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 (intrigue) blue lights (malcolm)

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Rosalia Flores
Rosalia Flores
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MessageSujet: (intrigue) blue lights (malcolm)   (intrigue) blue lights (malcolm) EmptyMer 5 Fév - 20:11

« …..et j’ai craqué, là, en plein milieu de la réunion la plus importante de ma vie. J’ai mis longtemps à comprendre que c’était une crise d’angoisse et… » Rosalia n’écoute déjà plus. Elle fixe la moquette bleue qui s’étiole sous ses pieds sans dire un mot. C’est sa première réunion et elle ne comprend pas ce qu’elle fait là. Elle n’a rien à voir avec toutes ces personnes mais c’est l’assistante sociale en charge de son dossier qui lui a conseillé de s’y rendre. Paraît que ça ferait bien vis-à-vis du juge des affaires familiales, que ça montrerait qu’elle a envie d’aller de l’avant, de faire de son mieux pour Félix. Quelle blague. A croire que pendant tous ces mois au cours desquels elle a associé vie de mère célibataire et travail, elle n’avait rien fait d’autre que merder encore et encore. Et peut-être que c’est vrai, au fond. Qu’elle s’est contentée du minimum, sans chercher plus loin. Mais ce minimum lui semblait déjà tellement difficile qu’il était inconcevable pour la latina de pouvoir faire plus. Quoi qu’il en soit, elle n’était pas convaincue d’avoir sa place au sein de cette réunion dédiée aux crises d’angoisse. D’accord, ce qu’elle avait décrit à l’assistante sociale y ressemblait sans doute. Mais elle ne pouvait pas vraiment lui dire la vérité. Elle se voyait mal lui dire « en fait vous savez, l’autre fois avec un pote on a vu un type qui souffrait vachement mais c’était la merde alors mon pote l’a tué pour être gentil, après on a balancé l’arme et depuis j’fais des cauchemars. Bref, j’peux avoir mon fils ? » A coup sûr, ça ne ferait que lui attirer plus de problèmes et, en plus de ça, elle risquerait de causer des ennuis à Nino ce qu’elle refusait. Alors elle s’était contentée de décrire ce qu’elle avait ressenti à ce moment et, forcément, l’assistante n’ayant pas toutes les données, elle n’avait pas compris qu’il s’agissait plutôt d’une sorte de stress post-traumatique qu’une crise d’angoisse. Perdue dans des interrogations incessantes, la brune ne remarque que la pièce s’est vidée uniquement en sentant son voisin secouer légèrement son bras. « He, c’est terminé, tout le monde part. » Elle tourne la tête vers lui, examine la pièce avant de poser son regard vers lui à nouveau. « Merci. » Pas d’autre cérémonie alors qu’elle se lève, mains dans la poche, direction la sortie. Être à North End à cette heure-ci, avec les évènements récents ne l’enchante pas. Les tensions sont trop nombreuses et loin d’elle l’idée de finir embarquée par ces brutes de policiers ou de se retrouver coincée en plein milieu d’un règlement compte.

Et c’est forcément ce qui arrive. Elle traverse la route, continue de longer la rue avant de tourner dans une autre rue. Alors que Rosalia s’apprête à traverser à nouveau, elle entend un premier coup de feu, un peu au-dessus de son emplacement. Elle se retourne, perdue, avant de voir d’autres hommes sortir des armes et c’est un enchaînement de violence qui s’installe, se mêlant à la panique des personnes qui, comme elle, ne faisaient que passer par là. Tout se passe trop vite, l’impression d’être en plein milieu d’un film de gangster en un claquement de doigts alors que, quelques minutes plus tôt, elle était encore au calme, en sécurité. Une chose est sûre, la gamine ne doit pas s’attarder. Regard vers la gauche qui lui confirme que ça à l’air relativement plus calme de ce côté – sans doute que voir une foule de citoyens apeurés l’a aidé à en venir à cette conclusion. Il suffit de traverser la route et de parcourir quelques mètres, rien de bien compliqué. Pressant le pas, elle s’engage sur la route quand elle a l’impression qu’on vient de réduire sa cheville en charpie – douleur qui se manifeste sans qu’elle en comprenne la cause directe. « PUTA » cri de douleur alors qu’elle regarde et réalise qu’elle a reçu une balle. Une foutue balle, logée dans sa cheville. Elle serre les dents, laisse échapper malgré tout une série de « puta puta puta » alors qu’elle essaie de s’appuyer davantage sur sa jambe gauche, sans réellement soulager quoi que ce soit. Une autre série de coups de feu la sort de sa torpeur. Rosalia lève la tête et c’est-là, alors qu’elle est penchée vers sa cheville, en plein milieu de la route, qu’elle voit une voiture arriver à toute allure vers elle.

Elle va crever. C’est la seule certitude qu’elle a à ce moment. Avec sa cheville en vrac, elle ne pourra jamais courir assez vite pour éviter le véhicule. Il ne lui reste plus qu’à attendre l’inévitable, attendre que cette voiture ne la percute de plein fouet. Et si on est censé voir sa vie défiler devant ses yeux à ce moment-là, elle, elle ne voit que Félix. Félix qu’elle laisse tomber une énième fois, Félix qui n’a pas eu la mère qu’il méritait et qui va devoir grandir sans la connaître, sans qu’elle ait eu la chance de faire mieux. Et peut-être que c’est pas plus mal que ça. Peut-être qu’il s’en sortira sans elle, sans cette ombre qui pèse sur lui. Peut-être même qu’il réussira là où elle a échoué, qu’il réalisera ses rêves et qu’elle restera pour lui rien de plus qu’un souvenir raconté par Carmen alors que c’est elle qui le verra grandir – avec de la chance, elle fera un portrait flatteur d’elle pour qu’il ne la déteste pas trop en grandissant.

Pensées qui se bousculent et qui sont toutes tournées vers son fils alors qu’elle se prépare à affronter l’impact, larmes qui roulent. Mais encore une fois tout va trop vite et l’impact qu’elle attend ne vient jamais, mains qui s’emparent d’elle et la font basculer en arrière, évitant de justesse la voiture. Elle tourne la tête vers la personne qui l’a sauvé, surprise qui l’envahit alors. « Malcolm ? » Elle ne s’attendait pas à le voir lui – cela-dit, quelques secondes plutôt, elle ne s’attendait même pas à vivre d’autres minutes. « Je.. Merci, tu.. » Mots bredouillés sous l’effet du choc mélangé à la surprise et à toutes ces émotions par lesquelles elle est passée ces dernières minutes, alors qu’elle se redresse tant bien que mal, essayant de ne pas peser trop de poids sur sa cheville abimée. Elle se croirait presque naïvement tiré d’affaires, Rosalia, en oublierait presque la fusillade qui déroulait encore près d’eux. Comme si c’était si facile que ça, de survivre à Détroit. De survivre, même.
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Malcolm Allen
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(intrigue) blue lights (malcolm) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : Malcolm est sanguin, hyper impulsif. Il réagit au quart de tour et peut passer d'une émotion à une autre, totalement opposée en un rien de temps. + Malcolm a trois doigts tordus, séquelles d'une nuit de breakdown où il s'est explosé les mains contre le mur de sa chambre + Y a comme un odeur d'ammoniaque chez lui, dû au crack qu'il fume.
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MessageSujet: Re: (intrigue) blue lights (malcolm)   (intrigue) blue lights (malcolm) EmptyDim 23 Fév - 21:51

- Quoi tu veux pas m'voir c'est ça ?
- J'ai pas dit ça Mal', mais ça craint en c'moment ça North End tu sais et…
- Ça craint depuis toujours à North End, vas-y c'est bon j'ai compris, t'façon j'suis pas ton fils j'comprends.

