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 samih | let's take a drink of heaven

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MessageSujet: samih | let's take a drink of heaven   samih | let's take a drink of heaven EmptyVen 9 Aoû - 17:53

deux corps qui n'en forment plus qu'un. qui s’enlacent dans un tourbillon de sentiments, qui s'échauffent dans des baisers fougueux. plaisir charnel qui fait s'envoler les êtres, qui vident les âmes de tous les problèmes le temps d'une danse sensuelle. plaisir qui devrait être partagé entre deux cœurs liés, nudité que l'on ne devrait dévoiler qu'à la moitié. et pourtant, tu en as fait ton métier. poupée d'une soirée que l'on vient caresser pour s’extasier devant l'intimité.
tu te parfumes d’un éclat fruité enivrant le museau de tes amants, tu peins tes lèvres d’une nuance rougeâtre pour faire tourner leurs têtes… tu es la femme d’une nuit, l’objet de leurs désirs, la créature de leurs fantasmes.  
quatre ans que les mains d’hommes mariés, de puceaux désespérés, de vieillards affamés te caressent la peau, que leurs lèvres embrassent ton cou, que leurs yeux se plongent sur ton corps pour imprégner leur lobe temporal du souvenir de tes courbes efféminées. ça te répugne parfois, ces doigts qui serrent tes fesses comme-si tu n’étais qu’un bout de viande, un trophée, un moyen comme un autre de se vider. certains sont violents, d’autres délirants, désespérants. tu as souffert, plus d’une fois, de ces mains qui se posent sur ton cou pour le serrer, de ces mots qu’on te lance à chaque mouvement endiablé.
il y a des fois où tu as l’impression de ne plus être alexis. où tu as l’impression que cette partie de toi s’est évaporée pour que vanité puisse être la seule à exister. tu es leur chose et tu n’as qu’à la fermer. obéir aux ordres sans tenter de t’imposer sous peine de te faire éclater. tu es entrée dans une spirale difficile à sceller. tu es vouée à rester comme ça plusieurs années, à tenter de t’échapper sans trouver une issue. obligée de rester femme d’une nuit sans personne pour te débarrasser de tes péchés.

nouvelle soirée. crépuscule qui s’est étendu sur la ville, lune en reine dans le ciel bientôt obscur. rédemption rejetée, vêtue à nouveau de ta tenue de soirée. lingerie soigneusement préparée pour le faire chavirer. avachie dans ton canapé, tu réfléchis à celle que tu aurais été si ta vie n’avait pas mal tourné. si tes parents n’avaient pas succombé à un groupe de dégénérés. tu aurais sans doute été la fille modèle tant adulée, l'étincelle dans les yeux du padré, alexis la nouvelle diplômée, médecin, avocate ou infirmière bien aimée. mais tes rêves ne font que partir en fumée et aujourd'hui tu n’es rien d’autre qu’une vulgaire prostituée.
tu secoues la tête et t’échappes de tes pensées. l’heure du rendez-vous est bientôt arrivée. tu ne sais pas qui c’est ni même si tu l’as déjà rencontré. tu n’as jamais vu son pseudonyme et tu n’as pas réussi à en savoir plus sur son identité. alors tu te contentes juste de rejoindre le motel, préparée, pomponnée comme une réelle poupée. tu caches ton visage ; lunettes et capuche pour ne pas dévoiler, que ton seul passe-temps, c’est de te faire défoncer.

