(tw: hot) (arena) yeux disent.

surement qu'athéna aurait mieux fait de ne pas lancer le sujet, mais est-ce qu'elle a le choix, en fait? pas vraiment. sauf qu'à la réaction d'ares, elle voit que c'est un putain de terrain glissant, mais c'est trop tard pour reculer. "J’suis bien dans la manie. J’suis productif, j’ai plus de force, j’ai pas besoin de dormir beaucoup, j’peux faire pleins de trucs, j’ai pleins d’idées, c’est l’effervescence, c’est trop bien." c'est trop bien, ouais et la redescente, c'est bien aussi? et c'est bien de revenir avec des plaies énormes juste parce qu'il se sent puissant? athéna est pratiquement sûre qu'elle pourrait balancer ses contre-arguments et que ça servirait à rien. que dalle. elle le sait. la stabilité, ça le tente pas? "Parce que t’es heureuse toi, peut-être?" athéna fronce les sourcils, elle savait pas qu'ils parlaient d'elle, là, mais ok. "À vivre dans cet appart pourri qui tombe en ruines ? Avec un job de merde qui t’paye le minimum où tu passes ton temps à t’faire draguer par des boloss ? Avoir grandi dans les coups et les étranglements, te taper nul autre que ton putain de grand frère ? À jamais voir les parents parce que c’est des tarés d’extrémistes ? T’appelles ça de la stabilité, toi ?" wow. ok. athéna le fixe un moment, choquée. le petit rire qu'il lâche pique un peu, mais elle s'dit qu'il pense pas ce qu'il dit. qu'il cherche juste la merde pour se sentir mieux. elle s'dit que ça sert à rien qu'elle entre dans son jeu. et en vrai, l'appart pourri? elle s'en tape, elle est bien ici avec lui. son taf? c'est mieux que rien. leurs parents? ils ont pas besoin d'eux. s'taper son frère? ouais, ça, ça dit clairement qu'elle est pas très bien dans sa tête elle non plus, mais c'est pas le propos. le propos, c'est lui. même si ares cherche à inverser les rôles. il s'allume un joint et la vérité? elle est bien tentée de faire la même chose. "T’es une putain d’égoïste Athé. Tout c’que tu veux, c’est pouvoir te barrer d’l’appart la conscience tranquille. Parce que tu sais qu’si j’décidais d’m’ouvrir les veines et qu’t’étais pas là pour rattraper le coup cette fois, t’aurais mon cadavre sur la conscience pour l’restant de tes jours. Tu veux juste pas vivre avec ma mort sur la conscience. C’pas mon bien qu’tu veux. C’est l’tien." pardon? elle n'a pas dû bien comprendre. pardon? il a dit quoi? et vraiment, athéna essaie de prendre sur elle. elle essaie de continuer de se dire qu'il pense pas ce qu'il dit, mais dans sa tête, y a une autre partie qui lui dit que c'est exactement ça qu'il pense et elle peut pas le laisser parler sans rien dire. pas possible qu'elle continue d'être calme et sereine. au pire, ares y pensera plus demain, c'est l'avantage. "mais va te faire enculer." fallait que ça sorte, c'était nécessaire. "tu crois que c'est à ça que j'ai pensé quand j'avais treize ans et que j't'ai trouvé? tu crois que j'me suis dit 'oh, j'vais avoir son cadavre sur la conscience'? non. non, c'est pas ça que je me suis dit. et t'es vraiment un connard de dire ça. non, même pas de le dire, de le penser." faut qu'elle reprenne son souffle, elle est trop en colère. il dit beaucoup trop de conneries et qu'il le pense vraiment ou non? elle s'en fout, elle est obligée de répondre. "et tu parles, tu parles, tu parles encore et encore comme si tu savais ce que ça faisait. comme si je t'avais déjà fait un truc comme ça. comme si tu savais ce que ça faisait de voir la seule personne au monde que t'aimes avec les veines ouvertes. le seul truc que j'me suis dit, c'était: pourquoi t'as fait ça? est-ce que c'est de ma faute? et pas, j'vais avoir ta mort sur ma conscience. t'es vraiment trop con." sérieusement, athéna est outrée. obligée de se défendre, parce qu'elle est offensée qu'ares croit qu'elle le voit comme ça. "j'en ai rien à foutre de mon bonheur. rien à foutre et tu sais pourquoi? parce que mon bonheur, il existe pas sans toi. et au fait, si tu te tues, c'est toi qui auras ma mort sur la conscience." pas l'inverse. parce qu'elle le suivrait de près et ce serait de sa faute. "et aussi, si notre vie te convient pas, c'est ton problème. pas le mien. moi j'suis heureuse comme ça. avec mon taf de merde, à baiser mon grand-frère dans notre appartement pourri et à ne pas voir mes parents. ma stabilité me convient très bien et encore une fois: va te faire foutre si c'est pas le cas pour toi. va te faire foutre si ça te suffit pas. va te faire foutre si tu m'aimes pas assez pour avoir envie de rester avec moi. va te faire foutre si t'as envie de m'abandonner. va te faire foutre." elle s'arrête, essoufflée en le fixant avec le regard plein de colère. et peut-être qu'au final, y a des vieilles plaies qui se sont ré-ouvertes, peut-être qu'elle balance des trucs qu'elle a toujours pensé et qu'elle a gardé pour elle jusqu'à maintenant. peut-être, mais quand bien même: elle l'aime et peut-être que ça suffit pas, mais athéna ne sait pas quoi offrir de plus.