Ma voix est agressive, et mon rythme cardiaque explose. J'étais déjà vers North End quand Tam m'a appelée. On avait convenu d'un rendez-vous la veille, parce qu'elle était seule à la maison, et j'ai le droit de la voir que quand il n'y a pas mon père et une autre de mes soeurs à la maison, histoire de pas foutre la merde. Mais voilà, elle m'a rappelé en me sortant une vieille excuse, comme quoi la tension serait en train de monter et que ça l'inquiète de me savoir à North End à cette heure-là. La seule tension qui monte, c'est la mienne. Le rejet me fait vriller complètement et je commence à hurler au téléphone, et elle tente minablement de me calmer. Mais c'est trop tard, je lui raccroche au nez, complètement survolté. J'dois me poser contre la façade d'une boutique pour me calmer tellement j'en tremble. Si même Tam ne veut plus de moi, je suis complètement paumé, et je suis vraiment trop énervé. Je remets en place mon bonnet et fait couler mes deux mains devant mon visage en essayant de respirer profondément pour avorter la crise qui menace d'exploser, là, en pleine rue. Et quand je retire les mains de devant mes yeux, et que ma respiration est environ calme, je me rends enfin compte du bruit autour de moi. Tam n'a pas menti, c'est vrai que c'est chaud. Les sirènes de police ont toujours bercé mon enfance, mais là ce n'est pas les flics qui créent cette agitation fiévreuse typique du quartier noir. J'ai l'impression que les rues se déchirent complètement. Avant, tout le monde s'entendaient bien ici. Y a un esprit de communauté que y a pas ailleurs. Aujourd'hui tout semble survolté. Je me redresse et compte bien me tirer d'ici au plus vite, lorsque j'entend dans mon dos. EH ALLEN ! J'ai grandi ici, j'connais tout le monde. Et cette voix, je la reconnais. Histoire d'en être sûr, je jette un coup d'œil derrière moi. Eh merde. C'est bien ce que je craignais. Jackson, le chef du Black fucking Crew. Le même qu'on a abandonné dans les bois, une balle dans le pied, y a quelques mois en arrière avec Nino. Il est entouré de ses chiens de garde. Et je suis tout seul. Je réfléchis pas longtemps avant de me mettre à courir comme un fou. Ils m'emboitent le pas, bien sûr en m'envoyant des menaces à la gueule.

Fais chier, fais chier, fais chier.

Heureusement, je connais bien le quartier et je sais comment m'en échapper au plus vite, à gauche à droite, je saute par dessus la barrière d'un jardin, le traverse en courant, passe à travers une haie mal taillée, j'me retrouve à nouveau sur l'artère principale. J'ai un peu d'avance pour réfléchir. J'allais partir vers l'arrêt de bus quand je bloque. Y a Rosalia au milieu de la rue. Elle se tient la cheville qui pisse le sang, y a des cris qui viennent de tous les sens. Putain. Et quand j'vois une voiture foncer droit sur elle je réfléchis pas je saute en avant, l'attrape au passage et on se rétame tous les deux contre le trottoir. Éclair héroïque qui fait sauter mon cœur dans ma poitrine. J'me suis rapé les mains en voulant me retenir au sol, mais je m'en occupe pas, trop occupé à fixer Rosalia d'un drôle d'air, me souvenant du douloureux souvenir de notre dernière entrevue en reprenant mon souffle. Malcolm ? qu’elle s’écrie, aussi choquée que moi. Putain Rosa mais tu fous quoi là ? Que je réponds du tac au tac. Ça craint l’quartier en ce moment. J’me rends même pas compte de toute l’ironie de la situation, moi qui chialait dix minutes plus tôt parce que Tam m’avait sortie cette même excuse. Mais elle semble totalement à côté de ses pompes et bredouille un merci qui, mine de rien, me fait chaud au cœur. J’ai mal vécu notre dernière rencontre, et surtout ne plus pouvoir baby-sitter Felix. J’ose pas tellement avouer qu’elle et le petit me manque. Je fais un signe pudique de la main pour lui dire qu’elle n’a pas besoin de me remercier et on se redresse tant bien que mal. Elle grimace à cause de sa cheville qui attire enfin mon attention. Et là, je percute, j’en sursaute presque. Attends, c’est une balle que tu t’es pris ? Que j’expire, choqué. J’entrouvre la bouche et regarde derrière moi comme pour chercher le moyen le plus rapide de la tirer de là. Sauf qu’au lieu de tomber face à un bus ou un taxi illégal qui tourne dans le quartier, c’est encore ce putain de Black Crew. merde… Que je lâche à demi-voix. ON VA T’FAIRE LA PEAU BLANCHE-NEIGE ! Hurle Jackson au loin. Ni une, ni deux, je me retourne vers Rosalia et l’attrape par un bras. Faut qu’on s’tire, par-là, y a un entrepôt ! Que je lui dis sans vraiment lui laisser le choix. Là je lui fais passer son bras autour de mes épaules et attrape sa taille d’un bras pour l’aider à avancer et j’me mets à trottiner du plus vite que je peux.

C’est pas vraiment pratique, et heureusement, quand on retraverse la rue, j’arrête d’une main une voiture qui pile devant nous et redémarre en trombe, en bloquant la route au Black Crew qui s’énerve contre elle, ce qui nous donne un peu d’avance, le temps de tourner à l’abris de leur regard dans une rue. L’entrepôt vide apparaît enfin devant nos regards et je presse un peu le pas en lançant des petits “désolé” dès que je l’entends couiner à cause de la douleur. Mais faut pas traîner. Enfin, on arrive devant la porte que je tire fortement, elle est un peu rouillée, je la referme derrière nous d’un coup de pied et m’empresse d’aller l’aider à s’asseoir contre un poteau. Là je cours à nouveau vers une fenêtre et regarde par l’une d’elle si on est suivi, j’ai l’impression qu’ils n’ont pas eu le temps de nous voir nous planquer par là. Je pousse un soupire de soulagement. Putain d’merde ! Que je lâche en me penchant en avant, les bras contre les cuisses, soulagé. Là je me redresse et passe une main sur mon crâne quasi-rasé en regardant Rosalia qui se tient encore la cheville. J’commence un peu à paniquer, en plus on y voit pas grand chose dans cet entrepôt. Faut qu’on attende que ça se calme, les ambulances voudront même pas foutre les pieds ici vu l’bordel. On va… on va attendre un peu et puis j’dirais à Drax de venir nous chercher en bagnole pour t’emmener à l’hosto. Mais vu qu’elle pisse encore le sang je retire ma veste de jogging, puis mon t-shirt. Je m’approche à nouveau d’elle et m’accroupis à côté. Avec mon t-shirt, j’essaie de faire pression sur sa plaie et le noue finalement autour de sa cheville, j’me dis, c’est ce que font les gars dans les films. Une fois le garrot de fortune mis en plus, j’enfile à nouveau ma veste de jogging et la zip jusqu’en haut pour ne pas rester à moitié à poil.
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MessageSujet: Re: (intrigue) blue lights (malcolm)   (intrigue) blue lights (malcolm) EmptySam 14 Mar - 23:48

Malcolm était probablement la dernière personne qu’elle s’attendait à voir. C’est qu’ils ne s’étaient plus vus depuis leur dispute, énième relation fracassée par sa faute, probablement. La surprise est manifeste sur son visage alors qu’elle le dévisage, faisant à peine le lien entre la mort qu’elle venait de frôler et l’homme qui l’avait visiblement sauvé. Quelques secondes, c’est tout ce qui aurait fallu. Quelques secondes de plus pour qu’on ne la réduise à rien d’autre qu’un corps inerte. « Ben… J’sais, mais t’es là toi aussi ! » qu’elle répond après quelques secondes de battement, le temps de reprendre un minimum ses esprits. Choc qui anesthésie le reste – c’est quand elle bouge pour se relever que la douleur se fait ressentir, cheville sur laquelle elle tente de mettre le moins de poids possible. Elle a pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’on hurle des menaces au bout de la rue. Rosa regarde aussitôt la source des insultes – elle ne les reconnaît pas mais elle comprend bien vite qu’ils ne sont probablement pas des enfants de chœur, et à en juger par les regards qu’ils lancent à Malcolm, ils ont un compte à régler avec lui. « Mais… » qu’elle tente de répondre mais c’est déjà trop tard. Il passe un bras sur sa taille, l’autre au-dessus de ses épaules avant de l’entraîner avec lui. Elle s’appuie comme elle peut sur lui mais ce n’est pas assez pour soulager sa cheville, pas quand elle doit trottiner aussi vite que possible pour éviter à des types qu’elle n’a franchement pas envie de croiser. « merdeee » jurons qui lui échappent, se mêlant à des gémissements de douleur quand la douleur se veut plus vive. Elle sait bien qu’elle le ralentit, qu’il aurait mieux fait de la balancer sur le côté et s’enfuir. Après tout, ils ne se sont pas vraiment quittés en bons termes, loin de là. Il ne lui devait rien – et ces hommes ne lui en voulaient pas à elle, même si, en l’ayant vu avec lui, il y avait fort à parier qu’ils seraient loin d’être agréables s’ils mettaient la main sur elle.