tu entres dans le motel à l’odeur douteuse et pose tes mirettes sur la personne à la réception en tentant de ne pas grimacer ; cheveux gras, visage marqué par les rides et dentition attaquée. simple salutation d’un hochement de tête avant de demander une chambre et qu’elle te remette la clé. chambre 10. message envoyé à l’invité. tu te rends dans ton palace d’un soir, soupirant à chaque nouveau pas que tu fais.
la chambre n’est pas glorieuse mais il a insisté pour que vous veniez ici et tu n’as pas eu la possibilité de refuser... peut-être encore un homme qui n’est pas comblé par la promise et qui a besoin de se cacher.
tu te débarrasse de ton manteau, dévoilant une robe marquant tes atouts. tu te poses sur le lit comme un chien attendant que son maître ne daigne rentrer. tu n’as pas envie, pas plus que les autres jours. car tu imagines tomber une nouvelle fois sur un porc ayant besoin d’un jouet. mais tu ne peux pas reculer, tu n’as plus le choix car une silhouette est en train d’approcher… et tu le sais, tu vas bientôt finir sienne, il est trop tard pour reculer…
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MessageSujet: Re: samih | let's take a drink of heaven   samih | let's take a drink of heaven EmptyMar 13 Aoû - 15:03

Il est dans la chambre de Daire. 
Comme un doigt d’honneur levé bien haut, inconsciemment. Posé en travers de son lit, le matos d’héroïne posé à côté de lui, l’ordinateur ouvert un peu plus loin, sur un film qu’il ne regarde plus. Ses yeux vitreux se posent vaguement sur le creux de son coude gauche, et son doigt caresse d’air d’un absent les marques qui s’étalent comme des impacts de météorites sur sa peau basanée. Il se fait chier. Le flash est passé maintenant, et y a rien qu’un grand vide qui s’étire dans son ventre. Il ne saurait vraiment dire comment il se sent. Rien qu’une masse informe et indéfinissable qui occupe toutes ses pensées. Le retour de Belfast est rude, fallait s’y attendre. Mais c’est comme si le coup de grâce de Daire l’avait rendu sourd. Un bourdonnement interminable dans les oreilles. Rien ne n’amine, rien ne l’atteint, et tout fait tellement mal, que ça ne fait plus tellement mal. C’est habituel, routinier de se sentir malade à en crever. Et l’héroïne n’est pas si réconfortante que ça, à la longue. Rien ne peut consoler son coeur nécrosé. Rien ne peut éteindre la brûlure paresseuse qui le grignote petit à petit depuis beaucoup trop longtemps. Il souffre passivement, et n’y a plus rien à faire d’autre que d’amputer le membre nécrosé avant que la gangrène ne se répande dans tout son organisme. Mais la lésion vient du plus profond de lui même, d’un organe inaccessible. De la tête et du coeur à la fois. Alors on fait quoi, dans ces cas-là ? 

On s’occupe. 

Qu’il conseille, l’autre, qui commence peu à peu à refaire surface sous les doses toxiques que Sam s’est injecté directement dans les veines. Hm. Sans s’en rendre compte, l’autre a attrapé l’ordinateur pour le poser ses sur maigres genoux. Arrêter l’hémorragie, boucher le trou béant que Daire a laissé derrière elle, surtout, panser les plaies, avec n’importe quoi. C’est comme ça qu’il se retrouve, en quelques clics, sur un site qui lui présente ses nouveaux produits. Y a même une fiche technique, descriptive, une courte présentation. Des femmes qui se vendent comme un morceau de boeuf, bonne qualité, tout ça. Sam penche la tête sur le côté, sans trop savoir ce qu’il cherche, sans trop savoir ce qu’il fait. Sans trop savoir si ça vient de lui ou de l’autre. Il s’en fiche. Il veut couper court à ses pensées en vracs qui ne mènent nulle part et qu’il n’intègre même pas. L’adrénaline d’un interdit à nouveau franchi fait battre son coeur quelques instants, quand il commande la nana qu’il veut pour une nuit. Un chat pop sur l’écran. Heure, lieu de rendez-vous. Il se garde bien de fournir l’adresse de son havre de paix. Le motel du centre-ville fera bien l’affaire pour cette fois. Cette fois qu’il espère avoir oublié demain. S’il pouvait oublier tout le reste, ça lui irait tout aussi bien.

