regarder dans l'eau voir si elle aperçoit des têtes. "Sinon, on peut essayer de racketter quelqu'un..." ajoute athé en regardant ares. certes, les solutions qu'elle propose ne sont pas très gentilles, ni vraiment légales, mais... who cares? ils vont pas rester comme ça.  

Tu comprends pas pourquoi Athéna voudrait que tu restreignes ses mouvements, encore moins pendant le sexe. Elle est comme toi, vous aimez tous les deux avoir le contrôle. Alors pourquoi elle voudrait que tu le lui prennes? "Pas sexuellement parlant, Ares. Sinon, j'apprécierais pas autant me faire choke par exemple. Certes, j'te demande de le faire, mais à quel point tu peux ou vas serrer, c'est hors de mon contrôle tu vois? C'est ça qui rend ça excitant. C'juste que j'te fais suffisamment confiance pour savoir que tu vas pas me tuer, mais l'idée que tu puisses…" Tu fronces les sourcils. "L’idée que j’puisse te buter t’excite?" Non, là, tu comprends vraiment plus rien. "T’es tarée." Et tu dis pas ça pour l’offenser. "Puis tu sais très bien qu’j’te ferai jamais d’mal." C’est bien la seule que tu toucherais jamais. Sauf c’te soirée où tu l’as giflée.

"Parce que ça te laisse l'opportunité de faire ce que tu veux? Puis, si j'suis consentante, y a pas de problèmes." Tu la regardes, toujours un peu confus. T’as l’air débile, un peu. Mais c’est elle qui t’rend comme ça. Tu perds tes moyens, t’as l’impression d’rien savoir sur rien comparé à elle. Surtout à ce sujet. "J’ferai rien si t’es pas consentante, t’façon. T’es pas comme elles." Pas besoin de davantage de précisions, elle saura ce que tu veux dire par là.

Tu décides finalement de vous sortir de l’eau, sauf que tu ne trouves pas vos fringues sur la berge. Y’a vos téléphones, ton porte-feuille, tes clés — tout, sauf les vêtements. Tu lui dis et elle sort de l’eau pour te rejoindre, tous les deux entièrement nus. "C’bizarre. Y a quelqu'un d'autre qui se baigne? Fin... j'veux dire... On peut prendre les affaires de quelqu'un d'autre vu qu'il y a plus les nôtres, on va pas se balader à poil..." Tu scrutes l’horizon du lac et tu secoues la tête. "Nan, j’vois personne." C’était un bon plan, sinon. Mais ça va pas le faire. "Sinon, on peut essayer de racketter quelqu'un..." Tu reposes ton regard sur elle, pour essayer de voir si elle est sérieuse dans sa proposition. Elle l’est, visiblement. "Athé, non. On va pas aller racketter des gens. Viens, il fait encore noir, on va retourner à la moto et rentrer. Ni vu ni connu." Tu la prends par la main après avoir ramassé tes affaires et tu la tires à l’écart de la foule, vers la sortie de l’évènement. Mais c’était pas possible que vous ayez autant de chance dans la vie. Vous restez les gosses Kaiser, après tout. Alors dans votre fuite discrète, le courant revient, les projecteurs se rallument et éblouissent tout Saint Clair. Déjà les premiers regards se posent sur vous. On commence à vous pointer du doigt, à murmurer. Et toi, tu serres un peu plus la main d’Athé. "Maintenant, on court." Nouveau plan : taper un sprint à poil jusqu’à la moto et rentrer chez vous avant de vous faire arrêter pour exhibitionnisme. Et de préférence, sans te prendre une balle par la Black Mafia sur le chemin du retour.

même quand athéna a l'impression de lui avoir fait comprendre des choses, faut croire qu'ares les comprend toujours pas. ou plutôt qu'il n'a pas forcément envie de les comprendre. certes, c'est qu'elle lui demande/propose peut paraître 'bizarre', mais tant que tout se fait avec chaque partie consentant, c'est que tout va bien. "L’idée que j’puisse te buter t’excite? T’es tarée. Puis tu sais très bien qu’j’te ferai jamais d’mal." athéna roule des yeux, pas parce qu'il veut pas lui faire du mal ou quoi, mais parce que tout de suite, il prend les propos les plus extrêmes en compte. c'pas ça qu'elle voulait dire ou qu'elle sous-entendait. enfin, si, peut-être un peu, mais pas vraiment. "Justement, Ares, j'sais que tu le feras pas. Mais ça te laisse tout le loisir de t'amuser, tu vois?" mais même quand elle continue d'argumenter, ares affiche toujours cet air confus à souhait. honnêtement, cet air est clairement pas à son avantage, mais athéna accepte. "J’ferai rien si t’es pas consentante, t’façon. T’es pas comme elles." cette fois, par contre, athéna fronce les sourcils. elle a envie de polémiquer et de comprendre ce que ce 'elles' veut dire. qu'est-ce qu'elles ont qui fait qu'elles mériteraient de se faire violer? si ares ne comprend pas les envies sexuelles d'athé, l'inverse est toute aussi réciproque. "Pas comme elles, hein? J'dois prendre ça comment? C'un compliment? J'suis pas fan. Pas de la comparaison, mais de ce que tu sous-entends." elle secoue la tête et reviendra dans le vif du sujet plus tard. plus dans le mood maintenant.