Le calvaire arrive enfin à sa fin quand ils arrivent à l’entrepôt indiqué un peu plus tôt. Grâce à l’aide de Malcolm, elle s’installe contre un poteau, s’assit contre celui-ci alors qu’il part vers la fenêtre. Elle fait à peine attention à ce qu’il dit, occupé à examiner la blessure qu’elle a – juron qui lui échappe quand ses doigts frôlent d’un peu trop près la plaie alors qu’elle essaye de juger la profondeur de celle-ci. Pourtant, ça lui apprend rien, elle voit seulement que le sang coule un peu trop, que la douleur est un peu trop vive. Elle serre les dents pour réprimer quelques couinements, n’ayant clairement pas envie qu’on repère leur cachette improvisée à cause d’elle. La gamine se rappelle qu’elle n’est pas seule quand Malcolm apparaît à nouveau à sa hauteur, torse nu, soulevant une vague d’interrogation avant qu’elle ne voit le tissu dans sa main et qu’elle ne comprenne. Et si elle n’est pas une experte de ce genre de situation, elle sait déjà que ce sera loin d’être agréable – alors elle porte ses poings contre sa bouche, mord pour empêcher d’autres jurons de lui échapper alors qu’il serre le tissu autour de sa cheville. Si ça ne calme en rien la douleur qu’elle éprouve, ça a le mérite d’empêcher plus de sang de couler pour l’instant. « Putain mais c’est quoi ce bordel ? » Elle reprend seulement ses esprits alors qu’elle est là, assise sur le sol d’un vieil entrepôt, un tee-shirt noué autour de la cheville alors qu’un gros con lui a tiré dessus – journée typique à Détroit, en somme. « Depuis quand il y a des putains de fusillades ? Putain, j’sais que cette ville a toujours craint mais c’est de pire en pire ! » Constatation probablement faite par n’importe quel citoyen ordinaire de Détroit. Suivant l’actualité de loin, elle s’était bien rendue compte que les violences s’accéléraient mais ne s’imaginait pas en être un jour la victime collatérale. « Et c’est qui, ces types ? » Les questions s’enchaînent et se percutent, adrénaline qui redescend et la pousse à s’interroger, à comprendre tout ce qui s’est passé en à peine quelques minutes. « Enfin, j’suppose que ce sont pas tes potes. Pourquoi ils veulent t’faire la peau ? » Énième question, celle-ci tout aussi légitime que les autres. Elle se passe une main tremblante sur le visage, tente de retrouver des pensées claires, de souffler pour éviter la montée de panique qui menace. Enfin, elle pose sa tête contre le poteau, souffle à nouveau avant de poser son regard sur Malcolm. « Merci, Malcolm. Vraiment. J’sais pas si tu t’en rends compte mais tu m’as sauvé la vie. » Simple constat qui trahissait pourtant une vérité certaine et une dette qu’elle avait désormais envers lui.
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MessageSujet: Re: (intrigue) blue lights (malcolm)   (intrigue) blue lights (malcolm) EmptyJeu 19 Mar - 16:48

Je reprend mon souffle en gonflant mes joues et expire un bon coup quand le garrot est enfin en place. Et pendant que que je remets ma veste sur le dos, je sens que Rosa a besoin d’extérioriser à son tour. Putain mais c’est quoi ce bordel ? Bêtement, je lui réponds comme s’il s’agissait d’une vraie question : J’crois que la Mafia pète les plombs, un truc comme ça. Ma belle-mère me dit que ça dure depuis quelques sem- Mais c’est pas vraiment la chronologie qu’elle veut, c’est comprendre pourquoi on est là, comme des putains de rats bloqués dans cette ville pourrie. On est pas tous pareils à Detroit, on est pas tous de la même origine, et on est pas tous dans les mêmes galères. Mais vivre ici, ça crée forcément un lien. Peu importe qui tu es, cette ville est comme une zone de guerre depuis tellement longtemps. Et les gamins, comme Rosalia et moi, on a appris à grandir dans cet enfer. C’est presque devenu une habitude. Les devantures abandonnées, rien à faire dans cette ville, les sirènes de police comme berceuse. Depuis quand il y a des putains de fusillades ? Putain, j’sais que cette ville a toujours craint mais c’est de pire en pire ! J’hausse les sourcils d’un air évident et fatalement d’accord. Puis je sors mon paquet de cigarettes et en attrape une avec mes lèvres avant de lui tendre le paquet. J’allume la clope et répond : Drax dit que ça va finir par vraiment péter, qu’il faudrait s’barrer vite. En plus à Delray avec ces foutus noichs, c’est encore pire. Je tire une latte et puis reprend mon poste de guet près de l’entrée, observe du coin de l’œil dans un bout de vitre brisé pour m’assurer que personne ne vienne à nos trousses. Et puis, un peu perdu dans mes pensées, je réponds en m’adossant à la porte d’entrée. Mais, où est-ce que tu voudrais qu’on aille, pas vrai ? Gamins sans avenir. La vérité, c’est que Detroit est peut-être pourri, mais c’est chez nous. Et des fois, j’me dis que j’arriverais à m’adapter nulle part ailleurs. Cette phrase nous laisse pensifs quelques secondes. Avant que la pression ne commence à vraiment redescendre, et que Rosalia ne pose les vraies questions.

Et c’est qui, ces types ? Mon regard se perd dans le vide une seconde et je fais mine de surveiller l’entrée juste pour éviter de la regarder. J’ai encore le douloureux souvenir de notre dernière entrevue. Je sais pas tellement ce qu’elle pense de moi aujourd’hui mais j’imagine que ça se situe entre l’abruti fini et le toxicomane prêt à overdoser toutes les minutes. Pas la peine d’ajouter caïd en carton à la liste. Et puis, j’ai pas tellement envie de balancer ce que Nino et moi on a fait de leur chef. Enfin, j’suppose que ce sont pas tes potes. Pourquoi ils veulent t’faire la peau ? Je tire à nouveau sur la clope et me recule de la porte d’entrée, je me passe une main dans la nuque et commence à faire les cent pas. J’ai jamais été très bon pour rester sans rien faire, et si je dois en plus éviter de répondre à ses questions, ça va pas durer longtemps. Rien, rien… on s’est embrouillés avec eux Nino et moi. Merde, j’avais pas envie de l’ajouter dans l’histoire, mais c’est trop tard. Un truc à propos d’ma soeur. Pas trop à l’aise je regarde sur le côté et cherche à rapidement changer le sujet de conversation : Et toi, qu’est-ce que tu faisais dans le quartier ? Et je lui lance une œillade, c’est là que je vois qu’elle n’a vraiment pas l’air très bien. Je me mords l’intérieur de la joue et m’approche d’elle. Je m’accroupis à ses côtés, l’air un peu inquiet. Je pose une main sur son épaule et tente un sourire rassurant. Ça va aller, t’inquiètes ! J’ai un sourire qui se veut rassurant.