Il reprend du mouvement peu après le rendez-vous, les idées encore troubles, il attrape sa veste, posée au milieu des affaires que Daire ne viendra jamais récupérer, rien que sa veste à capuche dans laquelle se trouve un porte monnaie, dont il vérifie rapidement le contenu, un préservatif et c’est tout. Il sort de la chambre et la referme avec précaution pour ne pas réveiller les autres, et il traverse le couloir, se prend un mur au moment de tourner vers l’escalier. Il regrette déjà tout, mais l’autre le pousse à continuer, trop heureux qu’il s’occupe, trop heureux d’aller passer ses nerfs sur quelqu’un à qui il ne doit rien - ce que n’est la somme indiquée sur le site internet. Pas de problème. Aucun problème. Puisqu’il ne la connait pas. Il n’aura même pas besoin de parler, et c’est ce qui lui fait le plus bander dans cette histoire. Défiant toutes les lois de l’instinct de survie, il monte en voiture le sang gorgée d’héroïne et réussit contre toute attente son demi-tour. Il fonce dans les rues quasi désertes, les yeux tombants d’une fatigue psychologique. Et se gare devant le motel aux tuiles rouges. Il a reçu par SMS le numéro de la chambre et regarde le message un moment, luttant contre sa paranoïaque maladive qui lui fait dire qu’un psychopathe l’attend pour l’égorger. D’un autre côté, coucher avec une inconnue ou se faire tuer lamentablement lui semble dans tous les cas un dénouement heureux. Alors il soupire un grand coup et ouvre la portière avec une lenteur peu commune. Il écrase d’un pied le joint qu’il a fumé sur la route, et vérifie dans son paquet de cigarette, il en a encore deux d’avance.

Il se poste devant la porte, hésite une dernière fois. L’autre lève le poing pour lui histoire de taper par deux coups et il ouvre sans attendre de réponse, Sam à le regard planté sur ses baskets quand il entre dans la chambre miteuse. Il fait attention à fermer à double tour derrière lui, et s’adosse contre le bois. Là seulement il lève les yeux. Shit. Il s’attendait pas à une fille jolie. En fait il s’attendait pas à quoi que ce soit, sans doute à un genre de déchet qu’on croise dans les rues. La fille jolie le met mal à l’aise, elle n’a pas la gueule de l’emploi, elle est apprêtée et trop bien maquillée, plus que lui. S’il avait su, il aurait peut-être eu la politesse de prendre une douche.

Il n’a pas d’expression particulièrement, il se contente de la fixer d’un air absent, un peu subjugué, un peu assommé, clairement encore défoncé. Salut. Qu’il lance. On est sensé dire quoi à une nana qui attend sa paye pour baiser ? Et pour rompre ce silence plus que gênant, il enfonce la main dans sa poche et en sort son porte feuille. Il ose enfin faire quelques pas, les yeux plantés dans le cuir fatigué pour en sortir une liasse de billets. Les derniers qui reste de son aller-retour en Irlande. Comme ça, ça serait clairement inutile de bout en bout cette histoire. Il tend les quelques billets devant lui, espérant qu’elle viendrait réduire la distance qui les sépare. Y a l’compte. Comme ça, c’est réglé. Il ne sait même pas ce qu’il est sensé faire, déjà paralysé par l’idée de se retrouver avec une inconnue dans un espace aussi réduit.

Quand elle a attrapé les billets il lui laisse le temps de les recompter, et s’approche du lit qui trône en centre, les draps sentent pas le propre. Il envoie son porte-feuille sur la table de nuit et retire sa veste à capuche et la garde entre ses doigts un moment avant de la laisser lâchement tomber par terre. Il se frotte nerveusement le creux de son coude abimé et s’éclaircit la gorge. Enfin il trouve le courage de se tourner à nouveau vers elle, sans aucune expression plus ou moins sympathique, et juste une immense gêne qui le paralyse tout entier. J’ai… pas vraiment l’habitude de passer par ce genre de… site. Qu’il avoue difficilement, la gorge sèche et les bras ballants.
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MessageSujet: Re: samih | let's take a drink of heaven   samih | let's take a drink of heaven EmptyJeu 22 Aoû - 13:56

