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 low life (sebra)

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Barbra Marshall
Barbra Marshall
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MessageSujet: low life (sebra)   low life (sebra) EmptyMer 15 Mai - 22:22

Ça tambourine, encore et encore, si fort que sa tête lui semblerait moins douloureuse si elle explosait. Elle cligne des yeux plusieurs fois, Barbra, tente de s’habituer à la luminosité qui s’installe progressivement dans la pièce. Elle veut se redresser mais elle peut pas, corps moite collé à elle et bras qui la retient alors que son visage se tort dans une grimace de dégoût. Elle se tourne brusquement vers le possesseur du dit-bras qui la fixe avec un sourire béat aux lèvres. Elle fronce les sourcils la gamine, pas étonnée qu’il ait l’air si heureux – si elle avait couché avec lui (visiblement, elle n’en avait pas le moindre souvenir mais leur proximité laissait peu de place au doute) il le devait à l’alcool. Non pas qu’il soit si horrible que ça, il était simplement passable, faisait partie de ceux qui ont tout de suite l’air plus attirant dans le noir, de loin. « Euh.. C’était sympa mais j’dois y aller. » Elle sait même pas où elle est, réfléchit un peu quand des bribes de la veille lui reviennent. Elle se rappelle de Seven qui l’avait appelé pour le ramener, elle qui était venue parce qu’elle avait pas grand-chose de mieux à faire pour finalement rester. Le reste est flou, les verres qui se sont vite enchaînés. La gamine pousse le bras du bout des doigts, sourire forcé alors qu’elle se redresse pour récupérer ses affaires éparpillés un peu partout. Elle s’efforce de tourner le dos à ce qui fut son aventure alors qu’elle se rhabille mais elle le sent bien, son regard qui s’attarde, qui ne la lâche pas. « Ouais, d’accord. Tu m’rappelles quand t’es chez toi ? » Autre grimace de dégoût. C’est qui lui, son père ? Elle lève les yeux au ciel alors qu’elle récupère son sac. « Ouais ouais, t’inquiètes Logan. » « Moi c’est Luke. » « Ah. » Silence gêné même si au fond, ça lui est assez égal, Barbra finit par hausser les épaules et se tirer, pas franchement d’humeur à faire comme si les états d’âme d’un inconnu étaient importants. Elle l’entend bien l’appeler mais préfère feindre l’ignorance. Elle retrouve le couloir, jonché de canettes et verres en tout genre qu’elle doit enjamber. Elle ouvre plusieurs portes avant d’arriver dans une salle de bain qu’elle fouille rapidement avant de tomber sur un précieux cachet de paracétamol qu’elle s’empresse d’avaler. Et c’est alors qu’elle se passe de l’eau sur le visage qu’elle se rappelle.

Seven.
Ha.


Soupire, elle ouvre à nouveau toutes les portes à sa recherche, sans grand succès. Elle réitère l’opération au rez-de-chaussée mais ne parvient pas à le trouver – peut-être qu’il a trouvé un autre moyen de rentrer, finalement. Alors elle sort, se rend vers l’emplacement où elle se souvenait avoir garé sa voiture. Emplacement vide. Elle se fige, Barbra, tourne la tête à plusieurs reprises pour vérifier qu’elle n’aurait pas garé sa voiture plus loin. Rien. Elle fouille dans son sac à la recherche des clefs : toujours rien. Seven. Forcément. Il a dû prendre les clefs sans qu’elle s’en rende compte avant de rentrer avec sa voiture. Agacée, la blonde fouille encore une fois son sac et en sort son portable, sans batterie. Enième fouille, cette fois pour trouver de l’argent. Rien.
Journée de merde. Les options sont limitées. Elle a rien pour payer un taxi, rien non plus pour appeler Seven afin qu’il lui ramène sa voiture. Sauf si… Elle commence à marcher vers chez elle – enfin, chez Anca qui tolère sa présence -, amadoue le premier passant qu’elle croise pour qu’il lui prête son téléphone. Elle compose le numéro de téléphone de Seven qu’elle connaît par cœur, sans doute trop de temps passé à lui envoyer des insultes ou des nudes, selon son humeur, sauf qu’évidemment, il répond pas. Elle connaît personne d’autre, personne en tout cas donc elle connaîtrait le numéro par cœur dans cette ville. Alors elle n’a plus le choix. Elle marche. Elle déambule, pestant encore et encore contre Seven.

Et quand elle arrive chez Anca, son agacement s’est muée en colère d’avoir eu à marcher presque deux heures. Elle ouvre la porte à la volée. « SEVEN J’VAIS TE BUTER ! » Elle se soucie même pas de la présence éventuelle d’Anca. Elle pense à rien en dehors de ses pieds meurtris, de son crâne douloureux, de sa fatigue et de toute cette merde qui lui est tombée dessus ce jour-là. Elle s’empresse de visiter chaque pièce, salon, cuisine, tornade prête à tout bousculer pour s’en prendre à sa proie. Quand enfin, elle le trouve, dans ce qui leur sert de chambre mais qui pourrait tout aussi bien devenir une scène de crime dans les instants à suivre. « T’as osé te tirer avec MA voiture alors que j’étais venue te chercher TOI ? T’es vraiment un gros connard ! » Elle franchit les quelques pas qui les séparent, poings qui se serrent alors qu’elle se retient de pas le gifler – pas maintenant, pas alors que c’est encore lui qui a les clefs de sa voiture et qui pourrait ne pas les lui rendre de suite si elle venait à trop le bousculer. « Rends-moi mes clefs tout de suite. Et la prochaine fois que t’es dans la merde, trouve un autre pigeon parce que t’es pas prêt d’remonter dans ma caisse ! » Et elle comptait bien s'y tenir. Pour une fois qu'elle se montrait serviable, voilà comment ce foutu karma la payait - faut croire qu'elle est pas faite pour les bonnes actions mais plutôt pour les actes égoïstes auxquels elle excelle.
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Seven Popescu
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low life (sebra) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : dents en vrac, toutes de travers | tatouages pourris | main gauche balafrée (poignardée) et à la motricité un peu réduite | cicatrice sur l'épaule gauche (poignardée), cuisse droite (balle), bras gauche (balle), côté droit du ventre (balle) | traces de piqûres sur les bras | nez qui saigne trop facilement | mains souvent abîmées | toujours énervé | l'air de ne pas avoir dormi depuis trois siècles
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MessageSujet: Re: low life (sebra)   low life (sebra) EmptyMer 19 Juin - 11:41