Merci, Malcolm. Vraiment. J’sais pas si tu t’en rends compte mais tu m’as sauvé la vie. Ça fait bizarre d’entendre ça pour la première fois. Et j’crois que ça fait encore plus bizarre parce que c’est moi. Je fais que des bourdes, et on peut pas vraiment dire que j’ai l’âme d’un super héros. Je fais un petit sourire gêné et baisse les yeux sur sa jambe. Si ce qu’elle dit est vrai, ça serait le premier truc bien que j’fais depuis un sacré bout de temps. Mais je chasse rapidement cette idée de ma tête, y a un genre de truc dans mon ventre qui me donne la nausée. Peut-être parce que j’me dis qu’une vie sauvée, ça vaut pas une vie de prise. J’en sais rien. Cerveau de merde. Ouais bah tu me remercieras quand je t’aurai emmené au dispensaire. Sans vouloir être inquiétude. Du coup j’ajoute, d’une petite voix parce que j’ose pas vraiment aborder le sujet : Tu veux que j’prévienne quelqu’un… pour Félix ou quoi ? La dernière fois qu’on s’est vu elle m’a traîté d’inconscient et pensait que je m’occupais drogué de son gamin. C’est pas le cas. Presque pas. Bref, je ne me sens pas forcément légitime pour aborder le sujet gamin avec elle. Et comme un coup du destin, y a des silhouettes au loin qui attirent mon regard, par la fenêtre. Merde, on dirait que le Black fucking Crew fait le tour du quartier. Je ferme les yeux : Fais chier… Que je marmone. En plus, y en a un qui a carrément chopper en route une barre de fer. Sérieux, ils se prennent trop pour des caïds, ça me fait bien rire. Enfin, je rirais plus tard, parce que là, on est carrément à découvert. Suffit qu’ils s’approchent de la fenêtre pour nous repérer. Faut qu’on bouge. Que je chuchote le plus bas possible à Rosa. Là je me baisse à nouveau pour la déplacer, et je sais que c’est pas agréable, mais j’arrête pas de lancer des petits Chut, chhhuuut. apeuré pendant qu’on se met plus loin dans l’entrepôt, tout au fond, là où il fait sombre. J’nous trouve même un genre de placard dans lequel nous réfugier.
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MessageSujet: Re: (intrigue) blue lights (malcolm)   (intrigue) blue lights (malcolm) EmptyMar 31 Mar - 16:35

La gamine n'a pas souvenir d’un Détroit tranquille, paisible. C’est toujours bruyant, rempli de cris et d’insultes qui raisonnent dans les ruelles et maisons. Même malgré ça, l’escalade qui a lieu ces dernières semaines semble prendre des proportions extrêmes et l’inquiète. Qui pourrait prévoir ce qui se passera d’ici quelques années, si les événements continuent à déraper de la sorte ? Rosalia finit par acquiescer malgré tout – Malcolm a raison. Cette ville, ils la connaissent et ne connaîtront jamais rien d’autre. « J’suis pas sûre que ce soit mieux ailleurs, de toute façon. Pas pour nous. » Ce serait probablement pire, même. C’est trop tard pour eux – ils ne sont que trop habitués à cette violence et cette délinquance. Une autre ville les recracherait sans doute parce qu’ils sont trop éloignés de la norme. Mais Détroit les accueille à bras ouverts et encourage ces dérives.

Sauf que se faire poursuivre comme ça, c’est pas commun, même ici. Il y a forcément une explication, une raison qui fait qu’ils se sont mis à poursuivre Malcolm. Forcément, Rosalia cherche à avoir des réponses, l’interroge. Il semble volontairement l’ignorer dans un premier temps, alors qu’elle en profite pour resserrer le tissu autour de la plaie, les dents serrées quand la douleur se réveille. Elle lève la tête quand il mentionne Nino, sourcils qui se froncent. Alors il est impliqué, lui aussi ? L’explication reste vague, lui donne l’impression qu’il ment, lui cache des choses. Et ça ne l’étonnerait pas. Au fond, pourquoi il lui raconterait quoi que ce soit ? Ils ne s’étaient pas quittés dans les meilleurs termes. « On dirait bien que vous avez pas vraiment choisi les meilleurs types à embrouiller. » Et c’est un euphémisme. La prochaine fois, il faudrait peut-être viser des gars moins agressifs – ou au moins, qui ne se mettent pas à le poursuivre en pleine rue. Forcément, la question lui revient et elle hausse les épaules. « J’étais à une réunion dans l’coin. » Et ça avait probablement été stupide, comme décision, de venir malgré tout, malgré les embrouilles et les tensions exacerbées en ville. Rosalia n’avait pas tellement eu le choix, en même temps. C’était ça, ou donner l’impression à l’assistante sociale qu’elle ne faisait pas d’effort pour récupérer son fils. Le choix avait été rapide et l’avait mené à une balle dans la cheville. Avec de la chance, ça compterait comme un effort exemplaire – ça méritait au moins ça. Elle tente de se redresser un peu et ça lui arrache un gémissement de douleur. Malcolm tente de la consoler comme il peut, ce qui s’avère être peu efficace, même si elle finit par le remercier. Sans lui, ça aurait été bien pire. Elle n’aurait probablement pas survécu à un choc aussi violent – ou alors, elle aurait fini sa vie branchée à des machines qui la maintiendraient artificiellement en vie. Alors si ils n’étaient officiellement pas sortie d’affaires, la brune estimait qu’elle ne s’en sortait pas si mal. Malgré elle, Rosalia se crispe quand il évoque Felix. Elle se mordille nerveusement l’intérieur des joues, regard fuyant alors qu’elle se contente d’un « T’en fais pas, il est chez ma mère. » Elle n’a pas envie de parler de ça et après les reproches qu’elle a fait à Malcolm, ce n’est pas à lui qu’elle aurait envie de confier ses problèmes parentaux.

Et soudain, il s’agite. Son palpitant s’emballe quand elle réalise qu’ils ne sont peut-être pas vraiment à l’abri. Alors elle a pas le choix, suit Malcolm en essayant d’être la plus silencieuse possible – mais elle retient pas quelques râles sous la douleur qui envahit sa cheville dès qu’elle fait un pas, lèvre inférieure qu’elle maltraite pour se contenir, goût métallique du sang qui envahit sa bouche. Ils se retrouvent bientôt au fond d’une sorte de placard et quelques secondes plus tard à peine, elle entend les lourdes portes de l’entrepôt s’ouvrir. Elle essaie d’être la plus silencieuse possible, Rosa, tend l’oreille pour capter le moindre bruit. De ce qu’elle entend, il a l’air seul – ils se sont sans doute séparés pour mieux le retrouver. La gamine se sent faiblir un peu, mélange de stress et de douleur qui lui donne des vertiges. Elle essaie de s’appuyer sur le mur, se loupe, cogne plutôt contre des bouts de métal qui traînaient là, tintement métallique qui raisonne dans l’entrepôt. Elle se tend, regard désolé lancé à Malcolm. « … Désolée. » murmure à peine audible. « Malcolm c’est toi ? Sors de ta cachette si t’es un mec ! » Elle entend les pas qui se rapprochent progressivement – s’il est encore loin, il ne tardera pas à trouver leur cachette, ce n’était qu’une question de temps. Rosalia souffle, tente de se concentrer et d’ignorer la douleur. « J’sais je.. J’vais y aller et le distraire. Toi t’as qu’à arriver derrière et l’assommer ou un truc du genre. » Comme si c’était facile. Mais la latina ne voit pas d’autre option. S’ils attendent là, il les trouvera à coup sûr et ils passeront sans doute un très mauvais moment. Ce n’était pas non plus Malcolm qui pouvait tenter de faire diversion, Rosalia est beaucoup trop faible pour tenter de frapper qui que ce soit – puis, son gabarit n’aidant pas, elle ne serait sans doute pas la plus efficace ni la plus volontaire. Elle entrouvre la porte, se faufile hors du placard. Chaque pas la fait souffrir mais elle n’a pas le choix. C’était toujours mieux que se faire frapper – même si elle n’était pas sûre qu’il s’en prendrait à elle. Rosalia n’avait pas de problème avec eux directement, mais elle ne tenait pas à laisser Malcolm se faire attraper. Elle ignorait ce qu’ils pourraient bien lui réserver et elle ne tenait pas particulièrement à le savoir. Il lui avait sauvé la vie alors la moindre des choses qu’elle pourrait faire, c’était essayer de l’aider un minimum. « Je.. Tu veux Malcolm, c’est ça ? Il est pas là mais j’sais où il est parti. » qu’elle dit après avoir fait quelques pas. Il ne l’avait pas vu sortir du placard mais elle tenait à l’en éloigner pour que Malcolm puisse en sortir discrètement. « Tu ferais mieux d’me dire vite c’que tu sais. » Le ton est menaçant et l’homme resserre sa prise sur la barre de fer qu’il a à la main. Elle fait quelques pas sur le côté alors qu’il ne la lâche pas du regard, gamine qui serre les dents pour ravaler la douleur qui ne demande qu’à s’exprimer. « Qu’est-ce que tu lui veux, t’façon ? » Le temps qu’elle essaie de gagner, chaque seconde plus précieuse que la précédente. D’autres pas sur le côté et l’autre la suit sans vraiment réaliser ce qu’elle fait. « Mais qu’est-ce que ça peut t’foutre ? Dis moi où il est ou j’te jure que tu vas l’regretter. » La gamine se tend, impression qu’il va lui sauter dessus à tout moment. Encore quelques pas et elle a réussi – maintenant, il tourne le dos au placard d’où Malcolm pourrait sortir. Elle espérait juste qu’il réussisse à se débarrasser de lui rapidement – elle ignore combien de temps elle pourrait encore le distraire.
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Malcolm Allen
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(intrigue) blue lights (malcolm) 13e8298d6b883321e666c4befa8543c3 : Malcolm est sanguin, hyper impulsif. Il réagit au quart de tour et peut passer d'une émotion à une autre, totalement opposée en un rien de temps. + Malcolm a trois doigts tordus, séquelles d'une nuit de breakdown où il s'est explosé les mains contre le mur de sa chambre + Y a comme un odeur d'ammoniaque chez lui, dû au crack qu'il fume.
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MessageSujet: Re: (intrigue) blue lights (malcolm)   (intrigue) blue lights (malcolm) EmptyVen 10 Avr - 20:02