ils sortent finalement de l'eau pour se rendre compte d'un problème auquel athéna ne s'attendait pas. plus de fringues, mais toutes leurs affaires importantes sont là. si c'est une blague, elle est vraiment merdique. elle aurait préféré qu'on lui vole les cinquante dollars qui sont dans son portefeuille plutôt que ses fringues. "Nan, j’vois personne." ok, donc ils peuvent pas voler les vêtements de quelqu'un d'autre qui pourraient être posés sur la plage, mais ça veut pas dire qu'ils n'ont pas d'autres options. après tout, ares doit avoir l'habitude de racketter des gens? c'bon, il a tué quelqu'un, il peut bien faire peur à un couple pour qu'ils récupèrent des habits, non? "Athé, non. On va pas aller racketter des gens. Viens, il fait encore noir, on va retourner à la moto et rentrer. Ni vu ni connu." "Mais on va pas rentrer à poils sur la moto, Ares." il est complètement taré, s'ils tombent, ils sont morts. elle préfère qu'ils fassent peur aux gens plutôt que mourir, clairement. mais faut croire qu'ares ne l'écoute pas, ou ne l'entend pas, parce qu'après avoir ramassé leurs affaires, il prend la main d'athéna pour qu'elle le suive vers la sortie. sans aucun doute, c'était la pire idée de l'année. bien évidemment que les lumières se rallument. bien évidemment qu'ils se retrouvent nus devant... une centaine? plus? moins? de personnes. c'est logique. des gens les regardent et les pointent du doigt. dieu merci les nudes d'athéna ont déjà circulé, elle est un peu moins gênée à l'idée qu'on la voit à poil grâce à ça. "Maintenant, on court." lui dit ares en lui serrant la main et en se mettant à courir pour rejoindre la moto. athéna n'est pas ravie, mais ils y arrivent enfin. pendant leur course, elle a ramassé une veste sur un comptoir, tout en manquant de la faire tomber direct en la prenant.

"T'as intérêt à rouler prudemment, j'veux pas mourir, ok?" d'un autre côté, peut-être que rouler vite aiderait plus leurs affaires. "T'sais que si on nous voit, genre... on est grave des proies faciles? Tous les deux à poils?" y a plein d'images de problèmes qui pourraient survenir qui arrivent dans la tête d'athéna. putain, ils sont dans la merde. elle enfile la veste qu'elle a trouvé, met les mains dans les poches de cette dernière et sent qu'il y a quelque chose dedans. meh, elle fouillera ça à l'appartement, s'ils y arrivent en vie, bien entendu. "J'savais qu'on aurait dû racketter des gens, pourquoi tu m'écoutes jamais? J'ai toujours les meilleurs plans, Ares." c'est un fait.  

Tu comprends vraiment pas ses fantasmes parfois. Mais elle doit pas vraiment comprendre les tiens non plus, donc bon… "Justement, Ares, j'sais que tu le feras pas. Mais ça te laisse tout le loisir de t'amuser, tu vois?" "Mhm, ouais." Pas convaincu pour l’instant. Qu’elle fasse semblant qu’elle te veut pas? Tu penses pas qu’ça te plairait tant que ça. Tu risques p’têtre même d’être vexé. C’pas comme les autres meufs, elle est pas comme elles. "Pas comme elles, hein? J'dois prendre ça comment? C'un compliment? J'suis pas fan. Pas de la comparaison, mais de ce que tu sous-entends." Tu hausses les épaules. "Ouais, c’un compliment." Si elle était au même niveau que les autres, tu ne l’aimerais pas. Donc elle devrait s’estimer heureuse.

Toujours est-il que là, vous sortez de l’eau et vous vous retrouvez à poil non loin d’une foule de personnes. Et t’es pas d’accord pour aller racketter des gens et les désapper. Non, toi, tu préfères rentrer à poil jusqu’à l’appart, suffit juste d’être un tant soit peu rapide et ça passe crème. "Mais on va pas rentrer à poils sur la moto, Ares." Bah si. T’es convaincu, toi, que ça va le faire. Tu lui prends la main pour l’attirer vers la sortie du parc. Et quand les projecteurs se rallument pile à ce moment, vous décidez de courir jusqu’à atteindre la moto.