Quelle gueule de con. Le pansement sur son nez cassé lui bouffe la moitié du visage, il a des cernes qui ressemblent presque à des coquards et une pommette enflée. Plus il observe son reflet dans le miroir, plus il a envie de réduire May en morceaux. Elle l'a pas loupé. Il a passé le reste de sa nuit à ruminer dans la salle d'attente du dispensaire, au milieu de tous ces paumés fracassés, des gosses qui chialent et des ivrognes qui parlent trop fort. Pire que les urgences du vrai hôpital. Il avait pas envie d'y aller mais son mal de crâne l'a convaincu – il a gerbé trois fois sur le chemin, et son équilibre foireux lui a valu quelques chutes. On lui a dit qu'il avait sûrement une commotion cérébrale. Ça l'emmerde, parce que ça fait mal, déjà, et parce qu'il est censé se reposer et prêter attention à ses symptômes pour s'assurer que c'est pas trop grave, blablabla. Il a pas vraiment écouté le reste, trop pressé d'avaler les médocs censés apaiser sa douleur.

Ça marche pas si bien que ça.

Il grimace en se déshabillant en vue de passer à la douche, ses cheveux sales qui restent à moitié en l'air. Et ça le prend d'un coup, comme une envie de pisser. Le souvenir de JJ puis Sam qui empoignent ses mèches trop facilement – ça fait un moment qu'il a pas coupé par flemme, mais cette foutue flemme joue trop en sa défaveur. Il fouille tous les tiroirs de la salle de bains jusqu'à trouver une tondeuse, sûrement oubliée par le type dont Anca ne veut jamais parler. C'est vite fait, pas forcément bien fait, mais il voit pas de trou donc c'est que c'est pas si mal que ça. Y a des cheveux partout dans le lavabo et sur le sol, ça colle à sa peau, de ses épaules jusqu'à son torse. Il époussette tout ça avec désinvolture, jusqu'à ce que sa main passe près de son nombril. Ses sourcils se froncent parce qu'un peu plus bas, son épiderme a viré au rouge. Et y a du noir un peu trop vif, qui détonne avec le reste de ses tatouages cicatrisés depuis longtemps. Il pose les yeux sur le miroir à nouveau, découvrant qu'un nouveau tatouage est apparu là, sur son bas-ventre. C'est une inscription mais dans le reflet les lettres sont à l'envers, il comprend rien. Alors il plie le cou et baisse les yeux, déchiffrant avec difficulté un I <3 Meadbh. Pause. Il reste figé quelques longues secondes, avant de murmurer dans un souffle : Mid-be ? C'est quoi cette merde ? Il comprend pas et ses neurones sont trop fatigués pour tourner comme ils le devraient, encore secoués de tout ce qui s'est passé cette nuit. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il l'avait pas avant d'aller chez les Kids. Et que là-bas, il a perdu connaissance. C'est forcément un coup de May ou Sam, il en sait rien et de toute façon, c'est du pareil au même. Il veut leur peau à tous les deux alors l'un ou l'autre, peu importe. Ce qui l'inquiète c'est plutôt de n'pas savoir ce qu'ils lui ont inscrit sur le bide. Il a beau réfléchir, il connaît pas ce mot – et à vrai dire il est même pas sûr de sa prononciation. Ça tourne en boucle alors qu'il se glisse dans la douche, frottant son ventre avec hargne, comme si ça allait pouvoir effacer l'inscription. Au moins ça lui confirme que c'est bien un tatouage, et pas du marqueur. Les enfoirés.

Quand il sort de la salle de bains il est toujours aussi perturbé, enfilant un jogging avant de se mettre à retourner toute la piaule en quête de son portable. Il lui a fallu plus de vingt minutes pour arriver à la conclusion que Google était sa meilleure chance de comprendre.

Il est en pleine fouille intensive quand la porte d'entrée claque, annonçant l'arrivée d'une tornade. – SEVEN J’VAIS TE BUTER ! Putain, Barbra. Il l'avait complètement oubliée. Un vent de panique le prend soudainement, et son premier réflexe est d'enfiler un t-shirt avant qu'elle arrive, histoire d'au moins cacher le tatouage. S'il sait pas ce que ça veut dire, sûrement qu'elle non plus, mais il préfère pas prendre de risque. Et surtout, il veut pas affronter des questions auxquelles il ne saura pas quoi répondre. – T’as osé te tirer avec MA voiture alors que j’étais venue te chercher TOI ? T’es vraiment un gros connard ! Il se retourne pour lui faire face, plissant les yeux à cause de la douleur qui revient frapper sa boîte crânienne. – Arrête de gueuler, bordel. Chaque décibel semble multiplié par deux, et quand elle crie c'est comme si elle lui enfonçait un millier d'aiguilles dans les tempes. Mais elle n'a pas l'air de vouloir se calmer, pulvérisant l'espace qui les sépare, si vite qu'il a un peu de mal à assimiler. Sa tête a définitivement pris un coup de trop. – Rends-moi mes clefs tout de suite. Et la prochaine fois que t’es dans la merde, trouve un autre pigeon parce que t’es pas prêt d’remonter dans ma caisse ! Il a envie de la frapper. – ARRÊTE DE GUEULER J'T'AI DIT ! Mais à beugler lui-même, il ne fait qu'aggraver la situation. Dans son crâne c'est le chantier, la douleur lui donne la gerbe et il est obligé de s'appuyer au meuble le plus proche pour garder l'équilibre. – Putain. Il finit par soupirer avant de lever les yeux vers elle à nouveau, sourcils froncés et traits crispés. – T'avais qu'à m'ramener au lieu d'aller faire ta pute dans la soirée. Viens pas faire chier alors que c'est toi qu'a merdé là. Tout est de sa faute. Si elle s'était contentée d'obéir, ils n'en seraient pas là. Elle aurait toujours sa caisse, il aurait pas atterri chez les Kids, elle serait pas énervée et il aurait évité d'avoir la gueule en vrac. Mais madame a eu envie d'aller picoler alors elle peut s'en prendre qu'à elle-même. Et puis c'est plus simple de lui rejeter la faute dessus. – J'ai pas tes clés. Ni sa caisse, d'ailleurs. Elle le comprendra bien assez vite. – Maintenant lâche-moi, j'suis fatigué. Il lève la main et balaie l'air pour lui faire signe de s'en aller, avec tellement d'insolence que c'est presque scandaleux. Comme si elle n'était qu'un insecte venu lui tourner autour.
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Barbra Marshall
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MessageSujet: Re: low life (sebra)   low life (sebra) EmptyMer 10 Juil - 21:33