D'habitude, j'aurai pas hésité à balancer à quel point tout était de la faute de Nino. Après ce coup-là, avec le Black Crew et tout ce bazar, j'étais dans une colère noire. Du genre à crier à tout le monde à quel point j'étais en rogne. Rex est passé à deux doigts de la mort, mon portable était pété, j'pouvais pas refoutre un pied à North End sans craindre que les gars de Jackson me fassent la peau, et en plus de ça j'ai paniqué des semaines sur la mort éventuelle de leur leader. Après tout, on l'a laissé au milieu de la forêt et une balle dans le pied. Tout ça à cause de Nino, son putain de flingue et sa fierté plus grosse que lui. J'arrêtais pas, j'étais en boucle sur le sujet, avec mes potes. Et je faisais que de raconter comment j'avais trop géré le truc pendant que lui ne faisait qu'empirer la situation de secondes en secondes. Mais, ouais, Nino a été cool avec moi ces derniers temps. Il m'aide pour toute cette histoire de monsieur Henry. J'pensais pas pouvoir un jour repenser à lui comme d'une des priorités dans ma vie, mais c'est le cas. Alors je sais pas trop ce que Rosalia pense de lui, mais j'ai pas envie de le descendre devant elle. Ni devant personne. On dirait bien que vous avez pas vraiment choisi les meilleurs types à embrouiller. Toujours en train de faire nerveusement les cents pas, je m'arrête un moment et plisse les yeux. Je me ronge l'ongle du pouce une seconde et marmonne comme un gosse : Ouais bah c'est pas de ma faute. Ok pour ne pas descendre Nino, mais j'en reste pas moins un con de mauvaise foi. Je soupire et espère juste qu'elle ne posera pas plus de question, de toute façon, c'est à moi de lui demander ce qu'elle faisait dans le coin. Réponse tout aussi énigmatique que celle que je lui ai sorti. Une réunion hein ? Le seul genre de réunion dans le quartier auxquelles j'ai assisté, c'était quand j'étais en centre psy. Alors je la regarde un moment, en me demandant vraiment ce qui peut bien lui arriver, et pourquoi elle a un regard aussi fuyant quand on parle de Felix qui est "chez sa mère", comme elle dit, avec un genre de sous-entendu dans la voix que je comprend pas. J'hausse les sourcils et acquiesce. Je renchérie pas, je crois pas vraiment en avoir le droit. Et puis de toute façon, ce n'est pas comme si elle allait me répondre.

Et puis mon regard est happé par l'extérieur, et surtout par Jackson qui fonce droit sur l'entrepôt. On trouve rapidement refuge dans un placard, et d'un coup je me sens claustrophobe. Le cœur qui s'emballe, la respiration courte. J'suis foutu, foutu, foutu, foutu. Et alors que Rosa se colle contre la porte pour surveiller l'entrepôt, moi je me colle à la glue dans le fond de celui-ci, le regard inquiet et un bras devant ma bouche, paniqué. Je chuchote des putain qui s'étouffent dans la manche trop longue de mon sweatshirt. Le bruit métallique qui résonne soudain me fait louper un battement, Rosa et moi on se regarde. … Désolée. Qu'elle me sort timidement et j'ai pas d'autre réaction que de fermer lentement les yeux. Mais je retiens encore ma respiration, espérant secrètement que personne d'autre que nous n'aura entendu. Le destin vient poignarder mes espoirs vains la seconde qui suit : Malcolm c’est toi ? Sors de ta cachette si t’es un mec ! Bah autant vous dire que j'ai clairement pas envie d'être un mec à ce moment. Au lieu de ça, mon regard saute de Rosalia au vide, frénétique, dépassé. Je sais pas comment on peut se sortir de cette situation et j'arrive même pas à réfléchir. Jackson va me tuer, ou bien me péter les deux rotules pour que je retienne la leçon. Et ils vont certainement pas faire le déplacement jusqu'au dispensaire pour aider Rosalia. Alors elle va se vider de son sang et mourir et moi je serai handicapé à vie. Mes pensées vont trop vite, aucun sang froid, aucun recul. J’sais je.. J’vais y aller et le distraire. Toi t’as qu’à arriver derrière et l’assommer ou un truc du genre. Je me retourne vers elle les yeux grands ouverts. Quoi ? Non c'mec est taré, il peut d'buter ! J'essaie même de la retenir par la manche quand elle entreprend de sortir, décidée, et finalement, elle ferme la porte derrière elle et j'me retrouve tout seul dans ce foutu placard sans savoir quoi faire. Je me mets les deux mains sur le crâne et ferme les yeux. Réfléchis, réfléchis putain ! Alors je regarde autour de moi rapidement, pendant que je les entends parler, là, juste devant la porte. Fais chier, putain, fais chier ! Et là sous un genre de drap sale, je découvre un paquet de planche de parquet, encore attachées entre elles par un lien en plastique. Je tente de tirer dessus rapidement, avant de sortir un opinel de ma poche et je commence à couper en jetant des coups d'œil derrière moi. J'essaie de suivre la conversation. Vite, vite, vite putain !