angoisses. doutes. peurs. regrets. nuages de sentiments négatifs. poison qui te ronge les veines, qui te lamine le palpitant. inconnu qui se dévoile, visage presque dissimulé sous une capuche. tu ne dis rien laissant simplement les secondes s’écouler dans un silence parfait. tu te mords la lèvre inférieure, joue avec tes doigts. la nervosité prends le dessus ; t’es pas vraiment habituée à te retrouver face à un mec qui semble avoir le même âge que toi. t’es plus habituée aux porcs, aux vieux débris aux illusions naissantes qui cherchent le moyen de prouver que leur entre-jambe est encore en état de marche et capable de satisfaire des minettes ayant la moitié de leur âge.
avec eux, c’est facile. tu entames une danse machinale avant de partir comme une voleuse quand tes cuisses peuvent enfin se refermer, laissant ta dignité brûler dans les flammes de l’enfer qui grince sous tes pieds.
mais quand tu te retrouves face à quelqu’un de ton âge, ton métier crépusculaire prends un autre sens. son visage s'imprègne dans ton lobe temporal pour qu’il te suive en permanence, pour que tu puisses le reconnaître n’importe où, pour éviter que vos regards se croisent de nouveau et qu’il dévoile ce que vous avez fait, pour qu’il dévoile qui tu es vraiment derrière ce visage de poupée. parce que les hommes d'un certain âge n'oseront jamais assumer le fait d'être venu te voir, trop apeurés à l'idée que leur femme ne l'apprenne et ne les jettent comme de vulgaires ordures. tandis que les hommes de ton âge n'ont rien à cacher, rien à perdre et parfois c'est comme une compétition de savoir lequel a couché le plus de fois avec une pute.   
pensées négatives qui s’éloignent quand il te tends les billets. merci. tu prends le temps de les compter, comme pour retarder l’inévitable partie de jambes en l’air qui est sur le point de débuter. tu inspires longuement en déposant l'argent dans ton sac et passe une main dans tes cheveux, sans savoir quoi dire de plus. sans savoir quand commencer.

finalement, il semble être aussi gêné que toi. même sans doute plus. rictus au creux des lèvres quand tu comprends qu'il est sûrement le dernier qui ira crier sur les toits vos ébats. tu te tournes face à lui, plongeant tes mirettes dans les siennes. palpitant qui se calme tout à coup quand tu sens qu'il est sincère et qu'il va plus mal que toi. alors il est sûrement préférable de me laisser guider la danse. tu t'approches doucement de lui, évitant les gestes brusques pour ne pas l'effrayer davantage. tu remarques son regard fatigué et vide, comme s'il n'y avait rien derrière. pas de sentiments, pas d'émotions. juste deux iris qui ne reflètent rien d'autre que le néant. ça te fait penser à toi, quelques années en arrière. quand ta seule raison de vivre était paradoxalement l'envie d'en finir. tu avais ce même regard apathique, ce même corps dénué d'énergie. et ça te retourne l'estomac de voir à quoi tu ressemblais ; un être totalement perdu qui sait à peine qui il est. qui sait même plus pourquoi il est là, pourquoi il baisse pas définitivement les bras. t'aimerais bien arrêter la mascarade et le secouer pour savoir ce qu'il ne va pas, mais t'as pas le temps pour ces conneries, il t'as payé pour te sauter pas pour que tu rentres dans ses pensées.

tu poses ton visage près du sien et dépose un baiser sur ses lèvres. c'est plus facile de commencer par ça. il suffit de fermer les yeux et de laisser la braise tout enflammer. tout s'accélère ensuite, le baiser réveille les ardeurs, l'obscurité réveille les sens. tu intensifies l'échange, y mêle ta langue pour le pousser à l'excitation. tes mains se posent sur ses joues pour finalement agripper ses cheveux. le baiser est plus agréable avec lui qu'avec les autres parce que tu sens que la gêne derrière le pousse à ne pas te prendre pour un vulgaire gibier, ou du moins pas de suite. il prends le temps d'apprécier, plus que les autres. et ça t'apaise quelques instants de savoir que  les hommes sont capables de comprendre que t'es un être humain comme les autres, pas l'équivalent d'une poupée gonflable et que si t'en es arrivée là, c'est pas par plaisir mais juste par obligation.