C’est une fois qu’elle est près de lui que Barbra remarque sa gueule en sale état. Seven est encore plus pâle qu’à l’accoutumée, son visage présente de nombreuses traces de coups et des ecchymoses semblent s’être installés sur sa peau. L’espace d’un instant, elle a envie de se calmer, de lui demander ce qui est arrivé. C’est qu’il est souvent revenu la gueule cassée mais que là, c’est différent, ça a l’air plus douloureux, plus dangereux. Il y a une petite part d’elle qui a même envie de l’aider à se venger, s’il le veut, sans doute la voix de la gamine capricieuse qui aime pas qu’on abîme un de ses jouets. Ça a rien de bien joli mais elle peut pas faire beaucoup plus, Barbra, l’envie d’humilier les responsables comme seule démonstration du peu d’affection qu’elle peut distribuer. De toute façon, ça a toujours marché comme ça dans leur groupe, gamins qui s’entraident en enchaînant les coups bas aux adversaires. Et même s’ils sont plus que deux, maintenant, ça a pas vraiment changé visiblement.

Elle réagit même pas quand il l’assimile à une pute, insulte trop reçue par la blonde, insulte qui veut plus rien dire et qu’elle prend volontiers comme un compliment. C’est pas réellement ça qui ravive sa colère, mais plutôt la désinvolture de Seven quand il l’envoie chier comme si elle était n’importe qui – ce qu’elle n’est clairement pas, bien entendu, tout en avouant qu’il avait pas ses clefs. Alors, cette partie d’elle qui semblait s’inquiéter des coups qu’il avait reçu cède vite la place à une forme d’égoïsme, fruit de la colère provoquée par le brun, égoïsme qui l’incite à penser que c’est bien fait pour sa gueule. S’il était pas parti sans elle, avec sa voiture, rien ne serait probablement arrivé. Et même si elle a pas toutes les données, barbie reste persuadée que c’est la vérité, seule qu’elle voudra bien accepter. « Pauvre chou, t’es fatigué, tu veux p’tête que j’te ramène une bière et que j’te borde ensuite ? » Ironie palpable et de toute façon, elle se montrerait pas aussi ouvertement attentionnée, pas après qu’il l’ait aussi mal traité. « J’suis crevée aussi parce que j’ai du marcher deux heures parce que TU es rentré avec MA voiture, alors tes états d’âmes j’en ai rien à foutre. » Ses mains qui s’agitent alors que l’énervement monte encore une fois, elle finit par croiser les bras sur sa poitrine comme pour contrôler cette envie de tout envoyer valser. « Si t’as pas envie que j’te casse les couilles pendant des heures, vaut mieux que tu m’dises où sont mes clés. » Finalement, elle fait les cent pas, besoin d’évacuer un agacement qu’elle n’a fait que nourrir lors de son trajet pour rentrer chez Anca. Elle a l’habitude des explosions, Barbra, des mots hurlés et des objets envoyés au visage pour extérioriser ce trop plein de haine. Mais cette fois elle se contrôle un peu parce qu’elle a pas envie que Seven la fasse languir trop longtemps au sujet de sa voiture et qu’elle est persuadée que si elle vrille trop, il ne la lui rendra pas. Alors l’explosion contenue se manifeste en besoin de bouger, même après ces heures passées à marcher. La gamine s’arrête quelques secondes seulement, le temps de retirer ses chaussures – parce qu’il était évidemment hors de question qu’elle marche pieds nus sur le béton, trajet fait en talons par pure fierté. « Putain t’as pas intérêt à avoir perdu mes clés, j’te jure que c’est toi qui paiera pour le double ! » Parce que c’est forcément la pire possibilité, pas vrai ?
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Seven Popescu
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MessageSujet: Re: low life (sebra)   low life (sebra) EmptySam 13 Juil - 12:57

