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 escape game. (ninez / intrigue 2)

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Nino Ernaez
Nino Ernaez

Feuille de personnage
escape game. (ninez / intrigue 2) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : L'allure maigrichonne mais les muscles tendus de nervosité, un sourire à décrocher des coeurs et parfois, dans son ombre, une petite poule qu'il promène en laisse.
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JUSQU'AU FOND DE MON ÊTRE.


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statut : père célibataire, n'a malheureusement pas le droit de voir son fils comme il le voudrait (mère vipère).
quartier : il vit dans mexicantown, un petit appartement qu'il loue tout seul au dernier étage d'un petit immeuble qui s'élève au-dessus d'un des nombreux bars latinos du coin. il partage néanmoins ce petit espace avec rosie, sa poule.
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MessageSujet: escape game. (ninez / intrigue 2)   escape game. (ninez / intrigue 2) EmptyMar 13 Aoû - 21:35

Je sors du boulot, épuisé. Je ne dors quasiment plus depuis des jours, j'enchaine nuits blanches et nuits de cauchemars. Je ne sais pas vraiment lesquelles sont les pires. Je revis à l'infini ce putain de soir sur le pont avec AJ et le junkie. Ça me rend malade. Un mélange de culpabilité et de peur de se faire choper. Que ce soit par les flics, ou bien par les Zetas s'ils venaient à se rendre compte qu'un peu de came avait bougée. Si seulement je n'avais pas pris ce putain de flingue, on en serait pas là. On aurait pu braquer le junkie, lui faire peur et il se serait tiré et tout irait bien. Fin de l'histoire. Tout ça, c'est de la faute de Rozenn. Si elle ne m'avait pas mêlé aux conneries de sa soeur, je n'aurais jamais eu besoin de prendre le flingue au boulot. Et je n'aurais pas non plus le crew de l'autre connard de Jackson sur le dos. Je soupire, fatigué de ressasser en boucle les mêmes pensées. Il est trop tard de toute façon.

Trainant des pieds, je ne peux même pas rentrer directement chez moi. Mon patron m'a confié la mission d'apporter je ne sais quoi - j'veux pas savoir - à une adresse sur Krainz Wood. Le paquet sous le bras, je traverse la ville au ralentit tandis que le soleil commence à se coucher tranquillement. Quand j'arrive sur le lieu, je fais face à un gros building et si mes souvenirs sont exacts, il s'agit de celui dans lequel notre nouveau chef de la police habite. Putain, dans quelle merde j'me retrouve encore. Je lève la tête vers le ciel, attiré par le bruit de la musique assourdissante. J'en déduis sans trop de mal que c'est là-haut que je dois me rendre. Je m'engouffre dans l'ascenseur, un peu étonné de voir que l'accès au toit est possible. J'imagine que SNAKE n'y est pas pour rien. J'ai du mal avec ces hackeurs. Je vois bien que tout le monde semble adhérer à fond, comme si c'était une excellente chose. Désolé, mais moi des mecs qui peuvent tout contrôler dans une ville, jusqu'à vos plus sombres secrets, je trouve ça plutôt flippant. J'vois rien de positif à leur arrivée et Detroit est devenue un chaos permanent. Je ne compte même plus le nombre d'accidents de voiture annoncés chaque jour depuis qu'ils jouent avec les feux de circulation. Sans parler des embouteillages qui paralysent la ville et excitent les gens. Ça va mal se terminer cette histoire.

Une fois en haut, je me retrouve en plein cœur de la soirée de l'année. Mais je n'ai pas le goût de m'amuser. J'veux juste rentrer chez moi et tenter de dormir, en espérant que les cauchemars vont m'épargner cette fois. J'ai des cernes jusqu'au menton sans déconner, faut vraiment que je dorme et que je récupère. Je ne vais pas tenir longtemps dans cet état. Je réalise subitement que mon patron m'a donné un nom et une brève description physique du gars à qui je dois remettre ça. Mais je n'avais pas prévu de devoir le trouver au milieu d'une foule déchainée et alcoolisée à je ne sais pas combien de degrés. J'ai un peu l'impression d'être forcé à jouer à une partie de Où est Charlie ? Saloperie de boulot à la con. Je soupire excédé et lève les yeux au ciel en échappant un petit gémissement plaintif. Ça va me prendre mille ans cette connerie. J'me mets alors à déambuler parmi les corps survoltés, me cognant aux gens et galérant à me frayer un chemin. Je tente d'observer tout ceux que je croise et de temps en temps, je me risque même à lâcher le prénom du gars en espérant obtenir une réaction. Jusqu'à présent, c'est un échec.