Mais qu’est-ce que ça peut t’foutre ? Dis moi où il est ou j’te jure que tu vas l’regretter. Je ferme les yeux et donne plus de force pour couper cette merde. Je sens Jackson qui s'énerve derrière la porte. En fait, je crois même qu'il vient de la chopper parce qu'il rajoute à bout de nerf : T'AS COMPRIS PÉTASSE ? Dis-moi où il est ! C'est exactement à ce moment là que je bondis du placard, armé de la planche de parquet que je tiens comme un batte de baseball. EH DUCON ?! Que je l'interpelle pour qu'il lâche Rosalia et qu'il se retourne vers moi. Y a une seconde où il a l'air d'exploser de rage intérieurement. Mais c'est trop tard, j'abats la planche sur son crâne la seconde d'après. Mais en fait, il s'avère que le parquet était pourri et que la planche ne fait que de se casser en deux sur sa joue, ça lui érafle la joue, mais rien de plus. Et je regarde le bout de bois qui me reste entre les mains, la bouche entrouverte. Faaaait chieeer ! Que j'échappe, abasourdi par ce qui vient de se passer. Jackson monte une main sur sa joue un peu ensanglanté et se dresse à nouveau devant moi, menton en avant, fou de rage. Je fais un petit pas en arrière. Et puis il dans un sursaut de colère, Jackson sort le flingue qu'il porte à la ceinture et me braque dans la seconde. Vous avez essayé d'me piéger bandes de petites putes ? Qu'il crache et j'avale ma salive avec difficulté. Survolté, Jackson continue de me braquer une seconde avant de se retourner dans un sursaut : Toi aussi, grosse salope, viens là, mets-toi devant moi ! Et il lui fait signe avec son flingue d'avancer pour se placer à côté de moi. Mais vu qu'elle met du temps à cause de jambe, il s'énerve et l'attrape par le bras et la jette en avant. Je sursaute, et puis, je saute sur l'occasion. Au moins, il est pas en train de me braquer, là. Alors j'empoigne la planche et lui écrase sur le pied de toutes mes forces. Le pied dans lequel Nino a tiré. Bingo, il échappe un cri et se penche en avant, faisant tomber son flingue sur le béton. Je perds pas une seconde et m'élance pour le ramasser. Je l'attrape des deux mains et le braque dans la seconde. TU BOUGES PAS ! Je m'exclame, en essayant de reprendre mon souffle. Et essaie même pas d'appeler tes potes, t'as compris ? Que j'ajoute en réassurant ma prise. Jackson à la mâchoire qui se décroche et il se redresse très lentement, l'air d'un psychopathe en plein craquage. Il fixe le canon du flingue pointé sur lui, puis moi, puis Rosalia. Tu vas vraiment le regretter Allen. Qu'il articule lentement, la voix tremblante de colère. Là je commence à faire des petits pas de côté, lents et peu confiant, et je me rapproche à nouveau du placard, j'entrouvre rapidement la porte avant de l'ouvrir en grand d'un coup de pied. Rentre là-dedans. Jackson se tourne vers moi et me fait un sourire à bout de nerf. J'insiste, fais sauter la sécurité du flingue. On t'a tiré d'ssus une fois, j'peux parfaitement recommencer. J'ai la voix qui tremble, prêt à ce qu'il me saute dessus à la moindre occasion. Mais l'évocation de notre dernière virée ensemble semble le rendre un peu plus obéissant, il avance doucement dans le placard, dès qu'il est dos à nous, je le pousse par l'épaule pour qu'il entre complètement et referme la porte d'un coup sec avant de me plaquer devant pour retenir une éventuelle tentative d'évasion. Là je reprends mon souffle et me retourne vers Rosalia d'un air un peu assommé. Oh putain. Que je lâche dans un soupir. Mais déjà, j'entends Jackson taper avec sa paume contre la porte. Je fais signe à Rosalia de m'envoyer un genre de barre de fer qui traîne à côté d'elle. Dès que je l'ai, je bloque la porte et me recule doucement. Jackson se jette littéralement contre la porte maintenant, mais la barre à l'air de tenir, je m'en assure pendant quelques secondes et puis me rapproche de Rosalia pour qu'elle s'appuie à nouveau sur moi. Faut pas trainer, ses potes vont rappliquer ! Que je préviens. Alors que Jackson se met soudainement à hurler dans le placard, en nous promettant à tous les deux une mort funeste.
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Rosalia Flores
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MessageSujet: Re: (intrigue) blue lights (malcolm)   (intrigue) blue lights (malcolm) EmptyVen 24 Avr - 1:35

C’est à se demander comment elle faisait, Rosalia, pour toujours empirer les situations déjà désastreuses dans lesquelles elle se trouvait. Ils étaient là, cachés dans un placard, quand sa maladresse décida que c’était le bon moment pour se manifester. Faut dire que la situation initiale n’était franchement pas glorieuse – la cheville qui n’avait de cesse d’être transpercée par la douleur à cause de la balle reçue et de la course qui avait suivi pour éviter les mêmes types qui avaient tiré. Non vraiment, même si elle avait attiré l’attention du malfrat, rien n’était réellement de sa faute. On ne pouvait décemment pas lui en vouloir de ne pas être discrète alors que sa cheville saigne encore et que la situation est plus que stressante. Pourtant, elle s’excuse quand même, consciente que ce simple bruit peut leur valoir des ennuis plus graves encore. Et bien sûr, ce dont elle avait peur arriva. Elle se crispa au son de la voix du type, toujours aussi menaçant. Elle aurait bien aimé rester au fond de ce placard, prétendre que rien ne se passerait, qu’il se contenterait d’une tape sur les doigts avant de gentiment les laisser partir. Mais même elle, elle n’était pas aussi naïve. L’acharnement qu’ils mettent à retrouver Malcolm lui permet de comprendre que s’ils se font attraper, ils partiront avec une blessure peut-être plus grave que la balle qu’elle avait déjà dans la cheville. Enfin, Malcolm, surtout. Peut-être qu’il la laisserait partir avec quelques menaces. Ou peut-être qu’il l’agresserait aussi par principe, par moyen de la dissuader de parler aux flics. Trop d’incertitudes pour que Rosalia ne reste à rien faire. De toute façon, elle n’a d’autre choix que de jouer les distractions. Elle est loin d’être en état de prendre le dessus physiquement – ce qui était déjà le cas d’habitude, de toute façon. La gamine ne prend pas en compte la remarque de Malcolm. Si elle s’y attarde trop, elle sait qu’elle se dégonflera, que la peur l’emportera sur l’adrénaline et c’était tout sauf ce dont ils avaient besoin. Elle se contentait d’avancer progressivement, étape par étape, ne voyait pas plus loin.

Alors elle avance, quelques pas seulement et bien vite, la situation escalade. Elle arrive à faire en sorte qu’il se retourne, que le placard quitte son champ de vision. Mais elle n’aime pas ce jeu, Rosalia. Elle n’aime pas avoir l’impression d’être une gazelle sous le regard d’un prédateur prêt à asséner le premier coup à la moindre contrariété. Ses paroles ne font qu’alimenter un brasier brûlant et rapidement, la situation lui échappe. Il franchit la distance les séparant, la prend par le bras sans manquer de la secouer brusquement au passage. « T'AS COMPRIS PÉTASSE ? Dis-moi où il est ! » La peur la fige totalement et, heureusement, c’est ce moment que choisit Malcolm pour intervenir. Il lâche prise et elle s’écarte mais le soulagement est de courte durée quand la brune réalise que le coup de Malcolm a, finalement, très peu d’effet. Ou du moins, l’effet escompté n’est pas là – à la place, le gars s’emporte, sort un flingue qui achève de terrifier Rosalia, crainte que cette fois, la balle finisse ailleurs que dans sa cheville. Le courage dont elle avait fait preuve en servant de diversion semble évaporé. Elle met du temps à réagir, à comprendre qu’on lui intime de bouger et quand elle s’y met, c’est trop lent, douleur et choc qui ne lui permettent pas d’être vraiment opérationnelle. Forcément, le gars n’apprécie pas, énervé par leur tentative infructueuse de piège, alors il décide de l’empoigner et de la jeter en avant, gamine qui ne peut réprimer un « PUTAIN » de douleur alors qu’elle se retrouve au sol. La situation dérape vite, trop vite, mais cette fois, ça va dans leur sens. Rosalia a pourtant du mal à suivre, Malcolm qui agit trop rapidement pour qu’elle puisse vraiment comprendre ce qu’il veut faire. Tout ce qu’elle sait, c’est que fois, c’est eux qui ont l’arme, ce qui est une nette amélioration. Serrant les dents, Rosalia se relève, fait quelques pas pour imposer plus de distance entre elle et la menace. Si elle compte laisser faire Malcolm sans réagir, elle tourne brusquement la tête vers lui – comment ça, on t’a tiré dessus ? Les mots raisonnent et elle comprend mieux la hargne du gang, l’acharnement sur Malcolm qui avait qualifié cet échange d’embrouille. La gamine pince les lèvres, ne dit rien mais encaisse. Si le moment n’est pas propice pour évoquer l’accident, elle garde l’information précieusement – elle l’utilisera, de préférence, quand ils ne sont pas en train de menacer un gars pour qu’il s’enferme dans un placard.