– Pauvre chou, t’es fatigué, tu veux p’tête que j’te ramène une bière et que j’te borde ensuite ? Y a une pointe d'amusement dans ses yeux injectés, ses lèvres qui se courbent légèrement en coin – c'est à peine visible, à croire que ses muscles sont trop fatigués pour exprimer autre chose qu'une profonde lassitude. Mais le foutage de gueule est clair dans sa voix, quand il répond calmement : – T'sais qu'j'aime pas la bière. Mais j'adore quand tu m'bordes. Il se permet un clin d'œil insolent qui veut tout dire. Même avec la carcasse en vrac et un marteau-piqueur dans le crâne, il peut pas s'empêcher de la provoquer. – J’suis crevée aussi parce que j’ai du marcher deux heures parce que TU es rentré avec MA voiture, alors tes états d’âmes j’en ai rien à foutre. Et il voudrait lui dire qu'elle fait du cinéma pour rien, que s'ils comparent le dénouement de leurs nuits, il gagne la palme de la plus pourrie. Il a marché autant qu'elle, mais avant ça il s'est pris un grand coup de batte dans la gueule et deux coups de taser. Il s'est retrouvé attaché à une chaise, il s'est demandé s'il allait rentrer entier ou même rentrer tout court, il s'est presque fait tirer dessus – certes il était trop loin pour que les balles l'atteignent, mais il les a entendu fendre l'air avec une telle clarté que ses oreilles sifflent encore. Et comme si ça suffisait pas, on lui a laissé en souvenir indélébile un tatouage qu'il comprend même pas. Si elle veut faire le concours de qui est le plus crevé des deux, il sait qu'il sortira vainqueur. Mais il peut rien dire du tout. Alors il se contente de pincer les lèvres, trop éreinté pour être vraiment fâché. La colère de Barbra ne lui fait ni chaud ni froid.

– Si t’as pas envie que j’te casse les couilles pendant des heures, vaut mieux que tu m’dises où sont mes clés. Il souffle. Elle se met à tourner comme un lion en cage et il se contente de l'ignorer, comme s'il avait l'espoir stupide qu'elle disparaisse d'elle-même. Mais c'est pas le genre de Barbra. Elle est comme lui, comme le reste de leur bande disloquée : une fois que les crocs sont sortis, on les plante et on ne lâche plus jusqu'à obtenir satisfaction. Il est trop vidé pour jouer à celui qui mordra le plus fort en espérant la faire battre en retraite. Tout ce qu'il peut faire, c'est encaisser. – Putain t’as pas intérêt à avoir perdu mes clés, j’te jure que c’est toi qui paiera pour le double ! Elle continue de parler trop fort et de s'agiter, il est à deux doigts de lui gerber dessus. Il ferme les yeux et passe une main sur son visage abîmé. – Bordel mais calme-toi. Sa voix est plus basse que d'habitude, presque monotone. Comme si parler lui demandait trop d'efforts. – Tu m'saoules. Faut qu'il trouve quelque chose à lui donner, sinon elle va continuer à insister encore et encore, jusqu'à le rendre fou. Elle a jamais su lâcher l'affaire. Mais il peut pas lui dire la vérité, et il est trop fracassé pour monter un mensonge compliqué. Alors il finit par abdiquer en sortant la première chose qui lui passe par la tête. – J'ai planté ta caisse. S'il avait réfléchi, il aurait sûrement choisi autre chose. Elle risque de recommencer à s'énerver, mais il la devance en enchaînant directement. – J'sais plus sur quelle route, j'étais défoncé, j'sais même pas comment j'ai fait pour rentrer. Il hausse les épaules, aussi détaché que s'il lui racontait ce qu'il a bouffé ce matin. – C'est pour ça qu'j'ai cette gueule. Au moins, ça se tient à peu près. Ou en tous cas il espère, parce que si elle se met à lui faire un interrogatoire, il est pas sûr de pouvoir y survivre.

La perspective de la voir se remettre à parler lui donne envie de devenir sourd.

Il daigne enfin poser les yeux sur elle à nouveau, le regard vide, délavé. Sûrement qu'elle a envie de l'étriper pour la mort supposée de sa voiture, mais il n'en a absolument rien à foutre. – J'ai passé trois plombes au dispensaire, j'viens d'rentrer, j'en ai ras l'cul. Là au moins, il ne ment pas. – Laisse-moi pioncer, tu m'engueuleras plus tard. Il ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre, se détournant lentement, traînant des pieds jusqu'au matelas pourri qu'ils ont installé à même le sol. Et il s'allonge mollement, tirant le drap pour le rabattre sur sa tête, histoire de ne plus la voir et de montrer que pour lui, la discussion est terminée. Tout ce qu'il veut, c'est qu'on lui foute la paix. Il en a même oublié cette histoire de mid-be incompréhensible.
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MessageSujet: Re: low life (sebra)   low life (sebra) EmptyJeu 25 Juil - 22:39

Souvent, Barbra se demande comment elle a pu être - et être encore parfois - attirée par l’air désinvolte et moqueur de Seven. Elle comprend pas pourquoi c’est lui qui a eu l’honneur d’être en couple avec elle – parce qu’elle a pas été souvent en couple, Barbra. C’est un privilège gracieusement offert à une poignée d’abrutis finis qui n’ont, finalement, jamais été réellement dignes d’elle. Pourtant, elle pourrait sans doute trouver quelqu’un de gentil, si elle voulait. Sans doute qu’il y a bien quelque part un type un peu décent, qui la traiterait pas comme une merde qu’on piétine à souhait. Le problème, c’est qu’ils ont jamais réussi à l’attirer, ces hommes-là. Elle se lasserait trop vite. Il y a fort à parier qu’elle s’ennuierait et finirait par tromper pour le plaisir de mettre un peu d’action dans une relation trop terne. Et la gamine le sait. Elle se connait suffisamment pour savoir qu’elle a besoin qu’on lui tienne tête, qu’on la bouscule pour garder son intérêt quelques temps au moins. Et si c’est un trait qui l’a un jour attiré chez Seven, aujourd’hui, alors qu’elle croule sous la fatigue, celui-ci la met plutôt hors d’elle.

