Sujet: Good morning sunshine | ft.Dom Dim 21 Avr - 15:46
Dom Riggs
Feuille de personnage : sourire aussi éclatant que charmeur | toujours bien sappé, porte beaucoup de bijoux (bagues, chaînes, gourmette, une boucle d'oreille) | souvent une odeur de weed qui plane | quelques tatouages | cicatrice au niveau du poumon gauche (poignardé) | constamment en train de se marrer
meilleur kebabier de Detroit
bolossage du staff : Messages : 2646 pseudo : marion crédits : hoodwink (av), vocivus (icons)
j'arrose la tombe de mon enfance mais
rien ne pousse si ce n'est l 'o u b l i
Points : 115 avatar : a$ap rocky âge : vingt-huit ans. statut : aimant à problèmes. quartier : éternel squatteur, il n'a pas de chez lui mais trouve toujours un canapé sur lequel s'inviter - que ce soit pour une nuit ou pour un mois. le plus souvent, il crèche chez deandre, à mexicantown.
Sujet: Re: Good morning sunshine | ft.Dom Mar 23 Avr - 9:29
Je jure que j'l'ai pas fait exprès. J'aurais jamais pissé sur leur voiture si j'avais vu qu'ils étaient dedans. Mais c'est leur faute aussi, avec leurs vitres teintées à la con, on croit toujours que c'est vide et finalement ça l'est jamais. Puis c'est eux qui ont commencé le conflit : ils m'ont cassé la gueule y a quelques semaines déjà, tout ça parce que j'ai soi-disant essayé de leur voler du fric. C'est qu'un immense quiproquo mais ils ont rien voulu écouter. Alors j'les aime pas, et puis de toute façon ils jouent trop les caïds avec leur bande de merde, j'espère que la Black Mafia leur tombera bientôt dessus pour les faire redescendre.
En attendant, j'suis obligé de courir. Encore.
Ma rapidité me donne une longueur d'avance, qui me permet de disparaître dans l'immeuble d'Itzel et d'enjamber les marches quatre à quatre jusqu'à son appart. Quand j'les entends se ruer dans les escaliers, j'suis déjà en train de verrouiller la serrure. Ils ont aucun moyen de savoir où je suis entré, et ils vont pas défoncer toutes les portes jusqu'à me trouver. Enfin, j'espère. Je reste un long moment à attendre, l'oreille collée au bois de la porte, les écoutant murmurer et piétiner dans les couloirs. Et puis enfin je les entends partir, un large sourire placardé sur la tronche alors que je fonce à la fenêtre. Elle donne sur l'entrée de l'immeuble, parfaite pour que je puisse les voir retourner d'où ils sont venus. Sauf qu'ils repartent pas. Ils restent plantés là, et ils attendent. C'est moi qu'ils attendent.
J'suis contrarié quand je finis par m'étaler sur le canapé, alors que le jour n'est déjà pas bien loin. En fait j'ai l'impression d'avoir fermé les yeux depuis cinq minutes, quand j'me fais soudain secouer comme le tambour de la machine à laver. On me gueule dessus, j'y comprends rien, j'me redresse dans un sursaut. – C'PAS MOI ! Et puis mon regard fait le point sur Itzel et sa gueule d'enragée, mes nerfs se calment, tout va bien j'suis en sécurité. Je soupire, et j'me mets à geindre comme un gosse mal luné. – Pourquoi tu gueules là, j'venais de m'endormir putaaain. En vérité j'en sais rien, peut-être que j'ai dormi dix minutes, peut-être une heure entière. Dans le fond ça change rien : j'ai quand même mal au crâne et envie de me réfugier au fond d'un vrai lit. – J'peux pas aller finir ma nuit dans ton pieu ? Je sais déjà qu'elle va dire non, mais vous savez ce qu'on dit, qui ne tente rien n'a rien.