Elle a l’impression d’être passée en mode automatique depuis que l’arme a été agitée sous son nez alors elle ne fait qu’obtempérer machinalement quand Malcolm lui demande la barre de fer qui traîne à ses pieds pour faire en sorte qu’il reste coincé dans le placard. Elle s’en empare, quelques pas douloureux et elle lui tend la barre alors qu’il la coince contre la porte pour empêcher l’autre type d’en sortir. Ce n’est que lorsque Malcolm se rapproche d’elle, lui permettant de s’appuyer contre lui, qu’elle semble immerger de la torpeur dans laquelle elle était. Ils ne sont pas encore sortis d’affaire, loin de là. Ses mots raisonnent dans l’entrepôt en même temps que les menaces de mort ne pleuvent, coup d’œil inquiet qu’elle lance vers la porte du placard qui semble tenir bon pour l’instant. « Ouais, surtout qu’on lui a laissé son putain de portable ! » Réalisation qui ne fait que confirme ce qu’ils savaient déjà – ils ne sont pas à l’abris ici. Elle fouille l’entrepôt du regard quand elle voit enfin le panneau, autrefois lumineux, qui indiquait la sortie de secours. « On peut s’tirer par derrière ! » Qu’elle dit en pointant du menton la sortie qu’elle venait de repérer. Aussitôt, ils se dirigent vers la porte, un peu plus au fond de l’entrepôt, Rosa qui s’appuie toujours sur Malcolm. La douleur est de plus en plus marquée, adrénaline qui n’est plus suffisante pour masquer le reste. Ils sortent de l’entrepôt et l’air frais lui permet de retrouver un minimum ses esprits, quitter ce brouillard dans lequel elle était. Et ils n’ont pas le choix, continuent à avancer aussi vite qu’ils le peuvent. A peine quelques mètres et Rosalia s’arrête -serrer les dents ne suffit plus. « Stop, stop, je peux plus » qu’elle confie, s’écarte de Malcolm pour s’appuyer contre le mur de l’allée dans laquelle ils sont. Elle a l’impression que toutes ses forces l’ont quitté – peut-être que quelques instants de répit suffiront, instants qu’ils n’ont pas. « C’pas grave, t’as qu’à partir. J’sais pas j’me planquerai dans une ruelle en priant pour qu’ils passent pas par là. Puis, ils m’reconnaîtront p’tête pas. » Trop d’hypothèses fondées sur l’inconnue. Si c’était le type de l’entrepôt qui passait par là, il la reconnaîtrait assurément et le moment à passer ne serait pas si glorieux. « C’est juste.. c'est horrible comme j'ai mal, Malcolm, j'peux plus, j'en ai marre. » Si jusqu’à présent elle avait fait preuve d’une certaine retenue sur ses émotions et sur la douleur qu’elle éprouvait, tout semblait s’effriter. Elle retient à peine les larmes qui menacent de dévaler ses joues à chaque instant alors qu’elle appuie sa tête contre le mur. « Pis c’est nouveau, ça ? Vous tirez sur des mecs avec Nino maintenant ? » Finalement elle ne s’était pas retenue bien longtemps – mais quitte à finir dans cette ruelle, autant s’exprimer avant. Elle se serait probablement bien plus emportée, si elle ne s'était pas sentie si faible.
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MessageSujet: Re: (intrigue) blue lights (malcolm)   (intrigue) blue lights (malcolm) EmptyDim 10 Mai - 22:55

Tout s'est passé très vite, trop vite. Et j'ai à peine le temps de reprendre mes esprits que je dois me rendre à l'évidence : on est pas du tout hors de danger. Et je crois que de toutes les décisions stupides que j'enchaîne depuis des mois : m'en prendre à nouveau à Jackson est sans doute l'une qui causera ma perte. Malheureusement, sur ce coup, j'ai traîné Rosalia avec moi. Jackson et son "Black Crew" (que je peine toujours à considérer sérieusement) n'ont pas la réputation d'être clément. Plutôt du style à cogiter leur revanche pendant des mois, trop occupés à essayer d'asseoir un genre de réputation autour d'eux. Le temps a passé depuis les bancs de l'école. Jackson et Draxter partageaient la même classe, mais on n'a plus rien des gamins des rues qu'on était, avant. Avant que Jackson ne se prenne pour un gangster. Avant que j'devienne ce qu'on pourrait qualifier de toxicomane, un meurtre sur la conscience en plus de ça. Rosalia, histoire d'enfoncer le clou, ajoute : Ouais, surtout qu’on lui a laissé son putain de portable ! Je me stoppe une seconde dans notre marche clopinante et me tourne vers elle, l'air coupable. J'avale ma salive, tente un genre de sourire de travers. Ah ouais, merde… Que je lâche, en essayant de pas me démonter. Stupide, stupide, stupide que je suis ! J'ai même pas pensé à lui prendre son téléphone avant de l'enfermer dans le placard. Elles étaient bien, mes menaces à deux balles de pas crier à l'aide à ses potes, alors qu'il lui suffit d'un putain de sms. Je secoue la tête pour ne pas me laisser démoraliser. Parce que, ça serait bien mon genre, ça. Facilement submergé, à se noyer dans un verre d'eau, à être dépassé par la situation. Pour ma défense, la situation est tendue, là, maintenant. J'acquiesce alors énergiquement quand Rosalia propose qu'on passe par la porte de derrière pour s'échapper et éviter le reste de la clique, j'accélère le rythme pour mettre le plus de distance entre nous et le Black Crew.

Mais ça ne dure pas longtemps. Quelques minutes, tout au plus. L'air saturé de tension de dehors nous aspire. Le bruit de l'agitation électrique qui secoue North End tonne à nouveau. Mais pas le temps de nous éloigner, pas assez. Rosa s'arrête net. Stop, stop, je peux plus. J'essaie de la forcer sur deux pas. Faut qu'on continue, allez, s'teu-plait ! Que j'insiste. Mais rien à faire, elle s'écarte et se pose contre un muret pour reprendre ses esprits, le visage tordu de douleur. Je prends une grande inspiration, et expire ensuite un : Putain… stressé que j'aurai préféré être plus discret que ça. C'est pas contre elle, et j'me suis jamais pris de balle, mais je suis persuadé que c'est le genre de douleur qui te déchire de l'intérieur. Mais clairement, on peut pas se permettre de traîner. Et elle doit le voir, mes regards incessants derrière nous. Je gigote d'une jambe à l'autre, en me mordant mes lèvres gercées. Faut qu'on se tire putain. C’pas grave, t’as qu’à partir. J’sais pas j’me planquerai dans une ruelle en priant pour qu’ils passent pas par là. Puis, ils m’reconnaîtront p’tête pas. Je me passe les deux mains sur mon crâne et secoue la tête. Ouais, c'est ça. Que je réponds, toujours nerveux, sans trop savoir si c'est au sujet de la bande à Jackson qui la reconnaîtra pas, ou sur le fait que je peux bien me tirer et la laisser là, que j'ironise. L'un et l'autre sont impossibles, de toute façon. Si elle reste là, elle est foutue. Et même si on ne s'est pas quitté en bon terme, je tiens à Rosalia. Enfin, autant qu'un type qui la connait depuis des années peut y tenir. Elle a toujours fait parti du paysage, dans un sens. Que ce soit à cause de mes fantasmes sur le couple idéal qu'elle formerait avec Nino, ou juste parce qu'on est les deux mêmes gamins d'une même cité abandonnée des Dieux. Et puis y a Félix, à qui je tiens, d'une certaine manière, et même si maintenant, elle y croirait sans doute pas. Non, j'peux pas la laisser là. Alors, comme pour me tenir prêt à l'impact, je reprends le flingue entre mes mains et vérifie nerveusement le chargeur. C’est juste.. c'est horrible comme j'ai mal, Malcolm, j'peux plus, j'en ai marre. Ça m'aide pas à moins stressé, mais je lui lance un regard compatissant, avec un petit sourire coupable. Je sais, je sais, j'suis désolé… Et j'essaie de réfléchir à la meilleure stratégie à adopter. C'est toujours le bordel en ville, Drax arrivera pas à rentrer dans le quartier, les flics ont dû le boucler vu la merde que c'est. Je remets le flingue à ma ceinture. Et là encore, ça attire son attention.