Et ça ne va pas en s’arrangeant. Seven devrait la connaître suffisamment pour savoir que lui intimer de se calmer n’a jamais fonctionné. Ça a plutôt l’effet inverse, gamine qui s’enflamme et s’acharne a faire le contraire quand on lui donne un ordre – sur ce point-là, ils sont assez similaires, âmes maltraitées à qui on a trop souvent dit quoi faire.  Puis, la vérité tombe. Elle se fige, Barbra, encore penchée alors qu’elle se déchaussait. Pendant une fraction de secondes, elle se demande si elle a pas rêvé. Seven a dit ça tellement machinalement que ça peut pas être vrai. C’est peut-être même une blague, mots balancés pour l’emmerder mais même dans ce cas-là, ça n’a rien de drôle. Il anticipe et ne lui laisse pas le temps de réagir alors elle écoute, perplexe. Elle se redresse, fronce les sourcils alors qu’il s’explique. Elle comprend mieux sa gueule cassée, même si pour le coup, elle aurait préféré que ça vienne d’une énième bagarre. « T’as planté ma caisse. » qu’elle dit, platement, sans forcément prendre conscience de ce que cela impliquait. Scène irréaliste quand Seven décide ensuite d’aller se planquer sous un drap pour dormir, à croire qu’il ne venait pas tout juste d’avouer qu’il avait dégommé sa voiture. Elle le suit du regard machinalement. Puis, elle réalise que c’est pas une blague.

Il a vraiment planté sa voiture.

Sa réaction ne se fait plus attendre. Barbra jette les chaussures qu’elle avait dans les mains vers Seven – il a de la chance, une seule l’atteint – il a encore plus de chance que c’était ça, qu’elle avait sous la main et pas autre chose. « PLANTE MA CAISSE ? » qu’elle crie, sans se soucier d’Anca qui dort peut-être à l’étage, ni de l’état de Seven. D’ailleurs, si elle pouvait aggraver sa migraine et plus encore, elle serait ravie. Elle franchit le peu d’espace qui les sépare, espace trop étroit pour offrir une chance de s’enfuir ou de s’éloigner, ce qui peut vite devenir étouffant quand deux tempéraments comme les leurs cohabitent. « PUTAIN C’EST QUOI TON PROBLÈME SEVEN ? » Elle crie toujours, tire sur les draps qui le couvre au passage. Il peut toujours rêver, s’il pense s’en tirer en jouant la carte du blessé. Son matérialisme n’a d’égal que son égoïsme, alors savoir qu’il a abîmé quelque chose qu’ELLE possède fait qu’elle se fiche bien de ses éventuelles blessures. Qu’elles s’empirent, même, ça lui est égal. Enfin, elle arrive à dégager le drap qu’elle balance plus loin dans la pièce. Hors de question qu’il se cache. « Mon portable et après ma caisse ? Mais t’es débile putain ! » Découverte de l’année, d’ailleurs, sans doute qu’elle gagnera le prix nobel. « Tu vas m’arranger ça, MAINTENANT ! » Pied qui frappe contre le matelas au passage – elle le visait lui mais elle s’est loupée et pire encore, elle s’est fait mal parce que ce matelas est merdique, comme absolument tout à Détroit. Elle serre les dents, ne montre rien. « Et j’en ai rien à foutre, si faut que t’ailles voler une autre caisse. Tu t’lèves et tu t’démerdes, mais j’te laisserai pas tant que t’auras pas réglé ce putain de problème ! » Air résolu, elle lâchera pas l’affaire. Elle sait que lui non plus, sans doute. Mais la gamine estime qu’elle lui doit bien ça – et plus encore, mais ça serait déjà un début.
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MessageSujet: Re: low life (sebra)   low life (sebra) EmptyMar 30 Juil - 15:41

– PLANTÉ MA CAISSE ? Elle beugle, encore. Mais il n'a pas le temps de protester parce qu'elle ne se contente pas de lui écorcher les oreilles. Projectiles inconnus qui le visent, il en sent un atterrir sur sa droite, alors que l'autre heurte brutalement ses côtes. Il étouffe un grognement de douleur, sa colère qui se met à crépiter doucement, comme des braises pas tout à fait éteintes, que Barbra attise encore et encore. – PUTAIN C’EST QUOI TON PROBLÈME SEVEN ? Avec un temps de retard, ses doigts se referment sur le drap qu'elle tire. Visage à découvert, il la mitraille du regard, les dents si serrées que ça ne fait qu'accroître son mal de crâne. – Lâche. C'est sec, ferme, comme un ordre qu'on balancerait à un clébard mal dressé. Après tout c'est ce qu'elle est, ce qu'ils sont tous les deux : sales cabots enragés dont personne n'a jamais voulu. Elle tire et il s'accroche mais son état l'handicape, et surtout, sa main gauche – celle mutilée par May – lui fait défaut.

Barbra gagne. Son ego en prend un coup.

Le drap finit balancé plus loin et il se sent presque menacé, toujours couché sur le matelas miteux alors que Barbra est debout devant lui. – Mon portable et après ma caisse ? Mais t’es débile putain ! Il lève les yeux au ciel. Cette histoire de portable date de plusieurs mois ; il en a volé un pour elle dès leur arrivée à Detroit, il voit pas pourquoi elle reste bloquée là-dessus. De toute façon, s'il l'a cassé c'est parce qu'elle l'avait mérité. Fallait pas trahir leur position pour quelques likes à la con. – Tu vas m’arranger ça, MAINTENANT ! Elle tape du pied et il prend une grande inspiration, narines dilatées, son regard noir qui la foudroie. – Arrête de m'gueuler dessus. C'est un avertissement. Elle sait très bien qu'elle est en train de l'énerver, mais elle n'en a manifestement rien à foutre. Elle écoute rien, trop occupée à le pourrir pour une caisse qui n'en vaut même pas la peine. Intérieurement, il se maudit d'avoir choisi ce mensonge. Mais maintenant c'est trop tard pour changer d'avis. – Et j’en ai rien à foutre, si faut que t’ailles voler une autre caisse. Tu t’lèves et tu t’démerdes, mais j’te laisserai pas tant que t’auras pas réglé ce putain de problème ! Elle crache et elle exige, comme si elle était reine et lui son pantin – ça heurte sa fierté, à tel point que la colère finit par prendre le pas sur la douleur. Il attrape sa cheville brusquement et tire pour lui faire perdre l'équilibre, la faisant tomber sur le matelas trop mince pour amortir sa chute efficacement. Il en profite pour venir s'installer à cheval sur elle, ses mains qui attrapent ses poignets avec force, les immobilisant de part et d'autre de sa tête. – Tu vas fermer ta gueule ouais ? Il voit un peu flou, son corps qui proteste devant l'effort soudain – l'impression qu'on a enfoncé une lame dans sa boîte crânienne, il a les tripes retournées par la douleur. – J'suis pas ton chien, tu t'prends pour qui ? Il supporte pas qu'on lui parle aussi mal et qu'on lui donne des ordres, encore moins quand ça vient d'une fille. Même si c'est Barbra et que c'est pas la première fois. – Parle moi comme ça encore une fois et j'te déglingue. Il n'a pas la patience de supporter ses sautes d'humeur, même si avec ce qu'il a raconté, c'est lui qui semble fautif. Il n'assume déjà pas ses torts réels, c'est pas pour le faire avec ceux qu'il s'invente.