t’enlèves son haut, puis le tiens. procédant par étape au dévoilement de tes atouts et des siens. ta main vient caresser son torse pour descendre finalement plus bas. ça te fait peur, parce que t’es limite en train d’apprécier alors que t’as pas l’habitude d’aimer tes ébats nocturnes et t’as pas envie de perdre le contrôle même si tu sais que tu ne le reverras sans doute jamais. tu laisses le baiser prendre fin, décollant juste un peu tes lèvres des siennes, replongeant tes yeux dans les siens pour comprendre s’il va bien et s’il veut toujours aller plus loin. tu continues tes caresses mais tu laisses un peu les secondes passer, pour voir s’il est prêt à prendre les devants ou si tu dois continuer ta propre danse.    
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MessageSujet: Re: samih | let's take a drink of heaven   samih | let's take a drink of heaven EmptyMer 28 Aoû - 10:23

La transaction effectuée, le silence se fait. Sam n’en sait rien, s’il sera capable de baiser une inconnue. Lui n’a jamais été un tombeur. Se lier aux autres a toujours été difficile, se lier aux femmes : impossible. La solitude est réconfortante, confortable. La solitude, il l’aime, la sienne est toute particulière. Parce que seul, il ne l’est jamais vraiment. Protégé, comme séquestré par un garde du corps peu coopératif. Mais l’héroïne est venu avec ce silence dans son crâne. Pourquoi c’est encore plus angoissant alors ? Savoir que l’autre ne pourra pas débarquer ? Finalement, il n’a jamais été foutu de s’occuper de lui-même tout seul. Et semble qu’il ne prenne que de mauvaises décisions quand il les prend seul. L’Irlande revient de manière fulgurante, comme un poing serré qui percute son thorax. Eanna, Cal, Daire. Sa famille égrainée, ses erreurs qui l’empoisonne. Il ferme les yeux un instant, pendant que la jeune femme compte ses billets et prend même le temps de le remercier. Rien qu’un sourire à peine perceptible sur les coins de ses lèvres pincées. Une pute qui remercie son bourreau de la nuit, ça serait presque mignon. Mais ça ne l’est pas. C’est creepy et malsain cette histoire, il le sait. Le fait est qu’il n’en a rien à foutre. Tout est trop détruit chez lui pour qu’il puisse encore s’inquiéter de tout ça. La seule chose qui le paralyse, sont les mêmes démons qui l’ont étranglé toute sa vie. Cette méfiance, cette paranoïa qui l’a rendu fou des années plus tôt. Cette incapacité à se lier aux autres, comme s’il ne parlait pas la même langue que le reste du monde, comme s’il n’était même pas dans la même dimension. Qu’il évoluait dans un univers en noir et gris, au ralenti. Il n’est généralement pas branché sur le bon canal. Et pourtant, quand il avoue qu’il ne sait pas comment s’y prendre, cette fille semble enfin comprendre ce qu’il fait. C’est son job, de comprendre les désirs de ses clients, vous me direz. Elle s’approche, féline, douce. Elle a l’air gentille. Mais c’est peut-être juste parce qu’elle a compris qu’il ne valait mieux pas le brusquer. Il n’en sait rien, il ne réfléchit à rien de particulier. alors il est sûrement préférable de me laisser guider la danse.  Elle lui chuchote presque, comme une confidence. Et Sam acquiesce, le regard planté dans le sol, sentant son rythme cardiaque s’accélérer. 