Pourquoi elle comprend pas? Elle comprend rien. Elle pige pas pourquoi tu veux pas gober ces foutus médocs, pourquoi tu veux pas laisser les médecins te détruire le cerveau. Tu t’le détruis suffisamment toi-même, t’as pas besoin d’autre chose en plus. Et du coup, tu t’énerves contre elle. Parce que ça te saoule qu’elle joue les daronnes avec toi. Alors tu t’en prends à elle parce que — qui d’autre ? "mais va te faire enculer. tu crois que c'est à ça que j'ai pensé quand j'avais treize ans et que j't'ai trouvé? tu crois que j'me suis dit 'oh, j'vais avoir son cadavre sur la conscience'? non. non, c'est pas ça que je me suis dit. et t'es vraiment un connard de dire ça. non, même pas de le dire, de le penser. et tu parles, tu parles, tu parles encore et encore comme si tu savais ce que ça faisait. comme si je t'avais déjà fait un truc comme ça. comme si tu savais ce que ça faisait de voir la seule personne au monde que t'aimes avec les veines ouvertes. le seul truc que j'me suis dit, c'était: pourquoi t'as fait ça? est-ce que c'est de ma faute? et pas, j'vais avoir ta mort sur ma conscience. t'es vraiment trop con." "ouais, sûrement." qu’tu balances, haussement d’épaules, taffe sur le joint. T’as rien d’autre à dire t’façon. L’truc c’est que c’était facile de s’en prendre à elle au début. C’est bien moins facile quand elle réplique en fait. Athéna, la maitresse des mots. Bien plus douée que toi à ça, toi, tu t’contentes de balancer des piques et après te barrer. Pas envie d’entrer dans des grosses conversations existentielles, tu dis c’qui te passe par la tête sur le moment et c’est tout. Les conséquences? Tu leur fais pas face. "j’en ai rien à foutre de mon bonheur. rien à foutre et tu sais pourquoi? parce que mon bonheur, il existe pas sans toi. et au fait, si tu te tues, c'est toi qui auras ma mort sur la conscience." Pardon? "La vérité, n’y pense même pas." Sérieusement? Elle s’prend pour qui à te faire des menaces comme ça ? Elle a cru qu’elle avait le pouvoir de décision sur tes choix et ta vie? C’toi qui décideras de quand et comment tu crèveras, point. Et t’espères sincèrement qu’elle est pas aussi conne que ça, pour te ‘suivre’ dans ça. Vraiment pas. "et aussi, si notre vie te convient pas, c'est ton problème. pas le mien. moi j'suis heureuse comme ça. avec mon taf de merde, à baiser mon grand-frère dans notre appartement pourri et à ne pas voir mes parents. ma stabilité me convient très bien et encore une fois: va te faire foutre si c'est pas le cas pour toi. va te faire foutre si ça te suffit pas. va te faire foutre si tu m'aimes pas assez pour avoir envie de rester avec moi. va te faire foutre si t'as envie de m'abandonner. va te faire foutre." Et ses mots là, ils sont montés crescendo. Le souffle court, la voix qui part dans les aigus. Et tu la vois rarement dans un tel état. Et… ça t’serre le coeur. "J’ai pas dit ça arrête. J’ai pas dit qu’j’voulais t’abandonner." Et elle a pas l’air de se calmer, elle a les yeux revolver mais tu sais qu’elle est davantage blessée qu’énervée. T’as pigé. "Arrête Athé, stop. Arrête." Et tu lui attrapes le bras, tu la tires vers toi même si elle en clairement pas envie. Tu la forces, tu lui laisses pas l’choix quand tu la serres contre toi et qu’tu l’emprisonnes dans ton mètre quatre-vingt douze. Et tu la serres fort, fort, et encore plus fort. "Je t’aime, tu l’sais, tu peux pas dire des trucs comme ça. J’veux pas t’abandonner. Arrête. J’voulais pas t’abandonner." Pas maintenant, pas y’a dix ans. T’y as pas pensé comme ça. T’as pas vraiment pensé, en fait. Tu voulais juste qu’ça s’arrête. Le bruit, ton cerveau qui pète un câble, qu’tu contrôles pas. "Mais j’prendrai pas d’médocs. Cherche pas." Et tu l’dis pas méchamment. Juste que voilà, c’est comme ça, et ça changera pas. Et ça veut pas dire que tu l’aimes pas. C’est juste que… c’pas toi. Et t’as pas besoin d’être "soigné". Parce que t’es pas "malade". C’est juste ton cerveau, ta personnalité, ta façon d’être. C’est juste… toi.