Il finit par relâcher ses poignets prudemment, mais il ne bouge pas de son perchoir. Son poids sur elle lui permet de l'immobiliser un minimum, au cas où elle tenterait une riposte malvenue. – T'façon c'est pas en faisant ta princesse que t'auras quoi qu'ce soit. S'tu veux une caisse tout d'suite t'as qu'à te démerder. Ou p't'être que t'es trop une assistée pour y arriver toute seule ? Sourcil arqué, il la jauge d'un air de défi, l'arrogance qui revient briller dans le fond de ses yeux. Et puis ses lèvres qui s'étirent dans un petit rictus insolent. – Au pire ça t'fera pas d'mal de marcher. Tu commençais à avoir un gros cul.
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Barbra Marshall
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MessageSujet: Re: low life (sebra)   low life (sebra) EmptyJeu 15 Aoû - 22:32

Et elle savait déjà en mettant les pieds dans la maison d’Anca que ça dégénèrerait. C’est toujours le cas avec eux. Gamins qui peuvent pas s’empêcher de gueuler jusqu’à ce que l’un n’abdique après une lutte trop acharnée. Leur état physique ne fait qu’empirer les choses. Entre les blessures de Seven et la fatigue de Barbra causée par cette marche bien trop longue, tout était réuni pour les pousser à s’échauffer. Et ça n’avait pas manqué. Faut dire que Seven avait fait fort, cette fois. A croire qu’il s’acharnait à toujours lui prouver qu’il pouvait faire pire, qu’il pouvait aller plus loin. C’était probablement un concours de circonstances qui l’avaient mené à bousiller sa voiture mais elle se fichait bien de connaître les raisons derrière ce qu’il avait osé faire. Elle ne voyait rien d’autre que sa voiture, envolée. Peut-être qu’elle n’avait pas tant de valeur que ça financièrement mais c’était la sienne alors ça comptait pour elle. Elle aurait bien aimé voir sa réaction si c’était elle qui avait planté sa voiture – elle serait sans doute bien plus extrême que la sienne. Alors, dans un élan totalement justifié, Barbra crie toujours plus fort, va même jusqu’à exiger le remplacement de sa voiture. Elle ne le voit pas venir et pourtant elle aurait dû se douter qu’il agirait comme ça. Mais c’est déjà trop tard, elle se retrouve au sol, gémissement de douleur qui lui échappe quand son corps cogne contre le matelas qui ne fait rien pour amortir sa chute. Elle n’a pas le temps de réagir que Seven l’immobilise, s’emparant de ses poignets. Elle essaye de se débattre mais ne peut pas bouger, position de faiblesse qu’elle déteste et il le sait. « Même pas en rêve! » qu’elle crache quand il lui intime d’encore se taire. Elle apprend pas, Barbra, et même quand elle est dans cette position elle préfère faire preuve d’arrogance qu’abdiquer. Elle lève les yeux au ciel, subit son discours probablement censé la remettre à sa place, mais qui lui donne finalement toujours envie de crier, de l’envoyer sur les roses. Elle reste impassible quand il ose la menacer mais elle sent son sang bouillonner un peu plus chaque seconde.