"T'as intérêt à rouler prudemment, j'veux pas mourir, ok?" Tu roules des yeux en grimpant sur la moto, l’entrejambe pendant entre tes cuisses sur le siège en cuir. "J’roule toujours prudemment, tu m’connais." Cette ironie qui t’fait rire comme un gamin alors qu’elle monte derrière toi. "T'sais que si on nous voit, genre... on est grave des proies faciles? Tous les deux à poils?" "Mais ça va aller t’inquiète, on n’est pas si loin de l’appart et c’est le milieu de la nuit !" Elle devrait pas s’inquiéter autant. Tu gères, elle devrait te faire confiance. "J'savais qu'on aurait dû racketter des gens, pourquoi tu m'écoutes jamais? J'ai toujours les meilleurs plans, Ares." "Mais tais-toi rohhh ! Je sais c’que je fais !" Et tu fais gronder le moteur pour démarre en trombe et vous envoler vers Krainz. Tu roules vite, tu vas pas prétendre le contraire — mais c’est pour la bonne cause. Tu veux toujours pas crever d’une balle dans le dos shootée par un Black en étant à poil. Quelle humiliation.

Finalement, t’arrêtes la moto devant l’appart. Tu descends, l’enchaines pour pas qu’on te la vole, et t’entraînes Athéna jusqu’à chez vous. Une fois la porte fermée et en sécurité, tu te retournes vers elle. "Tu vois? J’t’avais dit que je gérais. Tu m’crois jamais." Ça t’agace un peu, mais c’est comme ça qu’vous fonctionnez elle et toi. Et puis, tu mentirais si tu disais qu’tu profitais pas un peu de la situation pour la mater.

"Mhm, ouais." athéna roule des yeux, un peu obligée face à cette réaction qui n'en est, au final, pas vraiment une. il comprend pas le délire, elle peut pas vraiment lui faire comprendre mieux qu'elle l'a fait là. au pire, il a qu'à aller voir sur pornhub et peut-être qu'il comprendra mieux. et puis, c'lui qui a fait un rêve où elle était dom non? donc bon, c'est clairement que son subconscient y a déjà songé, peut-être qu'il devrait juste se mettre à la page de ses envies. "Ouais, c’un compliment." lui dit ares en haussant les épaules. ouais, bah, elle le prend pas comme un compliment, ni comme une insulte - mais y a pas de comparaison à faire et elle aimerait bien qu'il n'ait, surtout, pas de quoi comparer en fait. ouais, ça, ce serait top.

sauf qu'après cette discussion, ils décident de sortir de l'eau et franchement, peut-être qu'ils auraient mieux fait d'y rester. leurs fringues ont disparu et les voleurs sont visiblement très blagueurs, puisqu'ils n'ont volé que leurs vêtements. donc, ils veulent juste qu'ils se retrouvent à poil. super. vraiment, génial. et si athéna préférerait ne pas avoir à rentrer à l'appartement à poil, ares pense que c'est une bonne idée. évidemment, il trouve souvent que les idées de merde sont bonnes. il lui prend la main et l'entraine derrière lui en courant. athé ne trouve toujours pas que c'est une bonne idée. s'ils tombent? ils sont morts. s'ils se font arrêter? si la black mafia les chope? ouais, franchement, c'pas un bon plan.

"J’roule toujours prudemment, tu m’connais." qu'il lui dit avant de se mettre à rire. "La vérité, si on meurt, j'te jure mon fantôme fera chier le tien pour l'éternité, Ares." surement que ça plairait à ares, au final. mais quand bien même, elle le dit et faire chier, c'un art qu'athéna maitrise à la perfection. "Mais ça va aller t’inquiète, on n’est pas si loin de l’appart et c’est le milieu de la nuit !" et donc? il trouve que c'est une nouvelle rassurante? certes, moins de témoins, mais justement, la nuit, y a encore plus de danger. "Justement, c'est le milieu de la nuit !" beaucoup plus de gens meurent la nuit à détroit que la journée. il devrait le savoir vu ses activités. "Mais tais-toi rohhh ! Je sais c’que je fais !" ah ! la voila rassurée alors. (c'est faux).

ares roule vite et si athéna s'en plaindrait d'ordinaire, là, elle doit bien avouer que ça l'arrange. elle a toujours pas envie de clamser et le plus vite ils seront à l'appart, mieux ce sera. et ils arrivent, entier et sain et sauf. ils trainent pas dehors. elle ouvre la porte d'entrée qui mène au hall en l'attendant pendant qu'il attache la moto et elle court dans l'escalier une fois qu'il l'a rejoint pour rentrer chez eux. "Tu vois? J’t’avais dit que je gérais. Tu m’crois jamais." lui dit ares une fois la porte fermée. elle le regarde et secoue la tête avant de sourire. "T'avais raison. On n'est pas morts et t'as roulé comme un chef, t'es content ?" dit athéna et elle est même pas sarcastique, juste content qu'ils soient arrivés chez eux tranquille. ceci dit, elle voit bien comment il la regarde, hm. "J'ai froid. Et vu que t'es le meilleur, j'suis sûre que tu vas trouver un moyen de me réchauffer." athéna se mord la lèvre quand elle finit sa phrase tandis qu'elle finit de s'approcher de lui. ouais, elle est sûre qu'il va trouver une idée.

- rp terminé -