Pis c’est nouveau, ça ? Vous tirez sur des mecs avec Nino maintenant ? Et ça fait comme une décharge électrique, quand elle dit ça. La culpabilité de mon crime impardonnable n'est jamais loin dans ma mémoire. J'avale difficilement ma salive. Mais c'est pas de Monsieur Henry qu'elle parle, mais simplement de Jackson et des quelques informations qui ont filtré de notre rapide entrevue. Toujours la tête ailleurs, et sans la regarder, je répond à la va vite : Ouais enfin, vite fait quoi. Ça ne veut pas dire grand chose, de tirer vite fait sur quelqu'un et vu le regard qu'elle me lance, elle n'a pas l'air vraiment satisfaite de cette réponse. Dans la hâte, comme d'habitude quand je suis nerveux, j'ajoute : Y avait un blem avec ma soeur et Jackson et sa bande, du coup Nino et moi on est allé régler ça. Cheyenne hein, pas Rozenn.  J'sais pas pourquoi j'ai précisé ça. Bref, ça a dégénéré, Jackson a tiré sur l'chien de Drax. Pis après y a eu tout un truc. Pas sûr que de lui raconté qu'on l'a kidnappé, ramené chez mon père, que Nino l'a démoli, qu'on l'a entrainé dans la forêt soit une partie vraiment utile à raconter. Pis, j'sais pas, Jackson il a fait une blague sur Trump et son mur, et puis Nino il lui a tiré dans l'pied. Enfin… gentiment quoi. Ok, minable. Tant pis. T'façon, elle connait Nino autant que moi. Y a des sujets sur lesquels il déconne pas. Mais pas vraiment le temps de m'éterniser là-dessus. Alors que je jette un nouveau regard tendu derrière moi, soudain, j'ai une idée. Je sors mon téléphone et fait signe à Rosa que j'ai peut-être une solution. Sans réfléchir j'appelle Akil. C'est un vieux pote à moi, depuis le collège. Et il a l'avantage de vivre dans le quartier. Pas loin d'ailleurs. J'ai un petit espoir qu'il ne fasse pas partie des festivités qui déglingue North End, et ce, même s'il n'en peut plus de jacasser sur la Black Mafia et leur guerre interne - j'crois bien qu'il n'y est pas totalement étranger. Mais bon, c'est le seul qui pourra se pointer ici sans être arrêté par les autres blacks survolté, la police, et qui ne mettra pas des plombes.

Ça sonne, ça sonne.
- Ouais ?
- Putain, mec ! Faut qu'tu viennes me chercher, j'suis à North End, trop dans la merde.
- Qu'est-ce que tu fous là ? Ça craint grave là !
- Bah j'vois ça… c'est question d'vie ou de mort. J'suis au vieil entrepôt, t'sais après le dinner. Faut que tu viennes dans les cinq minutes.
- Chaud, là frère.
- Allez putain, j'te jure c'est urgent là. L'entrée de derrière, s'il te plait, dans cinq minutes max. Le plus vite que tu peux.
- Ok, ok, ça va j'arrive.

Il raccroche le premier et je soupire longuement avant de regarder Rosalia d'un air soulagé. Akil va venir ! Soudain, la pression redescend un peu. Enfin, s'il se pointe à temps. Je jette à nouveau un coup d'œil stressé derrière moi, et puis me penche vers Rosalia pour l'inciter à se relever. Allez, courage, faut qu'on se rapproche un max de la route. Mon pote arrive. Et difficilement, je nous traîne vers la voie rapide.
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Rosalia Flores
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MessageSujet: Re: (intrigue) blue lights (malcolm)   (intrigue) blue lights (malcolm) EmptyDim 31 Mai - 22:23

L’adrénaline n’agit plus – la douleur l’emporte, se fait insupportable au point de lui donner envie de tout abandonner, de tout risquer quitte à se faire attraper par ceux qui poursuivent Malcolm et, par extension, la poursuivent elle également. Qu’il parte et la laisse là s’il le fallait, demande naïve poussée par le désespoir. Comme si leurs assaillants se contenteraient de l’ignorer alors qu’ils l’avaient vu avec Malcolm et qu’ils se doutaient qu’elle pourrait le joindre. Peut-être même qu’ils voudraient l’utiliser comme moyen de pression, après tout. Des possibilités infinies qui lui paraissent pourtant sans importance. Rosalia a l’impression d’avoir puisé dans toutes ses forces, de n’avoir plus rien à donner. Elle trouve tout de même l’énergie nécessaire pour pester, surtout contre Malcolm et Nino, contre ces nouvelles activités qui semblent les lier. Visiblement, Nino ne lui avait donné qu’une partie de l’histoire. Il lui avait bien parlé du Black Crew mais avec omis d’évoquer les balles tirées et l’implication de Malcolm, tant d’éléments qui la poussent à s’inquiéter davantage à son sujet. Elle écoute le récit de son compagnon d’infortune en fronçant les sourcils alors qu’elle sent déjà l’angoisse se nicher dans son ventre, poids mort dont elle ne parviendra pas à se débarrasser. Elle l’ignore pourtant pour l’instant, trop concentrée sur les mots et sur la situation actuelle dans laquelle ils se retrouvent. Même alors qu’il lui raconte ce qui est arrivé, la brune est persuadée qu’il ignore volontairement des détails. Elle tourne brusquement la tête vers lui quand il évoque le passage où Nino tire sur un type du Black Crew. « Gentiment ? Tu t’fous de moi ? » Etrangement, elle parvient à ignorer la douleur un bref instant, agacement et inquiétude qui se mêlent. « Comment tu peux tirer sur quelqu’un gentiment ? » Si Malcolm avait tenté d’édulcorer les événements de cette façon, il avait tout sauf réussi. Il finit par la laisser pour passer un coup de fil alors qu’elle se redresse, s’appuie davantage sur son pied gauche pour soulager sa cheville blessée. « No puedes ser tan estúpido ! » qu’elle siffle entre ses dents alors qu’elle continue à penser aux dangers qu’ils avaient couru et qu’ils, étant donné ce qui venait d’arriver, courraient encore. La gamine se penche, mains posées sur ses cuisses alors qu’elle tente de retrouver son calme, d’inspirer et d’expirer calmement. S’énerver et angoisser n’étaient clairement pas ce dont elle avait besoin actuellement. Elle se devait de faire preuve d’un minimum de sang-froid – sans doute que sangloter ou crier ou les deux à la fois n’était pas la chose à faire, qu’à coup sûr, cela ne ferait qu’ameuter n’importe quel membre du black crew qui pourrait passer dans le coin pour les chercher.

Finalement Malcolm revient vers elle. Quand elle relève la tête vers lui, elle s’interroge face à son air soulagé jusqu’à ce qu’il lui explique – peut-être qu’ils s’en sortiront sans trop de casse, après tout. Rosalia prend une grosse inspiration, ravale toutes ces émotions qui menacent de la submerger. Encore quelques efforts, c’était tout ce qu’il fallait pour qu’ils s’en sortent tous les deux. Alors elle grince des dents pour supporter la douleur qui l’envahit à nouveau quand elle se redresse et s’appuie sur Malcolm à nouveau. Si la course est moins effrénée, elle n’en reste pas moins douloureuse mais elle se console en pensant à la libération censée les attendre. Quand enfin ils arrivent près de la voie rapide, une voiture s’arrête brusquement à leur niveau. Sur le coup, elle se fige, persuadée qu’il s’agit d’un membre du black crew qui a fini par les retrouver. Le soulagement l’envahit quand Malcolm ouvre la porte et qu’elle réalise qu’il s’agit de l’ami censé venir les chercher. Il lui ouvre la portière arrière et elle s’installe comme elle peut sur la banquette, jambe tendue pour éviter de trop appuyer sur sa cheville. Il s’engouffre dans la voiture à son tour et le type au volant ne perd pas de temps avant d’accélérer à nouveau. Rosalia retient son souffle une fraction de secondes, comme si elle craignait qu’à n’importe quel instant, une voiture débarque pour les suivre. Ce n’est qu’une fois sortie du quartier qu’elle souffle alors qu’un faible sourire ne vienne étirer ses lèvres, soulagée. Elle oublie un instant les sentiments négatifs qui l’envahissaient pour ne laisser place qu’au bonheur d’être sortie d’affaire. « Merci d’être venu. » qu’elle dit au type au volant alors que celui-ci lui adresse un léger signe de tête. Puis, c’est vers Malcolm qu’elle tourne la tête, sourire plus sincère cette fois. « Merci Malcolm. » Parce qu’il aurait pu la laisser, partir sans elle – ça lui aurait facilité la tâche. Il n’aurait pas été ralenti et aurait quitté le quartier bien avant. Mais il ne l’avait pas fait et Rosalia ne l’oublierait pas. Elle s’installe dans son siège, bien trop heureuse de laisser North End derrière elle, même si la perspective de passer par la case hôpital ne l’enchante pas – tout est mieux que parcourir la ville à la recherche d’un abri quelconque.

rp terminé.
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