athéna, il lui en faut pas beaucoup pour monter dans les tours, pour s'énerver. et pourtant, c'était pas le but, elle aime pas s'énerver contre lui quand il est comme ça. mais putain, il l'a cherché. elle peut pas ne pas réagir. elle peut pas le laisser dire des trucs comme ça sans hausser le ton. elle se sent agressée et blessée. le truc aussi, c'est qu'elle comprend pas pourquoi il l'attaque autant alors qu'elle veut juste son putain de bien. qu'elle veut pas qu'il prenne des médicaments juste pour le plaisir, mais pour se sentir mieux. rien de plus, rien de moins. alors ouais, quand il remet sa tentative de suicide sur le tapis et qu'il la traite d'égoïste? c'pas possible qu'elle ferme sa gueule. "ouais, sûrement." alors va falloir qu'il comprenne que là c'pas à son tour de parler. "ferme ta gueule déjà, j'ai pas terminé." c'est sec et laisse pas la place à ares de dire autre chose. elle veut pas l'entendre pour le moment. non, elle veut juste qu'il capte qu'il a dit de la merde et qu'il peut pas dire ce genre de trucs sans pression. c'est mort. d'autant qu'il parle, mais qu'elle lui a déjà dit qu'il y a pas d'athéna sans ares. faut croire qu'il a toujours pas compris. faut croire, aussi, qu'il comprend pas grand-chose. "La vérité, n’y pense même pas." et il se permet de lui donner des ordres en plus? "j'ai toujours pas fini, ares." regard mitraillette qui va dans sa direction, la colère toujours ancré au plus profond de son être. non, elle a pas encore taclé l'autre partie de ses propos. comme quoi ils ont une vie de merde, en gros. connard. fallait le dire avant si ça lui convenait pas. fallait le dire avant s'il était pas heureux comme ça. elle, elle est heureuse comme ça. avec lui. et s'il veut l'abandonner, bah ouais, il peut aller se faire foutre, parce qu'il a pas le droit, tout simplement. "J’ai pas dit ça arrête. J’ai pas dit qu’j’voulais t’abandonner." elle le fusille un peu plus du regard, parce qu'il l'a sous-entendu. et il a aussi sous-entendu qu'elle en avait pas grand-chose à foutre, qu'elle était égoïste. "t'y penses." et ouais, c'est un reproche. y a pas de doute à avoir là-dessus. parce que même y penser, il a pas le droit. "Arrête Athé, stop. Arrête." ares lui attrape le bras et elle essaie direct de se défaire de son emprise. elle a pas envie. la seule chose qu'elle a envie de faire, c'est le frapper jusqu'à ce qu'il comprenne que c'est un connard. jusqu'à ce qu'il s'excuse et retire tout ce qu'il a dit. tant que c'est pas fait, elle a pas envie qu'il la touche. mais quand bien même, elle se retrouve quand même collée à son torse. dans ses bras. et même si elle réagit pas, qu'elle l'entoure pas de ses bras, ça la calme. un peu. un peu plus quand il la serre plus fort. "Je t’aime, tu l’sais, tu peux pas dire des trucs comme ça. J’veux pas t’abandonner. Arrête. J’voulais pas t’abandonner." il voulait pas l'abandonner et pourtant, c'est ce qu'il aurait fait si elle n'était pas arrivée à temps. elle a pas envie d'arrêter. parce qu'il l'a cherché et il avait pas à lui dire ça. et en plus, ça répond pas à tout le reste de ce qu'il lui a dit. "tu veux pas m'abandonner, mais tu viens juste de dire que t'étais pas heureux avec moi. que notre vie c'est de la merde et que j'suis égoïste. mais tu m'aimes. ouais. ok. d'accord." ouais, elle l'a mauvaise et elle compte être un peu rancunière. et peut-être que ça en vaut pas la peine, peut-être qu'il pensait pas ce qu'il a dit, mais elle, elle a trouvé ça beaucoup trop sincère pour ne pas relever. "Mais j’prendrai pas d’médocs. Cherche pas." super, bah qu'il continue sa dépression tranquille alors. mais qu'il ne vienne pas se plaindre qu'elle le surveille ou qu'elle l'étouffe. "toi, arrête de me chercher surtout." le pire? ares la cherche plus vraiment, au contraire, il a l'air d'essayer de faire la paix, mais ça prend pas. encore trop énervée et trop blessée pour faire la part des choses. d'un côté, elle a envie de lui dire de la lâcher, mais en même temps, elle en a pas envie. "j'te déteste putain." et ça s'entend qu'elle le pense pas. que c'est pas vrai et qu'elle le dit juste pour essayer de lui faire mal. même si elle sait pas si ça va marcher, vu comment c'est peu crédible. mais quand bien même, c'est l'intention qui compte.

Tu réponds, mais tu t’fais envoyer chier. Une fois. Puis deux. Et nique sa mère en fait. Ça t’saoule. Là ça te dit de te taire mais si tu réponds pas ça va te blâmer d’avoir fermé ta gueule. Au bout d’un moment, faut savoir c’qu’on veut dans la vie. Le pire, c’est qu’tu pensais pas l’abandonner. Si jamais l’pire arrive, à savoir qu’tu crèves, ça sera pas dans le but de la laisser seule. Ça sera soit du manque de précaution, soit qu’t’auras pété un câble. Rien à voir avec elle. "t'y penses." Donc non, t’y penses pas. "Le monde tourne pas autour de toi." C’était sûrement harsh, mais ça te saoule qu’elle veuille te faire te sentir coupable pour des trucs que tu contrôles même pas, putain. Mais tu la prends quand même dans tes bras — tu la forces à venir, à rester. Parce qu’elle en a pas envie, tu l’vois, tu l’sens, qu’elle te rend pas ton étreinte, qu’elle veut pas être là contre toi, mais tu la forces parce que tu penses savoir que ça lui fera quand même un peu d’bien, de lui montrer qu’elle a tort, qu’tu l’aimes, qu’tu veux pas la laisser. "tu veux pas m'abandonner, mais tu viens juste de dire que t'étais pas heureux avec moi. que notre vie c'est de la merde et que j'suis égoïste. mais tu m'aimes. ouais. ok. d'accord." Tu soupires, excédé. "J’ai pas dit que j’étais pas heureux avec toi putain. Ouais, notre vie c’est d’la merde, mais j’suis bien avec toi ok? Enfin, ma vie c’est de la merde, vu qu’t’es visiblement satisfaite avec la tienne." Et tu lui précises aussi qu’tu prendras pas de médocs parce que faut pas déconner quoi, t’as pas à être soigné. "toi, arrête de me chercher surtout." Mais sérieux? Putain, c’toi qui fais un pas vers elle et elle t’envoie encore chier? "j'te déteste putain." Tu renfrognes un petit rire désespéré. "Ouais, same." Toi aussi, tu t’détestes souvent. Tu sais c’que c’est et tu la comprends bien. Mais finalement, suite à ces mots, tu la lâches et tu repars dans ta chambre. Parce que ouais, visiblement, faut vraiment suivre son instinct. Quand ça va pas, parfois, vaut mieux rester terré au fin fond d’son lit.