Lessivé, je m'éloigne un peu du troupeau à la recherche d'un truc à boire. De l'eau ou un truc sucré, n'importe. Juste histoire de me redonner un peu de courage et de force. J'abandonnerai bien, mais ce n'est pas le genre de mission que l'on peut avorter. Pas sans conséquence en tout cas. Tout en cherchant un truc sans alcool, je me heurte à quelqu'un. Je tourne la tête vers l'intruse, d'abord sourcils froncés, énervé - faut dire que j'en ai un peu ras le cul de me faire percuter de tous les cotés. Mais ce n'est qu'une gosse, un joli minois qui semble désolé. Et moi, je n'ai pas la force de gueuler. Je laisse mes épaules s'affaisser et finis par lui offrir un maigre sourire à mon tour, capitulant. De toute façon, j'ai plus important à faire que m'embrouiller avec une inconnue.

Sauf que la soirée se complique drastiquement lorsque les flics débarquent d'un coup. Je me réveille brusquement, les sens en alerte et le cœur qui se met à pulser à toute allure. — Merde, merde, merde ! Que j'échappe dans la panique. Et autour de moi, c'est la cohue. Ca gueule, ça se met à courir dans tous les sens et j'aperçois même ce qui semble être des gaz lacrymogène de l'autre côté du toit. Putain, ils déconnent pas. Ça sent les arrestations arbitraires et j'suis plutôt mal barré avec ma gueule de basané. Je me retourne dans la précipitation et remarque que la fille est toujours là, cherchant à se tirer elle aussi mais le mouvement de foule bloque. Je me jette sur elle et l'empoigne fermement, l'obligeant à se retourner pour me faire face. Là, sans réfléchir, je viens coller le paquet à sa poitrine pour l'obliger à l'attraper. Je plante mon regard dans le sien, autoritaire. — Ne le lâche sous aucun prétexte ! Comme y a plus de chance que je me fasse arrêter qu'elle, avec sa petite tête de blanche bien sous tout rapport, il vaut mieux que le paquet ne soit pas entre mes mains, sinon j'suis foutu. Je resserre ma poigne, sans chercher à lui faire mal, juste pour m'assurer de ne pas la perdre. Et je l'entraine avec moi. — Viens, faut qu'on s'tire avant qu'ils nous tombent dessus. Que je lui gueule pour qu'elle m'entende à travers tout le boucan ambiant. Le hic, c'est qu'a priori le seul moyen d'accéder au toit c'est l'ascenseur et ça, ça complique carrément les choses. Je réfléchis tout en avançant. Non, doit forcément y avoir une sortie de secours avec des escaliers, ou quelque chose comme ça. On longe le bord du toit, c'est plus facile pour se déplacer. Et finalement, j’aperçois enfin ce que je cherche. Y a bien une autre issue, mais elle est cadenassée. — Fais chier ! Que je beugle, contrarié. Je vois des gens s'acharner dessus, mais en vain. En même temps, si des humains pouvaient péter une chaine en métal, ça se saurait. Dépité, je passe ma langue sur mes lèvres alors qu'une idée qui me plait moyennement me vient finalement à l'esprit. Tant pis, faut tenter. Je me tourne vers la fille, m'assure dans un premier temps qu'elle a toujours mon paquet sous le bras ; c'est ok, tout va bien de ce côté-là. — Ok, si on veut sortir de là sans passer par la case garde à vue, va falloir qu'on pète la chaine sur la porte là-bas. Mais pour ça, nous faut un flingue. Un pied de biche ou une grosse pince auraient fait l'affaire, mais je doute fortement que les flics se baladent avec ça sur eux. Alors que des flingues... On est cernés par ça. Va donc falloir qu'on se rapproche des flics, avec tous les risques que ça impliquent et qu'on chope une arme sans se faire repérer et qu'on arrive à retourner jusqu'à la porte. Ça ressemble quand même vachement à une mission suicide. Je me tourne une dernière fois vers la fille avant de l'embarquer dans ce bordel pour lui donner une instruction. — Si j'me fais choper, tu te barres, t'ouvres surtout pas le paquet et tu le ramènes à la laverie sur mexicantown, tu le donnes à la personne au comptoir. Ok ? Mais en aucun cas tu ne l'ouvres ou tu l'abandonnes quelque part, c'est ultra IMPORTANT, OK ?! J'la connais pas et elle ne me doit rien, mais je me dis qu'avec un peu de chance elle est influençable ou alors peut-être qu'elle va flipper et obtempérer. J'en sais rien, mais je prie pour qu'elle soit de mon côté, sinon j'suis mal.
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