– Bien dormi, D’ ? J'vois sa main suspendue près de moi, attendant un high five de ma part. J'ai pas envie de lui donner mais elle va encore me secouer. Alors j'me décide pour un compromis, frappant mollement mon bras contre sa paume. – Bah nan. Je referme les yeux en m'allongeant à nouveau, me tournant d'un côté puis de l'autre sur le canapé, pas foutu de trouver une position confortable. Ça finit par m'agacer et je m'assois en soufflant, avachi comme si j'étais en train de me liquéfier. – En plus il est trop p'tit ton canapé. Je pense qu'elle s'en fout. – Si t’as rien volé et que tu me dis comment t’es rentré, je t’offre le petit-déj’... Deal ? Eh merde. J'avais complètement oublié cette histoire et soudain, je considère l'idée de me barrer en courant sans répondre à sa question. Mais je sais ce qui m'attend à la sortie. Quoi que.
J'me lève d'un coup, et j'avance l'air de rien jusqu'à la fenêtre, jetant un coup d'œil furtif en bas. Ils sont toujours là, les cons.
J'me sors une clope et l'allume, tournant à nouveau mon attention sur elle. – Pourquoi tu crois toujours que j'vais te voler des trucs ? Je prends un ton presque indigné, comme si j'étais bien trop innocent pour faire quoi que ce soit de ce genre. On sait tous les deux que c'est pas vrai, mais en tous cas j'lui ai jamais rien volé. Je crois. Rien d'important ça c'est sûr, sinon je m'en souviendrai. – T'avais laissé la porte ouverte. C'est pas vrai. J'ai fait un double de ses clés sans rien lui dire, mais si elle l'apprend j'ai peur qu'elle m'arrache la tête. Alors je hausse les épaules d'un air désinvolte, et puis j'affiche un grand sourire. – Tu vas faire quoi pour le p'tit déj' ? J'dirais pas non à des œufs et du bacon, p'tain. Ou des pancakes. T'sais faire les pancakes ? Je suis totalement en train d'essayer de noyer le poisson.
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Sujet: Re: Good morning sunshine | ft.Dom Sam 27 Avr - 9:47
Dom Riggs
Feuille de personnage : sourire aussi éclatant que charmeur | toujours bien sappé, porte beaucoup de bijoux (bagues, chaînes, gourmette, une boucle d'oreille) | souvent une odeur de weed qui plane | quelques tatouages | cicatrice au niveau du poumon gauche (poignardé) | constamment en train de se marrer
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j'arrose la tombe de mon enfance mais
rien ne pousse si ce n'est l 'o u b l i
Points : 115 avatar : a$ap rocky âge : vingt-huit ans. statut : aimant à problèmes. quartier : éternel squatteur, il n'a pas de chez lui mais trouve toujours un canapé sur lequel s'inviter - que ce soit pour une nuit ou pour un mois. le plus souvent, il crèche chez deandre, à mexicantown.
Sujet: Re: Good morning sunshine | ft.Dom Sam 11 Mai - 17:14
– Ah, tu peux essayer, mais tu risques de te réveiller émasculé ! Bizarrement, j'ai plus du tout envie de squatter dans son lit. J'me mets à soupirer en faisant la moue, comme un gamin contrarié parce qu'on a pas voulu lui donner ce qu'il voulait. Avec Itzel c'est comme ça : elle va toujours à contre-courant, même avec moi. Y a qu'avec les ennuis qu'elle me contredit jamais, parce qu'elle les attire autant que moi. C'est notre talent commun. Mais je crois qu'elle aime ça, alors que j'm'en passerais bien. J'suis de ceux qui préfèrent esquiver, elle est plutôt du genre à foncer dans le tas.
Mais à trop courir j'me retrouve là, des courbatures à cause de son canapé pourri, les yeux qui brûlent parce que j'ai pas assez dormi. Et deux connards qui m'attendent en bas, sûrement prêts à siffler le reste de la bande dès que j'aurai foutu un pied dehors. J'crois qu'on peut ajouter ce matin dans le top dix de mes pires réveils.