ares a assez parlé et là, pendant qu'elle parle, elle a pas envie de l'entendre. c'est à son tour de l'écouter. qu'il la laisse s'énerver en paix sans ajouter son grain de sel putain. il croit pas qu'il a assez donné son avis pour ce soir? il devrait. parce que certes, athéna voulait parler avec lui, mais pas comme ça. pas en se faisait agresser gratuitement. "Le monde tourne pas autour de toi." pardon? athéna hausse un sourcil en le regardant. l'ironie fait qu'elle a envie de lui dire de lui parler mieux alors qu'elle vient de lui dire ta gueule y a même pas trente secondes. mais comme elle a pas fini de lui donner son avis, elle relève pas. au pire, son regard a suffit en guise de paroles, non? ça voulait largement dire que si, en fait. y a que quand il vient la prendre dans ses bras qu'elle se calme un peu, mais seulement à l'intérieur. à l'extérieur, elle continue de lui envoyer des piques. toujours sur la défensive. il peut pas balancer des bombes et faire comme si de rien n'était trente secondes après. et on revient à la même chose: ares l'a énervé, alors maintenant elle veut l'énerver en retour. toujours pareil, on ne change pas une équipe qui gagne. "J’ai pas dit que j’étais pas heureux avec toi putain. Ouais, notre vie c’est d’la merde, mais j’suis bien avec toi ok? Enfin, ma vie c’est de la merde, vu qu’t’es visiblement satisfaite avec la tienne." il est bien avec elle, mais il a quand même eu le culot de lui reprocher de le baiser, en fait. zéro cohérence dans ses propos. "mais tu veux quoi en fait? pourquoi ta vie c'est de la merde? non, parce que j'sais qu'on a eu une enfance de merde et qu'on vit pas dans une villa, mais genre... ça compte pas ça." pourquoi il peut pas se contenter de ce qu'il a? ou de ce qu'ils ont? ou d'elle, juste? ouais, elle comprend pas. et elle a toujours l'impression qu'il la cherche. et elle est toujours en colère. alors elle lui dit qu'elle le déteste. "Ouais, same." non, cette réponse lui plait pas. ça lui plait encore moins quand il la lâche. pire encore quand il s'en va dans sa chambre. athéna le suit. "on a pas fini de parler." qu'elle lâche derrière son dos. elle croise les bras quand elle le voit se mettre dans son lit. rentre dans sa chambre, pas prête de lâcher l'affaire.  non, en vrai, elle veut juste pas qu'il reparte dormir en ayant en tête 'j'te déteste' comme dernières paroles d'athé. "j'le pensais pas. et t'as pas le droit de te détester en fait. y a que moi qui ai le droit." elle s'approche, enlève ses chaussures avant d'aller dans le lit à côté de lui. "j't'aime et j'veux pas que tu partes, d'accord?" et cette fois, c'est elle qui vient se coller à lui. pas vraiment capable de le repousser très longtemps, même quand elle est vénère.

"mais tu veux quoi en fait? pourquoi ta vie c'est de la merde? non, parce que j'sais qu'on a eu une enfance de merde et qu'on vit pas dans une villa, mais genre... ça compte pas ça." Tu hausses les épaules. "On a une réputation de merde, on a des parents de merde, j’aime pas que tu sois associée à moi, on a pas d’thunes, on a jamais quitté la ville, genre t’as besoin d’autres arguments? Mais c’bien si t’es heureuse toi. C’est l’principal." Et tu le penses vraiment. Juste que toi, non, c’pas la vie dont tu rêves. Même si en vrai, tu sais pas trop de quoi serait faite ta vie idéale. T’sais que c’est peu probable qu’un miracle arrive alors tu préfères juste pas y penser. Et quand elle conclut qu’elle te déteste, tu acquiesces et tu t’éclipses dans ta chambre. "on a pas fini de parler." Ah bon? Quoi dire de plus? Toi, t’as fini. T’as rien à dire d’autre. Alors tu te poses dans ton pieu, attrapes ton téléphone pour checker instagram. Elle t’a suivi, elle te regarde faire. "j'le pensais pas. et t'as pas le droit de te détester en fait. y a que moi qui ai le droit." Tu hausses les épaules. "Ouais." Pas grand chose à dire, parce que t’façon, vous n’serez pas d’accord sur le sujet. Et elle retire ses chaussures, vient se mettre contre toi dans le lit. "j't'aime et j'veux pas que tu partes, d’accord?" Tu passes un bras autour d’elle pour la caler contre toi après avoir posé ton téléphone sur la table de nuit. "J’t’aime aussi." Et ça suffit à clore la conversation. Même si au final, rouvrir des plaies, ça prend davantage de temps à cicatriser.

"On a une réputation de merde, on a des parents de merde, j’aime pas que tu sois associée à moi, on a pas d’thunes, on a jamais quitté la ville, genre t’as besoin d’autres arguments? Mais c’bien si t’es heureuse toi. C’est l’principal." regard qui s'assombrit encore une fois quand elle entend les 'arguments' merdiques de son frère. il aime pas qu'elle soit associée à lui? ça n'a absolument aucun sens. ils sont associés pour toujours. ils sont frères et soeurs, ont le même nom de famille, ils ont pas le choix. absolument aucun sens. et ils n'ont jamais quitté la ville? la faute à qui? mais ça serait la conversation sans fin, parce qu'il pense avoir raison (même si ce n'est pas le cas, du tout) et voudra pas entendre les arguments beaucoup plus logiques de sa soeur. elle lui dit qu'elle le déteste et plutôt que de continuer la discussion qui n'est pas terminée, ares s'en va. part dans sa chambre, athéna derrière lui, pas du genre à lâcher l'affaire. parce qu'ils ont vraiment fini de parler, à la base et qu'elle veut pas que la discussion s'arrête sur un 'j'te déteste' alors que c'est pas vrai. "Ouais." athéna fronce les sourcils, juste avant de retirer ses chaussures pour le rejoindre dans son lit. il passe un bras autour d'elle pour la rapprocher de lui et elle vient se coller. "J’t’aime aussi." petit sourire qui apparait sur le visage d'athéna, même s'il n'a pas vraiment répondu à la deuxième partie de sa phrase. mais tant pis, ça lui suffira pour le moment. elle fera avec.