Elle s’approche, faisant péter toutes les barrières mentales que Sam s’impose avec le reste du monde. Le premier baiser est fugace, rapide, comme celui de deux adolescents. Et y a un mélange doux-amer dans le fond du bide de Sam. Il se crispe une seconde, remonte doucement son regard jusqu’à elle, se prépare au prochain impact. Il ne tarde pas à venir. La machine se lance, en même temps qu’elle jette ses lèvres contre les siennes. Le baiser reprend, soudain plus frénétique. Il se laisse faire sans trop de réaction un moment. Les bras le long de son corps trop maigre. Tout se bouscule dans sa tête. Daire éclate dans ses pensées. Il revit la scène un instant. Celle du motel, à Belfast. Celle après que tout soit terrassé chez eux, quand ils ne leur restaient plus que cet amour qui fait mal, cet amour avorté. Il se sent dans le même état d’esprit, aussi dévasté qu’une semaine auparavant. Aussi perturbé, et le cri sourd au fond de ses entrailles. Il ne réagit pas alors, tabassé par ses sentiments dépecés. L’instant d’après la réaction se fait brutale, quand elle s’agrippe à ses cheveux, il l’imite presque par instinct de défense, attrape sa joue d’une main ferme, trop, comme si ça faisait mal. Autant de mal que de bien, de s’abandonner à cette passion vide de sens, vide d’intérêt, avec cette meuf dont il ne connait que le pseudo qu’elle a bien voulu indiquer sur le profil de ce site internet. Alors il reprend peu à peu de la consistance pendant que son corps se tend comme l’atmosphère calfeutrée et désespérée qui les enveloppe.

Elle attrape le bas de son t-shirt. Et Sam l’arrête une demi-seconde, dans un réflexe instinctif. Il inspire profondément, et finit par se laisser faire quand elle le débarrasse de son vieux bout de tissu, son torse lacéré s’offrant aux yeux de la belle. La prison ne lui aura laissé que des mauvais souvenirs, certains ne cicatriseront jamais. La cabane, c’est une partie de plaisir pour personne, pour Sam, c’était pire. Tête de turc du groupe nazi dès son arrivée, en un an, en seulement un an, il aura eu le temps de croire mourir de trop nombreuses fois. La cicatrice qui le cisaille en deux, de la colonne jusqu’au flanc, est la plus impressionnante, ne peut qu’attirer l’attention de la blonde. Boursoufflée, mal refermée, impressionnante. D’autres points d’impact parcourent sa peau terne, entre les os saillants dû à la maigreur du toxicomane. Il avale sa salive, pas très à l’aise avec l’image détruite qu’il renvoie depuis un bout de temps. Mais ya comme un désir de reprendre le dessus qui s’infiltre, comme une toxine dans ses veines. Il la regarde un instant, les yeux lasers et la mâchoire serrée. Elle a alors les mains baladeuses, assez pour réveiller quelque chose chez lui de contenu, et le plaisir quasi chimique de ses gestes experts suffisent à balayer le reste un instant. Elle n’est là que pour lui, rien que pour lui. Et ça le rassure. Il n’a pas à penser aux conséquences de ses actes. Elle ne peut pas le quitter tant qu’il peut payer pour sa présence. Elle ne peut pas lui faire de mal, il ne la connait même pas. Alors il plonge à nouveau sur elle, attrapant le bas de sa robe satinée trop légère pour une fille présentable. Il la soulève juste assez pour dévoiler ses courbes, s’accroche à ses hanches dans des gestes brutes, alors qu’ils chancèlent déjà jusqu’au lit. Il y tombe le premier, assit sur le bord du matelas, d’un signe de tête il lui fait signe de retirer sa robe, et il défait d’un geste lent sa ceinture, défait sa braguette. Chorégraphie préparée, l’affaire a été conclue à l’avance, et ce n’est que maintenant qu’il y voit l’intérêt. Enfin, son crâne embrumé comprend l’avantage qu’il a. Sur elle, sur la situation. Elle s’installe à califourchon sur lui pour reprendre leurs embrassades, dévoilant la dentelle qu’elle porte encore. Il l’attire contre lui d’un air obligeant et tout prend feu dans son corps. Tout s’accélère, comme leadé par une colère contenue, qui a macéré trop longtemps dans ses entrailles. Elle paye pour toutes les autres. Elle paye ses pots cassés et son cerveau malade. Il profite d’elle pour exorciser quelque chose d’ingérable pour lui. Et ses mains qui parcourent son corps, dans une violence passionnelle, prennent enfin du plaisir à ce jeu qui ne lui ressemble pas. Tout s’intensifie, et il enroule un bras autour de sa taille pour la faire basculer sur le dos, sur ce matelas poussiéreux à l’odeur passée. Aucun romantisme, aucune obligation, la liberté de l’action. À genoux devant elle, face à son corps qui s’offre, qu’il a acheté pour quelques heures. Il la regarde un moment, pendant qu’il se débarrasse de son pantalon. Il se penche à nouveau vers elle, faisant le parcours de ses lèvres fébriles d’excitation jusqu’aux siennes, la main jouant avec la culotte en dentelle jusqu’à l’en débarrasser. Il ne fait pas trainer des préliminaires dont il n’a pas besoin et qu’il ne lui doit de toute façon pas, en se retirant d’elle un instant pour attraper dans la poche de sa veste posée non loin le préservatif qu’il a préparé. Il est obsédé par l’envie d’échapper au reste de son existence vide d’intérêt l’espace d’un moment. Échappé à son coeur nécrosé, à son suicide mental et ses blessures gangrenées.