Enfin, ses poignets sont lâchés. Elle sait cependant qu’il est inutile de tenter quoi que ce soit pour l’instant, pas quand il est encore à l’affut de ses moindres mouvements. Finalement, c’est trop pour elle et la gamine éclate de rire. « C’est moi, l’assistée ? Attends, c’est quand qu’t’as ramené du fric pour la dernière fois ? » Non pas qu’il soit au courant de ce qu’elle faisait. Mais elle gagnait de l’argent et il le savait, même s’il ignorait d’où il venait réellement. En tout cas, elle s’en sortait mieux que lui de ce côté – ce qui n’était pas bien compliqué. Son rire s’arrête net quand Seven a le culot de s’en prendre à son physique. Ça l’a pas vexé mais elle veut que Seven y croit. C’est qu’il sait que c’est son point faible mais cette fois ça prend pas. Il y a assez de types qui se tripotent devant ses sessions cam pour qu’elle sache que son cul se porte à merveille, merci bien. La blonde se retient bien de lui en faire part. « C’est ça. T’es pas prêt d’le revoir, mon cul. » Gamine qui fait mine d’être blessée. Elle le fusille du regard, fait mine d’avoir abdiqué, lui laissant domination totale. « C’est bon, t’as terminé ton discours ? Lâche-moi maintenant. » Son ton reste neutre, loin des hurlements qu’elle pouvait bien lui balancer quelques minutes plus tôt. Quand il ne bouge toujours pas, elle soupire. « Putain c’est bon lâche moi ! J’veux même plus t’parler, j’veux dormir. » C’est crédible, elle fait tout pour, restant immobile alors qu’il a l’air de douter. Puis, Seven se relâche un peu, pas beaucoup, suffisamment en tout cas pour lui donner l’occasion d’agir. Sans lui laisser le temps de réagir, elle lui donne un coup dans le ventre, peau rougie qu’elle a repérée brièvement un peu plus tôt. Elle a bien vu qu’il était pas au mieux de sa forme et que ça suffirait à lui faire perdre l’équilibre, assez pour se libérer de son emprise en s’éloignant. C’est vicieux et Barbra s’en fout. Il le mérite, parce qu’il a bousillé sa caisse, qu’il l’a menacé, insulté et autres joyeusetés. Et puis, le vicieux, c’est un peu ce que barbie préfère, de toute façon. « La prochaine fois qu’tu me menaces, j’me tire et tu t’retrouveras tout seul dans ta ville de merde. » qu’elle affirme en se relevant, mettant quelques pas de distance entre eux.. Elle le connait assez pour savoir que ça finira sans doute pas là. Peut-être qu’elle ferait mieux de partir, profiter de l’effet de surprise pour laisser Seven se calmer. Mais c’est Barbra dont on parle – elle fait jamais le choix le plus logique. « T’sais quoi ? T’as pas l’air en forme alors j'vais être gentille, tu peux allez dormir. Tu m’trouveras ma voiture demain. » Parce qu’il faut évidemment qu’elle en rajoute.
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Seven Popescu
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MessageSujet: Re: low life (sebra)   low life (sebra) EmptyVen 16 Aoû - 1:26

– Même pas en rêve ! Même là, ses poignets prisonniers et sa carcasse immobilisée par le poids de Seven, elle trouve encore le moyen de gueuler. De le défier. C'est bien pour ça qu'elle lui plaisait à l'époque – et pour ça qu'il la déteste parfois. Y a ces moments, où il aimerait juste pouvoir la faire taire pour de bon. Mais il sait que même ses menaces ne suffiront pas à la faire rentrer dans le rang, et de toute façon il n'est qu'à moitié sérieux. Il réussit même à se calmer, la colère qui s'étouffe pour céder la place à l'agacement. Le rire soudain de Barbra ne fait que l'irriter un peu plus. – C’est moi, l’assistée ? Attends, c’est quand qu’t’as ramené du fric pour la dernière fois ? Jamais. Depuis le début, il vit aux crochets d'Anca et elle, sans jamais donner sa part. Le racket n'est pas aussi lucratif qu'il le voudrait, et les maigres billets qu'il récolte partent trop vite, toujours pour ses besoins personnels. La came principalement, et un tas de conneries futiles. Sale égoïste qui ne participe absolument pas aux frais quotidiens – qu'il s'agisse de verser un loyer à Anca ou d'aider à payer la bouffe. Il se repose sur ses colocataires forcées et n'a jamais lâché le moindre remerciement. Comme si finalement, elles se devaient de l'entretenir. – J't'emmerde, sans moi t'aurais même pas d'endroit où crécher. C'est chez moi. J'te fous dehors quand j'veux. Et bien sûr c'est pas chez lui mais c'est tout comme, ce qui est à Anca est à lui, parce qu'elle le laisse prendre sans jamais rien dire ou presque. Ça reste de la mauvaise foi, parce que sans lui, Barbra ne serait même pas là. Elle aurait toujours son appartement à Savannah, loin de cette ville pourrie et tous les problèmes qui viennent avec. S'il ne lui avait pas menti, elle n'aurait pas besoin de squatter là. Sa vie serait restée intacte.

De toute façon, même s'il la jetait à la rue, elle n'y resterait sûrement pas longtemps. Elle est trop maline pour ça.

C'est l'insolence qui prime quand il finit par faire une réflexion sur son physique, par pure provocation. Ça lui fait passer toute envie de se marrer, il le voit, et la satisfaction ne fait qu'élargir son propre sourire. – C’est ça. T’es pas prêt d’le revoir, mon cul. Il fait une moue, penchant la tête sur le côté. – Moh, tu boudes ? Le sarcasme est presque irritant. Persuadé d'avoir enfin repris l'ascendant, il se délecte de l'air contrarié qui vient peindre les traits de Barbra. – C’est bon, t’as terminé ton discours ? Lâche-moi maintenant. Il se contente de la fixer en silence, un peu surpris de l'avoir maîtrisée si rapidement – d'habitude elle crie jusqu'à ce qu'il en devienne sourd ou soit forcé de gueuler encore plus fort qu'elle. – Putain c’est bon lâche moi ! J’veux même plus t’parler, j’veux dormir. Dubitatif, il arque un sourcil sans la quitter des yeux, pas sûr de comprendre le revirement de situation. Quelques minutes plus tôt, elle était prête à l'étriper parce qu'il demandait exactement la même chose. Mais elle ne fait rien, ne dit rien, l'air réellement calmée. Il a envie d'y croire, parce que son crâne est bord de l'implosion, son corps le supplie de se mettre au repos. Cette dispute stupide lui a demandé beaucoup trop d'efforts. Alors il baisse sa garde. La seconde suivante, elle lui prouve qu'il aurait jamais dû.

Elle vise le bide, précisément là où il a été tatoué la nuit dernière. Le coup réveille la brûlure qu'il commençait presque à oublier, lui coupe un peu le souffle et lui fait perdre l'équilibre. Elle réussit sans mal à se dégager de son emprise. Il se retrouve à nouveau étalé sur le matelas miteux, un bras replié autour de son ventre, sa main libre plaquée sur sa tête – tous ces mouvements brusques n'arrangent rien à la migraine qui commence sérieusement à lui filer la nausée. – La prochaine fois qu’tu me menaces, j’me tire et tu t’retrouveras tout seul dans ta ville de merde. Il lâche un soupir exaspéré, ne prenant même pas la peine de la regarder pour cracher : – Mais j'm'en bats les couilles, vas-y dégage, t'sais où est la sortie. Ironique quand on sait jusqu'où il est allé pour la faire venir avec lui, justement parce qu'il ne voulait pas être tout seul.