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UN MOIS PLUS TARD (20/11)

réveillée plus tôt que d'habitude, parce qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'ares. elle a déjà acheté son cadeau depuis plus d'une semaine et le connaissant, le cadeau devrait lui faire plaisir. elle espère juste qu'il s'amusera pas avec comme un mongolien direct, parce que sinon, elle va paniquer. elle coupe une part du brownie qui sort du four, le met dans une assiette et met une bougie dessus. elle attrape un plateau, met en marche la cafetière et en attendant qu'elle soit prête, athéna lui roule un joint. le petit-déjeuner parfait qui n'arrive qu'à ses anniversaires. joint prêt, café et brownie aussi, elle allume la bougie avant d'aller dans la chambre de son frère. elle ouvre la porte doucement, s'approche discrètement. "joyeux anniversaire, ares!!!" qu'elle lance tout sourire avant de se poser à côté de lui, le plateau entre eux. "tout ce que t'aimes réunis sur un plateau. moi en plus. que demande le peuple." peut-être que le réveil n'est pas très doux, mais c'est pour la bonne cause. et il doit avoir l'habitude maintenant, elle fait plus ou moins la même chose tous les ans.

Un mois qu’ça dure. Cet état de merde. Et tu sais jamais en combien de temps ça partira. Ça prévient pas. Ni quand ça vient, ni quand ça s’en va. Sauf que ça fait quelques jours que ça va. Enfin… ça va mieux. C’est pas la joie. C’est pas la manie. Mais… ça va. Tu dors, un peu. Tu manges, aussi - c’est déjà pas mal. Athé, elle a l’air moins sur les nerfs. Moins derrière toi. Elle aussi, elle doit voir que ça s’améliore. Et peut-être que ça veut dire que c’est bientôt la fin. Peut-être que c’est juste un faux espoir. Ça, tu pourras pas l’savoir tant que t’y seras pas. Alors tu prends les jours comme ils viennent, et advienne que pourra. Au pire, on sera repartis pour un tour. T’as l’habitude, à force. Mais quand tu te réveilles ce matin, c’est par un filet de lumière et la voix de ta soeur. "joyeux anniversaire, ares!!!" Et ton premier réflexe, yeux à moitié ouverts, c’est d’attraper ton téléphone pour regarder la date. Ah, oui. On est le vingt. T’aurais presque oublié, toi, mais c’est sans compter sur Athé. Elle oublie jamais, elle. Elle vient s’asseoir sur le bord de ton lit, pose un plateau entre vous deux. Tu te frottes les yeux, te redresses pour te lever. Et ouais, t’as un petit sourire quand même. Parce qu’elle a les mêmes habitudes, tous les ans. Et qu’elle oublie jamais, Athé. Y’a un morceau de brownie orné d’une bougie, une tasse de café et un joint bien roulé. "tout ce que t'aimes réunis sur un plateau. moi en plus. que demande le peuple." Tu lâches un petit rire. "Ça va l’égo? C’est mon domaine normalement." Et t’attrapes le joint que t’allumes grâce à la bougie, tu tires une taffe et tu souffles la flamme. "Merci." Et c’est peut-être bizarre, étant donné qu’vous avez pas été très proches ce dernier mois, mais tu te penches pour venir l’embrasser. C’pas très familial, mais ça fait un moment qu’vous avez déviés, de toute façon. Et sûrement qu’elle s’y attendra pas, mais c’est fait. Et tu t’recules pour venir croquer à pleine bouche dans le brownie. "Tu l’as fait toi-même? Tu t’es levée à quelle heure?" Parce qu’tu sais que quand Athéna a quelque chose en tête, elle fait tout pour le faire, quitte à être tarée. C’pas ta soeur pour rien, au final.

ces derniers temps, ares va un peu mieux. et de toute façon, même si ça n'avait pas été le cas, ça aurait pas empêché athéna de faire la même chose pour son anniversaire. le seul truc, c'est qu'il s'il était encore dans le mal comme les semaines précédentes, y aurait eu moyen qu'il l'envoie chier. et franchement, elle aurait pas kiffé. parce qu'elle se lève pas hyper tôt pour lui faire un gâteau pour qu'au final, il lui dise d'aller se faire foutre. ça s'fait pas. c'est malpoli et elle a pas le temps pour ça. pas ce matin. pas pour l'anniversaire d'ares. une fois que tout est prêt sur le plateau, athéna va directement dans la chambre de son frère. elle essaie de ne pas le réveiller trop violemment, mais elle peut pas s'empêcher de s'exciter quand elle lui dit joyeux anniversaire, c'est plus fort qu'elle. plateau posé entre eux avec tout ce qu'il aime dessus, il peut pas se plaindre de quoique ce soit. "Ça va l’égo? C’est mon domaine normalement." certes, mais elle sait être limite pire que lui quand elle s'y met. il allume le joint avec la bougie avant de souffler dessus pour l'éteindre. "Merci." le sourire d'athéna s'élargit, contente de lui faire plaisir. même si c'est pas encore fini et que son 'vrai' cadeau va bientôt arriver. ares se penche et vient l'embrasser et wow: y a pas mieux comme remerciement. ses doigts se posent sur la joue d'ares. elle le fixe en se mordant la lèvre. ça fait trop longtemps qu'il l'a pas touché. plus d'un mois en fait. et athé, franchement, elle trouve le temps long. "de rien" il se recule pour croquer dans le brownie et athé se recule surtout pour calmer sa libido. "Tu l’as fait toi-même? Tu t’es levée à quelle heure?" elle le regarde, grand sourire sur les lèvres - ouais, il est pas parti depuis qu'il s'est réveillé de bonne humeur (encore plus depuis qu'il l'a embrassé) -. "ouais, j'me suis levée y a genre deux heures. il est bon? j'l'ai pas encore goûté." elle voulait qu'il ait le premier morceau. "y a encore dans le salon, tu veux une autre part?" c'est son anniversaire, il peut demander ce qu'il veut et vu qu'il est de bonne humeur, elle est de bonne humeur aussi. "attends, j'reviens." elle lui laisse pas vraiment le temps de répondre à la question qu'elle lui a posé juste avant, un peu trop dans son excitation. juste avant de se lever, elle l'embrasse rapidement. dans sa chambre, elle attrape son cadeau, revient dans celle d'ares. "tiens, c'est pour toi." qu'elle lui dit en lui tendant ledit cadeau tout en s'asseyant au même endroit où elle était avant de partir. "t'en as pas des comme ça et j'trouvais qu'il était pratique. j'espère que ça va te plaire." elle hausse les épaules en le regardant, espère qu'il va trouver le couteau cool. il est pas vraiment très grand, mais franchement... elle trouvait ça sympa de pouvoir sortir la lame discrètement. elle espère juste qu'il va pas faire le cas-social avec. mais en vrai, elle a pas trop d'espoir là-dessus.