Il plonge alors en elle en la regardant dans les yeux, une main sur sa gorge, un pouce sous son menton pour qu’elle ne puisse même pas détourner le regard, la carotide à découvert. La violence de ses pensées, qui ne l’a jamais quitté, même pas en cet l’instant se mêle à cette exaltation fulgurante. Le plaisir au paroxysme, et l’envie de détruire ce corps qui lui appartient autant qu’il veut le sentir s’abandonner à l’excitation du moment, gonfler son égo terrassé, satisfaire ses envies. Gestes secs, plus ils avancent de cet ébat payé comptant, plus ses désirs prennent le dessus. Tout comme elle, qu’il laisse gérer la danse comme elle lui avait promis de faire. Il roule sur le dos et se calle entre deux coussins pendant qu’elle gère le rythme et qu’il s’accroche à sa peau furieusement.

Ils finissent ainsi, quand l’explosion se fait dans tout son corps sous tension, les mains agrippées à sa nuque et ses cheveux lâchés, le corps collé contre le sien. Il ne fait pas durer l’étreinte. Le moment passé, il retrouve sa carapace naturelle, la lâche et laisse retomber sa nuque perlant de sueur contre les coussins, sans même la regarder. Au bout de quelques instants il monte une main contre son front et se la passe dans ses cheveux, fait redescendre son rythme cardiaque. Peut-être qu’elle comprend d’elle même, peut-être qu’il lui demande de dégager. Il sait pas vraiment, le corps et les pensées engourdies par l’intensité du moment. Il fixe le plafond quand elle roule à côté de lui, encore nus tous les deux. Finalement il jette un oeil sur le côté, attrape à nouveau sa veste. Il en sort le paquet de clope, et un joint de celui-ci. Rituel tellement ancré dans ses habitudes que c’est machinal. Il le cale entre ses lèvres, silencieux, l’allume sans demander l’avis de la fille. Un bras derrière le crâne pour soutenir sa tête qui explose à nouveau d’un milliers de pensées qu’il n’analyse pas. Le silence se fait à nouveau. Il est satisfait d’avoir réussi à outrepassé le blocage qu’il a avec le reste du monde. Satisfait d’avoir rayé Daire de son organisme, comme de la dernière femme qui l’a possédé, comme une vengeance dont elle n’aura jamais connaissance, mais qui fait continuer son plaisir quelques minutes supplémentaires. Gamin capricieux qu’il est finalement, gamin en colère. Il jette un coup d’œil vers la fille. Encore trop belle pour lui, mais il s’en fiche, parce qu’il a eu les moyens de se la payer. Va… vanité ? il n’est plus très sûr du pseudo cliché qui était inscrit sur sa fiche technique. Il attire tout de même son attention, dont il n’a pas dû se planter. Il tend le joint après quelques lattes, qu’elle en profite avec lui. Petit bonus pour avoir été sa partenaire de crime et lui avoir permis d’expier sa rancoeur, au moins pour la nuit.
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