Pourtant j'essaie de faire comme si de rien n'était, m'appuyant nonchalamment contre le mur, juste à côté de la fenêtre. Histoire de garder un œil sur ce qui se passe dehors. – Oh, toi... t’as pas la conscience tranquille... Clope au bec, je hausse les sourcils en écartant un peu les mains sur les côtés, l'air de demander ce que j'ai fait encore. J'préfère pas parler. Elle me connaît trop Itzel, je crois que mon masque innocent ne la berne plus depuis un moment déjà. C'est plus facile de changer de sujet. – J’sais pas... c’est vrai que de nous deux... le voleur c’est pas forcément toi... mais j’sais pas t’es louche comme gars, t’sais ? Dans sa bouche c'est un compliment, j'le sais et son sourire me le confirme. Alors je l'imite, les lèvres qui s'étirent jusqu'à laisser apparaître toutes mes dents, un sourcil qui s'arque. – Et c'est toi qui dis ça ? J'suis à peu près sûr que de nous deux, c'est pas moi le plus louche. Les gens me trouvent toujours sympa. Mais ça c'est avant qu'ils sachent que j'mens tout le temps, comme je suis en train de le faire avec elle. Et elle mord à l'hameçon si facilement que je me félicite intérieurement. – Sérieux ? Putain je crains... une porte ouverte la nuit ici, dans North End... Mais putain, je pourrais me faire violer par des négros ou... ch’ais pas, assassiner par des nazis ! Ah, la parano. J'vais pas me plaindre, ça m'arrange. Alors je lui donne raison en hochant doucement la tête, la mine presque désolée. – Ben faudra juste que tu fasses gaffe à vérifier. Heureusement que j'suis venu, du coup j'ai fermé derrière moi donc tu risquais rien t'inquiètes. Finalement c'est moi le héros de l'histoire. Dommage qu'elle soit basée sur un mensonge. – N’importe qui pourrait rentrer... comme ces deux types en bas là... C’est qui ces deux PD ? Faut qu'j'descende leur péter les rotules ? Merde. J'me pensais discret mais faut croire que c'est raté, elle a parfaitement compris c'que j'étais venu faire à la fenêtre. Tant pis. Ce qui m'inquiète c'est pas ça, c'est son envie d'aller péter des rotules. J'ai jamais été quelqu'un de très raisonnable, mais même moi j'trouve qu'elle réfléchit pas assez. – Woh woh, ça va pas ou quoi ? Elle serait totalement capable d'y aller, alors qu'elle sait même pas qui sont ces types ou s'ils sont dangereux. Mais moi je sais. On joue pas dans la même cour – ils sont loin d'être inoffensifs. – Calme-toi Lara Croft, t'es pas bulletproof. Ils sont plus proches des gangsters que des voyous de pacotille, et même si ça me gêne pas d'utiliser Itzel en bouclier de temps en temps, j'ai pas envie qu'elle se fasse trouer comme une passoire. – T'façon j'les connais même pas donc bon, monte pas sur tes grands chevaux. C'est trop tôt pour ces conneries. C'est pas crédible avec ce que j'ai dit juste avant, mais tant pis. J'ai jamais été réputé pour ma cohérence.
Dans le fond, tout ce que je veux, c'est manger et aller me coucher. Mais si j'peux pas avoir l'un j'aurai peut-être l'autre – en plus c'est Itzel qui offre. – Ben, tes pancakes, tu peux t'les foutre au cul ? Ou presque. Elle me bouscule, je manque de peu d'avaler ma clope et me mets à tousser. – Ehhh, c'est quoi ton problème ? J'ai rien fait pour mériter sa violence de bon matin. Depuis quand elle joue le bulldozer avec moi, hein ? – C’est pas un hôtel ici, on fait pas la formule canapé, petit-déjeuner trois étoiles et pute de luxe offerte, connard ! Tu vas te chercher un yaourt et puis c’est tout ! Quand j'dis offrir le petit-déjeuner, c'est de ça que je parle ! Ma déception est palpable. J'ai presque cru qu'elle allait être sympa, mais j'me suis fait arnaquer de tous les côtés. Mes muscles sont endoloris, mon ventre grogne et mon attention reste concentrée sur les cerbères postés au pied de l'immeuble. Y a rien qui va. – Ouais bah c'est sûr que si j'voulais une pute de luxe, j'viendrais pas la chercher ici. Je soupire, me rabattant sur ma cigarette à défaut de me faire servir des pancakes. – Si un jour j'rencontre tes parents, j'leur dirai qu'ils ont super mal fait leur boulot. T'es la plus mal élevée de tout le quartier, même pas tu sais recevoir tes invités correctement là. Peut-être que je suis pas exactement un invité, mais on va pas chipoter sur les détails. J'ai raison, c'est tout ce qui compte.
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Sujet: Re: Good morning sunshine | ft.Dom Dim 12 Mai - 20:13