C’est ta soeur qui te réveille pour ton anniversaire. T’avais oublié quel jour on était — perception altérée depuis quelques semaines. Mais elle est toujours là pour te ramener à la réalité. Et la réalité c’est que, ouais, on est le vingt novembre. Et elle te ramène un plateau remplis de tes trucs préférés. Un brownie, un café et un joint. Parfait. Et elle est excitée comme une enfant le matin de Noël — une enfant normale, le matin d’un Noël normal ; pas un Noël chez les Kaiser. Et forcément, c’est contagieux, tu souris quand elle te souhaite un joyeux anniversaire. Tu la remercies et pour accentuer tes mots, tu viens déposer un baiser sur ses lèvres. Pas vraiment réfléchi, par envie. Elle caresse ta joue avant de se reculer. "de rien" Tu lui poses quelques questions, visiblement d’humeur bavarde. Ça se faisait rare ces derniers jours, alors c’est plutôt cool. Même pour toi. "ouais, j'me suis levée y a genre deux heures. il est bon? j'l'ai pas encore goûté." Tu hoches la tête en mâchant ta bouchée. "Ouais, il est parfait." Comme elle. "y a encore dans le salon, tu veux une autre part?" T’ouvres la bouche pour dire oui, mais elle bondit sur ses pieds pour partir. "attends, j’reviens." Elle t’embrasse rapidement et tu comprends pas trop mais t’attends sagement en tirant une autre taffe de ton joint. Trente secondes après, elle est déjà de retour et elle te tend un paquet bien emballé. "tiens, c'est pour toi. t'en as pas des comme ça et j'trouvais qu'il était pratique. j'espère que ça va te plaire." Ça pique ta curiosité. "Fallait pas me faire de cadeau." Que tu dis quand même en déchirant le papier qui recouvre l’emballage. Tout ça pour découvrir un couteau simple, noir. Et y’a un bouton que tu peux switcher, alors t’appuies dessus pour en sortir la lame — rapide, efficace. Et y’a un sourire de gamin qui s’affiche sur tes lèvres. "Il est grave bien." Tu l’ouvres, le fermes, l’ouvres encore, le refermes. Encore, comme ça, plusieurs fois. Ça t’amuse. Tu le fais tourner entre tes doigts, tu joues avec. Parce que forcément, elle devait s’en douter t’façon en t’offrant un truc comme ça que t’allais faire le débile. "J’te dirai s’il est efficace le jour où il m'sera utile." Sourire en coin, comme si ce cadeau t’faisait reprendre du poil de la bête. Ouais, t’as bien envie de le tester — mais pas pour faire la cuisine, c’est pas son but. "Merci." Tu l’as déjà dit, mais bon. Et puis, couteau encore en main, tu te penches par dessus le plateau pour l’embrasser à nouveau. Cette fois, plus franchement, plus intensément. Parce que bon, un tel cadeau, ça mérite bien un tel baiser.