– T’sais quoi ? T’as pas l’air en forme alors j'vais être gentille, tu peux allez dormir. Tu m’trouveras ma voiture demain. Elle l'énerve. Parce qu'elle peut pas s'empêcher de rajouter de l'huile sur le feu même quand il s'éteint, à croire qu'elle aime trop s'engueuler avec lui pour lâcher l'affaire. – Ta gueuuule. Il finit par se redresser difficilement en position assise, plissant les yeux lorsqu'il les pose sur elle, passablement en colère. Toute sa patience s'est envolée, et s'il est trop mal en point pour venir lui sauter à la gorge, son animosité n'en reste pas moins palpable. – T'sais quoi, j'en ai rien à foutre de tes histoires de bagnole, ok ? Tu m'as trop pété les couilles, tu peux t'brosser si tu crois que j'vais t'aider à en choper une autre. Il se lève, un peu trop lentement, clairement affaibli. Et il fait mine de se désintéresser d'elle pour repartir en quête de son portable oublié, tout en continuant d'en rajouter une couche. – Et si t'es pas contente, casse-toi. J'en ai marre de t'faire la charité. Comme si c'était lui qui faisait des concessions pour elle, comme si elle était la sale profiteuse de service. La vérité c'est qu'il est le plus ingrat des deux et qu'il en a parfaitement conscience. Mais elle l'a énervé, elle a blessé son ego et il n'a plus envie de faire le moindre effort. Surtout qu'il ne considère pas être en tort. Après tout, c'est pas vraiment sa faute si la caisse de Barbra est perdue – même s'il préfère lui faire croire que si, plutôt que de raconter sa mésaventure avec Sam et May. Putain de fierté mal placée.
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MessageSujet: Re: low life (sebra)   low life (sebra) EmptyMer 11 Sep - 23:48

Finalement, Seven est le seul à blâmer pour cette douleur ressentie au creux de l’estomac. Il la connaissait, parfois trop bien. La connaissait suffisamment en tout cas pour savoir que Barbra était pas du genre à abdiquer si facilement. Elle préfère s’acharner même si ça fait qu’attirer d’autres emmerdes. Seven a trop souvent été la victime de son acharnement ridicule alors vraiment, il aurait du savoir qu’une insulte sur ses fesses ne suffirait pas à la calmer au point qu’elle le laisse gagner. Elle a conscience que s’il l’a lâché, finalement, c’est probablement à cause de l’état désastreux dans lequel il est – s’il avait été en forme, elle aurait sans doute du lâcher l’affaire pour qu’il daigne la laisser.

Mais ce soir c’est pas le cas alors elle jubile. Satisfaction vicieuse quand elle le voit se tenir le ventre. C’est pas suffisant, pourtant, et Barbie a clairement pas l’intention de le laisser s’en tirer comme ça. Ce serait beaucoup trop facile. Il lui devait une voiture et même s’il lui en trouvait une, il y avait fort à parier qu’elle trouve une excuse quelconque pour lui faire tout voir quelques temps et ce serait amplement mérité. C’est sans doute pour ça qu’au lieu de se tirer, d’en arrêter là, il faut qu’elle en rajoute, le provoque encore un peu plus, à croire qu’elle arrêterait que lorsqu’il partirait ou qu’elle se serait finalement lassée de ces piques envoyés par pure vengeance. Elle finit par rire quand il refuse de lui trouver une nouvelle voiture. « Parce que tu crois que t’as le choix ? » C’en était presque mignon, une telle naïveté. Gamine qui lève les yeux au ciel au mot charité. C’est plutôt elle qui en fait en le graciant de sa présence, elle qui en fait quand ils couchent ensemble parce qu’il aura clairement jamais mieux qu’elle et jamais aussi bien non plus. Mouvement de main désinvolte, propos qu’elle chasse comme s’ils étaient ridicules. « Blah blah blah. Fallait pas m’demander de venir si tu voulais pas que j’te casse les couilles, Seven, t’savais très bien dans quoi tu t’embarquais. » Inutile de faire le type agacé par son attitude. Il la connaissait depuis suffisamment longtemps maintenant pour savoir que c’était jamais facile avec elle, qu’elle en faisait jamais qu’à sa tête et que changer de ville n’allait rien modifier entre eux. « T’sais quoi, tu m’as vraiment trop saoulé. J’vais dormir ailleurs, on reparle de ma voiture demain. » Passage rapide dans la salle de bain qu’elle fouille avant de trouver des anti-douleurs. Elle en avale un pour lutter contre sa migraine, en grande partie empirée par Seven. En sortant, elle balance les cachets sur Seven. « Prends pas tout d’un coup, ça s’rait dommage de faire une overdose. » Courte pause. « Enfin.. dommage j’sais pas… J’suis sûre qu’Anca continuerait à m’laisser crécher ici. Alors fais ce que tu veux, j’m’en tape. » Enième geste de main désinvolte à l’image de celui qu’il avait osé lui adresser quand elle était arrivée. C’est qu’il faudrait pas qu’elle ait l’air attentionnée en lui filant des médicaments. Chargeur de téléphone qu’elle récupère en même temps que d’autres chaussures, plus confortables. Finalement elle quitte la pièce trop petite pour eux deux, prenant bien soin de claquer la porte aussi bruyamment que possible. Réflexion rapide avant de décider qu’elle irait dormir quelques heures chez un plan cul – elle sait que ça ferait que se répéter encore et encore si elle restait et elle était trop épuisée pour supporter ça davantage de temps. Elle préfère partir, Barbra, remettre ça à plus tard – mais elle lâchera pas l’affaire, jamais.
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