si athéna pouvait faire en sorte qu'ares soit content tout le temps, elle le ferait. mais au moins réussir à le rendre heureux pendant une journée, ce sera ça de pris. alors le sourire qu'elle affiche la quitte pas, encore moins quand ares y répond avec un des siens. c'est de pire en pire quand il l'embrasse, mais elle se contient, se contente de le regarder toute contente. elle veut pas le brusquer. "Ouais, il est parfait." parfait, il a dit, comme quoi, elle s'est vraiment pas levée pour rien. mais athéna, elle est trop dans son excitation pour se cantonner à discuter du brownie. elle veut lui offrir son cadeau, veut savoir si ça lui plait, veut voir s'il est encore plus content. ouais, elle veut juste qu'il soit heureux. et juste avant de se lever, elle l'embrasse. profite de sa bonne humeur pour lui voler un baiser après celui qu'il lui a déjà donné. elle espère vraiment que ça va lui plaire, alors elle le récupère vite pour revenir dans la chambre d'ares. avant de lui tendre le paquet. "Fallait pas me faire de cadeau." "n'importe quoi" qu'elle répond du tac-au-tac, bien sur qu'il fallait lui faire un cadeau; c'est son anniversaire. et même s'il n'était pas très agréable ces derniers temps, elle sait que c'est pas de sa faute et que s'il pouvait aller mieux en un claquement  de doigt, il le ferait. "Il est grave bien." lui dit ares avec un sourire sur le visage, juste avant de commencer à jouer avec le couteau. elle est pas surprise, athé, elle s'y attendait. elle savait qu'il allait jouer avec comme un gosse. "j'suis contente qu'il te plaise, mais arrête s'te plait, si tu te coupes j'vais me sentir coupable" genre, s'il veut jouer avec, qu'il le fasse ailleurs. et même si elle est pratiquement certaine qu'il sait très bien s'en servir (ça se voit à sa façon de le faire tourner entre ses doigts), elle a quand même pas envie qu'il se fasse mal sans faire exprès. "J’te dirai s’il est efficace le jour où il m'sera utile." athéna l'observe sans rien dire pendant plusieurs secondes, son cerveau qui se tâte entre toutes les réactions possibles qu'elle pourrait avoir à ces propos. mais en même temps, c'est aussi à ça que ça sert, un couteau. "en tout cas, il a l'air utile pour surprendre les gens." parce qu'on n'est pas obligé de savoir ce qui se cache à l'intérieur. on penserait plutôt à un cutter, pas à un couteau. ouais, athéna a beau ne pas être pour la violence, elle s'est quand même posée ce genre de questions en choisissant le couteau. et comme ares et elle réfléchissent pas vraiment de la même manière niveau stratégie, elle préfère lui dire ce à quoi elle a pensé en voyant le couteau de manière subliminale pour ne pas l'encourager non plus. il a pas besoin de ça. "Merci." qu'il lui dit juste avant de recommencer à l'embrasser. avec plus d'entrain que tout à l'heure et athéna peut pas s'empêcher de s'accrocher à sa nuque. plus d'un mois. c'est plus fort qu'elle. mais elle se contient, s'dit que c'est pas parce qu'elle est en chien que c'est pareil pour ares. elle se recule en même temps que lui, le souffle un peu accéléré tandis qu'elle se lèche les lèvres. "faut que t'arrêtes de m'embrasser si tu veux qu'on fasse quelque chose de vraiment productif pour ton anniversaire, ares. parce que j'ai un tas d'idées en tête qui le sont pas du tout... donc..." elle se recule un peu plus, croise son regard. "tu veux faire quoi?" elle lui laisse le choix. même si elle, elle n'a qu'une envie: lui sauter dessus.

Le petit déj, c’est le feu. Tu t’sens bien, ce matin. Et Athé, elle est aux petits soins parce que c’est ton anniversaire. Putain, elle t’a même fait un cadeau. T’avais pas besoin d’ça toi, pas vraiment matériel pour le coup. Mais tu le déballes avec hâte, curieux de savoir c’que c’est, ce qu’elle a choisi pour toi. Un couteau. Déballage automatique. Switch réactif. Lame pointue, acérée. Tu joues avec. Tu le lances en l’air, tu le fais tourner entre tes doigts, tu touches la lame aiguisée pour juger. "j'suis contente qu'il te plaise, mais arrête s'te plait, si tu te coupes j'vais me sentir coupable" Tu roules des yeux. L’irresponsabilité, c’est ton maître mot non? Tu doutes pas de son efficacité en plus, ça s’voit qu’il est pratique. "en tout cas, il a l'air utile pour surprendre les gens." Tu hoches la tête — elle a raison, tu peux le poser contre la peau et déclencher la lame qui s’insèrera directement sous l’épiderme. Ouais, t’as limite hâte de t’en servir. Peut-être que ça te fera te remettre dans le game plus rapidement que prévu ? Au final, tu la remercies. Simplement, mais elle sait que t’es pas vraiment expansif, de toute façon. Un merci sincère, touché de cette attention, surtout venant d’elle. Elle qui déteste quand tu rentres blessé, elle à qui tu caches tes activités en restant évasif. Et pourtant, maintenant, elle sera avec toi. Chaque coup de couteau, ça sera grâce à elle. Et cette idée, ça t’fait quelque chose. Les frissons qui t’poussent à l’embrasser un peu plus franchement. Ça fait longtemps, ouais. Mais t’étais pas vraiment d’humeur. Tu sens ses doigts s’accrocher à ta nuque avant qu’elle ne rompe le baiser. Un peu essoufflée, la langue qui lèche ses lèvres. "faut que t'arrêtes de m'embrasser si tu veux qu'on fasse quelque chose de vraiment productif pour ton anniversaire, ares. parce que j'ai un tas d'idées en tête qui le sont pas du tout... donc… tu veux faire quoi?" Tu comprends. C’est pas dur, en même temps. "Qui t’a dit que j’comptais être productif ? Ça fait un mois qu’j’suis pas sorti de l’appart. J’crois que la productivité, j’l’ai un peu mise de côté." Et t’attrapes sa main qui était sur ta nuque pour la faire descendre entre tes jambes. "Ça m’dérangerait pas que tu sois pas productive non plus." Pression sur sa main de la tienne, contre ton entrejambe. Histoire qu'elle comprenne, elle aussi.

athéna aurait surement pu lui acheter un tas de trucs différents, autre qu'une arme. et même si elle n'est pas pour ses activités 'professionnelles', elle sait qu'au moins, ce cadeau-là lui fait vraiment plaisir. et ça se voit. ares s'amuse avec, comme un gosse qui vient de découvrir son tout nouveau jouet. elle a beau savoir qu'il sait s'en servir et qu'il risque surement pas grand chose, elle lui demande quand même d'arrêter, parce que putain, ça la stresse. s'il se coupe avec, elle va culpabiliser et regretter de lui avoir acheté: mauvais plan. il arrête. tant mieux. ares la remercie et athéna s'remet à sourire. libido qui s'envole quand il vient l'embrasser. elle agrippe sa nuque, l'attire un peu plus contre elle. l'absence de sexe pendant plus d'un mois s'fait ressentir, un peu plus maintenant que ces dernières semaines. alors elle se recule, souffle accéléré, langue qui vient lécher ses lèvres - elle s'éloigne, même, pour instaurer une mini distance de sécurité. pour pas lui sauter dessus comme une sauvage alors qu'il a peut-être envie de faire autre chose. c'est son anniversaire: ares a le choix des activités du jour. pitié qu'il choisisse bien. "Qui t’a dit que j’comptais être productif ? Ça fait un mois qu’j’suis pas sorti de l’appart. J’crois que la productivité, j’l’ai un peu mise de côté." quand il parle, athéna le quitte pas des yeux. mais quand il attrape sa main précédemment posé sur lui pour la caler sur son entrejambe? elle baisse les yeux dans cette direction, petit sourire en coin qui fait son retour. "Ça m’dérangerait pas que tu sois pas productive non plus." ares appuie plus fort, pour lui faire passer le message comme elle l'a fait juste avant. y e s. athéna décale le plateau, le pose parterre, elle veut pas qu'il les gêne. l'instant d'après, elle vient s'installer à califourchon au-dessus de lui. bassin qui ondule contre le sien, elle vient l'embrasser encore. s'accroche à lui et elle remarque qu'une des mains d'ares est déjà prise, par le couteau, mais ça la dérange pas, elle sait qu'il l'utilisera pas contre elle. "tu m'as manqué" son sourire, son air éveillé et son regard qui pétille, ses lèvres contre les siennes et ses mains sur elle. tout. lui, juste. à peine a-t-elle terminé sa phrase que ses lippes le parcourent, d'abord ses lèvres, puis sa joue, puis son cou. et pour appuyer ses propos, elle mord, veut laisser une marque. à elle.

Tu l’embrasses et la température monte d’un coup. Elle s’lèche les lèvres, elle a le souffle coupé, et elle s’recule comme pour s’éloigner de toi. Elle te fait part de ses envies, et te retourne la question. Et toi, même si t’étais pas d’humeur le mois qui vient d’s’écouler, là, t’es d’humeur. Elle t’a fait le petit déjeuner, elle t’a offert une bête de couteau que tu tiens encore dans ta main d’ailleurs, et ouais, faut dire que ça t’excite. C’est un peu comme si t’allais l’avoir dans la main à chaque fois que tu t’en serviras. Elle sera avec toi à chaque coup tranchant. Et on pourrait penser qu’t’es dérangé dans ta tête, mais t’façon c’est l’cas alors bon, au point où t’en es… Tu lui prends sa main, viens la poser sur ton entre-jambe et tu fais pression. Et sa réaction n’se fait pas attendre. Elle pousse le plateau, le pose sur le sol et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle se retrouve assise à califourchon sur toi. Frotte son bassin contre toi. Prend tes lèvres en otage. "tu m'as manqué" Tu lui retournes son sourire. "J’ai pas bougé." Et tu sais c’qu’elle veut dire. Mais tu fais l’idiot, parce que c’est plus facile pour l’instant. Elle sait qu’t’as compris, tu sais qu’elle sait c’que tu veux dire. Et y’a ses lèvres qui dévient sur ta joue, son visage qui se niche dans ton cou. Ses dents qui croquent dans ta peau et tu te mords la lèvre. Tu sens qu’elle resserre sa prise, qu’elle suce, et tu souris un peu, amusé. "Tu veux qu’j’me balade dans la rue avec un suçon dans l’cou comme une chaudasse de dix-sept ans?" Réelle question, même si t’es amusé par ce geste. Tu appuies sur le switch du couteau qui se rétracte et tu le laisses sur la table de nuit à côté de vous. Tout ça pour pouvoir poser tes mains sur ses hanches et la garder contre toi. "J’ai l’droit à un deuxième cadeau d’anniversaire du coup?" Que tu réclames alors que l’une de tes mains passe sous son haut, pour remonter dans son dos.

un mois, c'est long. et ça se voit. et comme ares a l'air d'aller mieux, athéna, elle a pas envie de le lâcher. mais pas comme ce dernier mois, non, pas pour le surveiller. en manque. alors elle s'agrippe, souffle court. plateau qui dégage sur le sol quand ares répond à ses avances. elle se met à califourchon au-dessus de lui, l'embrasse plusieurs fois. ares lui a manqué, même s'il était là, il l'était pas vraiment. et ça aussi, ça lui a marqué. "J'ai pas bougé." elle croise son regard juste avant de laisser ses lèvres descendre au coin de ses lèvres, puis sur sa joue, sa mâchoire et finalement dans son cou. et ça passe de la douceur à l'agressivité quand elle vient mordre et sucer sa peau - laisser une marque, c'est ça qu'elle veut. parce qu'il a beau ne pas avoir bougé, il sait très bien ce qu'elle a voulu dire. "Tu veux qu’j’me balade dans la rue avec un suçon dans l’cou comme une chaudasse de dix-sept ans?" elle relâche sa prise, se marre et regarde son travail avant de redresser la tête vers lui. elle hausse un sourcil en le regardant. peut-être bien qu'elle a envie de laisser un suçon que tout le monde va voir. en fait, c'est même fort probable. "et si c'est le cas?" qu'elle répond, amusée elle aussi. elle sent ses mains sur ses hanches et elle se remet à sourire. "J’ai l’droit à un deuxième cadeau d’anniversaire du coup?" et la main d'ares glisse sous son haut, vient sur son dos. elle se mord la lèvre, croise à nouveau son regard et honnêtement? tout ce qu'il veut. là, tout de suite, il pourrait demander n'importe quoi. "t'as le droit à autant de cadeaux que tu veux." elle est généreuse quand elle veut, athé, surtout quand il s'agit de sexe et d'ares. et tandis qu'une des mains vient caresser son torse, l'autre se glisse entre eux, dans son caleçon, l'agrippe doucement, de bas en haut. "dis-moi ce que tu veux, ares." qu'elle dit doucement. elle l'embrasse à nouveau juste après, lentement, juste pour le narguer un peu. parce que ça fait longtemps et qu'elle attend qu'il lui dise exactement ce qu'il veut.